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On s'achemine vers une tx de -21.4°c aujourd'hui, enregistrée le matin à 0hTU.
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Suivi du temps dans le Centre-est - Novembre 2019
mottoth a répondu à un sujet de nicolass dans Le temps en France
Brouillard tenace aujourd'hui a St Genis les Ollières. La neige a déjà bien fondu, des trous apparaissent dans la pelouse. -
Suivi du temps dans le Centre-est - Novembre 2019
mottoth a répondu à un sujet de nicolass dans Le temps en France
14 cms à St Exupéry au relevé de 1h. Au moins 16 vols au départ ont été annulés ce soir, les autres ont connu des retards allant de 1h à 4h. Il reste actuellement 2 vols easyjet qui tournent dans le circuit d'attente de St Rambert d'Albon et attendent qu'une piste soit déneigée. Depuis plus de 20 ans que je travaille là bas l'aéroport n'a jamais su faire face à la neige, c'est pas cet hiver que ça va changer. Heureusement je ne bossais pas, ici à St Genis les Ollières on n'aura pas fait mieux que les 4 ou 5cms mesurés vers 21h et actuellement les précipitations sont très faibles. -
Suivi du temps dans le Centre-est - Novembre 2019
mottoth a répondu à un sujet de nicolass dans Le temps en France
Ca s'est bien calmé à St Genis, avec à nouveau un mélange de pluie et neige. Environ 4cms sur la table de jardin. -
Suivi du temps dans le Centre-est - Novembre 2019
mottoth a répondu à un sujet de nicolass dans Le temps en France
Je dois avoir 2cms dans le jardin, tout est blanc. -
Suivi du temps dans le Centre-est - Novembre 2019
mottoth a répondu à un sujet de nicolass dans Le temps en France
Neige seule à St Genis les Ollières depuis 5 minutes par 1°c au thermo voiture: gros flocons mais intensité encore assez faible, ça ne tient que sur le mobilier de jardin en plastique. -
Suivi du temps dans le Centre-est - Novembre 2019
mottoth a répondu à un sujet de nicolass dans Le temps en France
St Genis les Ollières: pluie et neige mêlées. -
Suivi du temps dans le Centre-est - Novembre 2019
mottoth a répondu à un sujet de nicolass dans Le temps en France
Pluie faible à modérée depuis ce matin à St Genis les Ollières. On est dans l'expectative, d'après les modèles les plus "optimistes" cela devrais tourner à la neige dans les 2 prochaines heures. -
Ogimet se contente de collecter, stocker et décoder les messages BUFR et synop. Ils sont responsables de la qualité de leur décodage, mais en aucun cas de l'encodage réalisé par les services nationaux. Les particularités locales sont cadrées dans le Manuel de l'OMM n°306 Vol 2 ("Regional Codes and national coding pratices"), et pour l'Italie rien de spécial à signaler. Au niveau local beaucoup de choses peuvent faire la différence: la qualité du matériel, la motivation / compétence des personnels, le niveau d'automatisation de l'encodage et la robustesse des moyens de transmission. Je ne sais pas ce qui cloche en Italie mais probablement un peu des 4: un matériel parfois indigne (comme d'hygrométrie non mesurée en dessous de 30% jusqu'en 2008), des personnels qui tombent peut-être dans des travers un peu 'latins', de l'informatique peut être pas très bien conçue (vu que j'en arrive même à douter du traitement de leur statistiques), et le plus étonnant étant ces nombreuses données perdues / jamais transmises, un écueil généralement réservé aux pays peu développés. Cela me semble quand même incroyable que même leur base climato payante (équivalent de la climathèque de MétéoFrance) contienne autant de données incomplètes, jusqu'à 1 année entière entre février 2015 et janvier 2016 !!!
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A signaler aussi la tx de -26.3°c hier à Bardufoss, tout à fait remarquable pour une première moitié de novembre !
