M. Gagnard

Et un humidex par-dessus 37...

c'est donc 11h48 du temps légal de France métropolitaine.

Dans la Loire et le Rhône, les indices humidex dépassent actuellement de 5 bonnes unités la valeur de la température du point d'état (si toutefois on peut se permettre de comparer deux quantités n'ayant pas la même dimension... enfin bon, vous voyez de quoi je cause). Tout ça pour dire qu'avec 30 malheureux degrés (ce qui, dans 3-4 jours sera considéré comme une température froide), on atteint présentement des humidex de 35-36... Vivement un bon flux saharien pour assécher tout ça !

Ouh la... la fin ce prochain week-end ? c'est du peut-être ça... perso je me méfie de la durée de vie de ce monstre... et on a 2 mois devant nous pour éventuellement remettre ça... en plus fort ? Oui en 2003 il avait fait chaud depuis le printemps, on pourrait dire qu'on était un peu acclimatés lorsque août est arrivé... Ici on sort d'un printemps relativement "frais" ; on va brusquement, en 3 -4 jours, passer de +25 à +40° (voire plus...) et probablement rester au voisinage de 40° quelques jours ce qui serait du jamais vu. Les projections nocturnes sont plus affolantes qu'en août 2003 ; on a 1 heure de nuit en moins fin juin que mi août...

Euh sur la température maximale oui c'est "impossible", mais sur la minimale, c'est courant !

ok merci. Il y a longtemps (15 ans ?) j'avais donné comme projet ce problème d'analyse d'image à des étudiants : convertir sous forme numérique la couleur présente sur les cartes de T850 en un lieu fixé et depuis 1950.

Comme nous, la végétation transpire elle aussi, c'est d'ailleurs grâce à ça qu'elle survit en été. De mémoire, un chêne isolé adulte évapore de l'ordre de 500-1000 litres par jour lors d'une journée d'été. Le soleil chauffe le sol et le sol (parce qu'il est plus froid que le soleil) chauffe l'air. Si le sol est humide, le soleil en chauffant le sol, va évaporer de l'eau ce qui lui coûte beaucoup d'énergie ; par conséquent, une dose de soleil sur un sol sec chauffera davantage que cette même dose sur le même sol mais mouillé.

Merci pour le graphe, même s'il n'est pas assez long pour ce qui nous vient dessus... Les tempés à 850 hPa sont disponibles en chiffres quelque part ou c'est une production personnelle à partir des couleurs des cartes ? Sinon le truc de gagner les 24h du Mans avec 68 chevaux... j'ai pas bien compris... Ou alors faute de frappe ? Les 24h jument ?

43° vers Clermont mercredi selon ARPEGE... et ce ne serait pas l'apogée de la fournaise...

Ces températures prévues à 850 hPa pour la semaine prochaine sont tout de même hallucinantes (autant les valeurs que la durée). J'ai aussi revu le voisinage du 22 juin 2003 (où le record mensuel de haute maxi avait été dupliqué à Andrézieux) : on était certes du sur (enfin sous) du 21° à 12hTU et tout de même 24° à 18hTU. Oui mais la veille et l'avant veille il faisait presque frais (entre 15 et 20° à 850 hPa...). Ok c'était sec de chez sec donc réactivité maximale... On va voir ce que fait mardi, je pense qu'on saura alors des choses sur la suite : Si moins de 34-35° mardi alors record mensuel sauvé ? Si plus de 35-36° alors record mensuel condamné ?

Oui, le record absolu à Andrézieux (41.1°) sera difficile à sortir... mais on disait ça aussi le 6 juillet 2015 de celui de 1983 (40.8°). J'ai regardé la configuration globale de la fin juin 1950 : Au 29 juin, il était tombé, en juin, 97 mm à Andrézieux (dont 46 le 16, 12 le 21 et 15 le 25) ; la moyenne des maxis de ce même mois était de 26°. Cette année, nous sommes à 24° de moyenne des Tx en juin mais on ne sera sans doute pas loin de 26 d'ici jeudi prochain. Le cumul provisoire de ce juin 2019 est de 80 mm (mais les pluies sont très proches de la présumée canicule à venir). Les cartes à 850 hPa (réanalyse) montrent, pour le 30 juin 1950, une isotherme 24° à peine au su de l'Espagne ; ici la 20° nous recouvrait à 0h et nous tangentait à 12h. La veille, nous étions plutôt sur du 18° à 850 hPa. https://www.meteociel.fr/modeles/archives/archives.php?day=30&month=6&year=1950&hour=12&type=ncep&map=0&type=ncep&region=&mode=0 On peut aussi arguer du fait qu'en 1950 il y avait bien plus de surface naturelle à Andrézieux que maintenant, ça peut aussi coûter quelques dixièmes dans l'affaire... Les cartes prévues pour jeudi-vendredi montrent actuellement du 24-28° sur nos têtes à 850 hPa... avec une jolie préchauffe entre lundi et mercredi (chose qu'il n'y avait pas ou peu eu en 1950*). Même si la belle humidité du sol tamponne la température (j'en parle dans ma bafouille de ce matin), il est difficile de penser que le malheureux 37.8° du 30 juin 1950 ne prenne pas une claque... * : les Tx d'Andrézieux en 1950 :

