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lame2

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  1. 1ere advection bien puissante bien haut en latitude et un talweg Atlantique qui plonge sur la France en s'isolant en cut-off et derrière la 2nde advection également très puissante qui monte vers la mer de Norvège également.Des petits réglages différents qui changent la donne. Le matche est serré et GFS donne maintenant l'avantage au blocage et au flux continental. Les prochaines sorties vont être passionnantes à suivre.
  2. Cest vrai que pour le moment, à la fin, cest toujours la circulation Atlantique qui lemporte sur nos modèles, ce n'est malgré tout pas à prendre à la légère.Mais on remarque que le vortex serait très chahuté et désorganisé après toutes ces attaques subtropicales. Et au niveau de la modélisation, on se retrouve souvent sur nos modèles avec, au final, une situation de scission du vortex inédite cet hiver (cette fois-je peux le dire sans risquer de me faire taper sur les doigts /emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20"> ). Maintenant, serons-nous à un moment ou un autre du bon côté des descentes massives danomalies basses générés, cest impossible de le dire pour le moment.
  3. C'est vrai Dexxa.Par contre GFS et UKMO sont plus éloignés dans leur approche du talweg Atlantique. Sur GFS tend à plonger vers la France en interagissant avec une petite anomalie positionnée sur l'Espagne à 120 heures, ce n'est pas le cas sur UKMO. Cette plongée du talweg qui s'isole en goutte froide ensuite interagirait également avec les anomalies basses continentales Européennes pour activer leur descente vers la France. Bref, tous ces petits éléments ont leur rôle à jouer (et leur positionnement/trajectoire ne sont pas encore calés) même si les éléments les plus structurants restent nos 2 poussées subtropicales Atlantiques que les modèles ont également encore des difficultés à complètement appréhender. Edit pour Youri: Dexxa parlait uniquement du positionnement de l'isolement, c'est vrai que la 2nde pulsion est très faible sur UKMO. Encore une fois il y a du chemin pour que nos modèles s'accordent sur des centres d'action très structurants pour la suite.
  4. Oui finalement ça montre que les choses ne sont pas encore calées quant à notre 1ère pulsion vue sur ce run un peu plus à l'ouest, quant au talweg Atlantique dont une partie s'isolerait maintenant en cut-off sur la France pour plonger sur la Méditerranée et quant à notre 2nde pulsion que commencerait à s'élever en latitude uniquement à partir de 160 heures sur le proche Atlantique.Du coup, les anomalies basses continentales gagneraient du terrain. Ce sont tout de même pas mal de changements d'un run à l'autre dans cette situation très complexe avec en parallèle les pulsions Pacifique. Bref il ne faut pas prendre ce run au pied de la lettre et continuer à suivre les sorties car l'AS ou blocage en mer de Norvège n'a peut-être pas dit son dernier mot.
  5. Il sen faut de peu de choses mais nos modèles envisagent que le jet douest Atlantique, une fois de plus, finirait par avoir raison des advections de tourbillon subtropical se dirigeant vers la Mer de Norvège pour continuer à imposer une circulation douest. Toutes les projections, déterministes et ensemblistes vont en ce sens. Ceci-dit contrairement aux précédentes tentatives de cet hiver, il y a 2 éléments nouveaux : - Nos pulsions douces seraient suffisamment puissantes pour décrocher des anomalies basses massives qui descendraient sur lEurope de lEst, centrale et peut-être jusque sur lAllemagne (GFS et le CEP sont assez d'accord sur ces points) - Ces pulsions Atlantiques seraient combinées avec des pulsions puissantes qui sopèreraient côté Pacifique. Sur GFS et de nombreux scénarios GEFS cette conjonction des 2 poussées est assez nette et elle désorganiserait le cheminement habituel du vortex de façon importante en scindant celui-ci en 2 amas distincts (cest moins vrai sur le CEP). Dans ces conditions, il nest pas du tout certain que la circulation douest parvienne à simposer sur toute léchéance, notamment si lisolement de HTP aux hautes latitudes côté Atlantique parvient à se maintenir. On note notamment que lors des précédentes tentatives, nos poussées subtropicales Atlantiques manquaient souvent de soutien en anomalies basses sur lEurope continentale pour garder une certaine assise= ce ne serait pas le cas lors de la semaine du topic. On remarque aussi sur GFS et le CEP que la conjonction des 2 poussées devrait concentrer un très gros amas danomalies basses sur le nord du continent Américain= il faudra voir le comportement du jet lorsqu'elles aborderont l'Atlantique à la sortie du continent. Reste à voir si tous ces éléments finiront ou non à avoir raison de notre récurrence.
