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lame2

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Tout ce qui a été posté par lame2

  1. Oui il y aurait "du monde" entre le nord de la Scandinavie et la GB!On sait que notre advection douce Atlantique à l'origine du blocage aura son pendant Pacifique. Depuis au moins 2 runs GFS et sur le 12z UKMO, on remarque qu'une petite partie de l'advection douce Pacifique passerait de notre côté de l'hémisphère envoyant vers la Scandinavie un nouveau morceau de vortex porté par un jet de nord-est sur le Groenland et qui ferait effectivement la jonction avec le vortex décroché par la partie initiale du blocage. Dans ce contexte et en prenant en compte la circulation très atypique des anomalies basses issues du talweg Atlantique dont je parlais plus haut, on voit bien que la fin d'échéance pourrait réserver des surprises. Autre signe, si notre Judd commence à faire des schémas, c'est qu'il y a du gros qui se prépare. :lol: Bonnes fêtes de fin d'année à tous EDIT: sinon sur l'ensembliste GEFS on a toujours un scénario moyen qui place quasiment toute la France au sud de la zone barocline sous l'influence du flux d'ouest à sud-ouest. Il reste quand même encore une zone d'incertitude qui concerne en gros le nord d'une ligne St Lô-Paris-Colmar qui pourraient éventuellement être sous l'influence du décrochage polaire si on suit les scénarios les plus hivernaux : pour ces zones il y a quand même une dispersion des courbes entre environ -5 et 5°C à 850 hpa pour la période du 05 au 08 Janvier. Concernant la 2nde partie de semaine, les scénarios les plus hivernaux envisagent juste une nouvelle ondulation Atlantique sans régénération du blocage pour l'instant.
  2. En tous cas ce run montre quand même à quelle point cette configuration reste atypique avec un jet orienté plein Est sur le Canada entre 100 et 150 heures en liaison avec "l'évacuation" du blocage vers les territoires du nord-ouest Canadien. Le blocage force carrément le passage entre les anomalies basses nord-Américaines. Il en résulte que le talweg Atlantique est étiré entre un jet d'ouest sur les Etats-Unis qui précipite les anomalies basses sur l'Atlantique et le jet d'Est Canadien qui les obligent partiellement à rebrousser chemin. Dans ce contexte je ne serai pas étonné qu'une brèche plus grande s'ouvre sur l'Océan sur la fin d'échéance dans les prochaines sorties.
  3. Oui concernant la baisse constatée sur CEPEns sur la 2ème partie d'échéance, elle est sans doute liée à la présence bas en latitude du morceau de vortex décroché par le GA et à la poursuite sur bon nombre de scénarios d'une circulation méridienne sur l'Atlantique, circulation qui pourrait faire descendre la zone barocline plus bas en latitude.Dans ce contexte de GA on sait que le moindre décalage des centres d'actions peut changer la donne, on l'a vu à plusieurs reprises depuis le début de l'hiver.
  4. Oui c'est un très bon résumé et c'est le scénario le moins hivernal de ceux envisagés qui se profilerait, La France devant rester située majoritairement au sud de la zone barocline avec la mise en place rapide d'une circulation de sud-ouest.Maintenant le GA aura occasionné un décrochage Arctique important qui devrait être positionné sur le nord des îles Britannique en fin d'échéance, dans ce contexte, la moindre ondulation Atlantique pourra effectivement rabattre temporairement ou pas de l'air froid sur La France.
