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lame2

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  1. Le run de contrôle et les scénarios 1 à 4 de GEFS 06z et quelques autres dont je n'ai pas retenu les numéros envisageaient également que le Groenland serait dégagé d'une bonne partie du vortex avec poussée méridienne Atlantique associée dans des échéances voisines de ce que projettent les 3 déterministes que tu évoques.Mais il n'y a quasiment plus de scénarios équivalents à J+10 sur GEFS 12Z, il faut aller à l'échéance suivante pour voir plus de scénarios correspondants= que c'est loin comme le remarque Kéké.
  2. Juste pour l'anecdote, c'est assez étonnant de noter que la trajectoire de l'isolement d'anomalies hautes issue de l'ondulation serait quasi la même entre GFS et le CEP alors qu'elle est modélisée atteindre le Spitzberg vers le 9. Ensuite elle continuerait sa route vers le pôle pour redescendre vers le Groenland (de façon plus flagrante sur le CEP).Ca changera sûrement dans les prochaines modélisations tant c'est éloigné dans l'échéance.
  3. On remarque un échec systématique des tentatives de remise en cause de notre configuration synoptique. Et il semble que tant que notre vortex sera hyper concentré entre le pôle, Baffin et le Groenland, il en sera ainsi. Toutes les tentatives de poussées subtropicales que nous avons eues depuis le début de lhiver ont toujours été rapidement balayées par une reprise du jet douest Atlantique juste derrière la poussée. Pour que la situation change véritablement, je suis de plus en plus convaincu quil faut quune ouverture se fasse au niveau du Groenland permettant une puissante poussée méridienne qui ne se coupe pas trop rapidement de ses racines subtropicales. Il me semble que Run999 a fait ce même constat il y a déjà quelques semaines. Tant que les poussées se feront plus à l'Est et que le vortex demeurera bien présent dans le secteur que j'ai indiqué plus haut, on risque de connaître la répétition du même scénario. Malheureusement, on na pas encore vu d'ouverture suffisamment importante sur le Groenland depuis le début de lhiver ou du moins on en a vu que les prémices à des échéances souvent extrêmement lointaines comme sur le 12z GFS de ce soir ou sur quelques scénarios tout aussi lointains du GEFS 6Z. PS: belle analyse Christophe 30, que je n'avais pas lu lorsque j'ai posté.
  4. Franchement DJ ça ne me paraît pas si énorme.Les échanges méridiens de l'hiver 2009-2010 étaient plus puissants que ceux modélisés par le CEP à J+10, souvenons nous que les poussées méridiennes ont atteint plusieurs fois le pôle pendant cet hiver là désorganisant foncièrement le cheminement normal du vortex. Et que dire dans ces cas de l'éclatement façon puzzle du vortex en Décembre 2010 par rapport à ce qui est modélisé ici. Dans ce qui est proposé par le CEP on a effectivement une tendance à des échanges méridiens à long terme (beaucoup plus limités d'ailleurs de notre côté, tu l'as d'ailleurs noté), il parviennent temporairement à créer des tourbillons secondaires qui se désolidarisent partiellement des amas de vortex principaux sans, pour le moment, réellement destructurer l'ensemble.
  5. On remarque que sur la 1ère partie d'échéance on a souvent 2 types des scénarios qui reviennent depuis plusieurs runs sur GEFS (après la parenthèse GEFS 18z de cette nuit qui envisageait une ondulation de début de semaine à la hausse): - flux d'ouest plus ou moins anticyclonique - système d'ondulations sur l'Atlantique nous soumettant par moment à un flux d'origine plus nordique (de nord-ouest le plus souvent) On note aussi que dans la toute 1ère partie d'échéance c'est la 1ère option qui devient maintenant très majoritaire avec la modélisation d'une ondulation Atlantique faible. Par contre sur la suite de l'échéance c'est le système d'ondulation sur l'Atlantique qui prendrait le dessus sur l'ensembliste Américain. Pas sûr par contre que cette répartition soit la même sur l'ENSCEP car le scénario médian devient plus doux pour la France sur la fin d'échéance mais il est difficile d'en tirer des conclusions sur les différents scénarios.