  6. Salut DJ,De mon côté, je ne crois pas trop à ce scénario de l'évacuation de notre bulle tiède sur le Spizberg, l'anomalie positive dans cette région nous accompagne depuis un moment déjà et elle a quasiment toujours été modélisée se maintenir par les déterministes jusqu'à ce scénario CEP de ce soir. C'est finalement peut-être très subjectif mais je ne vois pas s'échapper comme ça cet acteur jusque là prépondérant de notre hiver.
  7. Sur la carte que tu montres Run, on voit très bien, de notre côté de l’hémisphère, que les incertitudes concernent principalement d'une part, la trajectoire et l’intensité de la 1ère poussée méridienne (matérialisée par la zone d’incertitude située en gros en mer de Norvège), d'autre part le talweg Atlantique et la 2nde poussée méridienne dont le positionnement et le comportement ne sont pas clairement définis et qui auront un impact sur l’orientation du jet qui reste également à connaitre à la sortie du continent nord-américain (incertitudes matérialisée par la zone se situant en gros au sud du Groenland). Lorsque la PE montre de telles incertitudes, il faut sans doute mieux attendre que les modèles s'accordent davantage avant de conclure sur un scénario.
  8. Tout "simplement" parce que ce qui diffère de ce scénario et du scénario envisageant la mise en place d'un AS est extrêmement ténu.Le basculement de l'un à l'autre se joue à très peu de choses: - une 1ère advection douce un peu moins puissante, avec une crête un peu mois orientée vers le Groenland - un amas d'anomalies basses qui se détachent un peu plus largement du vortex du côté du Labrador à l'arrière et qui parviennent à orienter le jet un peu plus à l'ouest que dans la précédent projection et l'édifice s'écroule sans que la 2nde advection ait pu rejoindre la 1ère. Les chances de mise en place d'un AS nous soumettant rapidement à un flux continental s'amenuisent ce soir. Les cartes restent tout de même très attractives au niveau supra-synoptique.
  9. De mon côté je pense que les 2 pulsions sont importantes et pas seulement la 2nde, cest très clair lorsquon compare GFS 12 z et le CEP 0z de ce matin. Ces 2 pulsions sont bien les éléments constituant du blocage modélisé par le CEP 0z. Plus la 1ère advection montra haut en latitude, le plus à louest possible, plus la route sera ouverte pour la suivante, ça me paraît évident et les écarts-type GEFS vont aussi dans ce sens. De ce point de vue, il faut bien avouer que le CEP est isolé. Il est fort possible que les 2 pulsions envisagées ne suffisent pas à contrecarrer la circulation zonale. Cest tout de même ce qui ressort majoritairement. On pourrait alors se retrouver avec un zonal bas en latitude sous un isolement danomalies hautes très prononcé au niveau du Spitzberg. Noublions pas non plus la puissante poussée méridienne Pacifique qui se conjuguera à la poussé Atlantique. La conjonction des 2 phénomènes devrait semble-t-il largement perturber le cheminement habituel du vortex et même si la circulation douest lemportait dans un 1er temps, rien ne dit que celle-ci pourrait se poursuivre longtemps avec sa trajectoire très méridionnale. Nous nen sommes pas là et attendons la sortie du CEP pour étalonner les différentes possibilités.
