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Cers

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Tout ce qui a été posté par Cers

  1. T'inquiètes, j'en ai mangé un peu 😛 J'ai ramené la moitié d'un petit seau, c'est vraiment long à cueillir.
  2. Cueillette aux myrtilles et rando-course hier en fin de journée dans les Vosges, sur les crêtes, lac de Fischboedle et remontée par le Wormspel. Temps très chaud et lourd, même en montagne. Des cumulus bourgeonnaient, mais la convection profonde à de nouveau échoué (averses ou orage plus probables aujourd'hui). Le soir, la rosée est rapidement apparue et les brumes se formaient en vallée après minuit. Avec un Td proche de 20 °C en journée, pas trop étonnant.
  3. Temps chaud et assez lourd ce matin, Ta 25 °C. Il ne reste plus qu'aujourd'hui à souffrir, courage.
  4. Dit autrement, en journée le bilan radiatif du sol est positif. L'air se réchauffe par turbulence : entre la surface et l'atmosphère, émission d'un flux de chaleur sensible mais aussi d'un flux de chaleur latente qui sert à évaporer l'eau. Lorsque les surfaces sont humides, la part du flux de chaleur latente est plus importante donc le flux de chaleur sensible qui sert à augmenter la température de l'air est moins grand. Dans les déserts par exemple, il n'y a quasiment pas d'eau à évaporer : l'énergie reçue est en très grande partie restituée sous forme de chaleur sensible.
  5. En août-septembre l'énergie solaire reste suffisante pour permettre le développement d'une couche limite diurne "assez profonde", avec un gradient thermique vertical proche de l'adiabatique entre la surface et 850 hPa. Vous remarquerez sur les diagrammes que la T850 a aussi un cycle diurne...
  6. Oui, humidité, instabilité potentiellement modérée dimanche avec une MLCAPE de 1-2 kJ/kg de l'Alsace à la Franche-Comté et sur une partie de la Lorraine, augmentation de la convergence du vent en basses couches par rapport à aujourd'hui.
  7. Oui, j'ai parfaitement compris ce que voulait mettre en avant le graphique. 1976, trop chaud par rapport à 1947 pour le mentionner ? C'est sûrement davantage juillet (thermiquement) que juin, et l'humidité régulière qui ont donné à certains un ressenti d'été pourri. Je suis d'accord, sauf pour la fin ! En effet, je n'arrive pas à me projeter au-delà du siècle actuel ! L'Homme existera encore tu crois ? Quoiqu'il advienne, tu ne serais plus là pour cuire comme un poulet dans un four, et moi non plus ouf !
  8. Moi je dis, vivement lundi pour ne plus suer à grosses gouttes !
  9. Conditions idéales cette nuit pour observer les Perséides !
  10. Il est de toute façon préférable désormais de se référer à des normales plus récentes que 1981-2010, surtout dans un climat qui présente la dynamique que l'on connaît. En considérant qu'il y a ~ 0.5 °C d'écart (?) entre l'indicateur thermique 1981-2010 et celui sur la période 1991-2020, juin/juillet est me semble t-il, du point de vue des températures, assez conforme au climat moyen actuel. Encore que, la référence à des normales établies sur 30 ans est utile dans un climat stable. Or compte tenu de la tendance observée et prévue qui est au réchauffement, même la normale 1991-2020 n'est peut-être déjà plus une "bonne référence"
