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lame2

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  1. C’est vrai que plus on avance dans l’échéance plus on constate que nos modèles envisagent le renouvellement constant par plusieurs advections de tourbillon subtropical des hautes latitudes (Mer de Norvège, Scandinavie ou Nouvelle-Zemble selon les modélisations) à l’avant du vortex Groenlandais. Du coup on se retrouve très souvent avec la modélisation d’un blocage ou d’une dorsale solide dont la position de la crête en longitude et en latitude n’est pas encore établie (GB- Mer de Norvège-Scandinavie-Russie ?) et dont par voie de conséquence la capacité à drainer plus ou moins massivement l’air froid continental vers nous reste à déterminer. Ceci-dit comme indiqué hier, si ce blocage ou pseudo-blocage se confirmait, même si sa position n’était pas très nordique, il réussirait sans doute à nous soumettre au moins à un léger flux continental au moins en basse couche ou le ressenti serait de plus en plus froid en allant vers l’est. Maintenant il ne faut pas négliger le fait que le panel des possibles reste large car nous avons également des scénarios très froids lorsque le blocage est positionné suffisamment haut en latitude pour envoyer plus directement les anomalies basses continentales vers nous (environ ¼ des scénarios GEFS//). A l’autre bout du panel, nous avons encore 4 scénarios qui envisagent que l’activité dépressionnaire Atlantique resterait trop puissante pour que les différentes advections s’élèvent et qui nous modélisent une circulation d’ouest anticyclonique. Il est à noter que ces scénarios tombent ensuite à 2 sur l’échéance suivante car la poursuite de la tendance à l’alimentation de la dorsale Atlantique finirait par la faire monter un peu en latitude sur 2 des 4 scénarios précités. Du coup sur les paramètres finaux en T2m entre le 30/01 et le 02/02 (qui sont à regarder avec distance) toutes les courbes sont au dessous de 5°C à Paris avec une moyenne aux alentours de 2°C et seules 2 courbes sont entre 5 et 10°C.
  2. On reconnaît bien là un chat échaudé qui a déjà connu le goût de l'eau froide /emoticons/sleep@2x.png 2x" width="20" height="20">Mais on peut noter ce soir qu'on a une certaine concordance de nos déterministes GFS et CEP pour que la poussée méridienne Atlantique qui suivrait la poussée continentale soit suffisamment puissante pour nous soumettre au décrochage continental généré et UKMO à 144h et proche de cette projection. Je me demande si ce n'est pas la 1ère fois depuis le début de l'hiver qu'on a une telle concordance; profitons-en elle ne durera peut-être pas . L'ensembliste GEFS// reste quant à lui assez partagé quant à la capacité de cette poussée à s'étendre vers la mer de Norvège à la Scandinavie même s'il modélise à nouveau davantage cette possibilité que dans sa précédente projection. Maintenant le risque évoqué par Yann est toujours bien réel et après les quelques désillusions que nous venons de connaître, il est bien normal d'être prudent.
  3. On remarque que GEFS// envisage que la poussée méridienne Atlantique aurait du mal à se propager vers la mer de Norvège ou la Scandinavie comme elle le faisait fréquemment dans les précédentes projections. Cette poussée est maintenant en moyenne modélisée atteindre les îles Britanniques. La dorsale générée nous soumettrait à un flux à composante Est (Est-nord-est ou sud Est en fonction de la position du cut-off généré par la poussée) ne venant pas de très loin sur le continent. Dans ce contexte il pourrait malgré tout faire froid mais sans excès du fait de la continentalisation du flux, quant à l’humidité elle pourrait concerner avant tout les régions du sud en fonction de l’ampleur du cut-off et sa position. Maintenant les écarts-types restent encore assez importants sur la capacité de cette poussée à s’étendre plus au nord ce qui laisse donc encore des doutes sur l'ampleur du flux continental.
