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  1. C'est vrai que les modèles deviennent intéressants sur la fin d'échéance pour nous proposer des signaux convergents vers un changement synoptique nous laissant espérer la mise en place de conditions plus hivernales pour la semaine suivante. Ces signaux se matérialisent d'abord par la plongée du jet Atlantique vers le sud de l'Espagne puis vers la Méditerranée à partir du milieu de la semaine puis la fin de semaine prochaine de manière assez solide sur l'ensemble de la modélisation. Il en résulterait la mise en place d'un temps plus agité sur la France en flux de SO tournant ONO en fin d'échéance. Comme dit plus haut, à l'arrière, une sorte de no man's land se mettrait en place sur l'océan avec cette bulle de HTP qui s'isolerait au sud de l'Islande. De manière assez concordante sur nos déterministes (malgré l'échéance lointaine) il semblerait que la zone barocline resterait bas en latitude au niveau des Açores, et c'est là que la moindre remontée de HTP pourrait commencer à consolider le pseudo blocage en cours de constitution sur l'Atlantique. L'ensembliste GEFS reprend cette trame de fond assez fortement alors que l'ENSCEP même s'il retient aussi l'idée propose plus régulièrement que l'américain des variantes avec une propagation de la dorsale plus à l'ouest jusque sur l'Europe occidentale.
  2. Il y a un signal fort et qui devient convergent pour la mise en place d'une circulation méridienne puissante à partir du proche Atlantique ou de la France à l'échéance de la fin de semaine prochaine. C'est visible depuis plusieurs jours malgré l'échéance lointaine (comme ça a été dit par d'autres) et le signal s'affirme de plus en plus au fil des runs au point que sur GEFS 18z nous avons 18 scénarios sur 30 qui envisage que la crête de la dorsale atteindrait le nord de la Scandinavie à 240 h et tous les autres scénarios envisagent ce mouvement méridien. Les déterministes ne sont pas en reste puisque GFS 0z et GEM modélisent ce matin une dorsale surpuissante à la même échéance avec une trajectoire partant du proche Atlantique allant vers la Scandinavie et bien au delà. Cette belle convergence est assez bluffante à cette échéance et elle signifie au moins que la tendance à cette circulation méridienne en fin d'échéance devient solide malgré son caractère très lointain. De là à dire que nous allons être soumis à un décrochage arctique ensuite, il y a encore beaucoup de chemin, ça a été dit hier, c'est évidemment encore vrai aujourd'hui. Le type de blocage modélisé par GFS est redoutablement efficace pour drainer des masses d'air glaciales jusqu'à nous lorsqu'il est solide sur ses bases et lorsqu'il se déploie de la Scandinavie à la mer de Kara. Mais les risques de désillusions sont importants dans ces configurations entre les interactions possibles entre anomalies Atlantiques et continentales ou envolée de la crête trop haut en latitude notamment.
  3. Oui tout ça continue à se jouer à peu de chose, sur le 12 z enscep, on remarque plus de 10 °C d'écart à 850 hpa à l'échéance du milieu de semaine prochaine entre le tube froid et le tube chaud. Et sur le plancher des vaches ça donne souvent 15 à 20 °C d'écart entre les scénarios les plus froid et les plus doux sur Paris. On remarque que les modèles ont un mal fou à modéliser le comportement des 2 pulsions subtropicales de la semaine et par voie de conséquences leur capacité à : - gêner plus ou moins l'interaction entre le vp Européen et le VP américain - faire prendre une trajectoire plus ou moins méridionale aux anomalies basses açoriennes - gêner la reprise plus ou moins rapide d'une circulation Atlantique Evidemment, plus la 2ème pulsion sera puissante, plus l'anomalie açorienne tangeantera ver le sud et plus la circulation Atlantique aura du mal à reprendre. Tout cela étant alors favorable au débordement du VP Nord européen sur une partie du pays. Les jeux ne sont pas faits.
  4. L'évolution des modèles déterministes n'est pas très favorable ce matin avec un tir groupé de GEM/GFS/CEP pour envisager que la crête du pseudo blocage s'évacuerait vers le pôle en début d'échéance. Tendance déjà visible antérieurement mais de plus en plus solide. La dorsale Atlantique serait alors déséquilibrée et en voie d'effacement; le vortex nord européen sans appui à l'ouest aurait alors tendance à rester majoritairement cantonné de la Scandinave à l'Europe de l'Est ou à basculer partiellement sur l'Atlantique et nous resterions en marge directement sujet à une reprise de la circulation d'ouest. Le syndrome des poussées subtropicales type 'bulles d'hélium" est en route. Malheureusement c'est une tendance qu'on remarque de plus en plus ces dernières années lorsque le vortex faiblit aux hautes latitudes Si cette modélisation se confirme dans les runs à venir (PE encore très incertaine de son côté), nous passerions à côté d'un très beau potentiel hvernal.