  11. Bon, et bien que dalle au final, même aux abords du Jura, misère. 🤣 Deep Moist Convection failed to develop !
  12. Bonsoir, La dorsale nord-africaine influente ce weekend devrait s'affaisser avec l'amplification d'un anticyclone au-dessus de l'Atlantique : mise en place d'un régime Atlantic Ridge. Il est donc probable qu'un thalweg affecte la France en début de semaine par le nord, apportant un temps moins chaud et une possible dégradation dont les modalités restent cependant à définir précisément (première figure ci-dessous, l'écart-type normalisé reste élevé entre la France et le Danemark). Nous basculerions en flux de NO, et l'air chaud régressant sur la Méditerranée les températures repasseraient au-dessous des normales de saison avec de possibles passages nuageux et faiblement pluvieux ou des averses, en particulier sur la moitié nord et dans l'est. Pour donner une idée, la gamme de températures de lundi à mercredi serait typiquement 20-26 °C l'après-midi, sauf autour de la Méditerranée où l'air chaud ferait de la résistance (les 35 °C pourraient être encore dépassés dans l'arrière pays lundi). Il n'est pas prévu des cumuls de pluies forcément importants sur le pays : à l'échelle de la semaine, sous la médiane de la distribution climatologique des précipitations d'après la prévision d'IFS extended. L'évolution de la situation au fil des jours comporte des incertitudes, l'influence d'une goutte froide apportant de l'instabilité reste en particulier possible dans le courant de la semaine (cas de IFS déterministe 00 Z pour ne citer qu'un exemple). Néanmoins, un signal apparaît à long terme, que ce soit chez les déterministes ou les ensembles GFS/GEFS, IFS medium range ou extended range : c'est le lâcher d'une anomalie cyclonique depuis la Mer du Labrador mercredi puis l'augmentation du champ de pression sur l'Europe de l'ouest, un anticyclone éventuellement positionné au voisinage des Iles britanniques. Il est envisageable que le flux s'oriente davantage au N/NE après le milieu de semaine. Le géopotentiel et les températures pourraient petit à petit remonter, et un temps globalement sec et plus chaud s'installer pour clore l'été 2021 ? C'est en tout cas ce que laisse envisager pour le moment la prévision sub-saisonnière, une tendance à confirmer largement toutefois étant donné la faible prévisibilité à de telles échéances, et la possibilité d'anomalies froide d'altitude venant chahuter les conditions météo. Sur les diagrammes, on retrouve : - la baisse des températures de samedi/dimanche à mardi ; - des signaux de pluie présents, plus importants au nord ; - une tendance des température à la hausse lente après mercredi, mais une dispersion qui croît avec l'échéance (dans le SO, on voit ci-dessous une probabilité plus grande de températures au-dessus de la norme en dernière décade).
  13. Hier, j'ai attendu 22 h pour aller courir tellement il faisait chaud. 😛 J'aurais pu attendre minuit, mais il y avait un risque de finir trempé sous un orage nocturne. Et j'ai bien fait, car ça n'a pas loupé. J'ai ensuite suivi en voiture l'orage qui a évolué entre la Meuse et la Moselle, l'activité électrique était importante.
  14. Quelques cumulus se développent, une averse minuscule s'est produite en Allemagne à l'est du Rhin. En dépit d'énergie potentielle disponible de l'Alsace à la Franche-Comté et Saône-et-Loire, la convection est pour l'heure partout peu profonde, et de toute façon limitée par : - un contexte anticyclonique et un lapse rate faible à l'étage moyen ; - des forçages dynamiques locaux peu vigoureux permettant difficilement la formation d'updrafts forts et larges ; - une dilution par entraînement d'air sec environnant les parcelles d'air au cours de leur ascension (mélange), dont l'effet peut être augmenté par le cisaillement vertical de vent. Le potentiel est faible, mais il y a un risque d'ondée et d'orage localisé, tel qu'en Ardèche dans l'heure précédente.
  15. RISQUE ORAGEUX ISOLE La France est sous l'influence d'une dorsale anticyclonique nord-africaine, une zone barocline se situe entre l'Ecosse et notre pays où sur le nord-ouest s'étire un front froid inactif avec de l'air sec en altitude. La masse d'air est chaude aujourd'hui et l'humidité en basses couches reste importante du Massif central à l'Alsace, avec un rapport de mélange moyen > 12 g/kg entre 0 et 1 km et des valeurs de theta-w souvent comprises entre 19 et 23 °C. Le point de rosée est proche de 20 °C, pour des températures à 2 m fréquemment comprises entre 26 et 30 °C. Le lapse rate est faible à l'étage moyen, mais en raison d'une humidité suffisante, avec le réchauffement diurne l'atmosphère se déstabilise par le bas sur l'Alsace-Lorraine, les Vosges, la Franche-Comté et une partie de la Bourgogne : MUCAPE prévue entre 0.5 et 2 kJ/kg, MLCAPE à priori plus importante en fin d'après-midi vers la Nièvre, la Saône-et-Loire, la Côte d'Or et en Franche-Comté. Des cumulus se forment par évolution diurne, il n'y a pas d'inhibition convective. Quelques points de convergence de basses couches sont prévus, mais les forçages resteront locaux et déstructurés. Dans ce contexte, une convection parfois profonde avec EL > 10 km est susceptible de se déclencher isolément cet après-midi jusqu'au soir près des frontières de l'est, aux abords du Val de Saône, des Vosges et du Jura. Sur ces zones, l'averse pourrait aller jusqu'à l'orage. Les interactions du flux avec le relief peuvent jouer un rôle sur l'initiation de la convection. Compte tenu d'une DCAPE > 1 kJ/kg et des valeurs de delta theta-e élevées (~ 20 K), de fortes rafales de vent sont ponctuellement possibles sous orage. Il n'est pas exclu une chute de grêle. Toutefois, le manque de forçages limite le potentiel orageux, les cellules qui se formeraient devraient être d'intensité faible à modérée et avoir une courte durée de vie.
