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mottoth

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  1. mottoth

    Climats du monde

    #618. Iguazu. Aujourd'hui nous faisons étape aux chutes d'Iguazu, à cheval entre le Brésil et l'Argentine. Nous sommes du côté argentin, à l'aéroport international (IGR / SARI). Asuncion est à 310kms, Curitiba 530kms, Porto Alegre 570kms, et Buenos Aires 1075kms. La région est assez vallonnée, la rivière Iguazu coule depuis l'est et fait confluence pas très loin de la avec le Parana. Sur cette imagerie il est curieux de constater comme l'Argentine n'a pas défriché la région, contrairement à ses voisins. La station étudiée, sur l'aéroport, est donc en pleine forêt humide, et on retrouvera un important surplus d'humidité relative à certaines heures. Les chutes d'Iguazu sont à 6kms au nord-est, l'aéroport Brésilien (IGU/SBFI) à 14kms au nord, la ville Argentine de Puerto Iguazu (82 000h) à 16kms au nord-ouest, la ville Brésilienne de Foz do Iguaçu (265 000h) à 26kms au NNO, et la ville Paraguayenne de Ciudad del Este (300 000h) à 28kms. Donc on a quand même une agglomération de 650 000h, mais l'aéroport étudié est bien isolé au milieu de la forêt et assez loin de ce centre urbain. C'est un climat subtropical vraiment bien arrosé, avec près de 2m d'eau par an et aussi une hygrométrie moyenne particulièrement élevée, notamment en automne. Ce climat peut-être rapproché de celui de Asuncion, Et si l'on compare ces deux fiches on constate vraiment que c'est plus humide ici, avec par exemple une HR annuelle moyenne de 81% contre 70% à Asuncion. Ce climat semble également plus gris, plus brumeux et moins venté. Mais dans les grandes lignes on retrouvera des temps similaires et notamment une forte variabilité hivernale avec une alternance de coups de fraicheur et de périodes de chaleur plus durable. Pour une fois les pistes des aéroports (aussi bien celui de l'Argentine que celui du Brésil) n'ont pas été orientées selon les vents dominants, les contraintes d'espace aériens ont été plus fortes. Donc contrairement à l'orientation NO/SE que laissent supposer les aéroports, les vents dominants sont soit de nord-est (d'origine tropicale) soit de sud à sud-ouest (origine tempérée). En hiver la différenciation entre vents de S / SO et vent de NE est vraiment marquée en terme de t°. En automne et en hiver le régime de Td montre une hausse importante en journée, et ainsi un important "cycle de rosée" avec une forte évaporation / évapotranspiration sous le soleil. Voici l'hiver écoulé (2019-2020) en exemple. Son bilan est très normal, malgré un coup de frais remarquable autour du 22/02. Comme dans la plupart des climats tropicaux et subtropicaux, une poignée de journées très arrosées suffit a assurer la majeur partie du cumul d'une saison, et c'est sous forme d'orages violents que l'on enregistre les plus fortes lames d'eau. Entre deux dégradations on peux donc facilement avoir une semaine ou dix jours de beau temps sec, et forcément chaud et lourd. Les intersaisons sont celles où les pluies sont les plus violentes, on atteint une moyenne de 22.5 à 24.5 mm par jour de pluie significative en avril et mai: les conflits de masse d'airs sont plus marqués qu'en été tandis que la quantité d'eau précipitable reste aussi élevée dans l'air d'origine tropicale. Bon, cet exemple de 2015 n'est pas vraiment marquant avec aucune lame d'eau supérieure à 50mm, on se rattrapera sur l'exemple de printemps. Voici un exemple d'hiver normal, avec quelques coups de fraicheur assez marqués qui laissent généralement rapidement place à une chaleur agréable. Ce qu'il y a de plus constant dans ce climat c'est la vigueur et le caractère très souvent orageux des dégradations pluvieuses, quelle que soit la saison. Le printemps est une saison contrastée, et plutôt agitée: c'est la plus venteuse, et comme au printemps les déluges les plus forts sont susceptibles de se produire, avec éventuellement une lame d'eau supérieure à 100mm / 24h. Dès le mois de septembre les coups de chaleurs peuvent être aussi intenses qu'en plein été, un phénomène déjà constaté à Salta, Asuncion, Santa Cruz, ou Campo Grande... et que l'on retrouvera encore dans les 2 ou 3 prochaines fiches. Voilà, c'est tout pour aujourd'hui.
  2. Je pense que les extérieurs ont été tournés sur place, à de multiples reprises j'ai reconnu du premier coup d'oeil le panorama autour de la ville, qui m'est un peu familier à force d'avoir regardé les webcams de ce topic.
  3. Aujourd'hui j'ai visionné un 22 juillet, disponible sur netflix, dont le sujet est la tuerie d'Utoya en 2011. Le film est bien, et de plus une partie se déroule à Longyearbyen et montre bien le Svalbard en hiver, la poudrerie, le manque de lumière. A voir donc.
  4. Au plus bas la pression a atteint ce matin 992hPa au Caire, c'est 5hPa plus bas que la plus basse valeur enregistrée depuis 2000.
  5. mottoth