  6. Désolé d'insister mais sur la carte que tu montres, l'advection monterait jusqu'au centre du Groenland, elle se propagerait ensuite un peu vers le Spitizberg et la Nouvelle Zemble mais ce n'est pas plus haut que ce que nous avons déjà connu. Mais ce n'est pas très important pour le moment et ça va encore bouger sans doute. Par contre ce qui me paraît intéressant et ça rejoint peut-être ton propos, c'est que cette poussée méridienne propagerait un volume plus important de tourbillon subtropical en direction des hautes latitudes sans s'isoler trop rapidement si on s'en tient à ce que projette GFS 18z. La capacité de cette poussée à décrocher des anomalies polaires et à ne pas retomber trop vite ou s'isoler trop rapidement serait peut-être supérieure à ce que nous avons connu jusque là. Par ailleurs il est intéressant de noter que GEFS commence à modéliser cette ondulation de façon plus conséquente: sa position et sa trajectoire vont être intéressants à suivre dans les prochains runs. Evidemment pour le moment on parle toujours d'ondulation et pas de blocage, le déterministe Américain la modélise s'afaisser dans les grandes mailles du fait de la réorientation du jet à l'ouest sur l'Atlantique. A noter à nouveau la subdivision du jet d'ouest avant que l'ondulation ne se crée et qui fait circuler une branche dans une trajectoire très méridienne: on verra à l'avenir si cette modélisation a un impact sur la configuration synoptique.
  7. Telle qu'elle est modélisée actuellement, cette remontée de HTP ne serait pas la plus haute au niveau des latitudes depuis des mois ou en tous cas ce n'est pas flagrant /emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20"> . Il ne faut pas oublier celle qui s'élève actuellement à partir du continent Européen vers le Spitzberg qui a valu tant de discussions la semaine dernière et celle de mi-decembre qui s'est isolée à l'Est du Groenland et qui a contribué à nous valoir un zonal tempétueux: On serait à peu près dans les mêmes latitudes pour la remontée modélisée pour la semaine du topic en attendant évidemment que les modèles l'appréhendent mieux. Sinon on remarque que peu de scénarios reprennent la tendance à une extension des HP vers le continent tel que GFS et le CEP la modélisent. Sur le panel GEFS on continue à avoir grossièrement 2 modélisations: - HP très présentes sur la France sans extension sur le continent (sauf scénarios minoritaires) - Poursuite d'une ciruclation avec ondulation sur l'Atlantique.
  8. Interessant de voir ça sur GFS ce soir à l'échéance de dimanche prochain: Une subsivision du jet à la sortie du continent Nord-Américain avec branche qui formerait un petit oméga dont la crête évoluerait du côté du Spitzberg et une autre branche qui circulerait très bas en latitude sur l'Atlantique soutenant de petites anomalies. Dans les échéances suivantes, la branche qui part de Terre-Neuve isolerait l'advection de tourbillon subtropicale en s'orientant à l'ouest sur l'Océan. Sur le CEP de ce matin, cette branche resterait plus longtemps orientée vers les hautes latitudes pour consolider un peu plus longtemps le blocage naissant. Ceci-dit j'ai l'impression que sur le CEP, le début de blocage est encore fragile aux échéances suivantes car le jet tendrait ensuite à s'incliner à nouveau vers l'Est. Pour le moment il faut donc y aller par étape et déjà se contenter de la modélisation d'une belle ondulation sur le proche Atlantique. Son évolution éventuelle en blocage dépendra à mon avis de la capacité des anomalies hautes à continuer d'alimenter les hautes latitudes après la 1ère advection qui aurait tendance à filer vers le nord-Est. La subdivision de la branche principale du jet à la sortie du continent nord-Américain peut peut-être perturber son orientation vers l'Est par la suite? C'est à voir car depuis le début de l'hiver, chaque ondulation a été suivie d'une reprise du jet d'ouest. à l'arrière.