  5. Je vous à nouveau une comparaison entre le dernier GFS et le 6z à l'échéance de mercredi. Sur le 12z de ce soir, on constate que l’advection d’anomalie haute originaire de l’Ouest Atlantique serait à nouveau scindée en 2 (comme sur le 6z), avec une toute petite partie qui serait déjà redescendue sur La France et la plus grosse partie (plus importante que sur le 6z) serait encore au niveau du Groenland et de l’Islande : elle véhiculerait un gros décrochage polaire (plus important que sur le 6z) et elle descendrait vers la France contrairement à la modélisation du 6z où elle restait isolée en haute latitude. Dans sa descente, elle piloterait le décrochage polaire vers l’Europe occidentale celui-ci étant soutenu par une branche du jet orientée nord-nord-ouest alors qu’il était davantage orienté à l’ouest sur le 6z. Pendant ce temps, le bout du talweg Atlantique se serait isolé en cut-off comme sur le 6z engendrant 2 advections d’anomalies hautes (1 et 2) qui consolideraient le blocage. Contrairement au 6z, l’advection 2 ne pourrait pas s’orienter vers La France car la circulation de nord-ouest offrirait déjà un barrage suffisant. Voici par comparaison le 6z: on voit que la situation se joue à quelques détails : Ampleur et forme de l’advection haute Ouest Atlantique Capacité de celle-ci à opérer un décrochage Arctique conséquent Orientation du jet généré par la trajectoire de l’advection d’anomalie haute et du décrochage généré Capacité de l’ensemble à descendre avant que l’advection haute Atlantique (2) ne prenne trop d’ampleur. Tous ces éléments ne sont pas calés, certains se jouent maintenant à court terme comme la puissance de l’advection Ouest Atlantique à l’origine du décrochage qui est un élément très structurant. D’autres sont placés plus loin dans l’échéance comme la trajectoire qu’aura le décrochage Arctique (trajectoire plus vers l'ouest et interagissant avec les anomalies basses Atlantique sur le CEP par exemple). Toujours est-il que même s’il reste pas mal d’inconnues, il y a malgré tout un point qui a avancé et qui concerne la circulation des anomalies basses Atlantique qui est revue à la baisse du fait de l’isolement en cut-off du bout du talweg Atlantique qui est maintenant majoritairement modélisé et qui a pour effet de limiter l'ampleur du jet d'ouest sur l'Atlantique.
  6. Dans ce cas là pourquoi ne pas parler de blocage nordique lorsqu'on est face à un AF??? Il faut quand même appeler un chat un chat sinon on finit par dire n'importe quoi et la lecture des uns et des autres risque de devenir très compliquée. La circulation zonale ne se réduit pas à une circulation d'ouest en est des anomalies basses Atlantiques. Jonathan a rappelé ce qu'est un zonal et je te lis depuis suffisamment longtemps Twister pour savoir que tu ne confonds pas les modélisations proposées avec un zonal. Encore une fois on remarque sur GFS qui propose une des projections "les plus extrêmes" concernant la circulation vers l'Est d'une partie des anomalies basses Atlantiques, que la majorité de ces anomalies plongent sur l'Atlantique à partir des côtes Nord-Américaines, pour ensuite faire le chemin inverse en remontant vers Terre-Neuve et le Canada parce qu'il y a un GA plus haut qui pilote leur trajectoire. Si ça c'est un zonal alors effectivement un AF est un blocage nordique /emoticons/tongue@2x.png 2x" width="20" height="20"> . Sinon je suis bien d'accord pour dire que la principale fragilité de ce GA est cette circulation d'ouest en Est trop intenses de ces anomalies basses Atlantiques, d'autres l'ont aussi souligné. D'ailleurs dans certains posts, j'ai moi aussi parlé de circulation zonale de ces anomalies pour marquer le fait qu'elles circulent vers l'Est mais j'ai cessé d'employer cette terminologie pour éviter la confusion avec un flux zonal. /emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20">
  7. On voit quand même quelques avancées vers une consolidation du blocage sur le 6z comme certains intervenants l’ont souligné: On a notre advection Ouest Atlantique ( en pointillés rouges) qui serait un peu plus puissante que dans la précédente modélisation, elle se séparerait en 2, avec une partie qui resterait positionnée au niveau du Groenland et l’autre partie un peu plus compacte que sur le précédent run qui descendrait jusque sur La France véhiculant par la même occasion un décrochage Arctique un peu plus important également que sur la précédente modélisation sur la GB. Par ailleurs sur l’Atlantique on remarque enfin la tendance du talweg Atlantique à s’isoler en cut-off du coup le jet Atlantique est un peu affaibli et une branche s’oriente au sud-est au large de Terre-Neuve et une nouvelle advection douce tend à s’élever en latitude (1). Encore une fois on serait loin d'une circulation zonale classique avec une partie des anomalies basses Atlantiques qui circuleraient difficilement vers l'Est sous le blocage et une autre partie d'entre elles qui remontraient vers Terre-Neuve. (on ne voit jamais ça dans une circulation zonale classique. L’autre advection douce Atlantique (2) serait malgré tout trop orientée vers La France pour consolider le blocage. Ces différentes avancées vers un blocage plus solide sont réelles mais encore timides. Voici par comparaison le 0z à la même échéance. J'ai le sentiment que GFS va encore donner du corps à ce blocage dans ses prochaines modélisations pour se rapprocher de son ensembliste.