  10. Il est temps d’ouvrir ce nouveau topic qui risque d’être très fréquenté. Nous constatons toujours sur nos modèles ce matin 2 pulsions qui iraient rejoindre la mer de Norvège. Ces 2 pulsions combinées à celle qui devrait simultanément s’élever côté Pacifique pourraient remettre en cause notre configuration synoptique et nous soumettre à terme à un blocage nordique. Il reste évidemment beaucoup d’inconnues concernant cette semaine du topic que GFS résume bien je trouve: On y retrouve à 192 heures la 1ère pulsion puissante qui se serait déjà propagée au niveau du Sptizberg en remplaçant le précédent isolement, on trouve également une 2nde pulsion moins puissante qui rejoindrait la 1ère poussée en bifurquant un peu vers le Groenland. On sent aussi sur ce run le jet d’ouest qui pousse violemment à l’arrière pour isoler l’ensemble et tenter de nous soumettre au courant océanique. On remarque également sur l’Europe de l’Est et centrale, que des anomalies basses très froides auraient été décrochées et ne demanderaient qu’à dégouliner sur le continent si l’édifice en construction tenait. C’est à ce combat entre l’influence océanique et continentale que nous risquons d’être confrontés durant cette semaine avec la France au carrefour de ces influences.
  11. Retenons au moins ce soir que les mouvements hémisphériques prévus par nos modèles déterministes sont majeurs et qu’ils augurent d’un changement de configuration synoptique important. Ils nous proposent simultanément 2 poussées méridiennes très puissantes, l’une côté Pacifique et l’autre côté Atlantique. Les modèles déterministes convergent donc vers un changement de configuration synoptique avec de forte probabilités de mise en place d’un blocage sur le cadran Atlantique. Maintenant comme il a déjà été précisé, il n’est pas garanti que ces changements nous soumettent à des conditions hivernales. On sait que les décalages Est/Ouest peuvent nous être favorables ou défavorables sachant que la France est dans une position aux carrefours entre les influences Atlantiques et continentales d’autant plus dans les configurations de blocages Scandinaves comme les modèles tendent à modéliser. Concernant les scénarios médians ENSCEP et GEFS dont nous parle Philippe, je ne suis pas sûr qu’ils soient pertinents pour le moment tant les modèles sont tiraillés entre les anciens scénarios modélisés et les paramètres qui les conduisent à envisager cette nouvelle circulation très méridienne à l’échelle de l’hémisphère. En tous cas, en étant honnête, on ne peut s’empêcher d’être surpris par l’emballement soudain des modèles à nous sortir de telles projections même si des signes de doubles pulsions étaient envoyés depuis quelques runs. Rappelons-le nous attendions tous pour la plupart, des changements majeurs de circulation plutôt dans la dernière quinzaine de Janvier et pas aussi rapidement que ce que les modèles suggèrent ce soir. De ce point de vue la sortie du 18z GFS du 03 Janvier était peut-être prémonitoire finalement. En conclusion je dirai malgré tout que cet emballement des modèles me pousse finalement à la prudence tant ils sont étonnants par rapport au changement de circulation qu'ils augurent et par rapport à la soudaineté de leur modélisation.
  12. Pas la peine de nous faire toutes ces auto-citations DJ, tes posts sont lus...Tu sais très bien aussi que que ce type d'isolement est à double tranchant: Et c'est tout le paradoxe de ce type de phénomène qui peut accélerer la remise en cause d'une configuration en cas de réalimentation bien positionnée ou au contraire qui peut sceller encore plus la synoptique prééxistante en la renforçant. Attention donc aux décalages et attendons que les modèles se mettent en accord.
  13. Oui elle est de plus en plus puissante avec une double advection douce en direction du Spitzberg qui rejoindrait le précédent isolement: Il est à noter que le modèle Américain donne de plus en plus de signes d’une simultanéité des pulsions Atlantique et Pacifique plus destructurante pour le vortex qu'une seule poussée méridienne. Dans ces conditions, le moindre décalage des centres d’action vers l’ouest sur le cadran Atlantique et la France serait soumise à un flux continental. Finalement la solution pour changer de synoptique viendrait peut-être du Spitzberg. Evidemment tout ça est très ténu et les décalages vers l'est par contre feraient sans doute tomber l'édifice en construction. De plus il s'agit d'un nouveau scénario qu'il va falloir confronter à la sortie du CEP et de l'ensembliste notamment pour le positionner. Edit: Oups c'est vrai Christophe, j'avais oublié GEM ce matin.