  9. GFS rejoint effectivement enfin son ensembliste pour la fin de semaine avec la mise en place d'un flux de nord-ouest (ne venant pas de très haut) plus sensible sur la motité Est du pays. Pour la suite, mais c'est hors topic (vous m'excuserez) , une nouvelle ondulation s'élevant en toute fin de semaine prochaine pourrait effectivement s'étendre davantage vers le continent et soumettre au moins le régions de l'Est à terme à un flux plus continental: cette tendance se remarque sur nos 2 déterministes GFS et CEP. Elle mérite largement d'être confirmée car curieusement on retrouve très peu ce schéma sur le panel GEFS ou grossièrement on a 2 types de scénario: - HP très présentes sur La France sans extension vers l'Est (sauf très rares scénarios) - poursuite d'ondulations sur l'Atlantique nous soumettant souvent à un flux de nord-ouest.
  10. Excellent! Sur un quiproquo il aurait peut-être pu se passer quelque chose...
  11. Ce que tu dis est vrai pour la toute fin de semaine, à partir du 7 Janvier effectivement: Sur GFS l'ondulation du milieu de la semaine s'afaisserait très lentement et nous serions majoritairement soumis à un flux avec des origines sud assez marquées, sans doute à cause de ce petit cut-off au large de l'Espagne qui continuerait de soulever vers nous du tourbillon subtropical issue de l'ondulation Atlantique : Sur GEFS, l'ondulation s'afaisserait plus rapidement, plus à l'ouest, et à l'arrière le petit toboggan continuerait de fonctionner sur l'Atlantique avec une majorité des scénarios prévoyant un flux d'ouest à nord-ouest perturbé pour la toute fin de semaine. Le scénario médian GEFS représente bien cette tendance: Le CEP est entre les 2 projections avec un afaissement de l'ondulation un peu plus rapide que sur GFS mais avec une zone barcocline se positionnant plus nord que sur GEFS.
  12. Merci pour vos posts qui sont très touchants et qui témoignent souvent d'une grande sensibilité. De mon côté, sans conteste ma passion me vient de la neige (quelle originalité!). Je me souviens tout petit de mon émerveillement certains matins en me levant, ouvrant les volets et découvrant que tout était blanc! Je me souviens de certains jours, dans les années 70 (et oui je ne suis pas tout jeune: 40 ans cette année), où pour ma soeur et moi le fait d'aller au fond du jardin relevait de l'expédition polaire armés que nous étions, de nos bottes en plastique. Et puis il y eu les 3 fameux hivers des années 80: 84-85, 85-86 et 86-87. Ces hivers semblaient sans fin, les rivières gelaient, des congères se formaient sur les bords de routes, les écoles étaient fermées, on vivait au ralenti. Je me souviens surtout de mes grandes balades solitaires dans la campagne près de chez moi où tout était figé. Cette atmosphère si particulière des journées sans dégel étaient pour moi un échappatoire face à la dureté de la vie (on a tous nos failles, nos blessures). La neige a toujours eu un effet très spécial sur moi. A chaque fois que le paysage blanchit j'ai l'impression d'être transporté dans un autre univers où tout est différent: les lumières, les odeurs, les bruits. Un peu comme un monde parallèle, un paradis perdu comme le pays imaginaire de Peter Pan ou le monde idéalisé de Beaudelaire où tout n'est que luxe, calme et volupté. Un univers magique où tout semble figé pour l'éternité et qui, en même temps contient en lui-même sa fragilité et sa faillite. Il paraît que les Inuits ont 100 mots pour désigner le mot Neige: il y a tellement de richesse dans les petites choses de la nature. Elles ne sont déchiffrables que par ceux qui prennent le temps de les contempler et de les décrypter. De mon côté cette