  8. Oui je suis d’accord et à mon avis cette tendance à l’isolement du blocage constaté sur le CEP de ce matin et qui n’apparaissait pas hier sur ce modèle est lié à une alimentation moins importante du blocage à partir de l’ouest Atlantique que dans les précédentes modélisations. Cette alimentation étant moindre, l’anomalie de haute tropopause envoyée vers les hautes latitudes a moins tendance à redescendre. Comme en parallèle le jet d’ouest pousse sur l’Atlantique, les anomalies basses pourtant isolées en cut-off sont moins gênées dans leur progression vers l’Est que si une partie plus massive du blocage redescendait en bloquant le passage sur l’Atlantique. Pour autant GFS est encore plus radical car l’advection d’anomalie de haute tropopause Ouest Atlantique est plus faible que sur le CEP et elle s’étirerait fortement en redescendant : le décrochage Arctique généré serait plus faible également (il est lié à la puissance de l’advection d’anomalie haute) et le délitement de cette bulle d’anomalies hautes ne servirait pas de rempart à la progression des anomalies basses Atlantiques vers l’Est. On remarque aussi que sur GFS les anomalies basses Atlantiques restent mieux organisées que sur le CEP. La projection GFS est pour autant minoritaire mais il va falloir suivre dans les prochaines sorties comment est modélisée l’alimentation du blocage à partir de l’Ouest Atlantique car celle-ci pilotera l’intensité du décrochage Arctique généré et également la capacité du blocage à retrouver des racines subtropicales suffisante pour ne pas le déséquilibrer.
  9. Ce fut aussi le cas en Décembre, les anomalies basses Atlantiques finissent toujours par traverser l'océan.
  10. Sur GFS même si la circulation Atlantique est plus virulente, elle ne signifierait pas pour autant la mise en place d'un zonal.On remarque à + de 240 h que le blocage serait encore présent sur le Groenland avec une circulation des anomalies basses Atlantique sous le blocage un flux d'ouest sud-ouest bas en latitude assez loin d'un zonal classique.
  11. Oui GFS s'est un peu rapproché du CEP sur ce run avec un jet d'ouest un peu moins prononcésur l'Atlantique à 144n en liaison avec une petite advection d'anomalie de HTP au large de Terre-Neuve à l'image du CEP de ce matin (cf flèche rouge sur la carte du CEP que j'ai posté ce matin) en moins virulent. C'est à suivre.
  12. Les principales différences constatées entre le CEP et GFS concernent à mon avis le comportement du talweg Américain. Sur GFS à 144h ce talweg est de nouveau compact, il ne s’isole pas en cut-off, son parcours vers l’Est (zonalement) est soutenu par une branche du jet ininterrompue à partir de l’ouest du continent nord-américain et se prolongeant jusque loin sur l’Atlantique. On remarque alors que l’alimentation de notre blocage vers les hautes latitudes s’amenuise et que l’advection d’anomalies de HT (flèche rouge) va tendre à s’orienter vers l’Europe occidentale par la suite. Sur le CEP à la même échéance, le talweg Américain s’est isolé en cut-off, la progression des anomalies basses qui en sont issues (cut-off), ne sont pas soutenues par le jet et leur progression vers l’est est beaucoup plus difficile. Du coup, l’advection d’anomalies de HT vers les hautes latitudes n’est pas remis en cause. Le scénario GFS avec son jet ininterrompu me semble plus fragile que celui du CEP, par ailleurs, il est minoritaire sur GEFS sans être isolé pour autant. Enfin, même sur ce scénario GFS on remarque la modélisation d’une faiblesse du jet au niveau où s’opère le cut-off sur le CEP. Tout ça ne signifie pas pour autant que le scénario CEP l’emportera mais cela tend au moins à démontrer que le blocage pourrait durer plus longtemps que ne l’envisage GFS.