  16. Un peu mou et déstructuré ce truc quand même depuis que les orages ont quitté le Massif Central, où sont les 120 km/h ?
  17. Les précipitations doivent s'évaporer au-moins en partie lors de la chute, d'où le refroidissement de l'air et les courants de densité qui peuvent se propager ensuite assez loin de la zone de subsidence principale du système convectif.
  18. J'ai l'impression que la Saône et Loire peut prendre cher
  19. Après la Loire, le Rhône est dans le viseur !
  20. Conserve une balle en souvenir quand même
  21. Comme disait @un_Mauzunois, c'est kiffant tant qu'il n'y a pas de trop grosse grêle, sinon bonjour les dégâts (et 3-5 cm çà commence à faire)
  22. Le Massif central et le centre-est, je vous envie aujourd'hui ! C'est dur de regarder çà uniquement depuis son PC
  23. C'est impossible de savoir précisément où et quand des orages vont se produire. Pour moi, l'Isère est parmi les zones visées, c'est tout ce que je peux dire. Il ne faut pas suivre en détail les prévisions de phénomènes convectifs prévus par un modèle, même à fine résolution. L'examen des ingrédients permet d'identifier un potentiel et des risques à l'intérieur d'une zone donnée.
  24. La cellule au sud d'Issoire est à surveiller
  25. La France est sous l'influence grandissante d'une dorsale anticyclonique mais est traversée ce jeudi d'ouest en est par une onde courte de haute troposphère, bien que peu évidente à l'échelle synoptique. De l'air chaud et humide est présent en basses couches, se traduisant par des valeurs particulièrement élevées de rapport de mélange, theta-e et theta-w (18 à 24 °C). Avec le réchauffement diurne, l'atmosphère se déstabilise fortement, les profils présentant aussi des lapse rates > 7 K/km jusqu'à l'étage moyen. Les températures dépassent régulièrement 30 °C actuellement, le point de rosée approche souvent 20 °C. Le talweg vient en plus favoriser sensiblement le soulèvement et la déstabilisation de l'air atmosphérique en altitude. Par conséquent, l'énergie disponible pour la convection atteint des niveaux très élevés cet après-midi et ce soir sur une partie du pays dont le Massif central et le Centre-est, avec des valeurs de MLCAPE parfois supérieures à 2 kJ/kg susceptibles d'engendrer de puissants updrafts. Le cisaillement de vent est modéré, des structures multicellulaires ou localement supercellulaires ne sont pas exclues compte tenu de l'instabilité forte. Des cellules se forment dès cet après-midi, dans un premier temps sur le Massif central ou aux abords de celui-ci, en lien avec une augmentation de la divergence d'altitude (dans une configuration par ailleurs diffluente) et un axe de convergence en basses couches, l'orographie pouvant aussi servir à initier une convection profonde dans un environnement présentant une inhibition convective généralement plus faible qu'en plaine. Les valeurs de DCAPE > 1 kJ/kg dans les sondages et de delta theta-e entre 15 et 20 K environ font craindre de fortes rafales descendantes dues au refroidissement par évaporation, entre 90 et 120 km/h au passage des courants de densité, voire plus localement d'après certaines sorties de modèles dont AROME 12 Z. Les convergences et le soulèvement induits par la propagation des courants de densité peuvent favoriser les débordements en plaine et entretenir la convection. Des orages parfois forts sont ainsi susceptibles de concerner en fin de journée les départements bordant la vallée du Rhône et le Val de Saône, plus généralement l'est du Massif Central, Rhône-Alpes une partie de la Bourgogne Franche-Comté. A noter que ICON-D2 simule dans sa dernière sortie 12 Z une convection profonde intense entre 17 h et 22 h environ. Le flux d'altitude n'est pas spécialement rapide, mais la forte instabilité et le cisaillement vertical de vent quasi-unidirectionnel dans les quatre premiers kilomètres combinés à de forts courants descendants rend envisageable par regroupement de cellules la formation d'un écho en arc se déplaçant ensuite vers l'est ou le nord. Outre le potentiel venteux, il y a un risque de grêle, localement de gros diamètre.
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