passion pour l'hiver et la neige continue de m'habiter: Combien de temps ai-je passé sous un réverbère blafard à guetter le moindre flocon? Combien de temps suis-je resté le nez collé à un vélux à compter les secondes que mettait un flocon tout juste tomber, à fondre? Bien sûr avec le temps on apprend à être moins exigeant et à se contenter des autres spectacles qu'offre la nature mais rien n'est comparable à une chute de neige pour moi. On dit qu'un homme cherche toute sa vie à retrouver ses rêves d'enfant, c'est sans doute un peu cela que je cherche à travers ma passion. Concernant les modèles J'ai commencé à les regarder en 2004-2005 grâce au forum d'IC et celui de la météo.org. Là encore un échappatoire face au quotidien, même si la météo s'inscrit dans le réel évidemment. Mais c’est une soupape qui me permet d’échapper momentanément à mes obligations privées et professionnelLEs qui, elles, m'obligent à avoir les 2 pieds biens arrimés sur terre ! Alors bien sûr dans mes analyses, j’ai parfois une propension à me faire rattraper par mes rêves et à rechercher des situations synoptiques idéalisées ou même à rester trop au niveau de la tropopause ou au niveau des hautes latitudes /emoticons/tongue@2x.png 2x" width="20" height="20"> . Heureusement qu'il il y a des Yann 76 ou des Virgile par exemple pour me ramener sur terre parfois! /emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20"> Il ne faudrait pas que je commence à m’intéresser sérieusement à la stratosphère (comme le fait d’alleurs Cirus avec beaucoup de talent) au risque de ne jamais en redescendre! /emoticons/tongue@2x.png 2x" width="20" height="20">/emoticons/tongue@2x.png 2x" width="20" height="20"> Enfin pour conclure j'ai le sentiment que nous sommes beaucoup ici sur IC à être un peu avec les petits gars de l'Est qui petit à petit construisent leur petit tas de neige dans les montagnes, petit tas de neige, petit tas de rêve, la tête dans les nuages et les pieds bien campés sur le sol.
  13. Le CEP et GFS sont assez proches sur la modélisation de l'ondulation du milieu de la semaine prochaine en l'envisageant de faible ampleur et s'élevant à partir du centre Atlantique. Dans ce contexte la France serait soumise très temporairement à un flux de nord-ouest avant afaissement (GFS) ou circulation zonale au dessus de la France (CEP) de la dorsale soulevée en fin de semaine. Sur GEFS on se rend compte qu'il y a encore pas mal de doutes sur la trajectoire et la puissance de cette ondulation. Les scénarios l'envisagent tantôt très peu prononcée avec une zone barocline restant à proximité de la France ou sur notre pays en circulation d'ouest (scénario majoritaire: 8 à 9 projections), tantôt envisagent une ondulation plus prononcée que les déterministes nous soumettant plus largement et plus longtemps à un flux de nord-ouest voire très temporaiement nord (6 à 7 scénarios), le reste des projections (minoritaires) me paraissent plus proches de ce qu'envisagent nos 2 déterministes. On voit donc qu'il y a encore pas mal de difficultés d'appréhension de cette ondulation ce soir, l'écart-type restant important sur la zone concernée par l'ondulation sur GEFS.
  14. Oui il est clair que le CEP envisage une déconcentration plus forte du vortex que ne le modélise GFS, et ce, depuis plusieurs runs. Maintenant même sur le modèle Européen, il semble que ce lui-ci resterait malgré tout trop puissant pour véritablement laisser place à autre chose qu'une ondulation. Bref, pour le moment c'est l'ondulation et son ampleur qu'il va falloir suivre, mais en bon passionné, on suivra quand même avec attention ce qu'il se passera là-haut au niveau du vortex.
