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Kyrion

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Tout ce qui a été posté par Kyrion

  1. Toujours des modélisations très intéressantes ce matin. J’ai lu avec intérêt hier soir le petit débat sur l’ampleur toute relative de l’advection froide par rapport à une dorsale pourtant particulièrement esthétique. Sans rentrer dans les discussions ayant trait au RC, je pense qu’une des explications « météo » à cette absence de froid est aussi en lien avec ce qui va se passer au niveau du Svalbard à horizon 5-7j. Je pense que c’est bien à ce niveau que se jouera la vigueur et la durée de notre descente polaire. En effet, la dorsale Atlantique de ces derniers jours va laisser des traces au niveau du pôle avec une anomalie de HTP que l’on identifie sans mal sur cette animation : Le problème, c’est que même si cette anomalie de haute tropopause est idéalement placée, les modèles tendent de moins à moins à la voir être réalimentée par la puissante dorsale qui va avoir lieu la semaine prochaine. Du coup, elle demeure en « circuit fermée » sans avoir la capacité de drainer sur son flanc orientale des masses d’air beaucoup plus froides en provenance de Sibérie. Pour imager un peu ce que je dis, on voit sur cette carte : - l’anomalie de HTP, reliquat de l’advection de ces derniers jours (rond rouge) - les flèches rouges représentent l’apport de la dorsale à venir conduisant progressivement à l’isolement du complexe dépressionnaire (rond bleu) sur l’Europe occidentale Et ce qui est dommage pour qui espère une vraie synoptique hivernale, c’est que l’on n’observe pour l’instant aucune jonction entre cette anomalie polaire et les advections à venir. Du coup, le « vrai » froid se contente de glisser aux latitudes polaires d’est en ouest (Sibérie -> Groenland) sans être advecté vers le sud : c’est ma flèche violette. Seules quelques rares modélisations, à force de multiples coup de boutoirs, envisagent cette jonction et cela aboutit alors à un tout autre scénario. C’était un peu le CEP d’hier soir : Mais aussi le GFS en cours de sortie qui tente bon an mal an cette jonction : A défaut d’observer cette réalimentation, le thalweg a de fortes probabilités d’évoluer en goutte froide sans avoir pu drainer du très froid en altitude (comprendre possibilité de neige plus au moins généralisée en plaine). Maintenant l'on sait également qu'une synoptique évolue par petites touches et que décrocher le gros lot dès la 1ère amorce est exceptionnelle (cf : décembre 2010) donc on ne peut que se satisfaire d'observer pour l'instant même à long terme une continuité dans les advections douces vers le pôle. Quoi qu’il en soit, on se dirige vers une belle séquence hivernale en montagne et dès les premières hauteurs mais aussi en plaine (au moins en terme de t°).
  2. Y a déjà du monde ce matin . Je pense que vous avez tous les deux raison car chacun pourra utiliser un modèle au soutien de sa démonstration ;). Pour ma part, je vais ajouter une tension dramatique (^^) à ces échanges en affirmant qu'on joue probablement une bonne partie de notre 1ère décade de décembre à horizon 144h selon l'évolution de cette anomalie qui va surfer sur la crête de notre dorsale. En effet, il est maintenant acté qu'en fin de semaine l'interaction ne sera que partielle entre BP polaires et Labradoriennes. Cependant, cette interaction va tout de même conduire à l'isolement d'une goutte froide sur les Açores. Elle est nécessaire dans un 1er temps à la bonne élévation de la dorsale sur son flanc est ; jusqu'ici pas de souci les modèles sont calés : Par contre là où ça se corse c'est lorsqu'il s'agit d'envisager la trajectoire de l'anomalie basse au niveau de la crête de notre dorsale. Les modèles n'ont cessé de l'amplifier ces derniers jours et de sa trajectoire va dépendre la nature du flux et la durée de l'épisode. Même pas besoin de regarder la carte des géopotentiels, on l'identifie sans mal sur