  14. Merci Oliv pour tes recherches sur les précédents hivers.Je trouve finalement que ton travail met davantage en exergue le fait que lorsque une circulation très méridienne se met en place quelque par au niveau de l'hémisphère nord que ce soit côté Pacifique ou côté Atlantique, cette mise en place, lorsqu'elle est très prononcée, finit par se répandre de l'autre côté de l'hémisphère. Le caractère très prononcé signifie que les advections de tourbillon subtripical envahissent massivement et de façon très continue les hautes latitudes jusqu'au pôle de préférence. On remarque effectivement que sur les échéances antérieures à celles que tu proposes dans ton post, la circulation méridienne est souvent installée antérieurement. De même, lorsque le vortex est très concentré, la circulation zonale a tendance à s'installer partout. Evidemment ce ne sont là que des généralités qui peuvent souffrir d'exceptions et elles ne contredisent pas ton analyse. Par ailleurs on constate aussi, dans les exemples que tu donnes, et c'est très net pour la fin d'année 2010, que la simultanéité de poussées Atlantiques et Pacifiques sont les plus destructurantes pour le vortex polaire. Elles nous soumettent alors très rapidement à des anomalies basses polaires lorsque la poussée Atlantique se fait vers le Groenland. Pour ce qui concerne la situation à venir, sur les modélisations à long terme on continue, je trouve, à voir une double pulsion: Atlantique peu puissante et Pacifique beaucoup plus forte. Comme je l'ai déjà dit, la pulsion Atlantique est modélisée très à l'Est, elle se propagerait vers le Spitzberg et Barents comme les précédentes, au moment où s'élèverait la pulsion Pacifique. Cette situation aurait tendance à concentrer une bonne partie du vortex entre Baffin et le Groenland d'autant qu'une autre poussée méridienne ouest Américaine jouerait aussi ce rôle. Dans ce contexte de forte concentration du vortex dans les régions précitées, pour que la circulation méridienne Pacifique finissent par se propager vers l'ouest Atlantique, il faudra, à mon avis, qu'elle soit très puissante, qu'elle rejoigne le pôle et qu'elle soit entretenue de façon très continue. Et même dans ce contexte, on remarque que le vortex entre Baffin et Groenland reste très présent dans les modélisations à très long terme pour le moment, peut-être à cause, entre autre, de la prééminence envisagée de notre fameuse bulle chaude au niveau de la mer de Barents et du Spitzberg. Par ailleurs, le SSW modélisé ne semble pas pour le moment, dans les projections, de nature à déstructurer de façon très prononcée le vortex troposphérique, en tous cas pas suffisamment pour faire exploser l'amas entre Baffin et Groenland.
  15. GFS qui renvoie la zone barocline très aux nord en fin d'échéance est très isolé par rapport à son ensembliste et par rapport aux autres déterministes. Il semble donner trop d'amplitude à l'advection de tourbillon subtropical (noté 1 sur la carte ci-dessous) qui se dirigerait vers l'Islande à l'avant du talweg Atlantique. Du coup par le jeu de l'ondulation suivante (noté 2), le talweg Atlantique serait très étiré dans les 2 sens par le jet et aurait tendance à plonger vers le sud, il avancerait difficilement vers l'Est et aurait tendance à s'isoler en cut-off à terme au large de l'Espagne. L'advection 2 aurait un parcours zonal à l'arrière, elle ne pourrait pas s'élever en latitude car le jet d'ouest la rabattrait vers l'Europe occidentale. On resterait donc soumis à un flux anticyclonique d'ouest tout juste perturbé par le cut-off. Sur le CEP l'advection située à l'avant du talweg Atlantique serait moins puissante idem pour celle située à l'arrière, le talweg serait moins étiré vers le sud, son parcours vers l'Est serait moins freiné, il ne s'isolerait pas en cut-off. Au passage, il soulèverait une advection de tourbillon subtropical qui irait à nouveau alimenter l'isolement de HTP situé au niveau du Spitzberg. Du coup, cet isolement prendrait une plus grande ampleur que celle qu'il avait précédemment et les anomalies basses issues du vortex, par l'effet conjugué des faibles ondulations et de la présence de l'isolement aux hautes latitudes, prendrait une trajectoire plus méridionnale pour nous concerner plus directement. Nous pourrions être reparti pour un épisode de zonal. Sur GEFS on retrouve pas mal de scénarios qui font échos à celui du CEP avec tout de même des variantes quant à la latitude de la zone barocline en fin de semaine, qui sur ces scénarios apparentés se retrouve parfois située juste au dessus de la France. Par contre, comme je l'ai dit en intro le scénario de GFS est quasi absent d'où son isolement. On retrouve en revanche encore le scénario d'une ondulation Atlantique plus ou moins forte, ce scénario apparaît plulsieurs fois même s'il reste minoritaire. Ce type de modélisation décale souvent vers l'ouest les 2 advections dont j'ai parlé. Sur ces projections, on a souvent un talweg Atlantique qui s'isole en cut-off plus tôt et plus à l'ouest que sur GFS et on a une 2ème advection qui prend une trajectoire plus nord et pour laquelle le jet s'oriente moins vite à l'ouest à l'arrière. On voit donc qu'il reste encore pas mal d'incertitudes pour la toute fin d'échéance même si un scénario majoritaire émerge depuis quelques temps déjà. PS: il y en a marre de ces querelles de cour d'école sur ce topic.