  13. Sur le 12z on a quand même des masses d’air à -8, -9°C qui sont modélisées atteindre une bonne partie du pays à 850 hpa. J’ai vu des années où ce genre de masses d’air ne nous atteignait pas de tout l’hiver. Mais pour le moment tout ça n'est pas essentiel. A cette échéance il faut plutôt retenir la synoptique proposée comme tu les suggères d’ailleurs plutôt que se focaliser sur les températures qui ne seraient d’ailleurs pas dans les normes si on suit le run GFS à la ligne. Concernant la synoptique, il est à noter comme l’a remarqué Piloutop qu’elle est très favorable au blocage jusqu’à 192h et qu’ensuite au moment même où les masses d’air les plus froides s’approcheraient le plus, cette configuration deviendrait défavorable, les anomalies basses Atlantiques recommençant à circuler zonalement. Il faut donc surtout retenir de ce run qu’il envisage d’abord une conjonction favorable des advections d’anomalies de HTP capable d’envoyer vers l’Europe occidentale le décrochage Arctique généré. Il faut aussi retenir le risque déjà évoqué que contient cette synoptique: si les anomalies basses Atlantiques circulant au sud du blocage reprennent trop rapidement une circulation "zonale", elles fragilisent alors l'édifice qui peut s'écrouler.
  14. Il suffit que je commence à dire que les grandes lignes de la configuration synoptique de la semaine prochaine se dessinent pour que le 6Z me rappelle à l'ordre. /emoticons/tongue@2x.png 2x" width="20" height="20"> Sur ce run on constate qu'une partie de la poussée subtropicale Est Américaine aurait tendance à s'évacuer par le Canada: la porte qu'elle ouvrait sur le Groenland pour l'advection d'anomalie de HTP Atlantique serait alors moins accessible et notre blocage serait fragilisé. Notons quand même que ce run continue d'illustrer le caractère atypique de la situation avec également une advection d'anomalies de HTP provenant de la côte Ouest Américaine qui aurait tendance à rejoindre le Groenland à partir de l'Alaska! On est alors pas loin d'une scission du vortex. En tous cas ce run illustre la difficulté qu'ont les modèles à bien appréhender ce qui se passe aux hautes latitudes. PS: merci Chris of Auriol pour tes encouragements C'est vrai que l'échelle hémisphérique permet, lors que l'échéance est lointaine, de prendre en compte le maximum d'acteurs de la configuration synoptique proposée. Le 6z illustre d'ailleurs ce propos en donnant un rôle accru à une advection d'anomalie de haute tropopause d'origine Pacifique dans le jeu de cette configuration.