celle des écarts-types : Et à partir de là 2 scénarios s'opposent et chacun d'entre vous deux peut avoir raison ;). Dans la version Pablo (CEP), cette anomalie glisse sur le flanc orientale de la dorsale sans interaction. Dans sa progression vers l'est, elle a pour effet de favoriser le drainage des basses pressions scandinaves vers le sud. Ici, pas d'interaction avec l'anomalie Açorienne qui coulisse dans le même temps vers l'ouest favorisant une réalimentation de la dorsale : Version Matt (GFS et Ukmo), il se déroule l'exact inverse à savoir une interaction partielle avec l'anomalie des Açores retardant considérablement le passage à un flux polaire et favorisant un redressement du flux à l'avant : Avec des modèles aussi partagés et un écart-type important, impossible de déterminer le scénario majoritaire. Je suis un peu long mais je pense que ces détails valent la peine d'être mis en exergue car l'échéance est relativement proche quant à son dénouement (< 7j) mais aussi car cette interaction va conditionner beaucoup de chose par la suite. Je vous avez parlé d'indice de blocage sur le topic massif de l'est en évoquant une situation jusqu'à présent dynamique, or il semblerait bien que la situation envisagée puisse aboutir à un isolement de cet important décrochage polaire en goutte froide quelque part en Europe occidentale. Et qui dit blocage, dit situation figée pendant au moins 8-10j or les sensations ne seront les mêmes selon que ce soit la France (NO/N) ou le bassin Atlantique (O/SO) qui récupère ce décrochage. Bref, je pense vraiment qu'on joue gros avec l'évolution de cette bien petite anomalie à l'échelle synoptique et à une échéance qui pourrait presque rentrer dans ce topic .
  3. La gestion de cette anomalie de haute tropopause Groënlandaise aura donné du fil à retordre aux modèles et plus particulièrement à GFS : élève visionnaire (modélisations d'il y a quelques jours), élève manquant de confiance (en suivant à nouveau les autres modèles) mais aussi élève têtu en conservant un schéma qui n'était pas le bon malgré une échéance se rapprochant. Son groupe d'ami (Ens GEFS) n'a pas été meilleur car aucun des 20 scénarios du panel n'envisageait encore hier soir une modélisation s'approchant de l'Européen. En images (12z d'hier à gauche ; 0z d'aujourd'hui à droite) : C'est rarement le cas mais pour une fois l'on peut dire que l'évolution particulièrement septentrionale de cette anomalie de HTP est une bonne chose pour nous. En effet, en se propageant vers le nord celle-ci a donné lieu de facto a une interaction entre BP polaires et BP Labradoriennes elle aussi plus nordique (flèche rouge). Par conséquent, là où le jet se reformait jusqu'alors au milieu de l'Atlantique précédemment (ratiboisant la crête de nos dorsales), désormais une de ses branches va se reformer au niveau du Groënland et laisser momentanément le champ libre sur l'Atlantique. Ce n'est pas énorme, mais l'on voit bien sur la carte de droite au niveau de la pointe de la flèche orange l'advection de HTP suffisamment importante pour forcer le thalweg à se propager vers l'est non plus uniquement vers les Açores. Ce mouvement est encore plus visible 24h plus tard où à gauche l'interaction massive (flèche bleu) soulève en aval un puissant flux de SO (flèche orange) alors qu'à droite on n'observe plus cette interaction de manière aussi franche permettant ainsi une circulation bien plus méridienne. Voilà, comme on passe d'un flux de SO à un flux de NO en moins de 12h sur un même modèle : Concernant la suite, si l'on s'attache à un schéma général il semble tout de même que l'AA prenne une position particulièrement occidentale favorable probablement à un flux ondulant à l'échelle de l'Europe occidentale. Le signal est notable sur NAEFS à une échéance pourtant lointaine : Mais la prévision s'arrête là car l'on trouve pour l'instant un peu de tout sur le panel : du décrochage polaire sur le bassin Atlantique à un décrochage sur les Balkans...