  15. Post plein de bon sens et très pragmatique de Virgile. C'est vrai que de mon côté je guettais les signaux de changements de configuration synoptique parfois présents à long terme mais je me rends compte que l'appréhension des principaux centres d'action reste incertaine dans le grandes mailles par les modèles. Par exemple on se rend compte ce matin sur le CEP et quelques scénarios GEFS que l'isolement d'anomalies hautes aux hautes latitudes dont on parle depuis quelques jours, se repositionnerait plus à l'ouest que dans les précédentes sorties: entre l'Est immédiat du Groenland et le Spitzberg. Du coup une partie massive du vortex pourrait migrer du Groenland vers l'Islande puis la Scandinavie. Ceci est largement à confirmer pour autant. Bref, il faut sans doute mieux suivre l'évolution pas à pas et attendre que les modèles appréhendent mieux l'isolement de HTP aux hautes latitudes qui me semble jouer un rôle plus important que début Décembre. Il faudra aussi voir comment les modèles appréhendent la poussée méridienne Atlantique de plus en plus modélisée sur GEFS en notant que le déterministe Américain commence aussi à la prendre en compte. Mais pour le moment on ne parle pas de blocage mais plutôt d'une ondulation dont la puissance reste largement à déterminer et qui pourrait peut-être au moins temporairement nous soumettre à un flux plus nordique en cours de semaine. Mainteanant le panel présenté par Virgile montre bien l'incertitude quant à la puissance et à la trjectoire de cette ondulation.
  16. Peut-être effectivement DJ que la destructuration joue autant voir plus de l'autres côté de l'hémisphère mais ce qui m'importe au final c'est qui se passe du côté Atlantique du vortex justement. Et il est clair que sur CEP ce soir, le vortex a beaucoup plus de difficultés à se destructurer de ce côté-ci que dans la précédente modélisation pour les raisons que j'ai évoquées. Du coup, la poussée méridienne Atlantique qui suit ne peut plus achever le travail, elle est dans l'incapacité de s'élever en latitude. Par ailleurs la perspective d'un changement synoptique s'amenuise à mon avis du fait que GEFS continue à ne pas envoyer de signaux (petit clin d'oeil à l'expression préférée de Chris of Auriol /emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20"> ) en ce sens.
  17. Les éléments que je listais dans le post dont tu fais référence se rapportaient à ce que finissait par modéliser le CEP 0Z= Celui-ci envisageait une redistribution des centres d'action notamment aux hautes latitudes dans sa modélisation du vortex dont une partie était vu se détacher entre l'Est du Groenland et l'Europe occidentale. Contrairement à ce qui s'est passé le 17/12, il envisageait une forte réalimentation de l'isolement d'anomalies hautes placées aux hautes latitudes à partir de la Russie permettant de l'ancrer plus durablement. Il envisageait également, à terme, un détachement massif des anomalies basses Atlantiques du vortex polaire ce qui n'a pas été le cas le 17/12. La poussée méridienne Atlantique parachevait ensuite le travail en participant également à la destructuration du vortex entre Groenland et Islande. Ce soir le CEP a fait un pas en arrière par rapport à ces différents éléments. D'abord le talweg Atlantique a un peu moins la capacité à avoir une trajectoire méridionnale à partir de 120 h= le petit talweg Américain ne s'isolerait plus en cut-off et soulèverait du tourbillon subtropical sur l'Atlantique qui gênerait sa progression vers le sud. Ensuite la réalimentation des hautes latitudes à partir de la Russie est beaucoup moins nette que précédemment et le blocage ne s'ancre pas aux hautes latitudes= son pouvoir destructurant sur le vortex joue alors moins. Ainsi les anomalies basses Atlantiques ne réussiraient jamais à vraiement se détacher du vortex Polaire et la poussée subtropicale Atlantique n'atteindrait pas les hautes latitudes. Mais tu as sans doute raison, les paramètres qui pilotent la dynamique de l'atmosphère empêchent sans doute une redistributions des cartes. D'ailleurs la modélisation que propose le CEP ce soir qui est une sorte de compromis par rapport à ce que proposaient les autres modèles jusque là et ce n'est pas vraiment surprenante, puisque, nous l'avons dit, le scénario d'une remise en cause de la synoptique actuel était isolé.