    Climats du monde

    #617. La Quiaca. La Quiaca est une ville frontalière de 14 000h à l'extrême nord de l'Argentine. Nous sommes ici à 3630kms d'Ushuaia (5000kms par la route), signe de l'immensité de ce pays et de la variété de ses climats et biomes. Ici nous sommes dans le domaine de la puna, cette région de hauts plateaux qui forme la continuité sud de l'altiplano andin. Cet environnement a vite été bien cerné par nos ICéens, et en effet les températures étaient un peu trop élevées pour l'altiplano bolivien: des localités comme Oruro ou Uyuni ne peuvent pas connaitre de tx supérieures à 25°c et enregistrent régulièrement des tn encore plus basses en hiver: les -13°c à -15°c sont atteint assez facilement à Oruro, et dans le salar d'Uyuni les records sont proches de -25°c. Nous sommes ici à 300kms de Salta, 340kms de Calama, 520kms de Antofagasta, 525kms de Cochabamba, 675kms de La Paz, 890kms d'Asuncion et 1560kms de Buenos Aires. L’altitude moyenne autour de La Quiaca est de 3500m, sauf dans le quadrant nord est où s'ouvre une vallée qui descend vers les plaines du Gran Chaco: c'est d'ici que viendront les influences humides de la plaine, notamment en été lors du pic pluviométrique. Vue vers le nord-ouest. De l'autre côté de la frontière se trouve la ville bolivienne de Villazon, 37 000h. J'ai fait l'été dernier une série sur les climats du Tibet, parlant à l'occasion de "climat d'altiplano", et on retrouve ici évidemment un climat très similaire, avec une sécheresse hivernale totale, et un maximum pluviométrique d'été court mais assez marqué. Ici aussi les hivers sont marqués par une très grande sécheresse de l'air et des amplitudes thermiques diurnes impressionnantes, évoluant souvent entre 20°c et 25°c, tandis que les étés sont rythmés par la convection diurne et quelques journées occasionnellement plus maussades. La principale différence est qu'à altitude égale il fait un peu plus chaud ici, notamment les tx: presque 17°c de tx moyenne en hiver ici contre 9°c à Lhassa, seulement 200m plus haut. Rappelez vous le climat hivernal fantasque de Salta, 300kms plus au sud et 2200m plus bas, aux hivers globalement frais mais marqué par des coups de chaleurs foehné soudains, qui peuvent atteindre 35°c en juillet et 38°c en aout: ces chaleurs sont rendues possibles par les occasionnelles détentes adiabatiques sèches en provenance de la puna argentine, où on le constate il fait déjà vraiment doux en journée à 3400m d'altitude. La Quiaca est probablement la localité la plus ensoleillée de l'Argentine, d'ailleurs je vous rappelle que l'Atacama est proche, avec ses multiples installations astronomiques qui attirent des scientifiques du monde entier. Ces conditions souvent radieuses associées à un vent souvent faible encouragent des conditions radiatives qui exploitent pleinement le potentiel de la masse d'air, aussi bien pour les tx que les tn: étant donné que les masses d'airs se renouvellent très peu ici derrières les multiples barrières montagneuses, les records de chaud et de froid sont chaque année approchés de très près: les tnn et txx annuelles médianes ne sont ainsi qu'à environ 1°c des records depuis 2000. La résolution angulaire des mesures de vent est très mauvaise, par pas de 45°, donc je n'ai pas de rose des vents à présenter. En saison estivale le vent de tendance nord-est domine, drainant suffisamment d'humidité des plaines pour donner une saison bien arrosée. En saison hivernale c'est très partagé, avec énormément de brises locales et de temps en temps un fort vent de nord-ouest, pouvant soulever des tempêtes de poussière. Les tableaux horaires montrent l'importance des vents thermiques durant la saison froide, qui tombent la nuit et soufflent en journée. En hiver on ne trouve que deux types de temps: - le grand calme qui favorise un refroidissement radiatif nocturne intense et de très fortes amplitudes thermiques. - des épisodes ventés, parfois un peu nébuleux, qui maintiennent des tn plus hautes que d'habitude (parfois positives) et peuvent former des tempêtes de poussière. L'hygrométrie atteint souvent des valeurs extrêmement basses, et comme d'habitude dans ces conditions marginales la mesure même de ce paramètre devient problématique et approximative. Le printemps est encore radieux: les première averses apparaissent en septembre ou octobre, mais les lames d'eau restent faibles. Cet exemple de 2013 est pile dans les moyennes, et pourtant il montre la variabilité importante de l'hygrométrie, qui sur cet exemple est très basses sur certaines périodes de septembre et ensuite précocement haute en octobre. Ce mois de septembre est aussi un peu remarquable par la persistance du vent fort en deuxième quinzaine et la récurrence des épisodes de poussière. La dernière gelée est habituellement observée mi-octobre, ici on avait une semaine d'avance et c'est du à la "forte" humidité de ce mois. Voici un été normal: globalement c'est quand même moins maussade qu'au Tibet, les pluies sont moins fréquentes et l'on peut trouver même en cette saison des jours secs avec des amplitudes thermiques proches de 20°c. Donc à part quelques journées fraiches et maussades c'est une saison bien agréable, probablement même la plus agréable de l'année, sans froid nocturne ni vents de poussière. Mars garde un caractère souvent "estival", avec encore des averses orageuses, puis dès avril on retrouve les premières gelées, des hygrométries très basses et les premiers vents de poussière. Voilà, c'est tout pour aujourd'hui. J'aurais bien aimé faire une fiche sur le coeur de l'Altiplano (Oruro par exemple, un peu plus froide), mais les données ne sont pas au niveau donc il va falloir se contenter de cette unique fiche de La Quiaca pour représenter cette région (La Paz / El Alto donne également un bon aperçu, mais sa situation au bord d'un escarpement la soumet trop aux brises topographiques et modère beaucoup ses tn).
  6. Luxor a surtout connu une intense tempête de sable, avec momentanément une visi de 50m hier matin ('SS'= SandStorm): HELX 120800Z 10020KT 0050 R02R/0050 R20R/0050 SS VV/// 29/10 Q1001 NOSIG
  7. mottoth