  4. Et oui en fonction de la latitude à laquelle se fera la jonction et donc l'ancrage du blocage éventuel, il semble qu'il reste 2 hypothèses majeures: nous serions soumis soit à un air froid de basse couche sous la racine subtropicale du blocage qui tendrait à s'étirer vers l'est, soit à un air froid à tous les étages si nous sommes du côté du décrochage continental.Par contre et pour nuancer un peu ce que propose GEFS opérationnel car sur GEFS// nous finissons souvent par être soumis au flux continental (majorité des scénarios) qui, cependant met beaucoup de temps à nous envoyer des basses anomalies froides du fait de la poussée méridienne continentale dont j'ai déjà parlé et qui éloignerait justement ces basses anomalies dans un 1er temps. C'est aussi un facteur à prendre en compte et il faudra semble-t-il un ancrage durable du blocage pour qu'une invasion très froide à toutes altitudes nous atteigne.
  5. Le CEP sort l'artillerie lourde ce matin en modélisant un blocage continental très puissant. On remarque cependant que ce blocage ne drainerait pas rapidement de l'air froid en altitude vers nous malgré une circulation méridienne très spéctaculaire. Cette situation est principalement due au fait qu'une des poussées méridiennes à l'origine de ce blocage s'élèverait à partir du continent Européen ce qui soumettrait temporairement une partie de la France (est) à un léger flux de sud le temps que la poussée gagne la Scandinavie. Cette poussée méridienne continentale est également modélisée par les autres modèles avec une trajectoire souvent voisine et c'est sans doute pourquoi les diagrammes des températures à 850 °C ne plongent pas de façon trop importante rapidement. Du coup la poussée suivante qui viendrait de l'Atlantique mettrait également du temps à drainer les masses froides d'altitude vers nous car de l'air "relativement doux" serait présent sur son flanc oriental sur la trajectoire de la précédente poussée. Il reste cependant matin beaucoup d'inconnues sur la trajectoire et la puissance des 2 poussées douces même si on constate à nouveau qu'elles finissent souvent par former un blocage. Le risque est toujours le même qu'hier soir (pour le hivernophiles) en cas de défaut d'ancrage du blocage ou ancrage trop à l'est sur le continent pour nous soumettre à un flux continental. Dans cette hypothèse, nous pourrions rester soumis à un léger flux maritime en bout de course de la circulation d'ouest. Mais je rejoins Olive pour remarquer que nous sommes face au potentiel le plus important depuis le début de l'hiver.
  6. Les scénarios qui envisagent une circulation méridienne deviennent très majoritaires depuis ce matin sur GEFS et GEFS// pour la 2nde partie de semaine. C'est également le cas sur GFS, le CEP, BOM ACCESS. Les risques de mise en place d'un blocage me paraissent donc importants ce soir d'autant qu'on remarque quand même 16 projections GEFS // qui modélisent ce type de scénario se mettre en place à plus ou moins long terme. C'est quand même suffisamment patant pour être signalé même si on va se méfier des projections majoritaires qui peuvent induire en erreur (cf les projections majoritaires GEFS de la semaine dernière). Maintenant ce type de scénario n'est pas pour autant la garantie de mise en place d'une invasion froide à toute altitude pour la France car le risque majeur de la situation qui nous est proposée est que les 2 poussées méridiennes puissantes s'élèvent finalement trop à l'Est pour que les descentes froides générées nous atteignent directement. De ce point de vue GFS me semble un peu isolé avec sa pulsion Atlantique prenant la direction de l'Islande, d'ailleurs les écarts-types GEFS// pointent notamment cette zone d'incertitude car il y a un fort désaccord des projections sur l'extension des HP dans ce secteur: Il est à noter que l'ENSCEP ne pointe pas aussi nettement cette zone d'incertitude, en tous cas il ne semble pas proposer un éparpillement trop important de ses scénarios au vu des écarts-types qu'il propose à cette même échéance: Du coup le scénario médian ENSCEP est assez intrigant avec la modélisation d'un AS dans les échéances suivantes qui montre que l'européen envisage certainement majoritairement une propension des poussées méridiennes à se positionner plus à l'est que sur le modèle Américain: Mais ne nous laissons pas griser (pour le moment) par ce type de projection car il faut toujours se méfier de la modélisation d'un scénario médian et parce qu'on sait à quel point ce type de configuration en AS n'est pas la garantie de mise en place de conditions hivernales au regard de notre position au carrefour des influences. Edit: bravo Loon pour tes posts qui vont s'en doute détendre un peu le forum qui semble encore traumatisé par le tour que nous ont joué les modèles la semaine passée . C'est dommage car les modélisations redeviennent très intéressantes.