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Je me suis re-penché sur le cas des RR de Pescara: - l'hypothèse de relevés intermédiaires (à 18h TU et 6hTU) de RR encodés avec une erreur de virgule ne sort pas de nulle part: par le passé j'ai déjà eu de gros doutes pour certaines stations italiennes, comme Venise depuis quelques années. Et au moment ou cette interrogation surgissait sur le forum hier je commençais a travailler les synops de Palerme où manifestement, d'après mes premières constatations, les RR semblent quasi systématiquement encodées avec cette erreur entre 2009 et 2013 (certaines lames d'eau dépassent 400 voire 600mm/12h, manifestement multipliées par 10). Donc ma méfiance était naturellement de mise durant le traitement des données de Pescara. - la disponibilité des données italiennes n'est vraiment pas top, c'est même le pire pays d'Europe sur lequel j'ai travaillé. Donc les trous dans les données sont nombreux, et au final j'avais environ 84% de complétude des données de RR. J'ai décidé de combler le maximum de trous en insérant des zéros: une chose à ne pas faire d'habitude, mais je soupçonnait un problème qui biaisait les RR vers le haut donc je pensais obtenir une correction salutaire en introduisant ce biais vers le bas. Résultat: environ 7% de baisse des valeurs de cumul mensuels moyen, et un taux de complétude de 93.8% (je n'ai pas ajouté que des zéros mais sauvés aussi des relevés partiels de RR qui ont pesé dans l'autre sens, et laissé vides des journées où manifestement il avait plu mais sans possibilité d'estimer le cumul sur 24h). Les résultats obtenus sont ceux présenté dans la fiche postée jeudi. - Aujourd'hui j'ai inspecté les données du mois de janvier, mois qui manifestement pose le plus de problèmes par rapport aux normales officielles. Voici le tableau des valeurs quotidiennes: La moyenne de toutes les valeurs quotidiennes disponibles multipliée par 31 jours donne donc un cumul mensuel moyen de 98.5mm. Première constatation: la forte variabilité inter annuelle. Sur les mois à peu près complets, 5 sur 13 comptent environ 20mm ou mois, et 6 sur 13 dépassent 120mm ! Donc le problème pourrait venir d'une période d'étude trop courte. Sauf que cela semble se répéter sur les 12 mois de l'année, donc ce n'est très probablement pas la bonne explication. Puis j'ai confronté les lames d'eau quotidiennes aux temps présents reportés dans les synops et METARs, et particulièrement les intensités de précipitations: - pluie faible: taux inférieur à 2.5 mm/h - pluie modérée: taux entre 2.5mm/h et 7.5mm/h. - pluie forte: taux > 7.5mm/h. Et franchement, je n'ai pas trouvé de cumul douteux à l'exception des 3 valeurs encadrées (le 4/1/2006, et les 17 et 18/01/2013). En divisant ces trois valeurs par 10 on obtient un cumul mensuel moyen de 91mm, toujours à priori nettement trop haut par rapport aux normales (71mm sur le wiki italien). Mais franchement pour les autres valeurs, y compris les plus élevées, je ne vois rien de suspect. Je vous laisse ici les deux exemples de mois de janvier les plus pluvieux depuis 2000 (2004 et 2017). On peut utiliser les pictogrammes de temps présent pour estimer la validité des lames d'eau. Pour rappel la journée est divisée en huit pictos qui représentent chacun le temps présent dominant sur un laps de 3 heures : - Pluie faible () : < 2.5 mm/h donc un picto équivaut à maximum 7.5mm . - Pluie modérée () : un picto équivaut à une lame d'eau comprise entre 7.5mm et 22.5mm (moyenne : 15mm) - Pluie forte () : une tel picto équivaut à une lame d'eau supérieure à 22.5mm (souvent largement, cf les lames d'eau horaires parfois proches de 100mm/1h enregistrées durant nos épisodes méditerranéens). Sur l'exemple de janvier 2003: - le 7/01 on a 3 pictos pluie modérée, soit sur une durée de 9h entre 22.5mm et 67.5mm. Cumul reporté: 34mm (dans les clous). - le 18/01: idem (entre 22.5 et 67.5mm rien que sur les obs de pluie modérée). Cumul reporté 36mm (dans les clous). - la longue séquence pluvio orageuse de 23 au 25/01: 1 picto pluis forte (min 22.5mm), 5 pictos pluies modérées (75mm en moyenne), 8 pictos pluie faible qui peuvent cumuler au plus 8*7.5 = 60mm et en moyenne 30mm. Total 22.5+75+30= 127.5mm à la louche sans même compter les 3 pictos orages+pluie. Le cumul de l'épisode est de 126mm, on est dans