    Climats du monde

    Non, il y a une coquille sur les données IC, Oruro est bien a 3700m (3702m sur la plupart des sources).
  8. Le Caire a déjà été bien touchée ces derniers mois, et ce seulement avec une dizaine de mm par épisode: https://watchers.news/2019/10/24/cairo-egypt-flood-october-2019/ https://watchers.news/2020/02/25/heavy-rains-hit-egypt-causing-severe-flooding-and-major-traffic-disruptions/ Donc en effet ce qui est en train de se dérouler s'annonce déjà comme une catastrophe nationale, sans exagérer.
  9. mottoth

    Climats du monde

    #617. A vous de deviner Réponse demain ! (PS: ce n'est pas un climat méditerranéen )
  10. mottoth

    Climats du monde

    Oui, toujours, c'est pour ça que je reste vague.
  11. mottoth

    Climats du monde

    Colombie: si ma mémoire est bonne j'ai remis ça à plus tard car les données sont trop mauvaises ou pas dispo avant 2007 ou 2008. Guyanes: jamais penché sur le sujet, ça sera la suite logique d'une série sur les Caraïbes mais je n'ai rien programmé. Ces régions ont à la fois un climat peu enthousiasmant et des données pas faciles à travailler, il faut une grosse motivation pour s'y mettre. Comme l'Afrique équatoriale, il faudra bien que je m'y mette car malgré la pauvreté des données il y a quand même des choses à faire. J'ai pas encore choisit la prochaine série, j'ai commencé à me pencher sur l'option A ce matin mais il me manque des éléments, je vais peut-être partir sur autre chose du coup.
  12. mottoth