  7. Les déterministes CEP et GFS, avec des modalités assez différentes, modélisent à nouveau la mise en place d'une circulation très méridienne pour la 2nde partie de la semaine. Une majorité de scénarios GEFS // (13 scénarios) vont dans le sens de l'amplification de ce type de circulation sans qu'il soit pour autant possible de dégager une tendance pour la France pour le moment. A grands traits nous avons une propension à l'extension des HP vers les hautes latitudes sur l'Atlantique en aval du complexe dépressionnaire Groenlandais et nous avons la modélisation fréquente d'un AR en aval d'un décrochage d'anomalies basses sur l'Europe. Par contre, dans le cadre de ce scénario, il reste pas mal d'inconnues sur l'ampleur de l'extension des HP vers les hautes latitudes, tout comme il est difficile de savoir vers quelles régions cette extension aurait lieu (Islande, mer de Norvège, Scandinavie, Russie). Difficile dans ces conditions de savoir ou descendrait le décrochage polaire associé à cette éventuelle remontée. Sinon le scénario minoritaire devient celui de la poursuite d'une circulation ondulatoire (8 scénarios dénombrés). La répartition entre les 2 options reste également à confirmer car le basculement de la majorité des scénarios dans le camp d'une circulation méridienne est nouveau. Bref beaucoup d'incertitudes pour la 2nde partie de semaine.
  8. Oui et cette ampleur va avoir une importance pour la suite.Maintenant Il y a 2 options sur GEFS pour la suite: - la 1ère avec la modélisation de la poursuite d'une circulation d'ouest avec des variantes (nord-ouest/sud ouest) et faiblement ondulatoire. - la 2ème avec la modélisation d'une circulation de plus en plus méridienne sur l'Atlantique évoluant parfois en blocage nord Atlantique à terme. La 1ère option est actuellement majoritaire sur le panel (14 scénarios dénombrés) et maintenant soutenue par le déterministe qui a changé de camp mais la 2nde modélisation qui était très minoritaire jusque là est plus modélisé que ce matin et ce midi (7 scénarios dénombrés qui n'aboutissent pas forcément à un blocage ni systématiquement à une invasion froide).
  9. Quelle option? Celle par laquelle il indique que dans le contexte proposé de nombreux flux sont permis?Moi je veux bien qu'on dise qu'il y a des incertitudes concernant la 2ème partie de semaine, d'ailleurs j'ai posté en ce sens aujourd'hui notamment au vu des déterministes qui envisagent des échanges méridiens de plus en plus importants en avançant dans l'échéance. Mais par contre insinuer comme tu le fais que le flux de nord-est est un option finalement très envisageable alors que, pour le moment aucun scénario d'aucun modèle déterministe ni aucun scénario de GEFS ou GEFS // ne le modélise à moyen ou long terme, relève de l'extrapolation pure. Alors peut-être que ce type de modélisation apparaîtra dans les prochaines projections, pourquoi pas si le contexte méridien se confirmait. Mais pour le moment, c'est plutôt l'absence de flux continental modélisé qui est frappante sur les modèles mais c'est vrai que c'est moins vendeur et moins excitant...
  10. Oui elle a d'ailleurs déjà évolué Kekess.Pour les échéances lointaines, il faut mieux regarder la circulation générale et les éventuels recoupements des déterministes. Il faut ensuite confronter leurs projections générales à l'ensembliste pour les situer dans l'ensemble et juger de "leur poids" par rapport au scénario majoritaire (s'il s'en dégage 1) ou par rapport aux différentes options. Concernant le dernier GFS, il confirme l'amplification de la circulation méridienne projetée par son 0z sur la 2ème partie de semaine et se rapproche du CEP déterministe. A nouveau il faudra voir si cette amplification se confirme sur GEFS, sur les projections ensemblistes de ce matin cette amplification était minoritaire, mais il ne faut pas oublier la capacité que peuvent avoir les déterministes à nous auguiller vers de nouvelles tendances.