les clous. - 31/01: 2 pictos pluie modérée soit 30mm de moyenne sur 6h, plus un orage débutant l'épisode pour atteindre un cumul reporté de 40mm, on est encore dans les clous. Je vous laisse étudier l'exemple du très pluvieux janvier 2017: l'impressionnant épisode du 15 au 18/01 présente des temps présent cohérents, avec de la forte pluie et orage+pluie à plusieurs reprises. En fait ce mois a été à priori encore plus pluvieux avec des journées à priori bien arrosées aux cumuls non renseignés (5/01, 23/01), qui manquent à l'appel dans le cumul et la moyenne de ma période d'étude. Donc tout ce que le peux conclure c'est que hormis quelques manques (somme toute assez nombreux pour un pays Européen) et incohérences (peu nombreuses), l'écrasante majorités des relevés semblent en phase avec le temps observé, et je ne m'explique pas pourquoi je ne rejoint pas les données officielles. On peut penser peut être que le matériel pluvio utilisé pour les relevés en temps réel (METARs et synops) et celui pour la climatologie officielle n'est pas le même (genre un pluvio électronique vs. un pluvio style SPIEA), et que le matériel du temps réel surestime les RR (tant les cumuls que l'intensité, d'où la cohérence entre le temps présent et les cumuls). Mais ce n'est que de la spéculation. EDIT: Ah, et dernier élément: j'ai finalement réussi a utiliser la section climato de l'organisme météo italien, pour Pescara la climato officielle comporte au moins autant de manques que mes données quotidiennes, et le détail des données est payant (22euros pour la période 2000-2019)... je n'ai pas payé pour me procurer ces données qui a coup sur sont au final identiques à ce qui est encodé dans les synops, mais cela me pousse à formuler une dernière hypothèse: et si ils avaient bêtement bouché tous leurs trous par des zéros ??? 6 données quotidiennes de RR manquantes en janvier 2015 (31-25), aucune donnée dispo en janvier 2016, comme mon tableau... (NB: j'ai "sauvé" 2 relevés quotidiens de RR en janvier 2015). Essayons: j'ai complété toutes les journées manquantes (en gris) par des lames d'eau de 0mm, et divisé par 10 les cumuls des 3 journées suspectes: Résultat: 79.6mm de cumul moyen pour janvier, on approche enfin des normales officielles. Je n'ose pas croire que les statisticiens de la météo italienne ont vraiment fait cela ! (EDIT: j'ai oublié de rajouter 2 zéros les 4 et 05/01/2017. Avec cela on tombe à une moyenne de 79.4mm).
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Une explication plausible serait que les précipitations sont fréquemment mal encodées avec une erreur de virgule qui multiplie le cumul par 10. Sinon je ne vois pas. J'ai essayé à plusieurs reprises de consulter les données quotidiennes de l'organisme officiel italien, mais leur site ne semble pas fonctionner correctement même en utilisant un VPN italien pour me faire passer pour un utilisateur italien.
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#604. Bari. Bari et son agglomération comptent environ 750 000h. Pescara est à 255kms, Rome 380kms, Venise 600kms, Athènes 700kms. Nous sommes au bord de l'Adriatique. Les montagnes de l'Apennin méridional sont relativement éloignées (une centaine de km), bien que le plateau à 35kms à l'OSO de la ville culmine déjà à plus de 600m d'altitude. Le relief de l'arrière pays nettement moins montagneux que celui de Pescara va expliquer la différence notable de précipitations annuelles entre les deux villes. La station étudiée est sur l'aéroport, à environ 10kms du centre ville et 3.2kms de la mer. Vue vers l'est: C'est un climat méditerranéen classique, avec un ICA inférieur à 1 (0.91, comme à Pescara) et une sécheresse d'été qui n'est pas trop forte. Comme annoncé plus haut ce climat est nettement moins arrosé que celui de Pescara (-40%), principalement en raison de l'arrière pays nettement moins montagneux. On constate un écart important entre le niveau moyen des tx estivales et les records de chaleur: cette côte de l'Adriatique semble dans sont entièreté soumise aux caprices du foehn des Apennins, qui arrive parfois à vaincre les brises de mer en plein été et à donner des tx supérieures à 40°c voire 45°c ! Pas mal de brises locales tout au long de l'année. Les vents de sud ouest - généralement faibles - sont des brises de terre nocturnes. Les vents de