  5. Oui GEM de runs en runs envoie régulièrement des signaux d'évacuation d'une grande partie du blocage vers Baffin ou le pôle en fonction des réactualisations. Cette tendance a commencé à être relayée par le CEP et par GFS. C'est un point important à suivre car, pour que les masses d'air froides Arctiques décrochées par les pulsions Atlantiques nous atteignent largement et pour que la circulation Atlantique plus au sud ne reprenne pas du poil de la bête, il faut que ces pulsions gardent une racine forte à partir de l'Atlantique ou qu'elles ne s'envolent pas. Les toutes dernières actualisations montrent toujours une tendance à cette "envolée" même si ça se joue à peu de chose. En tous cas les poussées méridiennes Atlantiques sont très puissantes et très régulières entre 0 et 240 h sur la modélisation et elles sont à la hauteur du vortex qui serait décroché entre Russie, Scandinavie et Europe de l'Est.
  6. Notons que l'arrivée d'une masse d'air froid d'origine arctique qui déborderait largement sur le pays ne fait plus guère de doute pour la fin du we prochain et le début de semaine prochaine en lien avec la mise en place d'une dorsale Atlantique dont la crête se positionnerait majoritairement au niveau de l'Islande. Dans ce contexte, les températures devraient baisser graduellement en fin de semaine et se refroidir encore en début d'échéance en ayant des difficultés à passer au-dessus de 0 entre lundi et mardi. Ensuite, la modélisation majoritaire envisage un affaissement progressif de la dorsale vers la GB, ce phénomène devrait couper au moins partiellement l'alimentation en air froid continental d'altitude vers la France. Les températures n'en resteraient pas moins très froides sur la France car le flux de basse couche resterait continental et le brassage d'air serait très limité. Pour la dernière partie de la semaine c'est plus flou car plus lointain, mais il semble qu'un nouveau décrochage arctique pourrait se mettre en place avec un renouvellement de la dorsale haut en latitude sur l'Atlantique. C'est le scénario qui devient majoritaire et qui reste à confirmer. Côté humidité, c'est plus flou pour le moment, la composante plus ou moins NE reste à affiner, et les éventuelles anomalies provenant de mer du nord ou d'Allemagne ne sont pas complètement détectable à ce stade. Plus le flux deviendrait continental, plus il devrait assécher la masse d'air, mais là encore, il est possible que des anomalies Atlantiques cette fois-ci passent sous "le quasi blocage" à un moment à un autre. Bref, encore pas mal d'inconnues avant de savoir si nous serons confrontés à un épisode hivernal classique ou à quelque chose de plus remarquable. L'humidité éventuellement associée et le renouvellement éventuel de la dorsale seront les principaux éléments à suivre.
  7. Pour une fois et contrairement aux modélisations des potentiels hivernaux précédents, nous ne voyons pas vraiment de scénarios projetant une interactions entre anomalies Atlantiques et talweg continental. C'est déjà une différence importante avec ce que nous avons l'habitude de voir ces dernières années où les potentiels hivernaux se traduisent souvent par des situations vite avortées. C'est sans doute dû en partie à la puissance assez remarquable des 2 poussées subtropicales Atlantiques envisagées: elles sont vu se relayer entre le 3 et le 5 janvier et continuer pour d'alimenter la dorsale non stop au moins jusqu'au 9 janvier. Et ce même sur GFS/GEM qui sont les modèles les moins hivernaux pour notre petit bout d'Europe de l'ouest. Ces modèles américains envisagent aussi une amplification de la poussée subtropicale Atlantique vers l'Islande (surtout visible à 1.5 pvu) ce qui provoquerait un décrochage arctique massif en direction de l'Europe de l'Est. De notre côté, nous n'aurions que des miettes de ce décrochage trop lointain. Pour autant et malgré la puissance de la dorsale modélisée côté modèles américains, celle-ci ne rivalise pas avec celle des européens UKMO et CEP. La différence majeure vient, à mon avis de l'anomalie basse qui est vue s'élever de Terre-Neuve un peu en aval de la dorsale en début d'échéance et qui a tendance à gêner l'ascension du blocage naissance puis à l'obliger à obliquer un peu plus vers l'Est que sur les Européens en décalant aussi le décrochage généré plus à l'est. Bref, les différences sont mineures mais les conséquences sur le temps sensible en France seraient importantes pour nous. En tous cas, nous avons à faire à un très beau potentiel hivernal sur les modèles ce matin, un potentiel pas vu depuis longtemps.
