frc63

Un petit effort mais un effort quand même, seulement 27 mm de normale sur decembre, faudrai pas echouer à quelques mm

664.6 mm à Clermont-Aulnat au 1er novembre. C'est absolument énorme pour nous, une pluvio que ceux de moins de 20 ans ne peuvent pas connaitre . Passer les 700 mm à Aulnat, c'est historique au regard de ce qui se passe depuis 20 ans ici.

Houla, dans ce cas tu as vraiment une vision idylique (pour un amoureux de la neige et du froid) de l'hiver auvergnat... Le vent s'est un peu calmé dirait-on.

Non non Manou, rien de vraiment incroyable, ce type de temps sur Clermont est courant pendant la mauvaise saison, à chaque fois q'une puissante perturbation avec un fort vent de SO voire SSO le foehn s'en mèle et les T grimpent en flèche. Pour preuve, la Tx peut depasser 20°C tous les jours de l'année (même en janvier ou fevrier) et ceux qui ont connu les hivers doux et perturbé avec de nombreuses depressions d'ouest sur Clermont (pas d'hivers des années 90) connaissent bien ces Tx extravagantes. l'hiver 2005-06 est LE contre exemple, c'est bien la première fois qu'on voyait un hiver si pauvre en redoux sur Clermont.

1,1°C d'écart avec la Tx des Cezeaux, classique avec un air bien brassé: compression adiabatique sèche: 1°C/100m Par temps de foehn il est frequent que MF sous-estime un peu les T à Clermont-Aulnat. D'ailleurs, ils ont passé leur prévi de 18°C à 19°C pour Aulnat cet aprem'. Sinon c'est le retour d'un joli vent ce matin, L'anémomètre manuel va te démanger Vincent

Pour l'instant un max de seulement 17,8°C aux Cezeaux à 13h 28. C'est déja bien, mais je suis presque déçu /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20"> Encore mieux demain ?

Par contre comestible, oui, mais vraiment pas terrible, j'en ai recolté et cuisiné plusieurs fois et bof... alors qu'avec cèpes, girolles, pieds de moutons, trompètes de la mort et rosé des prés MmmmmMMiam.

Quelle chaleur ! Et voila, le four "foehnique" s'est mis en marche ce matin sur la Limagne, déja 15,3°C à 10h22 aux Cezeaux. MF parle de 17-18°C cet apres midi, je ne serai pas surpris qu'on aille encore plus haut, et pourquoi pas chatouiller les 20°C. Du coup, la neige on oublie jusqu'à la prochaine fois /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20"> Pendant ce temps les perturbations qui vont se succeder vont recharger nappe et cours d'eau, c'est du tout bon en cette saison.

C'est fait, le sommet du Puy de Dôme à blanchit sous l'effet de la première neige de la saison 06-07. Enfin, dirons certains. /emoticons/sad@2x.png 2x" width="20" height="20"> Le saupoudrage est léger, difficile d'evaluer une epaisseur mais c'est probablement de l'ordre du cm, avec blanchiment sur les 150 dernier metres environ. Voila, j'ai vu ma première neige de l'hiver, et le puissant redoux qui arrive va balayer cette première escarmouche du général Hiver.

De toute façon, redoux 'noir' pour jeudi-vendredi avec flotte à gogo et grande douceur, alors inutile de s'enflammer pour rien, il faudra encore attendre un peu.

Et une Tn aux Cezeaux cette nuit de 16,2°C à 3h39, valeur énorme. Actu 19°C. Vent toujours soutenu, mais pas de rafale > 87km/h

J'avais remarqué ce matin, bonne idée de donner cette carte ici, superbe preuve de l'ultra versatilité des Tn. La station de Vichy brille une fois de plus par son affreuse Tn, la même ou AURELHY donne l'endroit le moins gelif de Limagne... MDR