  11. Si tu commences à faire des extrapolations à partir de la projection d'un modèle déterministe à 240 heures pour en déduire que la France pourrait être soumise à un flux de nord-est, tu vas au devant de désillusions constantes...
  12. Le scénario majoritaire GEFS// envisage une circulation d'ouest faiblement ondulante en début de semaine et s'accentuant légèrement par la suite nous soumettant tour à tour à un flux d'ouest, sud-ouest ou nord-ouest en fonction du passage des talwegs. Sur les déterministes GFS et CEP cette circulation ondulante deviendrait, en cours de semaine, plus méridienne que sur la majorité des projections GEFS// mais avec des modalités de mise en place encore bien différentes sur ces 2 modèles. La toute 1ère partie de la semaine est assez bien cernée comme l'a remarqué Youri mais il reste beaucoup d'inconnues sur la 2nde notamment quant à l'amplification éventuelle de la circulation méridienne.
  13. Juste un petit HS pour dire que la vision ensembliste a aussi ses limites et elle les a montré ce derniers jours. Il me paraît donc important de souligner l'utilité de la vision déterministe et qu'il faut sans doute recouper les 2 visions pour avoir la bonne approche. Je trouve que très souvent les déterministes sont très utiles pour anticiper les changements importants de circulation à long terme, qu'ils servent souvent à nous aiguiller vers le scénario à privilégier lorsqu'il y a une dispersion au niveau de l'ensembliste et qu'ils servent à nous alerter sur une mauvaise prévisibilité lorsque le scénario majoritaire de l'ensembliste est en décalage important avec ses projections. Quand on regarde les GEFS 18z de dimanche soir et le diagramme 0z de lundi matin, sans la vision déterministe, on pouvait être très confiant pour pronostiquer une invasion froide assez marquée en altitude et se prolongeant pendant plusieurs jours (hivernophiles sensibles ne regardez pas les diagrammes ci-dessous, ça fait mal /emoticons/tongue@2x.png 2x" width="20" height="20"> ,) De mon côté je pensais aussi, au moins, que le scénario intermédiaire l'emporterait. Mais le scénario du déterministe et la constance de sa projection nous alertait sur la fragilité de cette projection ensembliste pourtant très majoritaire.
  14. Si on compare la projection du CEP à 144 heures par rapport au panel GEFS, c'est un peu comme si la pièce qu'il avait lancée était tombée sur la tranche A 144 heures sur le modèle Américain il n'y a pas un seul scénario correspondant à ce flux d'ouest avec sa ligne 552 qui n'atteint même pas la France. Sur GEFS on a majoritairement la modélisation de flux de nord-ouest ou nord dépressionnaire avec un déferlement Arctique qui concernerait en marge principalement la moitié Est. Mais l'image de la pièce lancée est sans doute juste et le déterministe Européen n'est pas en décalage complet avec le scénario médian de son ensembliste qui lui aussi a incliné sa position. Ceci dit le scénario final sera sans doute moins tranché que celui proposé par le déterministe. On ne peut malgré tout s'empêcher d'être étonné par tant d'aternoiements.
  15. Beaucoup d'incertitudes encore ce matin entre les déterministes UKMO/GFS/GEM qui envisagent (en gros) l'afaissement de l'ondulation après nous avoir soumis temporairement à une flux de nord-ouest, NOGAPS qui continue à voir l'extension des HP vers l'Islande avec un flux de nord à nord-est et GEFS qui propose un tube depuis 2 runs avec des scénarios entre -5°C et -10°C à 850 HPA sur Paris en flux de nord voire de nord-Est et réalimentation de l'ondulation depuis l'Atlantique qui évolue parfois en blocage. Les autres scénarios de GEFS qui sont minoritaires ressemblent plus à ce que propose le déterministe.
  16. Etonnamment GEFS// continue effectivement à modéliser de façon beaucoup plus fréquente que GEFS opérationnel l’extension des HP vers l’Islande, la mer de Norvège ou la Scandinavie (j’en ai dénombré 12 en faisant un décompte rapide) , sans d’ailleurs que la situation évolue en blocage systématiquement mais avec un potentiel hivernal souvent supérieur à l'ensembliste opérationnel un peu à la manière du CEP auxquels beaucoup de ces scénarios sont aparentés.