  8. 2 éléments me paraissent favorables à la mise en place d'une configuration hivernale sur l'Europe occidentale d'ici la fin de la semaine du topic et le début de la suivante: - d'une part le caractère continu et rétrograde des pulsions subtropicales ouest Américaines. Dans leur mouvement continu et dans leur puissance grandissante, elles auraient tendance à favoriser le glissement d'une partie du vortex groenlandais vers le NE du continent Américain en ne le laissant déborder que par salves sporadiques matérialisées par des talwegs qui tenganteraient à partir des Carolines vers l'Atlantique . - d'autre part les pulsions subtropicales Atlantiques, soulevées par ces talwegs américains avec surtout une 2ème pulsion très puissante qui a souvent tendance à prendre de l'ampleur aux hautes latitudes en s'élevant dans les modélisations. Ces pulsions, auraient elles-mêmes pour effet de favoriser une descente du vortex polaire vers nos latitudes européennes. Pour autant le chemin reste long et semé d'embûches. La "barrière subtropicale" de plus en plus présente à nos latitudes ces dernières années reste souvent proche de la France dans les modélisations, GEM est notamment là pour montrer la limite des modélisations prometteuses.
  9. lame2

    Cartes insolites #2

    En dessous de 0 sans doute. Ces territoires Canadien sont situés très au nord. L'air froid(modéré) présent initialement sera emprisonné dans les basses couches dans cette région continentale. Avec une stabilité importante de la masse d'air en lien avec la présence de cette montage de HG, le point de fusion ne sera sans doute pas atteint Pour autant ce sera exceptionnellement doux malgré tout pour ces régions: voir par exemple le diagramme de Yellowkniffe qui est édifiant à 850 hpa: et très doux aussi pour la région au sol (au moins 15°C au-dessus des normes
  10. lame2

    Cartes insolites #2

    Incroyable anomalie positive modélisée à 850 hpa à l'échéance du milieu de semaine prochaine sur le nord du continent américain par le CEP notamment 😮 "L'équivalent froid" décroché sur le centre-est des EU fait pâle figure à côté
  11. Même si les échéances sont lointaines, on remarque ce soir que le CEP réédite la modélisation d'une poursuite d'une circulation méridienne sur l'Atlantique en début d'échéance suite à son run de ce matin. Et d'ailleurs, à y regarder de près, sur les déterministes GEM et GFS de ce matin et ce soir, on remarque qu'on assiste pas non plus à une reprise franche d'une circulation zonale. Sur ces 2 modèles et leur ensemble, le vortex est assez loin de reprendre ses droits aux hautes latitudes. Témoin cette projection NAEFS 0Z: Quoiqu'il en soit, juste avant le début de l'échéance, le bloc froid continental devrait à minima être tout proche de nos frontières, l'écart-type faible au vu de l'échéance sur une partie de l'Europe du nord jusqu'à nos frontières ainsi que la projection moyenne à 850 ha en témoignent: Le contexte, en fin de semaine prochaine et début de la suivante serait beaucoup plus favorable au débordement plus massif du talweg continental vers nous. Sa proximité immédiate lui permettrait de déscendre plus largement vers nous qu'actuellement car la moindre ascension d'une dorsale Atlantique le ferait rapidement et mécaniquement venir vers nous. Maintenant, si on reste dans un "entre 2" sans poursuite d'ondulation Atlantique, on pourrait rester en marge du froid dans une situation intermédiaire (sorte de marais barométrique dont par @Virgile plus haut); pire si l'ondulation de l'Européen se déploie 500 ou 1000 km plus à l'est (pas impossible vu l'échéance), on se retrouverait sous une cloche anticyclonique alimentée d'air d'origine subtropical.
  12. Bonjour, oui on se console comme on peut 🙂. C'est un peu toujours la même histoire ces dernières années lorsque la synoptique devient très favorable à des événements hivernaux sur la France. Les pulsions subtropicales Atlantiques surpuissantes qui, par le passé s'ancraient aux hautes latitudes et laissaient le temps aux décrochages continentaux de glisser jusqu'à nous, s'envolent maintenant comme des ballons d'hélium très loin vers les hautes latitudes. Elles ont beau se relayer tour à tour, leur envol limite l'avancée des coulées continentales vers nous, pire, elles laissent le temps aux anomalies Atlantiques d'interagir avec le bloc continental pour nous soumettre vite à notre fameux flux de SO. C'est un scénario lassant pour les hivernophiles. Peut-être que la configuration à venir laissera le temps à quelques phénomènes hivernaux de venir nous rendre visite temporairement, mais je ne serai pas étonné de voir la modélisation prendre de plus en plus en compte les interactions ouest/est.