nord à est sont des brises de mer diurnes, plus présentes en été. Le vent de NNO est marqueur des épisodes de zonal d'ouest, surtout en hiver. En été on retrouve des régimes de t° et de Td classiques des bords de mer soumis à l'alternance des brises, avec une tx atteinte vers midi et un plateau durant l'après-midi. Voici un hiver proche de la normale: les gelées sont rares et peu marquées, et encore plus rarement on peut apercevoir des flocons qui ne tiennent pas au sol (ou pas longtemps). Comme ailleurs autour de la méditerranée l'hiver se divise en séquences perturbées ou anticycloniques, qui peuvent durer plusieurs semaines. Le printemps est souvent beau, mais la chaleur monte lentement et tarde à vraiment arriver en raison du décalage thermique maritime. Nous sommes déjà bien en Italie du sud et pourtant on peut encore trouver des journées trop fraiches en mai. Hormis quelques situation orageuses peu fréquentes, l'été est calme et dominé par les brises qui modèrent les tx tout en maintenant une moiteur parfois forte. Et quelques épisodes de foehn généralement peu durables apportent des journées caniculaires, avec des tx qui approchent voire dépassent 40°c. BONUS: juillet 2007. Un été marqué par les fortes chaleurs comme à Pescara, avec surtout cette journée du 24/07 qui fut la plus chaude de l'histoire de la ville. L'automne est la saison la plus arrosée de l'année, en voici un exemple avec une pluviométrie un peu excédentaire. Sans relief voisin pour apporter un fort effet orographique, les plus forts épisodes ne sont pas aussi diluviens qu'à Pescara, Gênes, et bien d'autres villes du bassin méditerranéen. Voilà, c'est tout pour aujourd'hui !
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Je ne pense pas avoir de problème en Ex-Yougoslavie à part le Kosovo. Pour le reste de la region Balkans / Carpathes tout semble Ok, beaucoup de pays ont même des données excellentes comme la Roumanie. La Colombie Britannique et Calgary ont déjà été couvertes, je t’invite à replonger dans la carte en page une. La région des Grands Lacs nord américains aussi, à part l’ouest (Thunder Bay, le Wisconsin). Mais oui, j’essaye d’apporter le même intérêt à toutes les régions du monde même si certains climats sont plus ennuyeux que d’autres. Ceci dit, je trouve toujours des surprises en travaillant sur des climats qui à priori me semblent rébarbatifs.
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Neige précoce et très abondante dans la vallée du Cashmire ces 2 derniers jours: https://watchers.news/2019/11/08/incessant-heavy-snowfall-causes-chaos-in-kashmir-valley-india/ De tels épisodes surviennent normalement en fin d'hiver et début de printemps (février ou mars). A Srinagar l'article mentionne 30cms de neige au sol. Il y est tombé 135mm de précipitations en 48h, dont environ 93mm d'équivalent eau en neige fondante !
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Merci, ça risque de m'être bien utile à moyen ou long terme.
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- Kenya: ce devrait le faire, genéralement du Kenya à L'Afrique du Sud c'est pas trop mal. - Djibouti: catastrophique. Depuis 2013 j'ai les METARs de la base américaine qui sont top, mais cela ne fait que 6 à 7 années de données pour l'instant. - Addis Abeba: il me semble que seules les dernières années sont vraiment correctes. Sinon, non mentionnées dans le post précédent mais faisables et prévues à long terme, j'ai les séries suivantes en tête: - Balkans + Grèce - un retour et approfondissement en Turquie - républiques du Caucase - retour et approfondissement dans les deux Corées - moitié sud du Japon - une bonne moitié nord de la Chine, au nord d'une ligne Shanghai - Chengdu + Xinjiang (au moins 2 séries) - mini série Irelande / iles Féroés, voire Jersey ou Guernesey - d'autres iles isolées (Bermudes, Ste Helène, Kerguelen ?, Micronésie + Hawaii) - Inde du sud et de l'est (+ Sri Lanka ?) - mini série sur la Malaisie (il manque notamment Kuala Lumpur) - retour et approfondissement en Afrique du Sud (+ quelques fiches en Namibie vraisemblablement - retour et approfondissement à Madagascar (mini série) - retour et approfondissement à Oman et Emirats Arabes Unis (mini série) - la Sibérie, car la série prévue ces prochains mois ne suffira pas et laissera d'énormes trous - etc...