    Climats du monde

    #616. Nîmes. Vous n'allez probablement pas aimer ce choix, mais j'ai pris l'aéroport de Garons plutôt que l'aérodrome de Courbessac pour parler du climat de Nîmes. Et tant pis pour le côté spectaculaire des tx de Courbessac, la station de Garons me semble nettement moins cloisonnée et au final plus représentative de la garrigue de cette région. Et l'on est pas trop proche de la mer comme à Montpellier/Fréjorgues. L'agglo de Nîmes compte 260 000h, Montpellier n'est qu'à 42kms, Marseille 75kms, Montélimar 95kms, Lyon 220kms. Seulement 40kms donc entre la synoptique de Montpellier et celle de Nîmes Garons, et pourtant nous constaterons plus bas des roses des vents très différentes: ici point de tramontane, seuls le Mistral et le Marin figurent au menu. La mer est à environ 35kms. Garons est construit à 90m d'altitude sur une colline qui sépare la ville de Nîmes (dont les quartiers les plus bas sont à environ 25m d'altitude) et les zones humides de la Camargue. La station est aujourd'hui très bien placée au NNE de l'aéroport, jusqu'en 2015 elle était cernée de béton de façon à priori assez dommageable, sans pour autant que les tx semblent surévaluées avant cette date (on restait toujours un cran en dessous de Courbessac). Le centre ville est à 9kms, le poste de Courbessac (07645) est à 10kms. Bien sur ce climat ressemble énormément à celui de Montpellier, avec notamment une lame d'eau annuelle similaire (environ 650mm sur la période 2000-2019). La répartition mensuelle est un peu différente mais avec seulement 20 ans de données pour un climat aux RR si irrégulières cela ne vaut pas le coup de s'égarer dans une analyse détaillée. Ici les brises marines sont moins présentes et surtout moins marquées qu'à Montpellier, et la principale motivation pour avoir fait cette fiche est de comparer les tx estivales entre ici et Montpellier Fréjorgues: Environ 1.3°c à 1.4°c plus chaud ici, 2 bons degrés si l'on compare Courbessac à Fréjorgues. On compte à la louche une quinzaine de jours de forte chaleur en plus sur l'année, et la txx annuelle médiane est de 36.6°c (probablement entre 37°c et 37.5°c à Courbessac). Par contre les tn hivernales sont un peu plus basse dans la plaine lacustre de Fréjorgues que sur cette colline, ainsi on dénombre en moyenne 6 jours de gel en plus par an à Fréjorgues. C'est un climat bien venté, évidemment, avec ici une rose des vents dominée par le mistral. En hiver le vent de tendance sud est plutôt orienté au sud-est comme à Marseille, c'est un vent perturbé. En été ce vent est plein sud et s'est essentiellement une brise de mer qui s'établit généralement pas avant le milieu de l'après midi. La chaleur estivale est marquée mais très souvent sèche avec des valeur d'hygrométrie moyenne basses. Voici le même exemple d'hiver que pour Montpellier (2014-2015). Cet exemple est un peu extrême sur les valeurs maximales de vents, un mois d'hiver normal n'excède pas 85 km/h en rafale max. On retrouve bien les épisodes secs de mistral. J'ai aussi repris le même exemple de printemps qu'à Montpellier, avec ce beau mois de mars marqué par un très fort mistral en milieu de mois. L'été est marqué par de longues périodes