  16. Oui pour la seconde quinzaine il faudra, à mon avis, voir si la conjonction des poussées méridiennes Atlantique et Pacifique se confirme (ce serait dans ce cas un phénomène de grande ampleur à surveiller), si elle s'occidentalise côté Atlantique et si ces poussées arrivent à initier une circulation méridienne beaucoup plus prononcée de notre côté de l'hémisphère.
  17. Toujours des signes de scission du vortex avec la conjonction d'une poussée méridienne de notre côté de l'hémisphère et d'une poussée Pacifique à priori beaucoup plus puissante sur GFS. Ce qui est nouveau c'est que le CEP redonne lui aussi des signaux en ce sens alors qu'ils les avait abandonnés lors des dernières sorties. Nos 2 modèles phares envisagent les 2 phénomènes tout en étant en désaccord très relatif finalement sur leur positionnement exact et leur intensité au vu de l'échéance. Pour le moment GFS et le CEP modélisent la poussée très à l'Est sur le cadran Atlantique et en direction de l'Alaska côté Pacifique. Vous me pardonnerez de poster des cartes hors échéance (240 h pour le CEP et 24 h plus tard pour GFS) Comme le disait Paix hier soir, il n'est pas sûr du tout que cela nous soit favorable. Il est même clair, si on suit le modélisations GFS/CEP au pied de la lettre que la conjonction des 2 phénomènes contribuerait à une concentration d'un gros amas d'anomalies basses entre Baffin et Groenland et ont serait sans doute reparti pour un tour de zonal. En cela je rejoins les propos de Dexxa. Les dernières fois où nous avons eu une conjonction de poussées méridiennes coté Pacifique et Atlantique qui nous ont été favorables, elles se sont produites à partir du centre Pacifique et de l'ouest Atlantique.
  18. Le scénario médian de l'ENSCEP dont tu as posté le lien laisse dubitatif.Il doit y avoir beaucoup plus de scénarios à envisager une forte ondulation Atlantique sur le panel ENSCEP que sur le panel GEFS. DJ a peut-être raison d'avoir fait un focus sur à ce qui peut se passer au niveau de la cyclo à la sortie du continent nord-Américain en fin d'échéance /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20"> .