  18. Salut Christophe /emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20">Je suis globalement d'accord avec ton post mais je pense que sur la 1ère partie de ton intervention tu te focalises trop sur des détails qui de toutes façons bougerons encore aux prochaines sorties. N'oublions pas que nous parlons de projections envisagées à plus de 200 heures. Ce qu'il me paraît important de noter concernant le modèle Européen, c'est son appréhension assez similaire des grands centres d'actions sur ses 3 derniers runs: - trajectoire méridionnale du talweg Atlantique - Isolement d'une bulle d'anomalies hautes dans les parages de la Nouvelle-Zemble réalimentée massivement à partir de la Russie dans les grandes mailles ce qui lui permet de se "fixer". - nouvelles poussée subtropicale sur l'Atlantique dans les échéances lointaines. Tous ces points concoureraient à une redistribution des cartes. le CEP reste stable pour le moment sur ces événements pour certains assez lointains mais, et c'est une réserve de taille, il n'est pas en accord avec GFS ni avec la majorité des projections GEFS qui n'envisagent pas tous ces événements de la même façon.
  19. Nous avons toujours une appréhension très différentes des anomalies basses issues du vortex ce matin entre GFS et le CEP à la sortie du continent nord-Américain à 120 heures. Sur le CEP on voit un talweg nord-Américain évoluer en cut-off incapable de provoquer une ondulation sur l'Atlantique: le talweg Atlantique en aval peut alors avoir une trajectoire plus méridionnale vers l'Europe continentale. Sur GFS le talweg nord-Américain n'évolue pas en cut-off, il aurait alors la capacité par la suite d'envoyer du tourbillon subtropical sur l'Atlantique faisant remonter la zone barocline. Par ailleurs sur le CEP la trajectoire plus méridionale du talweg Atlantique lui permettrait à terme de se détacher du vortex polaire et en parallèle d'alimenter longuement les hautes latitudes à partir du continent Européen. Sur GFS, le talweg Atlantique ne pourrait pas plonger à cause de la remontée subtropicale évoquée plus haut. Ce talweg resterait majoritairement positionné entre Groenland, Islande et Scandinavie à terme et ne se détacherait pas du vortex. C'est vrai que le CEP apparaît isolé dans sa modélisation par rapport à ce que propose notamment le panel GEFS mais cette modélisation n'est pas à prendre à la légère car le modèle reste cohérent dans ses projections depuis 3 runs (même si le timing et les réglages fins ne sont pas les mêmes). Il accentue même la redistribution des centres d'action par rapport à hier à des échéances qui sont certes à prendre avec du recul. Concernant UKMO j'ai le sentiment qu'il propose une version intermédiaire entre CEP et GFS notamment dans son appréhension du talweg à la sortie du continent nord-Américain.
  20. Oui tu as raison la position, la forme et la trajectoire du talweg Américain est importante pour favoriser la poussée méridiennne Atlantique.Mais comme je l'ai dit tout à l'heure, la forme, la position et la trajectoire du talweg Atlantique (que je positionne en gros de Terre-Neuve à la l'ouest immédiat de la Scandinavie à 144 h sur GFS, échéance où il est moins étalé d'ouest en est sur le CEP ) est également très importante pour la suite comme je l'ai précisé plus haut (latitude de la zone barocline, capacité à alimenter les hautes latitudes à partir du continent européen notamment).