A noter que au petit matin il n'y avait pas de vent, et de différences de Tn énormes ont été noté par un ami (Thermometre de voiture). Ainsi, au Cheix sur Morge il avait 8°C, et en venant sur Clermont il a noté jusqu'à 3°C, et repéré le la gelée blanche dans les zones les plus basses. Sinon observez ICI les températures relevées ce matin à 7h (qui ne sont pas les Tn), remarquez le 1,1 °C de Vichy en même temps que le 10,3 d'Aulnat ! 9,2°C d'ecat à la même heure c'est énorme, Aulnat etant a cette heure au dessus de la nappe d'air froid et Vichy dedans. Les amplitudes d'aujourd'hui sont remaquable car la saison s'y prete bien moins que le printemps. A+

Ben voila, je sors du Bois ;-) ;-) Hum hum, Vincent, à Chastreix Sancy, sur l'une de tes photo il me semble reconnaitre ton serviteur, béat d'admiration devant le materiel MF :-)) En tout cas superbe initiative mise sur pied que de metre en ligne les photos des stations MF (on en avait parlé il y à longtemps, mais maintenant tu le fait, c'est mieux ;-) ) Rien de plus à dire sur la station d'Issoire le message passe de mieux en mieux et de plus en plus de monde prend du recul face aux Tn extraordinaires de certaines localité. C'est en progrès. Par contre appliquer AURELHY aux Tn et au nombre de jopurs de gel, on obtient presque le pole nord sur les cotaux de Limagne et le nb de jour de gel de Nice à Vichy... La grande vadrouille du gel... Ooups, c'est HS, désolé Vincent... Veuillez suivre "clermont fd" dans le forum climato pour ceux que ça interesse. A+

Merci pour le lien, JB. Belle presentation d'AURELHY . Donc oui, AURELHY sert a fabriquer des cartes de Températures, notemment de Tn, et de nombre de jours de gel, alors que parallèlement à cela je suis entièrement de l'avis de GBL : "Je pense que la méthode Aurelhy n'est pas applicable aux températures, surtout minimales..." Avoir un modèle c'est bien, mais faire tourner la moulinette pour n'importe quoi, j'ai parfois l'impression que c'est l'ecueil de l'informatisation et l'hyperspecialisation à outrance. Ne viendrait-on pas de lever un gros lièvre ?! Affaire à suivre !

Bonjour, Voici un document assez ancien (1987) de MF sur AURELHY (pour RELief et HYdrométéorologie). Il explique la méthode numérique consistant en effet à prendre en compte l'altitude pour tracer de carte de pluvio. Coup de chance l'exemple utilisé est precisément le MC avec en plein mileiux, bien visible, la Limagne. document AURELHY Je n'ai pas eu le temps de lire en detail le texte (je le ferais dés que j'aurais le temps) mais ça à l'air d'etre une méthode assez simple. Maintenant, ils ne parlent que de pluvio, pas de gel, et d'autres documents plus récents doivent en parler. Reste qu'une carte d'altitude semble etre à la base de toute la méthode.

Salut JB, merci pour cette carte aussi aberrante que revelatrice de "certains pb" propres aux zones tres soumises aux inversions, et dont la Limagne semble l'un des archetypes les plus parlant en France (avec sa soeur, dans la Loire). Il avait déja été question de la méthode AURELHY ici même il y a quelques temps à propos des precipitations, je faisais remarquer que les sorties AURELHY suresimaient grandement les precipitations dans les Limagne par rapport aux mesures à long termes connues. Je ne connaissais pas le volet "températures" de cette methode, qui semble aussi poser de gros pb, bien pires mêmes que les sur-estimations de precipitations. Leur zone la moins gélive, au bord de l'Allier, en sortie de département vers Vichy est precisément une des zones connue pour etre la plus soumise aux gels intempestifs d'intersaison, avec un nb élevé de jours de gel sur l'année. Vous avez dit aberrant ? Le logiciel semble en effet utiliser l'altitude en entrée avec une fonction de proportionnalité entre altitude et nb de jours de gel. Dans ce cas, on ne dessine pas d'isocontours qui tracent précisément les contours de la Limagne ! (la grande du moins). Il me semblait qu'AURELHY était justement un logiciel prenant en compte entre autre le relief pour extrapoler, à partir des mesures des stations, des cartes des grandeurs météo avec une résolution tres fine. Difficile à dire... j'espere que des specialistes liront ce fils et nous eclaireront... Comme souvent, seules les Tn sont le point de discorde, alors que les autres grandeurs ne posent pas de pb. C'est sans aucun doutes du au caractère souvent ultra local de ce parametre. Je crois depuis longtemps que les Tn ne sont pas un "vrai" parametre météo, car trop variable géographiquement pour avoir une quelquonque representativité comme la pression, la Tx, la vitesse moyenne du vent, l'ensoleillement.... parametre Local, c'est le meilleur qualificatif que je trouve à la Tn (bien que ce ne soit pas toujours vrai, bien sur...) A+