L'enneigement est moindre que celui de l'an dernier à la même époque dans le massif du Toubkal. Les coups de Chergui de mai y sont peut-être pour quelque chose. Un bel orage avec grêle a sévi sur le massif jeudi 13/06/2019 après-midi, heureusement nous avions fini la journée. Photo 1 : Quelques névés en face nord du rouge Dôme d'Ifni (environ 3850 m alt) Photo 2 et 3 : la sortie du versant est du col nord du Toubkal (environ 3950 m alt). Cette année cette sorte était entièrement sèche, l'an dernier il y restait encore un bon névé ; mi mai 2017 le névé encombrait tout le ravin (voir photo dans ce fil). Photo 4 : deux cascades de glace curieusement situées en face sud (mais bien enfoncées dans la paroi) vers 3800 m alt au voisinage du col nord.

Neige sur le Sancy https://www.sancy.com/webcam/mont-dore-sommet/ Neige aussi à seulement 1100 m alt sur le front de neige des pistes de Chalmazel http://m.webcam-hd.com/chalmazel/front-de-neige Voir la photo de 13h16

Le record de Ludo est battu : http://meteolyonnaise.1fr1.net/t2307-ecarts-de-temperature-remarquables-entre-stations#32919

On n'est pas passé loin du dégel au presque sommet du mont Blanc : -0.7° de maxi aujourd'hui 19 mai 2019 à la mi journée. La bulle chaude n'a pas concerné la cabane Margherite.

Flocons en bas des pistes de Chalmazel à 14h31 http://m.webcam-hd.com/chalmazel/front-de-neige

Chalmazel 'resort' n'a pas mis le télésiège en route aujourd'hui. L'antédiluvien tire-cul des granges a repris du service... faut aimer le ski pour évoluer aujourd'hui à Chalmazel... Pour Fourinas : la baisse de température à l'arrivée des pluies sera importante, il devrait en effet neiger dès 1200 dans 1 heure ou 2.

Oui, c'est visible... Le redoux est terminé, l'isotherme 0° est revenu ce matin vers 1200 m où la couche de neige n'a pas trop souffert. On devrait recevoir un nouveau coup de blanc demain en seconde partie de journée.

Tourmente ici aussi, dommage qu'il ne pleuve pas, ça aurait fait une tourmente à l'eau...

Mélange de pluie et de neige. Comme il en reste encore au sol, je regarde la neige tombée et je regarde la neige tomber.

Mouais... vu la froidure qui se profile, il vaudrait mieux le rentrer le bois en ce moment...

Encore un "plus de quinze" degrés d'inversion : 14° à 13h au col de la Loge et -1.3° à Feurs à la même heure.

Non non, pas une boutade, j'avais envie de la faire par les versants italiens, c'est moins fréquenté que par la Suisse. https://www.odyssee-montagne.fr/la-haute-route-italienne-a-ski.html L'histoire du Pigne a fait grand bruit effectivement... Lorsqu'on y est passé (avril 2013, Chamonix-Zermatt par la route classique), c'était aussi le grand blanc. On avait un excellent guide (Gigi Airone, auteur de plusieurs premières) qui nous a guidé de manière magistrale. En haut du Pigne, il nous a dit où était le vide... heureusement... on n'y voyait pas à 2 mètres. La descente sur les Vignettes a été laborieuse... tout au GPS. La route classique (par la Suisse) n'est pas difficile, il suffit d'avoir une bonne condition physique, les pentes sont loin d'être extrêmes. Le-planezard ? intéressé ?

Après quelques hésitations cet après-midi (creux relatif de -0.1°), nous sommes résolument passés dans la couche chaude. Les postes situés versant Lyonnais et entre 450 et 750 m n'ont pas dégelé de la journée : St Vérand, Montmelas, Yzeron... Tu serais partant pour un Chamonix-Zermatt (plutôt par la voie italienne) en avril 2019 ?

Pour ma part, chaudière à bois à flux inversé* de 50 (cinquante) kw de puissance, couplée à 2 tonnes d'eau (je pense passer à 3 l'an prochain). Je rentre dans la chaudière l'équivalent d'une brouette de bois (le volume du magasin fait dans les 170 litres ) et cette masse est brûlée entièrement à puissance maxi en environ 4 heures. Un thermostat et une vanne 3 voies pilotent la circulation d'eau de manière à maintenir la maison vers 21° tandis que l'excédent va chauffer l'eau des ballons calorifugés. Par des temps pas trop froids comme ceux de ce mois de décembre, un (petit) chargement suffit toutes les 24 heures. Je brûle essentiellement du Douglas (gratuit). 1 seul ramonage par an où je ressors moins de 3 litres de suie de tout le conduit (6-7 m de long). Aucun bistre. A pleine puissance, la combustion est donc "parfaite", même avec du bois réputé encrasseur. D'ailleurs la fumée sortant de la cheminée est bien souvent difficilement visible... * un ventilateur force l'air chaud à passer sous le tas de bois.