  17. Oui avant de faire le bilan de la performance des modèles, il serait bien d'attendre leur verdict final.Le scénario majoritaire (au vu de la PE) a un peu évolué avec un flux de nord à nord-ouest et déferlement polaire dont l'ampleur n'est pas encore déterminée qui se prolongerait plus que dans les précédentes projections par le biais d'une nouvelle advection Atlantique. Effectivement la modélisation de l'évolution de l'ondulation en blocage devient un peu plus modélisée également sur GEFS tout en restant minoritaire.
  18. A noter que GFS déterministe est un peu en retrait de son ensembliste sur l’ampleur du "déferlement polaire". Il modélise une T500 à -25°C le 20/01, jour où le décrochage polaire arriverait sur la France tandis que la moy GEFS est à -30°C. Par ailleurs, on voit pas mal des scénarios GEFS qui envisagent un retardement de l’affaissement de l’ondulation Atlantique (certainement réalimentée par une nouvelle advection pources scénarios) Les scénarios envisageant l’évolution de l’ondulation en blocage restent minoritaires : on passe de 5 à 6 ou 7.
  19. 7 scénarios qui envisagent un décrochage polaire qui nous atteindrait massivement et le reste des scénarios c’est-à-dire 14, proches du déterministe.Ca fait quand même une majorité qui continue à modéliser un flux de nord-ouest plus ou moins affirmé et temporaire avant affaissement de l’ondulation. Maintenant les 7 scénarios ne sont pas à oublier même s’il est à noter que certains d'entre eux envisagent qu’après l’invasion polaire, l’ondulation s’affaisserait. Il reste peu de scénarios qui au final envisagent la mise en place d’un blocage : j’en dénombre 5 ce qui reste très minoritaire, un peu moins que sur GEFS // 0z.
  20. GFS s’est rapproché un peu de son ensemble ce matin en envisageant la mise en place d’un flux d’ouest à nord-ouest peu affirmé en fin de semaine (branche du jet orientée un peu plus vers le sud Groenland à 96 h.) Mais il est encore loin de la modélisation du CEPz d'hier. L’ensemble GEFS envisage lui le plus souvent la mise en place d’un flux de nord-ouest pour cette même échéance mais les scénarios sont de plus en plus éparpillés par la suite (scénarios avec extension des HP vers l'Islande ou flux de nord ou nord-ouest persistant par la suite grâce à une nouvelle advection douce ou affaissEment de l'ondulation= ça reste finalement très ouvert). GEM est proche du scénario majoritaire GEFS (pour la fin de semaine) avec la modélisation d’un flux de nord-ouest plus affirmé que GFS avant affaissement de l’ondulation par la suite. NOGAPS envisage également un flux de nord-ouest mais modélise aussi une petite extension de l’advection douce vers l’Islande n’ayant pas d’incidence pour l’échéance quant à l’orientation du flux mais qui éviterait un affaissement rapide de l’ondulation par la suite d'autant qu'une nouvelle advection douce Atlantique est modélisée. UKMO reste stable en envisageant un flux de nord avec une extension visible de l’advection vers l’Islande (il est proche du CEP 12z d’hier). Bref en attendant le CEP il reste encore pas mal de doutes sur cette fin de semaine…
  21. GFS ne rejoint toujours pas le CEP. La branche du jet qui part de Terre-Neuve à 96h continue à prendre une trajectoire un peu plus nord que la précédente, présente en aval sur l'Atlantique et orientée à l'ouest, sans rompre avec elle. L'advection douce ne peut pas se propager vers l'Islande et le bout de vortex Groenlandais ne peut pas déferler vers nous. La mise en place d'un flux de nord-ouest reste, à mon avis, toujours l'option à prioriser étant donné la modélisation GEFS. Quant à la continentalisation du flux comme le propose le CEP, on en est très loin sur GFS...