Ah, enfin, je ne suis pas le seul a detester les inversions, je préfère de tres loins le vrai froid, d'advection, avec un autentique froid en montagne, et pas en plaine, le seul capable de donner de la neige, pas commes ces villaines inversions... Tn de 3,4 ce matin aux Cezeaux, contre encore -1 à Aulnat.

Merci pour ces valeurs, même si la periode est vraiment courte. On constate bien l'horreur des stations de bas fond de plaine (sachant qu'Aulnat et deja sur du parfaitement plat, mais peut etre 20 m au dessus de l'allier à même latitude) . Pour Marsat, je suis tres étonné et il faudra que je recherche la position de la station (373 m c'est quand même plus de 40 m au dessus d'Aulnat !), car cette commune à l'ouest de Riom est réputée pour ses vergers produisant pommes poires, noix prunes, mais aussi peches et même abricots. Surement un vond de vallée tres gelif. Dommage pour un si bon terroir fruitier, d'avoir une telle station, car avec 110 jours de gel, aucune production n'est envisageable... A tort... On ne repetera jamais assez le caractère ultra local de cette variable, à ne JAMAIS associer à autre chose que les quelques decametres autours. A+

Comme d'hab, excellent résumé de JB63 sur les particularités de quelques postes remarquablement froids des fonds de la Limagne ou des vallées et plateaux, à ne surtout pas étendre à l'ensemble des zones concernées sous peine de fausser completement la réalité. Enfin, j'aurais quand même ajouté "historique" ou "exceptionnelle" apres "chaque vague de froid" dans cette phrase /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">/emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20"> Simple remarque en passant, pour tout de suite dissiper l'idéee, chez des gens qui ne connaissent rien de nos climats, que de telles valeurs pourrait etres courantes mêmes dans ces zones remarquables. /emoticons/sleep@2x.png 2x" width="20" height="20"> A+

En effet, belle petite surprise orageuse hier soir entre 6 et 7h. Je me sui régalé à l'observer depuis les fenètres du labo, mais sans APN, dommage.... Bravo pour ces quelques clichés, Vincent A+

Salut Mtofun, ta as posté en même temps que j'ai modifié mon message precedant , qui comportait des erreurs de logique dont je me suis rendu compte tardivement. Je viens de lire ton resumé qui me semble convainquant, mais j'aimerais qu'on revienne sur le plongeon des vents vers le sol dans le cas d'un air froid sur une mer chaude, et qui me pose encore pb. Sur la rugosité et ses effets, je crois qu'on est a peu pres raccord maintenant. On tourne à 4 sur ce fil, si d'autres veulent se joindre à nous, ce serait avec grand plaisir Bon, il est tard, la nuit porte conseil et je verrais peut etre les choses de façon plus claires demain. A+