  21. Oui c'est vrai qu'il y a des similitudes à l'échelle Européenne mais il y a aussi des différences importantes à l'échelle hémisphérique. Par contre il y a pas mal de différences quand même à l'échelle hémisphérique entre la situation modélisée par le CEP à très long terme et celle du 17/12. Une forte ondulation serait présente sur le continent Américain selon le CEP elle était très limitée le 17/12. Le talweg Américain n'a pas la même forme sur la projection du CEP, difficile donc de dire si les jet reprendrait une trajectoire Ouest/Est comme il l'a fait après le 17/12. Un blocage entre Russie occidentale et Nouvelle-Zemble se dessinerait sur le CEP, il était absent le 17/12. Il est donc impossible de faire des projections par rapport à cette comparaison de 2 situations finalement différentes, qui plus est l'une d'elle est actuellement totalement virtuelle et modélisée à très long terme, il ne faut donc évidemment pas la prendre au pied de la lettre mais plutôt interpréter les grands mouvementS des centres d'action qu'elle suggère. edit: Merci DJ ;Non je parlais bien du talweg Atlantique, la modélisation du talweg Américain est beaucoup plus étirée vers le sud que sur GFS du fait de l'ondulation Ouest Américaine en amont. /emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20">
  22. Je disais précédemment que des scénarios plus hivernaux pourront appraître à partir du moment où une ouverture, au niveau des anomalies basses, apparaîtra sur l'Atlantique pour permettre à une nouvelle poussée méridienne de s'élever vers le nord parallèlement à l'isolement de HTP prévue aux hautes latitudes. C'était assez simple de faire ce pronostic d'autant que le CEP esquissait déjà ce matin cette hypothèse et il reconduit un schéma très proche de sa précédente projection ce soir. Ceci-dit comme l'a très justement fait remarqué Yann, le scénario proposé par le CEP ne remet pas pour autant en cause la configuration synoptique actuelle. Pour le moment, le modèle Européen modélise uniquement une ondulation sur l'Atlantique après un décalage vers le sud-est du talweg Atlantique. De plus nous restons dans les échéances lointaines et nous sommes loin de voir une unanimité des modèles sur ce scénario. Il faut donc prendre à nouveau du recul sur tout cela et on remarque que l'appréhension par les modèles des grands centres d'actions reste encore à parfaire pour ces échéances. Effectivement à 144 heures on remarque beaucoup de différences entre GFS et le CEP Ci-dessous le CEP (à gauche) et GFS à droite à 144h: Sur le CEP le vaste talweg Atlantique est plus compact que celui modélisé sur GFS, il n'a pas tendance à s'étaler vers Terre-Neuve comme le fait celui envisagé par le modèle Américain. Du coup, sur le modèle Européen, ce talweg plus compact est aussi plus mobile, il s'enfoncerait plus facilement vers le continent Européen dans une trajectoire orientée vers le sud-Est en visant l'Europe du sud. Ce mouvement provoquerait des remontées douces en aval du talweg, à partir du continent Européen vers la Nouvelle-Zemble consolidant un blocage naissant entre ces parages et s'étalant sur la Russie. Sur GFS l'étalement du talweg jusque sur Terre-Neuve provoquerait par la suite une petite advection de tourbillon subtropical sur l'Atlantique faisant remonter la zone barocline sur l'océan, tandis que la partie orientale du même talweg circulerait zonalament vers l'Est plutôt que le sud-Est ce qui décalerait aussi plus à l'Est l'alimentation en anomalies hautes à partir du continent vers les hautes latitudes. Par ailleurs, le CEP envisage en parallèle également une poussée méridienne sur l'Ouest du continent Amércain, cette poussée obligerait le talweg Nord- Américain à plonger vers Terre-Neuve par la suite pour initier la poussée douce Atlantique modélisée à partir de 192 heures. GFS ne modélise pas cette poussée méridienne Ouest Américaine, le talweg Américain, lorsqu'il est modélisé arriver sur l'Atlantique n'a pas la capacité de soulever une advection douce vers les hautes latitudes. Il faudra donc suivre ces différents points et leur appréhension par les modèles dans les prochaines sorites pour savoir comment évoluera la situation.