  13. Malgré la disparité, on voit bien une certaine cohérence des modèles à envisager assez tôt dans l'échéance (mardi) la mise en place d'une circulation plus méridienne à partir du centre Atlantique vers l'Islande et la mer de Norvège sur notre quadrant. Celle-ci est majoritairement vue s'intensifier au fil de l'échéance. Cette circulation est assez régulièrement envisagée perturber largement la circulation d'ouest déjà faiblarde à partir de l'Atlantique vers l'Europe occidentale pour opérer un blocage ou quasi blocage à plus ou moins long terme. Pour autant, ces projections n'aboutissent nécessairement à un temps sensible durablement hivernal au dessus de nos têtes. On remarque (encore une fois) que la rythmique des différentes pulsions chaudes Atlantiques finit assez régulièrement par découper en lambeaux les anomalies basses continentales décrochées au fur et à mesure de l'ascension des crêtes. Aussi, ce sont souvent des chapelets de cut-off qui se décrocheraient, qui seraient souvent coupés prématurément de leur racines polaires et qui, en fonction de leur position apporterait du froid, frais ou doux s'ils se décrochent trop à l'ouest. Le CEP représente assez bien ce type d'évolution en fin d'échéance avec l'usine à HP Atlantique qui découpe le talweg continental par coups de boutoirs successifs (évolution en 40 h ci-dessous): Tout cela n'est pas gravé dans le marbre et il y a des variantes entre des HP n'arrivant pas à se hisser durablement en Mer de Norvège et nous ramenant à notre point de départ actuel, et des HP se déployant puis se propageant fortement vers les hautes latitudes permettant à un bloc continental de se positionner plus massivement et durablement sur l'Europe occidentale comme le propose GFS (dans sa version old school de type années 80 😎) Le scénario type CEP me semble plus probable avec toute la part d'incertitude qu'il contient en lien avec les cut-off décrochés.
  14. On remarque ces dernières années que les dorsales qui s'élèvent vers la Scandinavie et qui s'étendent ensuite vers l'est du continent européen comme celle qui va se mettre en place en début d'échéance ont cette formidable capacité à découper en puzzle le talweg continental qu'elles décrochent sur le flanc oriental de leur extension. Ces dorsales deviennent de vraies usines à haut geopotentiel pour le vieux continent. Ce sera encore le cas cette fois-ci visiblement. Et parmi la projection, GFS est le modèle qui tire le scénario le plus hivernal pour nous de cette projection par rapport à la modélisation du petit chapelé d'anomalies décrochées. Il envisage en effet que le cut-off "le plus massif" décroché finirait par se positionner pile sur la France et que la pulsion Atlantique suivante, s'élèverait dans le même temps à l'ouest immédiat du pays laissant ce cut-off continuer assez longtemps positionner au-dessus de nous. GEM n'est pas si loin de cela mais avec un cut-off moins froid et un peu moins ample. UKMO et le CEP ne l'entendent pas de cette oreille et envisagent rapidement un affaissement de la dorsale au dessus de nos têtes en décalage fort avec le canadien et l'américain.
  15. GFS est seul mais il impressionne par la stabilité de sa modélisation depuis 4 sorties consécutives maintenant. Il devient une sorte de métronome pour modéliser quasiment systématiquement de la même manière ce qui se passera entre le sud du Groenland et la Mer de Norvège entre 72 et 96h (zone fatidique pour la suite). C'est évidemment bluffant lorsqu'on regarde l'instabilité globale des autres modélisations. S'il a "capté" l'exceptionnel, il aura vraiment marqué des points (surtout auprès des hivernophiles) car c'est bien l'exceptionnel qu'il modélise. Et précisons qu'il nous envoie un scénario comme on en voit se matérialiser une fois par décennie (et encore moins en nos temps de RC) qui plus est durerait dans le temps... Autant dire que ce scénario est statistiquement fortement improbable. Mais dans des configurations synoptiques atypiques comme celle à laquelle nous sommes confrontés, l'exclure serait une erreur. Tout semble se jouer sur le comportement du morceau d'anomalies basses (entourée en noir) vu commencer à se détacher du vortex Ouest Atlantique sur la carte ci-dessous à 72h. Sur GFS, ce morceau d'anomalie est ensuite modélisé à partir de L'Islande s'étirer entre le pôle pour sa partie septentrionale et vers le golfe de Gênes sur sa partie méridionale, cette étirement radical a pour effet de ne pas freiner l'ascension de la crête du blocage qui ensuite peut largement se propager de la Mer de Norvège à la Scandinavie. Sur toutes les autres modélisations déterministes, l'étirement est moins radical, la partie la plus importante du VP reste en Mer de Norvège et empêche la propagation du blocage vers les hautes latitudes. Pour ma part, je ne serai pas si étonné que les autres modèles se rapprochent de GFS entre 72 et 96h, les signaux répétitifs d'un modèle décalé aux autres finissent souvent par recevoir un échos, ce serait déjà énorme. Mais ce rapprochement ne permettrait peut-être pas de bouleverser la circulation générale sur notre quadrant de nature à installer un blocage aussi solide sur la durée que celui envisagé par l'américain. On voit aussi que GFS envisage une huilage parfait du renouvellement suivant de la dorsale (le chemin est long).
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