  22. La bonne nouvelle du jour dans ce combat de titan entre GFS et le CEP c’est que le sage UKMO vient de rejoindre son compère Européen, c’est tout de même un allier de choix. On constate en tous cas sur le CEP que l’advection douce est revue un peu à la hausse et qu’elle s’étendrait vers l’Islande puis la mer de Norvège sans perdre ses racines subtropicales (nouvelle advection Atlantique ensuite) ce qui permettrait au flux de devenir continental. De ce point de vue, pas sûr que le déterministe soit représentatif du scénario majoritaire de l’ensembliste. Ceci dit, sur la 1ère partie d’échéance il est assez cohérent avec le scénario médian ce qui signifie sans doute que le décrochage Groenlandais vers nous doit ressortir assez souvent sur les scénarios. En attendant GFS fait toujours la sourde oreille par rapport à cette 1ère pulsion. Mais je pense qu’il ne va pas tarder à lâcher. Il a déjà rejoint le CEP sur les modalités du décrochage de la partie orientale du vortex Américano-Groenlandais et sur son glissement vers l’Europe ( tiraillement de ce vortex du fait de la poussée pacifique et de l’isolement de htp au pôle). Il a aussi rejoint l’Européen dans les grandes lignes sur la rétractation des racines subtropicales de la dorsale modélisée s’affaisser à l’ouest immédiat de la France vers les 100 heures : le modèle Américain a pas mal avancé de ce point de vue par rapport à hier notamment. Il ne lui reste plus qu’à céder sur l’essentiel, à savoir l’orientation du jet au moment où l’advection douce va s’élever à la sortie du continent nord-Américain. De ce point de vue il y a encore pas mal de différences: sur le CEP la branche du jet qui partirait de Terre-Neuve, s'orienterait rapidement vers le Groenland ce qui faciliterait par la suite la cassure dont parle Christophe. Sur GFS cette branche suivrait quasiment la même trajectoire que la précédente: trajectoire un poil plus nord qui créerait une courbure insuffisante pour vraiment rompre avec la précédente branche. Nous ne devrions pas tarder à être fixés car c’est souvent aux alentours de ces échéances (96 heures=moment où l’advection commencerait à s’élever et où la branche du jet s'élèverait à partir de Terre-Neuve) que les modèles commencent à se caler. Au passage, belle analyse de Christophe
  23. Oui, outre le scénario qui reste à caler, le timing non plus n'est pas encore clairement établi, une deuxième pulsion est envisagée depuis quelques runs sur GEFS et elle s'affirme un peu plus sur le 6z.Même GFS déterministe qui reste insensible à la modélisation du CEP dans un 1er temps est moins, réagit davantage par rapport à cette 2nde pulsion.
  24. Je suis d'accord Christophe.
  25. GFS va finir par incliner sa position à mon avis. Il n’est pas représentatif des scénarios GEFS et GEFS // 0z. On remarque d’ailleurs que pas mal des scénarios GEFS qui, au départ sont voisins du déterministe quant à la modélisation du jet à la sortie du continent Nord Américain au moment où l’anomalie qui pose problème passerait (vers 114-120 heures) modélisent souvent plus tard dans l’échéance une ondulation suffisante pour provoquer un décrochage Groenlandais vers nous. Malgré tout il reste encore pas mal d’inconnues sur l’ampleur de l’ondulation Atlantique ainsi que le timing réel des événements. Sinon on note sur GEFS // quelques scénarios qui se rapprochent du CEP déterministe mais ils sont loin d’être majoritaires. Je pense donc que le CEP va aussi continuer à incliner quelque peu son scénario mais je serai étonné qu’il rejoigne pour autant GFS car il ne semble pas en décalage total avec son scénario médian. Mais le champ des possibles reste finalement important tant que l'écart entre GFS et le CEP est aussi important. Mais en toute logique, avec ce type de projections il est assez rationnel de miser une ondulation (dont le timing reste à déterminer) nous soumettant à un flux de nord ou nord-ouest en fonction de son ampleur comme cela a déjà été dit. Il y a par ailleurs très peu de projections qui verraient la situation évoluer en blocage. Enfin et paradoxalement GFS 6z et plus encourageant au niveau hémisphérique avec un blocage Pacifique revu à la hausse et qui se maintiendrait plus longtemps. De ce point de vue, les choses ne sont pas encore figées non plus.
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