Le pb, c’est que entre connaître la théorie et savoir l’interpréter sur des cas pratique il y a un pas dans la compréhension des phénomènes. Heureusement les forums sont là pour ça, et nous permettent de dialoguer avec des gens qui connaissent leur sujet et donne de leur temps pour en faire profiter les autres. En ce sens merci à tout ceux qui font cet effort. Ok, donc je reprends les cas cités précédemment : 1 : L’accélération du vent dans le cas de l’advection d’une masse d’air froid sur une mer chaude. La mer, chaude, communique de la chaleur, d’abord aux basses couches, puis aux couches plus élevées. Qui dit air plus chaud dit incurvation des isothéta vers le sol, le plus pour les couches les plus basses. On se retrouve avec une superbe zone barocline, très intense en basses couches, donc une accélération du vent, un costaud jet de basses couches. Classique et facile à comprendre donc. Dans le cas contraire, d’une advection d’air chaud sur une mer froide. La mer refroidit les basses couches de l’air et fait remonter les isothéta, et tend à les rendre horizontales. Destruction de la zone barocline en basses couches et, dans ces conditions, chute du vent. Apres reflection, je me rends compte que je suis aller un peu vite dans mes déductions dans le second cas, pour lequel on peut aussi obtenir une belle zone barocline, avec une pente de T et théta inverse au cas precedant. Donc mon explication tiens mal la route. /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20"> L'explication du vent qui suit son isentrope est tres seduisante car elle expliquerait tres bien pourquoi dans le cas d'un air froid sur mer chaude le vent plongerais vers la surface en suivant les isothéta, en obeissant obeit au fait que ce soit une grandeur conservative. Cependent en deuxième analyse, on observe que la deformation (vers le bas dans ce cas) des isothéta est due precisement à un échange d'energie depuis la mer chaude vers l'air. Les isothéta ne sont donc, par definitions, plus des lignes isentropes ! En fait, d'apres ce que je crois, les isothéta plongent bien vers la surface de la mer, mais les isentropes c'est bien moins évident. On peu se rendre compte de cela en s'imaginant une parcelle d'air qui gagnerait de l'energie (depuis la mer chaude) et dont la théta augmenterait. Alors certes, les lignes d'isothéta plongent, mais les isentropes ne les suivent plus, et la parcelle d'air considérée traverse les isothéta pour progresser vers de plus hautes valeurs de ces dernières (gain d'énergie). Nous y voila, incidence de la rugosité, on parle donc la des tres basses couches, quelques centaine de m, très influencés par la nature du sol (mer, prairie, foret, grande ville, collines…) J’en conviens, après observation de la variabilité de ce paramètre dans nos conditions de travail. J’ai donc suivi une piste negligeable, on laisse tomber, on est tous d’accord là dessus.

Vous m'avez devancé :-) En effet, je ne sortait pas cette affirmation de mon chapeau, et la viscosité de l'air augmente avec la T. ICI vous trouverez un tableau des valeur de la viscosité de l'air en fonction de la tempé Reste que c'est semble-t-il assez négigeable dans tout les cas, et c'est bien la nature du sol sur lequel l'air se deplace et l'instabilité thermique qui change le type d'écoulement. Bon, je n'ai pas le temps de commenter vos derniers messages tout de suite, mais je n'y manquerais pas, et rapidement. rapidement, dans ce cas precis, le vent qui suit son isentrope j'ai du mal a comprendre, l'echange d'energie controlant ici la modification des flux, on est dans l'anisotropie. En ce sens je rejoint Mtofun. A suivre