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[Double post, édité]
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Je ne vais pas finir l'Europe avec cette série. - Prairies nord Américaines et grand nord Canadien: aucun problème de faisabilité, y'en a pour je pense 2 séries disctinctes même si je n'ai aujourd'hui aucune idée du partage entre les 2. - Colombie / Equateur: j'ai essayé de m'y mettre après le Brésil mais si ma mémoire est bonne les données dispos avant 2008 ne sont pas exploitables donc j’attends encore un peu (j'essaye d'avoir minimum 13 à 14 ans de données, cf la série récente sur le Pakistan). Venezuela: c'est compliqué depuis l'effondrement du pays à la fin des années Chavez, actuellement plus aucune donnée synoptique n'est disponible, on est tombé au niveau des pires pays du tiers monde. Je l'ai déjà précisé plusieurs fois, généralement la disponibilité et la qualité des données d'un pays est toujours très corrélée à son niveau de développement et à sa situation géopolitique: guerre et pauvreté ne favorisent ni la maintenance d'un service météo performant ni le partage des données. Seuls quelques pays de l'ex-bloc soviétique ne suivent pas cette règle avec notamment le cas emblématique de la Corée du Nord dont les données sont impeccables depuis le début de ma période d'étude malgré son isolement et sa pauvreté. Parfois on a des bonnes nouvelles, comme l'Irak dont les données sont de plus en plus fiables et régulières depuis quelques années : si ce pays ne retombe pas dans le chaos je finirais pas avoir suffisamment de matière dans 6 ou 7 ans. - Amérique Centrale / Caraïbes: pas de gros problèmes, ce sera fait (à part peu être quelques pays trop peu développés comme Haïti ?). Je ne sais pas encore quand. - Argentine: au programme des prochains mois. - Iran et centre de la Sibérie: au programme des prochains mois. - Afrique: un sacré chantier, ne n'ai pas prévu de m'y frotter pour les 6 prochains mois. - Vallées Alpines: depuis un moment je prévoie une mini série Suisse, avec Genève, Zurich plus quelques autres stations (il y aura Coire c'est certain). - Groenland: des soucis pour les précipitations (un peu comme en Antarctique elles sont la plupart du temps non mesurées ou incohérentes), mais pour le reste les données sont bonnes et ça s'annonce sympa. Cependant pas d'estimée pour l'instant, car le problème est le suivant: Depuis 15 jours le site de données astronomiques de la navy américaine est en chantier, et ce jusqu'à fin avril. Ce qui signifie que je ne peux plus générer les tables d'heures de lever/coucher du soleil en temps universel pour un endroit x pour les 365 jours de l'année: j'ai besoin de ces tables pour les jolis résumés mensuels et les pictos temps présent (jour/nuit). J'ai eu quelques jours au début des vacances de la Toussaint pour anticiper ce problème et générer à l'avance plein de tables pour quelques séries à venir, mais je n'ai pas eu assez de temps libre pour voir très loin hélas: j'ai de quoi faire une soixantaine de fiches en Italie, en France, en Argentine, en Iran et en Sibérie d'ici à avril, mais à moins que je ne trouve une alternative sur le web proposant la même chose (une table annuelle pour des coordonnées géographiques précises et en heure UTC, en format texte ou excel) je risque de me retrouver bloqué. J'ai déjà cherché mais rien trouvé pour l'instant (au mieux une table en heure locale). Pour les curieux ou ceux qui peuvent m'aider à trouver une alternative j'ai collé en attachement un exemple de ce que je recherche pour une fiche en cours de gestation: ça parait tout simple, mais croyez moi c'est pas si évident de trouver un site qui génère exactement cela. Au pire cela me permettra de ralentir un peu durant ces 6 prochains mois, et de repousser un peu le moment où en effet j'aurais un peu fait le tour du sujet. J'imagine qu'au final je me retrouverais avec environ 1000 fiches à maintenir, avec pour horizon 2030 et de vrais normales climato 2001-2030 pour un panel mondial aussi large possible. Peut être que je n'aurais que 800 ou 850 fiches, peut être que au contraire je ne saurais pas m'arrêter et densifierait la maille de régions déjà couvertes et alors on a plus de limites... L'avenir nous le dira. Merci à tous pour vos retours et pour faire vivre ce topic avec moi. Daylight 16270.txt
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Pour revenir sur Pescara j'ai constaté moi aussi des différences notables sur les RR entre la vieille climato visible sur wikipedia et mes données. Cela m'a même amené à retravailler manuellement les données de RR pour boucher un maximum de trous, et notamment les jours avec RR nulles... il subsiste un important écart, il est probablement du au fait que ce ne sont pas les même stations, tout simplement. Et dieu sait qu'en matière de pluviométrie, surtout dans une région montagneuse, les disparités entre cumuls de RR peuvent être importants en quelques kilomètres. La période d'étude commence en 2000 pour toutes les fiches de ce fil. Pour le froid et la neige 1956 reste un summum incontournable en Europe, nul doute que froid et neige n'ont pas épargné Pescara cette année-là. Une épaisseur de 40cms est très plausible avec une neige d'effet de lac au dessus de l'Adriatique.