  19. Le CEP confirme ce soir le scénario majoritaire GEFS avec la mise en place d'une circulation plus ondulante sur l'Atlantique en fin de semaine après l'affaissement des HP très présentes pendant une grande partie de l'échéance sur l'hexagone. Concernant le renouvellement constant de l'isolement danomalies hautes au niveau du Spitzberg que l'on constate, dans dautres circonstances, il peut sagir dun élément très favorable à la mise en place de blocages à condition quil soit réalimenté de façon puissante par l'Atlantique suffisament à l'ouest pour que le jet ne balaie pas l'ensemble. Et pour que ce type de phénomène ait le plus de chance dêtre réalimenté, il faut quil redescende un peu en latitude pour interagir avec les poussées subtropicales suivantes ou quil se positionne plus à louest en direction du Groenland : lieu privilégié dascension des poussées méridiennes Atlantiques. Dans le cas dune telle réalimentation suffisamment puissante et suffisamment à l'ouest, les anomalies basses situées à lEst de lédifice ont alors tendance à dégouliner vers lEurope occidentale. Le jet Atlantique, lui a beaucoup plus de mal à reprendre une trajectoire Ouest/Est sur lOcéan car les anomalies basses polaires circulent davantage sur le continent Américain et envoient des salves sur lAtlantique qui sont souvent de nature à incurver le jet en direction de l'Inlandis et à partir de là la mécanique peut s'inverser. Le 18z GEFS davant-hier est une bonne illustration de ce schéma même si on remarque sur la projection que si le renouvellement se faisait un tout petit peu plus à l'Est, tout l'édifice tomberait sans doute: le nenouvellement y est très net à partir de 264 heures. Mais revenons à nos projections de ce soir pour constater que ce fameux isolement de HTP au niveau du Spitzberg ne séloignerait pas beaucoup de cette zone tout au long de léchéance, tout au plus ferait-il une tentative furtive davancée vers le Groenland sur le CEP. Son positionnement participerait dailleurs sans doute à renforcer le vortex polaire au niveau du Groenland à terme. Et c'est tout le paradoxe de ce type de phénomène qui peut accélerer la remise en cause d'une configuration en cas de réalimentation bien positionnée ou au contraire qui peut sceller encore plus la synoptique prééxistante en la renforçant. Lorsqu'aucune porte ne s'ouvre sur l'Atlantique, l'isolement risque de disparaître comme les précédents, pris en étau par le vortex pour être remplacé par un nouvel isolement que les modèles voient venir à nouveau du continent comme celui du 1er janvier et qui prendrait à priori à peu près la même position. Serons-nous alors repartis pour un tour ? Tout dépendra à nouveau, à mon avis de la capacité ce nouvel isolement à venir titiller le VP présent sur le Groenland à nouveau et à être renouvelé suffisamment à l'ouest. Encore une fois, à mon avis, sil y a une porte de sortie, elle me semble passer par le Groenland. On peut quand même avoir des doutes quelle se rouvre rapidement au vu de la récurrence actuelle même si évidemment rien n'est scellé de ce point de vue.
  20. Franchement Kéké je ne vois pas de différences significatives concernant l'isolement de HTP au niveau de la mer de Norvège entre les Runs 0z, 6z et 12z de GFS aujourd'hui.Par contre on a une quasi scission du vortex à + de .........240 heures avec 2 poussées subtropicales qui se feraient dans le même timing: - une ènième poussée de notre côté de l'hémisphère en direction du Spitzberg à nouveau - une poussée méridienne à partir du centre pacifique Ci-joint le lien pour le fun une fois la propagation de chaque poussée arrivée à maturité: http://images.meteociel.fr/im/8374/1_vcr4.png Sinon GEFS semble de plus en plus partagé pour la fin de semaine: cela va de la forte ondulation Atlantique (toujours modélisée mais minoritaire) jusqu'au flux d'ouest anticyclonique. Le scénario majoritaire après que "la patate" se soit afaissée, me semblant toujours être la modélisation d'un flux d'ouest plus dynamique et ondulant.
  21. L'ouverture entrevue au niveau du Groenland par GFS/CEP avant-hier et le CEP jusqu'à hier soir est en train de disparaître sans surprise tant le modèle Européen était devenu isolé. Elle n'est plus aujourd'hui modélisée que par quelques scénarios GEFS minoritaires. Tout au plus pourrons nous, à mon avis, renouer avec un régime d'ouest plus dynamique et peut-être ondulant en fin de semaine après que la dorsale prévue en début de semaine se soit afaissée. Concernant le blocage entrevu sur le Pacifique hier, il semble ne plus être vraiment d'actualité ce matin.
  22. Effectivement Oliv, tant que le CEP n'abandonne pas cette piste, elle reste exploitable (gardons au moins un oeil dessus) même si GEFS abandonne de plus en plus cette possibilité.Les modalités de dégagement du Groenland en anomalies basses seraient un peu différentes de ce qui était modélisé hier soir par le CEP et GFS notamment avec l'intervention d'une poussée subtropicale centre Américaine: ce n'est pas forcément une mauvaise chose car cela pourrait signifier qu'il y a une certaine convergence au niveau du modèle Européen, au-dela de la position de tel ou tel centre d'action, vers une ouverture dans la région du Groenland. Maintenant, il faut bien avouer que le CEP est maintenant très isolé dans cette voie fort lointaine ce qui n'est évidemment pas de bonne augure.