  15. Les grandes lignes de la configuration synoptique de la semaine prochaine commencent à se dessiner. On le voit sur cette carte du CEP à l’échéance de lundi. On a d’abord la présence massive d’anomalies basses continentales de l’Europe du Nord à l’Europe centrale débordant jusque sur l’Europe de l’ouest et touchant partiellement la France. Ces anomalies basses seraient rabattues sur ces régions par l’advection d’anomalies de HTP de cette semaine, qui dans son trajet centre Atlantique-Islande-France devrait les décrocher. Cette advection dont « les restes » sont entourés en orange devrait préparer le terrain pour les poussées subtropicales suivantes. Celles-ci ne devraient pas tarder à se manifester d'ailleurs, elles sont matérialisées par des flèches rouges sur la carte: à partir du centre Atlantique et à partir de l’Est des côtes Américaines. La poussée subtropicale Nord Américaine devrait décrocher un morceau de vortex dans son ascension vers le Groenland et ce morceau devrait redescendre vers l'Europe en suivant la trajectoire de l’advection subtropicale Nord Américaine qui elle aussi redescendrait vers nous. Dans le même temps, la poussée subtropicale Atlantique devrait se diriger aussi vers le Groenland pour consolider le blocage. Pendant ce temps le talweg Atlantique devrait s’affaiblir en s’isolant temporairement en cut-off du fait de la poussée subtropicale nord-américaine. Si on suit les modèles ce matin, nous avons quelques pistes qui nous permettent de faire des projections : -d’abord même si nous ne connaissons pas la trajectoire exacte des anomalies polaires décrochées, nous devrions au moins être partiellement sur leur trajectoire signifiant que l'air froid à toute altitude devrait concerner une bonne partie de La France dès le début de la semaine. -Ensuite, nous constatons que la coordination des poussées subtropicales Est-Américaine et centre Atlantique est meilleure qu’hier et qu’elle permettrait au blocage de s’ancrer à partir de l’Atlantique vers le Groenland plus longtemps: ce qui signifie qu'un flux à forte composante nord devrait continuer à s'imposer ensuite. -Enfin on constate que les modèles envisagent une poursuite de l’alimentation par l’Atlantique par la suite. Il faudra d’ailleurs (comme à chaque fois) suivre la trajectoire et le comportement des anomalies basses issues du talweg qui peuvent changer la donne on le sait en interagissant avec les anomalies basses issues du décrochage Arctique. Tout ceci confirme bien que notre récurrence fonctionne à merveille et que nous devrions être soumis à des conditions hivernales pour la semaine prochaine dont l'intensité reste à déterminer. Quant à parler de risque d’un épisode plus ou moins sec comme l’évoquait Barth, il est trop tôt pour le moment pour se projeter, attendons d’abord que les modèles se calent complètement sur les différents éléments évoqués.
  16. Le dernier GFS est hivernal à toute altitude à partir de la fin de cette semaine: de ce point de vue il se rapproche de UKMO. Notre advection douce partant actuellement du centre Atlantique vers l'Islande pour redescendre sur La France descendrait moins vite que dans les précédentes modélisations, ce qui laisserait le temps aux anomalies basses Arctiques de nous atteindre dès dimanche. Pour le reste on constate une petite nouveauté sur ce run qui sera à confirmer: nos 2 autres advections douces suivantes(centre Atlantique et Est Américaine) sont revues à la baisse sur ce run: finalement ce ne serait pas une mauvaise chose pour la solidité de notre blocage car les anomalies de HTP qui les constituent redescendraient moins rapidement vers nous par la suite. Il est donc assez éloigné du CEP 12z qui envisage que cette 1ère tentative de blocage échoue.
  17. La situation de la semaine prochaine n’est pas sans rappeler la situation que nous venons de connaître avec la conjonction d’une advection d’anomalie de haute tropopause Atlantique et Est Américaine. Ci-dessous la modélisation qui était prévue pour le mercredi 15 Décembre dernier : La situation prévue pour la semaine prochaine sur GFS 12z: L’advection d’anomalie de haute tropopause est beaucoup moins puissante que celle de la mi-décembre, elle décrocherait donc moins d’anomalies basses polaires par contre l’advection Atlantique est a priori aussi puissante que la précédente. Ces 2 advections devraient se coordonner parfaitement pour consolider le blocage plutôt que pour l'affaiblir: c'est ce qui ressort du 6z et du 12z GFS. C'est à suivre dans les autres sorties du soir (qui n'allaient pas dans ce sens ce matin) mais si on en croit notre récurrence, il semble qu'on s'oriente effectivement à nouveau vers un blocage Atlantique provoquant un décrochage polaire vers l'Europe occidentale pour la semaine prochaine.