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Bravo à MidiPy qui le premier a trouvé. L'intuition de nicolass hier soir était assez bonne, dommage de ne pas l'avoir creusé. #603. Pescara. Il fallait en effet aller chercher dans les Abruzzes, sous le versant est des Apennins où le foehn peut être redoutable et donner exceptionnellement des txx incroyables lorsque LA bonne synoptique se produit et que le Sirocco d'origine Tunisienne s'offre un regain de vitalité en traversant les montagnes du centre de l'Italie. De tels records peuvent aujourd'hui être comparés à ce qu'il s'est passé fin juin 2019 en France sous le vent des Cévennes, avec notre nouveau record national de 46°c: même mécanique de subsidence qui sublime le potentiel d'une masse d'air très chaude, donnant des tx à priori absurdes vis à vis du reste de la climatologie du lieu. Pescara est donc une ville Italienne dont l'agglomération compte environ 350 000h. Rome est à 170kms, Florence 285kms, Venise 370kms. Les plus hauts sommets de l'Apennin Central ne sont qu'à environ 35 à 40kms. Certain d'entre vous n'ont pas cru à une station côtière, et certes cette station n'est pas au bord de la plage mais nous ne sommes cependant qu'à 4.7kms de la mer Adriatique. Une distance de cet ordre suffit à bien abaisser les tn lorsque le vent est calme et que l'influence de la mer ne se fait même plus sentir: les exemples de station proches de seulement quelques kms de la Méditerranée et pourtant assez continentales ne manquent pas, comme Alger (7kms). Vue vers le SSO: la station est sur l'aéroport. J'ai eu un mal incroyable à localiser exactement les stations des villes Italiennes que l'on va passer en revue dans cette série, à chaque fois la localisation indiquée n'est que la plus probable selon moi, mais sans certitude. Les précipitations estivales sont un peu trop abondantes pour faire rentrer ce climat dans la case des climats méditerranéens, c'est une variante plus humide que l'on retrouve beaucoup autour de l'Adriatique, un climat tempéré maritime à été chaud et presque sec (peut-on dire subméditerranéen ?). Les grands lignes des climats méditerranéens sont là: un ICA inférieur à 1, des tn hivernales clémentes (Tnm de janvier > 0°c), un été ensoleillé qui correspond au minimum pluviométrique, et un automne / hiver bien arrosé. Les exemples de saison nous montrerons que l'on y trouve des épisodes de pluies intenses également typiques du bassin méditerranéen. L'aéroport est installée dans l'un des multiples vallons qui tracent presque en ligne droite des montagnes vers la mer: les vents dominants suivent ce vallon qui canalise parfaitement les brises locales: brises de mer diurnes de nord est, brises de terre nocturnes de sud ouest. Bien sur les vents de sud ouest incluent aussi les situations de foehn, qui comme je le disais en préambule peuvent donner des Txx estivales largement supérieures à 40°c. En hiver la circulation zonale perturbée donne des vents de nord ouest parallèles à la côte et à l'Apennin. Durant la saison de soleil haut les régimes de t° sont typiques des stations de nord de mer, avec une montée rapide de la t° en matinée vers un maximum vers midi puis un long plateau dans l'après midi sous la brise de mer. Le Td suis les même tendances. Voici l'exemple de l'hiver 2010-2011, au bilan assez neutre malgré un cumul pluviométrique plutôt déficitaire. Le mois de décembre est vraiment atypique et exagérément contrasté, puisqu'on y trouve à 9 jours d'intervalle la tnn de la période d'étude tous mois confondus et la txx de décembre. Souvenez vous comment ce mois fut extraordinaire dans toute d'Europe, avec le grand hiver au Royaume Uni et dans le nord de la France. La suite de cette saison est beaucoup plus normale avec des types de temps plus monotones et plus typique de l'hiver au bord de la méditerranée, entre temps calme anticyclonique brumeux et périodes perturbées parfois abondamment pluvieuses. La neige semble être parfois assez abondante lors de coups de froid