de chaleurs où il fait souvent plus proche de 35°c que de 30°c, sur cet exemple de 2012 c'est le mois d'aout qui nous gratifie de ces chaleurs prolongées. On remarque bien la sécheresse de l'air récurrente, avec de nombreuses journées où le Td moyen évolue sous les 10°c. Enfin l'automne est la saison où l'on retrouve les plus fortes pluies annuelles. Cet exemple de 2009 est un peu sec, mais compte tenu de la variabilité des RR de ce climat il n'est pas anormal. Voilà, c'est tout pour cette série méditerranéenne, que j'ai eu un peu de mal à mener à bout en raison du un peu ennuyeux et répétitif de ces climats - on en a déjà discuté - même si en même temps ils nous fournissent chaque années les épisodes perturbés parmi les plus passionnant à suivre en France métropolitaine.
  13. D'ailleurs il n'y plus gelé à Moscou depuis le 1er mars.
  14. Retour sur la période DJF dans l'arctique Russe (mars est un mois d'hiver à part entière, il est trop tôt pour dresser le bilan complet de cette saison). Comme au Spitzberg cet hiver est exceptionnel par l'omniprésence des basses pressions depuis janvier, avec des anomalies mensuelles qui atteignent -20 hPa en février ! En Nouvelle Zemble, Malye Karmakuly connait un hiver plutôt doux, la douceur Européenne ayant fini par prendre le dessus en février. Depuis 2000 la plus basse pression mesurée là-bas était de 959 hPA tous mois confondus, durant cet hiver cette marque a été atteinte une fois (le 31/12/2019), puis dépassée deux fois: 954 hPa le 04/01/2020 puis 949 hPa le 18/02. Sur l'ile de Vize, bilan thermique légèrement excédentaire pour les même raisons qu'en Nouvelle Zemble, et des anomalies de pression toujours aussi remarquables: Bref, malgré la très forte concentration du VP troposphérique les anomalies froides n'ont pas persisté partout en arctique, par contre il semble qu'elles se soient localisées aux bons endroits, là où la banquise est le plus mal en point (Spitzberg, voisinage de l'Alaska).
  15. Je ne l’ai pas rappelé dans mon bilan de DJF, mais mars est en fait le mois le plus froid de l’hiver au spitzberg, Donc le bilan définitif n’est pas encore joué et la tendance actuelle semble confirmer ce bon hiver.
  16. Cet aéroport (KJWN) a cessé d’emettre ses METARs, le dernier date de l’heure avant la tornade et ne montre rien de violent. L’aeroport principal de la ville (KBNA) n’a pas ete touché, il ne mentionne pas de tornade (le code FC) et pas de rafales superieures à 35 noeuds.
  17. Compléments pour ce mois de février: Fes: Marrakech: Egalement très printanier près des côtes, ici à Casablanca (Aéroport): Agadir: Même Ouarzazate, souvent à l'écart des anomalies qui concernent le reste du Maroc, on note une forte anomalie de Tx et aussi d'hygrométrie: Et partout une forte anomalie de pression également, signe de l'ancrage des hautes pressions subtropicales et de l'absence complète de décrochage polaire.
  18. Aller, voici le résumé des deux derniers mois à Turin: - un mois de janvier anticyclonique - un mois de février marqué par le foehn alpin, avec une HR parfois très basse et une étonnante chaleur hivernale le 3. Au final 2 mois sans pluie, et un temps le plus souvent magnifique !
  19. mottoth