  18. Sur le 6z la coordination est bien meilleure entre l'advection d'anomalie de HTP Est- Américaine et celle s'élevant à partir de l'Atlantique. Les 2 advections ont tendance à davantage se croiser plutôt qu'à fusionner pour annihiler leur action. Du coup, ce mouvement de croisement activerait la descente des anomalies basses Arctiques. Le manque de dynamisme dont vous parlez est observé dans le cas où les 2 advections fusionnent prématurément comme c'était le cas sur le 0z.
  19. Oui je suis d'accord, on est bien dans une synoptique hivernale pour le début de la semaine prochaine avec en début d'échéance un blocage haut en latitude bien loin d'une circulation d'ouest effectivement.Il faudra malgré tout surveiller la coordination qui va s'opérer entre les advections de HTP Atlantiques et celle venant des côtes Nord-Est Américaines comme je l'ai dit plus haut. Même si hier on voyait le blocage s'affaisser à long terme, ce matin, les déterministes envisagent globalement qu'ils s'affaisserait plus rapidement, c'est à prendre en compte même si c'est lointain et bien sûr sujet à évolutions.
  20. Nos modèles déterministes envisagent tous ce matin que le blocage Atlantique s'afaisserait au cours de la semaine du topic. Pourtant ils envisagent tous qu'il se propage jusqu'au Groenland. En fait, j'en parlais hier soir, il me semble que cette situation est due au fait que le blocage serait réalimenté temporairement à partir des côtes nord-est Américaine en anomalie de tourbillon subtropical. Cette réalimentation couperait temporairement le talweg Atlantique en cut-off, elle se propagerait vers le Groenland et descendrait ensuite vers l'Europe occidentale. Dans sa descente, cette advection de HTP gênerait la progression de l'advection de HTP Atlantique vers le Nord provoquant l'affaissement du blocage. Ajoutons que les anomalies basses Arctiques décrochées par ces différents mouvements nous atteindraient partiellement et de façon momentanée. Évidemment ces projections sont lointaines donc obligatoirement imparfaites, il faudra donc attendre pour voir si cette tendance se confirme.
  21. Le 18 z confirme en tous cas tout le potentiel et la fragilité de la situation avec un blocage qui se renouvellerait par le continent Nord-Américain (advection de HTP) partant de l’Est du continent et rejoignant l’Atlantique par le Groenland et qui s'effacerait ensuite assez rapidement. A prendre évidemment avec beaucoup de recul. Bref laissons le temps à nos modèles de bien appréhender cette situation très complexe entre advection chaude Nord- Américaine, talweg Atlantique s’isolant éventuellement temporairement en cut-off et advection chaude Atlantique.
  22. Il y a des signes qui indiquent une poursuite de ce blocage. D’abord il y a son renouvellement qui est envisagée sur les modèles qui voient sa réalimentation par une advection de HTP par le centre Atlantique. Je me permets à ce propos de poster ci-dessous un extrait d’une analyse que j’ai déposée sur le topic de la semaine prochaine car il concerne la semaine du topic. Sur les sorties des modèles ce soir on retrouve bien les différents ingrédients dont je parle. On remarque aussi que, indépendamment de la capacité de l'advection de HTP à monter en latitude, de manière très majoritaire les modèles continuent d’envisager la présence massive des HP sur l’Atlantique pour la semaine du topic. Ceci-dit les principales inconnues concernent bien la capacité qu’aura le blocage à gagner en latitude. Il est à noter de ce point de vue que le scénario médian de l’ensembliste CEP est plus hivernal que le déterministe qui lui envisage que l’advection de HTP « 2 » sur la carte ci-dessus redescende rapidement vers nous en décrochant peu d’anomalies négatives Arctiques.