en provenance d'Europe centrale, lorsque la Bora souffle sur l'Adriatique, mais je n'ai aucune donnée de neige au sol pour cette station et le reste de l'Italie. C'est un climat plutôt maritime donc la montée de la t° lente au printemps, les première chaleur n'arrivant souvent qu'en mai. La chaleur de début avril 2011 fut exceptionnelle (plus de 30°c dans la plaine du Pô, largement commenté à l'époque sur notre forum) et n'est pas vraiment représentative. Mais au final cet exemple de printemps présente un bilan bien équilibré. L'été est chaud et la plupart du temps très beau. Les précipitations sont le fait de quelques orages, avec par essence des cumuls très irréguliers d'un mois sur l'autre: il n'est pas exceptionnel de connaitre un mois quasiment sec, mais on peut aussi dépasser les 100mm en 3 jours de précipitations. La chaleur n'est généralement pas très marquée, mais le Td peut être pénible sous la brise de mer: l'été présenté ici est un peu plus moite que la moyenne, en lien avec une SST de l'Adriatique probablement plus élevée que la normale. Fin aout on trouve un exemple de foehn d'été, avec une tx ponctuellement proche de 40°c. BONUS: juillet 2007, un mois caniculaire. L'été 2007 a vu la txx de ma période d'étude de juillet et du mois d'aout (le 45°c du 30/08 mentionnés par @nicolass). Le foehn s'est fait remarqué à deux reprises, avec aussi des tn élevées durant les nuits ventées. Voici enfin un automne normal, ponctué par des dégradations pluvio-orageuses typiques de cette saison. BONUS: novembre 2013, mois le plus arrosé de ma période d'étude tous mois confondus (hors éventuellement quelques mois incomplets, en tout j'ai un peu plus d'une année entière sans données de précipitations exploitables sur cette période). Voilà, c'est tout pour aujourd'hui !
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#603. A vous de deviner. Saurez vous dire quelle ville de plaine se cache derrière ce tableau ?
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Non je n'ai pas abordé cette partie du monde car les données brutes sont trop rares voire inexistantes (Somalie, Soudan). Il me semble que les deux saisons des pluies sont simplement engendrées par le passage de la ZCIT (une première fois lors de sa migration vers le nord au printemps, une deuxième fois lors de sa migration vers le sud en automne). Les pluies marquées de ces derniers jours sur la corne de l'Afrique sont probablement à mettre en rapport avec Kyarr: la saison cyclonique très bizarre de la mer d'Arabie est essentiellement active en juin ou en octobre, car de juillet à septembre un jet de basse couche moussonique de SO inhibe la mécanique cyclonique entre la Somalie et le Pakistan (Item 3):
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Alors c'est vrai que pour certains climats bien maritimes, comme Veraval (ICTx3 = 1.07) ou Pasni (ICTx3 = 1.36) ça ne colle pas, je pense que le facteur de multiplication devrait se trouver près de 2.5, voire un peu moins. #602. Kota. Kota, Rajasthan, est une ville de 1 million d'habitants. Ahmedabad est à 400kms, Delhi 400kms, Jaisalmer 530 kms, et Nagpur 555kms. La ville est dans une plaine qui monte en pente douce vers le sud est, où l'on trouve le plateau de Malwa. Nous sommes à la limite entre une plaine agricole au nord est et le plateau bien plus aride en apparence au sud ouest. La station étudiée est sur l'aérodrome, qui occupe une position centrale au sein de l'agglomération. Nous verrons que ce positionnement au sein de l'ICU de cette agglo a un impact sur les tn. C'est un climat tropical de mousson humide et sec. L'hiver reçoit quelques pluies d'origine polaire mais le gel semble impossible, et la saison des pluies estivales est concentrée sur moins de 4 mois (de mi-juin à mi-septembre grosso modo, soit en fait 3 mois). Les tn sont étonnamment hautes toutes l'année: elles ne baissent pas beaucoup durant les mois secs et dégagés, alors que dans cette région les amplitudes thermiques diurnes de plaine tournent en