    Frigo sibérien en route

    A part le cas un peu particulier de Verkhoïansk cet hiver aura été marqué par de fortes anomalies thermique en Sibérie, d'autant plus fortes dans l'ouest: A Omsk, l'hiver (DJF) a une anomalie de +6.2°c sur les tn et +5.6°c sur les tx, c'est également le plus doux depuis au moins 2000. A Turukhansk, même constat: DJF est le plus doux de ma période d'étude, avec +6.5°c d'anomalie sur les tn et +6.6°c sur les tx. Février 2020 est également le plus doux de sa catégorie (+8.9°c d'anomalie !): Plus loin vers l'est, au coeur de la Sibérie Centrale, Tura observa des excédents de t° presque aussi élevés qu'en Sibérie Occidentale. C'est le 2e hiver le plus doux, derrière 2015-2016, avec une anomalie de +5.2°c sur les tn et +6.0°c sur les tx. Anomalies moins fortes à Yakutsk, mais tout de même on s'en tire avec l'hiver le plus doux depuis au moins 2000: +2.7°c d'anomalie sur les tn, +2.9°c sur les tx. Et donc Verkhoïansk se démarque avec une anomalie légèrement négative sur DJF, malgré un mois de février doux: -0.4°c d'anomalie sur les tn et les tx.
  20. Bon, on le sait déjà LA bonne nouvelle de cet hiver absent dans quasiment tout l'hémisphère nord c'est l'hiver normal en arctique et la relative bonne santé de la banquise (meilleure extension depuis 2011 j'ai pu lire ça et là). Voici l'illustration au Spitzberg, avec ces deux derniers mois nettement au dessous des moyennes 2000-2020 en t°, et une anomalie de pression remarquable en février qui marque bien le retrait du VP troposphérique qui campe dans les hautes latitudes: Après il n'y a pas de quoi trop s'emballer non plus, les t° des derniers mois ne sont finalement pas très éloignées des normales du XXe siècle.
  21. Février 2020 est le mois le plus venté de ma période d'étude (depuis 2000), tous mois confondus, à Londres. Comme à Amsterdam beaucoup de soucis dans les aéroports, en plus des inondations qui touchent le pays. Ici le résumé pour l'aéroport d'Heathrow:
  22. Un mois de février extrêmement venté sous le zonal, à l'aéroport d'Amsterdam les opérations ont été difficiles durant une bonne partie du mois avec des milliers de retards et d'annulations cumulés lors des épisodes de vent plein ouest. Beau cumul de pluie également:
  23. Résumé de ce mois très mouvementé à Rasht (Iran), sur les rives de la Caspienne (climato 2006-2020): A noter: avant l'épisode neigeux du 10/02 l'hiver 2019-2020 n'avait enregistré qu'une seule gelée, un 0.0°c tout rond fin janvier.
  24. Février 2020: toujours aussi doux (+6.7°c d'anomalie), mais plutôt bien enneigé avec ce surplus d'humidité d'origine océanique. L'hiver 2019-2020 est le plus doux de ma période d'étude (et probablement le plus doux tout court), avec une anomalie (DJF) de +5.6°c sur les tn et +6.7°c sur les tx.
  25. Février 2020 à Moscou: un mini coup de froid en première décade (tnn et txn de l'hiver) dans un océan de douceur. Tnx mensuelle égalée le 18/02, pour la txx le record mensuel (8.3°c le 27/02/1989) tient toujours mais on s'en est bien approché.
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