  23. On se répète cet hiver mais on constate à nouveau que la configuration est encore une fois très propice à la mise en place et à la poursuite d’un blocage Atlantique même à long terme. Sa partie initiale (notée 1) devrait partir de l’ouest Atlantique en début de semaine pour s’élever au niveau du centre Atlantique en direction de l’Islande pour redescendre par les îles britanniques jusque sur La France en fin de semaine (trajectoire représentée par des pointillés noirs sur la carte GFS ci-dessous à l'échéance de samedi) : Cette advection d’anomalie de HTP devrait décrocher des anomalies basses Arctiques (notées décrochage Arctique) mais son ascension, moins importante que les précédentes advections, conduirait les anomalies basses décrochées à concerner principalement l’Europe Centrale avec des débordements jusqu’en Allemagne et sur l’Est de la France. La France ne serait donc que très partiellement soumise aux masses d’air Arctique mais ça n’empêcherait pas les températures de baisser à nouveau sur la 2nde partie de semaine en liaison avec la mise en place d’un flux de nord en altitude et d’est à sud-est en basse couche. Cette advection aurait également pour conséquence de créer une nouvelle brèche sur l’Atlantique empêchant la circulation d’ouest de s’installer : on remarque bien sur la carte ci-dessus que le jet d’ouest est interrompu temporairement sur l’Atlantique et qu’il conserve une trajectoire très méridionale de part et d’autre de l’océan. D’autres éléments sur la carte montrent que la situation resterait favorable à une circulation méridienne et à la poursuite voire à l’amplification du blocage : D’abord on remarque un talweg Atlantique dans une position avancée vers l’Océan, position favorable à la génération d’une nouvelle advection d’anomalie de HTP vers les hautes latitudes (flèche rouge notée 2) soutenue par une branche du jet s’orientant au sud sur l’Atlantique. Ensuite on note une bulle tiède positionnée sur le pôle qui pourrait faciliter l’ascension de l’advection 2. Enfin on constate que notre vortex polaire serait à nouveau attaqué de toute part : flèches orange s’élevant à partir de l’Est du continent nord-américain, de l’Ouest du même continent, ou à partir du Kazakhstan vers La Russie. Bref tous ces éléments concourent à nous laisser sous la menace d’un blocage durable. Évidemment dans ce contexte, la trajectoire et la puissance de l'advection "2" seront déterminants pour définir si nous serons soumis directement ou non à un nouveau décrochage Arctique. Par contre il faudra quand même surveiller la tendance que l'on remarque à la rupture du talweg Atlantique en cut-off qui pourrait rendre la prévisibilité très mauvaise et qui pourrait également aller à l'encontre de la stabilité du blocage Atlantique. Mais ces différents éléments sont positionnés loin dans l'échéance, ils sont donc à affiner et ils auraient principalement des conséquences sur la semaine suivante.
  24. Avec 3 à 5°C à 850 hpa modélisé aucune chance de voir de la neige mardi sur le grand ouest. Edit: Kéké m'a devancé...
  25. Nos modèles sont très performants pour envisager Les blocages en GA naissant à partir de l’Atlantique Ouest à très long terme: souvent + de 10 jours à l’avance, on l'a encore vu récemment. J’ai remarqué qu’ils ont beaucoup plus de difficultés à appréhender les blocages qui naissent plus à l’Est. La relative dispersion de la modélisation de la position du blocage qui est prévu de se mettre en place la semaine prochaine le démontre à nouveau. Notons que ce nouveau blocage naitrait à partir du centre Atlantique ce qui est une petite nouveauté pour cet hiver où les blocages sont principalement nés à partir du proche Atlantique ou de l’Atlantique Ouest. On remarque aussi que plus la modélisation avance plus son positionnement est revu haut en latitude. Rappelons que nous sommes partis d’un AF, vers un Anticyclone Grand-Breton et que nous sommes maintenant face à un blocage s’étendant vers le Groenland, l’Islande ou la Scandinavie. Sur les ensemblistes comme sur les déterministes, nous étions partis pour être principalement soumis à un froid de basse couche, alors que la tendance est maintenant à l’arrivée d’air froid à tous les étages. En tous cas le type de blocage qui commence à se dessiner pourrait, s’il se mettait en place plus à l’Est que le précédent, être plus durable et apporter des masses d’air très froides vers nous.
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