moyenne autour de 15°c à 17°c voire plus en dehors de la saison des pluies. L'ICU est probablement un peu responsable - quoique cette agglo est de taille plutôt modeste pour l'Inde -, mais je pense que ce sont surtout des brises nocturnes qui empêchent un plus fort refroidissement, du moins pendant la saison de soleil haut. Comme à Veraval et Amhedabad l'année commence sous la mousson d'hiver de nord est, puis on bascule progressivement par le nord ouest vers la mousson d'été de sud ouest. On retrouve le fort creux diurne de Td durant les mois les plus chaud, avant et après la saison des pluies, qui rend un peu moins intolérable la chaleur. Les valeurs de vents moyen sont globalement faibles, cependant de avril à octobre le vent nocturne ne baisse pas autant qu'attendu, en juin (le mois le plus insupportable niveau chaleur) il a même tendance à souffler plus fort qu'en journée: je pense que les brises nocturne sont un élément qui explique les tn particulièrement hautes de cette station. L'année sera présentée en 5 saisons: L'hiver, de décembre à janvier, qui est aussi la saison des brumes et brouillards. De temps en temps une perturbation d'ouest vient laisser un peu de pluie avec un orage, sinon il fait beau sauf grisaille de basse couche parfois tenace. Le printemps "agréable" dure deux mois, de février à mars. Les brouillards disparaissent en février et la hausse des t° est amorcée. Les premiers 35°c sont souvent observé fin février / début mars et les premiers 40°c fin mars. C'est une chaleur sèche, et par rapport à ce qui va arriver à partir d'avril c'est encore agréable. Voici "l'été", le pic de chaleur annuel qui précède la saison des pluies. Jusqu'en mai les chaleurs sont généralement sèches (voire très sèches), seules les hautes t° (dont les très hautes tn) et la poussière sont difficiles à supporter. En juin l'humidité arrive, en deux paliers sur cet exemple, et rends les 2 dernières semaines avant le début des pluies très inconfortables. Une fois l'humidité tropicale installée, après la première salve de pluie, la chaleur reste assez forte et le Heat Index continue de rivaliser avec les chaleurs sèches de mai (des moyennes quotidiennes de 37). Voici la "mousson", ou plus justement la saison des pluies. Elle a souvent un peu de mal à démarrer, avec des chaleurs résiduelles très pénibles fin juin et début juillet. Les pluies sont de toute façon irrégulières même si un bon cumul est la plupart de temps constaté. Cependant des pauses peuvent durer plusieurs semaines, et mettre en danger la saison agricole (je vous invite à lire / relire les comptes rendus de @Youri sur les saisons des pluies au Burkina Faso, où il montre très bien comment l'irrégularité des pluies et leur mauvaise répartition temporelle peut ruiner une saison agricole pourtant marquée par un cumul pluviométrique à priori "normal"). Nul doute que sur cet exemple la fin d'aout bien sèche suivi d'un mois de septembre lui aussi sec a pu poser des problèmes: cet exemple de 2015 est pourtant "normal" si l'on considère uniquement le cumul de la saison des pluies dans son intégralité. La dernière saison est "le bel automne", en octobre et novembre, avec le retrait des fortes humidités en octobre et un beau temps chaud (mais pas trop) que rien ne vient troubler jusqu'en décembre. Voilà, c'est tout pour aujourd'hui, et c'est également la dernière fiche de cette série Indo-Pakistanaise. Je vous laisserai bientôt deviner la suite du voyage.
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Il s'est passé beaucoup de choses aux Etats Unis durant ce mois d'octobre: dans le sud-est on a eu des chaleurs record en début de mois, qui ont prolongé un mois de septembre déjà très chaud. Voici 3 exemples, de Washington à Atlanta: Washington / Dulles. Il a fait jusqu'à 37°c le 2/10 dans l'autre aéroport de la ville, plus urbain. Raleigh / Durham airport: un incroyable 38°c début octobre ! Atlanta: une énorme anomalie de t° en septembre, suivi d'un mois d'octobre encore vraiment chaud.