  23. Oui les signaux de blocage Pacifique auquels tu fais allusion étaient modélisés par GFS 18z d’hier soir, le 0z de ce matin et maintenant le 12z de ce soir, ils étaient moins présents sur le 6z. Ils apparaissaient aussi sur le 12z CEP d’hier et celui de ce matin de façon un peu plus atténuée il me semble. Cette poussée méridienne semble, si elle se confirme, être bien supérieure à celles que nous avons connues jusque là car elle est souvent modélisée atteindre le pôle. Ce qui me paraît intéressant avec cette poussée également je trouve, c'est qu'elle se positionnerait beaucoup plus à l'ouest que les précédentes qui immanquablement se propageaient vers l’Alaska à partir de l'Est Pacifique et qui favorisaient systématiquement la concentration du vortex entre Baffin et Groenland. Maintenant tout ça est loin et l'alternance ne marche pas à tous les coups, tu l'a bien indiqué. Par ailleurs, concernant nos espoirs d'une ouverture au niveau du Groenland dans les 10 jours, la fenêtre entrevue hier soir semble se refermer, on verra si le CEP confirme définitivement ou pas se soir.
  24. Notons que le CEP accélère un peu les choses ce matin concernant l’ondulation Atlantique entrevue hier à 240 heures avec les mêmes ingrédients. Le 1er ingrédient est l’isolement de HTP modélisé se positionner vers l’Est immédiat du Groenland (Spitzberg hier soir) à 144 heures: Cet isolement aurait ensuite tendance à se repositionner un peu plus à l’ouest, vers l’Inlandsis, tout en étant temporairement réalimenté par une ondulation s’élevant vers l’Islande.: Ce double phénomène aurait pour conséquence de desserrer un peu l’étau exercé par le vortex dans ce secteur. Hier soir, l’isolement avait tendance à s’éloigner vers le pôle dans un 1er temps comme il le fait ce matin à nouveau sur GFS ou GEM puis à revenir très loin dans l'échéance du côté du Groenland où une poussée méridienne Atlantique était entrevue prendre le relais. Ci-dessous GFS à 168 h pour illustrer l'éloignement de l'isolement vers le pôle : Pour revenir au CEP, on remarque qu’une nouvelle poussée subtropicale Atlantique viendrait prendre le relais de l’isolement sur l’échéance suivante grâce, notamment à l’ouverture créée aux hautes latitudes : Précisons maintenant que le choix de vous présenter ce scénario relève du parti pris quasi idélologique /emoticons/tongue@2x.png 2x" width="20" height="20"> car on remarque que le CEP est très isolé dans cette modélisation. Ce scénario a donc très peu de chance d'aboutir. Tout au plus, on peut relever que le modèle anglais UKMO lui fait échos en modélisant l’isolement de HTP à peu près de la même façon que le modèle Européen à 144 h : On remarque en tous cas que le scénario ultra majoritaire à l’échéance où le CEP envisage la mise en place de son toboggan Atlantique est celui de la présence massive de HP sur la France. Maintenant, je pense qu’il faut quand même garder un œil sur ce nouvel isolement de HTP qui pourrait à un moment où un autre mettre le désordre dans le cheminement du vortex vers le Groenland. Le problème avec ce genre de phénomène, c’est qu’il s’agit quasiment d’électrons libres sans lien réel avec les autres centres d’action lorsqu’ils sont isolés de leurs bases subtropicales, du coup les modèles ont souvent beaucoup de mal à appréhender leur trajectoire.
  25. En fait pour être un peu plus précis DJ, je dirai que cet AP serait principalement constitué des anomalies hautes issues de londulation qui atteindrait les environs du Spitzberg le 09/01, en cela je rejoins Philippe. Regardes la carte GFS 1,5 PVU, cest flagrant. Maintenant, et ça rejoint partiellement tes propos, ce nouvel isolement prendrait quasiment la place de lisolement formé le 01/01 qui a fait beaucoup parlé la semaine dernière. En cela, ce 1er isolement aurait peut-être préparé ou ouvert le terrain. Pour la suite de ce qui pourrait se passer aux hautes latitudes, je nai pas envie de mappesantir pour le moment, on va laisser aux modèles le temps de nous en dire plus.
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