Salut, Je ne suis pas du tout spécialiste des vents côtiers, ayant le pied marin typique de l’Auvergnat . Cela dit j’ai quand même un avis là-dessus. En effet, globalement, la platitude de la mer entraîne un courant laminaire des vents en basses couches au dessus des mers bien plus souvent que sur la terre ferme ou l’écoulement est vite turbulent, cela signifie physiquement qu’il cède moins d’énergie à la surface et qu’en moyenne il est plus rapide en basses couches au dessus des mer que des terres. La perte de vitesse par frottement en basses couches est importante, et c’est l’explication qu’on donne souvent pour expliquer pourquoi le vent de surface s’incurve vers le centre de la dépression, la vitesse n’étant plus suffisante pour que coriolis compense delta P. Une fois dites ces généralités, détaillons un peu : Gombervaux cite le cas observé d’un fort vent de surface diminuant très vite sur mer avec un air nettement plus chaud que la mer, et inversement une accélération de l’air froid sur une mer plus chaude (On négligera la vitesse des courants marins par rapport à celle des vents). J’ai fait ma petite analyse de l’effet du dipôle air/mer froid ou chaud sur l’écoulement de l’air au dessus de l’eau, pour une situation dynamique initiale identique. Avec dans un premier temps une vision Lagrangienne, ou je suis une parcelle d’air En premier l’air chaud s’écoule donc sur une mer froide qui lui communique un refroidissement pour les très basses couches. Il s’en suit une augmentation de densité et une baisse de la viscosité de l’air, donc une stratification. Difficile d’interpréter cela comme un facteur favorable à la dissipation de l’énergie par frottement sur la mer et à un ralentissement du vent en basses couches. J’ai du mal à faire le lien entre une stratification extrême de l’air associée à une mer très froide par rapport à l’air avec une diminution du vent en basses couches, d’autant que la viscosité de l’air augmente avec la température. Par contre donner un vent très régulier, ça semble en accord avec la dynamique des fluides, et avec ce que tu as observé sur les lacs Alpins en été ou les bateaux se déplacent quand même étonnement vite. Dans le cas contraire d’une advection d’air froid sur une mer chaude, il y a réchauffement des basses couches, (avec en plus une déstabilisation de cet air), augmentation de la viscosité, plus ou moins destruction de l’écoulement laminaire, augmentation de l’échange d’énergie par frottement entre l’air et la mer, et enfin ralentissement moyen du vent. Aie, je trouve plutôt le contraire de ce qui semble être sérieusement documenté. Mais reprenons sous en autre angle, avec une vision eulerienne ou l’on suit les caractéristiques d’un point donné au dessus de la mer On se met sur une mer froide, sur laquelle circule un air frais, puis de l’air très chaud arrive, cet air chaud réchauffe la mer en surface et se refroidit, et bien qu’il se refroidisse, il reste bien plus chaud que l’air frais qui le précédait. Qui dit air chaud dit viscosité en hausse, augmentation de la turbulence, des frottements et diminution de la vitesse moyenne en basse couche On prend le cas inverse, on est sur une mer chaude avec un vent d’air tiède, puis arrive de l’ai bien froid, cet air froid refroidit la surface de la mer (en se réchauffant, mais reste bien plus chaud que l’air d’avant) il à une viscosité plus faible, on assiste donc à une stratification de l’air associée à la baisse de la turbulence, une baisse du frottement et enfin une augmentation des vitesses moyennes en très basses couches. J’ai du mal à saisir si dans vos exemples vous vous mettez du point de vue Eulerien ou Lagrangien et j’ai l’impression que certains désaccords viennent de là. Oui, excellente image. En effet, l’interprétation cotissois22 sur une augmentation de la vitesse due à un coussin d’air turbulent sur lequel l’air laminaire coule ne me convainc guère, car l’écoulement turbulent est toujours un facteur de ralentissement, même si, très vite en altitude l’écoulement turbulent cède place à du laminaire sur lequel son effet diminue vite. Humm, c’est discutable en fonction de ce qu’on appelle ‘surface’, car si en effet turbulence signifie que de l’air « rapide » de moyenne altitude se rapproche du sol (accélération du point de vue Eulérien, ralentissement du point de vue Lagrangien), le frottement considérable fait bien baisser la vitesse moyenne de la colonne (ce que tu dis bien après). En fait ça doit dépendre de l’épaisseur de ce que l’on appelle ‘surface’, car si c’est le premier mm, la turbulence fait en effet sûrement augmenter la vitesse moyenne, mais sur les 100 premier metre j’imagine que la vitesse diminue. Sur la hauteur moyenne des voiles d’un voilier je n’en sais rien. Oui pour l’altitude (pas trop haut quand même) ou l’écoulement turbulent entraîne un ralentissement par perte d’énergie due aux frottements qui se répercute sur la colonne, homogénéisation des moyennes ok. En fait j’ai l’impression qu’il faudrait définir clairement ce que l’on nomme ‘surface’ et ‘basse couche’, car très proche de la surface, en effet, l’écoulement turbulent accélère la vitesse (eulerien), alors que sur les basses couches, la vitesse moyenne tend à diminuer avec les écoulements turbulents par l’augmentation des frottements. Je ne suis peut être pas très clair dans mes explication qui vous semblerons peut être tordues, alors n’hésitez pas à participer. On tombe d’accord là dessus. Je me suis placé dans un cas simplifié car tous le monde connaît et comprends une explication basée sur la dépression, la PV est certes conservative, mais peu connue et surtout mal comprise du public, même de IC. Dans un premier temps une interprétation simpliste à base de dépression me semblait appropriée avant d’attaquer la PV (le cours dont je donne le lien avant donnera un bel exemple avec des cartes 3D de PV associée à la première tempête de 99). A+