  23. Dont acte Yann, c'est vrai qu'une anomalie de HTP était déjà présente lors de notre dernier épisode zonal actif. J'en ai d'ailleurs parlé hier soir aussi en indiquant qu'elle n'avait pas remis en cause le contexte global début décembre: Peut-être effectivement que je donne trop d'importance à ce nouvel isolement qui me paraît malgré tout plus imposant que le précédent de Décembre. Il est vrai qu'en l'état actuel des modélisations c'était maladroit de ma part de parler de situation inédite.
  24. Ok avec ton analyse RunPar contre, juste une petite précision /emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20"> , c'est GFS déterministe qui le 1er a envisagé q'un isolement pourrait se mettre en place aux hautes latitudes à partir du Spitzberg à J+8 ou 10 dans son run 12z du 22/12: Il a ensuite été suivi immédiatement par son run de contrôle le soir même. Il est maintenant à noter que les projections NAEFS modélisent cet isolement aux hautes latitudes en prévoyant une anomalie de pression positive entre Spitzberg et Nouvelle-Zemble. Dans les précédentes projections cette anomalie n'apparaissait pas. Voir carte ci-dessous à 192 heures: Maintenant on remarque aussi sur cette projection que le vortex resterait très présent entre Groenland, Islande et à l'ouest immédiat de la Scandinavie à cette même échéance. Cette présence massive est aussi la contre-partie de l'isolement. Et je me répète, si aucune porte ne s'ouvre sur l'Atlantique pendant que l'isolement est présent aux hautes latitudes, le changement de configuration synoptique pourrait ne pas avoir lieu. C'est d'ailleurs ce qui est modélisé très majoritairement actuellement et GFS 6z l'illustre bien avec un isolement qui finit par s'évacuer sans qu'une nouvelle poussée méridienne Atlantique n'arrive à consolider la situation. PS: pour Yann 76 qui visiblement ne me trouve pas assez prudent lorsque je dis qu'il est indéniable que nos modèles deviennent interessant aux hautes latitudes. Je réitère cette affirmation pour les raisons que j'ai déjà évoquées, et, je le répète aussi, les répercussions pour nous de ces changement là-haut sont très incertaines.
  25. Il est indéniable que nos modèles commencent à devenir intéressants aux hautes latitudes. L'advection d'anomalie de HTP qui prendrait la direction du Spitzberg via l'Europe occidentale (vue par GFS depuis le 22 au soir quand même) serait relayée par une autre advection en provenance de Russie occidentale. Ce 2nd phénomène est plus flagrant sur le CEP que sur GFS où la 2nde advection est quasi absente. Mais dans les 2 cas on se retrouverait dans une situation inédite sur nos modèles pour cet hiver, à savoir la mise en place d'une desorganisation assez importante du vortex avec un isolement d'HTP assez important au niveau du pôle. Ceci est modélisé assez loin dans l'échéance: entre 130 et 170 heures environ pour la 1ère advection et entre 192 et plus de 200 heures pour la 2nde. Mais on remarque que cet isolement important d'anomalies hautes aux hautes latitudes est maintenant modélisé à chaque sortie. Concrètement et comme je l'ai déjà précisé antérieurement, cette situation aurait pour conséquence de faire descendre les anomalies basses Groenlandaises plus sud sur l'Atlantique. Nous pourrions donc être soumis plus directement à une circulation zonale dans la semaine. Pour le moment les modèles ne modélisent pas vraiment de scénarios hivernaux, mais il faut attendre que l'appréhension par nos modèles de l'isolement de HTP et de l'importante descente d'anomalies basses du Groenland vers l'Atlantique soit meilleure pour y voir plus clair. Je pense que des scénarios hivernaux pourront appraître à partir du moment où une ouverture, au niveau des anomalies basses, apparaîtra sur l'Atlantique pour permettre à une nouvelle poussée méridienne de s'élever vers les hautes latitudes: c'est ce que tend à nous montrer le CEP à...240 heures, c'est encore loin.
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