  4. [HS is coming] Je ne pourrais apporter qu'une réponse parcellaire car je ne m'y connais pas spécialement en ce qui concerne le couple atmo/océan mais les 2 derniers hivers marqués par un fort épisode d'El Nino permettent tout de même de zoner un peu les secteurs soumis davantage que d'habitude à des bas géos et vice versa. Si on estime que ce phénomène a débuté officiellement le 1er août 2015 pour culminer en novembre avant de s'éteindre très progressivement à l'été 2016 on peut utiliser la "climatologie" des 2 précédents hiver pour dégager une tendance. A gauche, l'anomalie de géopotentiels et à droite celle des températures à 500 hPa avec chaque fois comme période d'analyse le trimestre DJF : On peut voir à l'échelle de l'hémisphère nord que ces cartes reflètent vraiment la sensation que nous avons ces dernières années avec 2 zones à fortes anomalies que sont le bassin Atlantique nord et l'Europe de l'Ouest. On trouve ensuite une bonne partie du continent nord américain en surchauffe ainsi que l'Asie centrale. Cela colle assez bien avec le schéma de circulation propre à El Nino avec un courant jet plongeant régulièrement sur l'est du continent : Mais la comparaison s'arrête là car il n'y a pour l'instant aucune corrélation établie entre épisode El Nino et conditions climatiques sur le continent européen en général. Or c'est bien chez nous que l'anomalie a été la plus importante. La question reste donc entière de savoir si il ne s'agit que d'un épiphénomène qu'El Nino a amplifié et qu'un retour à la "normal" va se mettre progressivement en place à mesure que l'inertie propre à cet épisode aura pris fin ou bien s'il s'agit au contraire d'une nouvelle répartition des anomalies de géopotentiels à grande échelle forcée par le RC en cours ? Et pour répondre plus directement à la question, sauf l'Atlantique nord (vlà la belle affaire...) et une partie de l'Europe de l'est, il n'y a aucun gagnant à cette nouvelle répartition spatiale des géopotentiels au sens + froid + pluvieux. Quoiqu'il en soit, on a a minima une poisse impressionnante car pour avoir poussé l'analyse climato sur les 4 derniers hivers, l'Europe occidentale est tout simplement la zone à plus forte anomalie positive à l'échelle mondiale. Seule l'Alaska joue les trublions en essayant de nous contester cette place de championne des HG : Ps : Il est clair qu'il s'agit d'une analyse sommaire car on ne fait pas une climato sur 2 hivers mais ça permet de mettre des images sur des sensations bien réelles.
  5. Perso, pour une fois je ne partage pas le pessimisme (réalisme ?) des derniers messages. Enfin, disons que je suis d'accord pour dire que la situation est calée de manière quasi-certaine jusqu'à j+8/10 ce qui est déjà beaucoup mais en contrepartie je trouve qu'on a davantage de raison d'espérer un changement que lors des années précédentes. Pourquoi je dis ça ? Tout simplement parce que l'on si l'on souhaite aller sur une prévision au-delà de j+10 il faut s'intéresser à la dynamique hémisphérique or que voit-on cette année : un vortex bien plus chahuté que l'année dernière. Alors oui, comme l'a montré 13V les modèles ont tendance à surestimer à long terme le caractère déstructuré de ce VP mais il n'empêche que même sur la moyenne on peut deviner la présence d'anomalies de HG au niveau du Pôle, plus particulièrement au niveau du Groënland qui semble être le "point sensible" de ces dernières semaines. Cela contraint le rail dépressionnaire à descendre plus bas qu'à l'accoutumé quand bien même le flux se redresse chez nous : A gauche la prévision à J+10, à droite la même carte à pareille époque l'année dernière : Et cette disposition hémisphérique différente est encore plus visible sur les cartes d'anomalies de géopotentiels : On connaissait les 50 nuances de Grey mais il y aussi les nuances de flux de SO or force est de constater que le SO à venir (gauche) n'est pas le SO de l'année dernière : Alors oui, pour l'instant le résultat semble identique avec des HP chez nous pour au moins 1 semaine voire plus si affinité. En revanche, je doute que cette situation s'installe dans la durée tout simplement parce qu'il n'y a pas de blocage atmosphérique en vue comme il y a pu en avoir l'année dernière (à gauche et ces derniers jours à droite) : A partir de là, difficile d'extrapoler les conséquences sur un terrain aussi réduit que la France car on peut toujours être du mauvais côté d'une dorsale mais ça me semble en tout cas plus ouvert que l'année dernière. Au "jeu" de la prévision, je verrais donc bien un début décembre plutôt perturbé a contrario de ce qu'envisage CFS et consorts. Nb : Last but not least, on notera le petit air de Casper de notre vortex polaire, un signe de ce à quoi pourrait ressembler notre hiver ? Fantomatique ? :
  6. Je ne sais pas lequel aura raison mais franchement CEP n'a pas bougé entre hier et aujourd'hui en tout cas aux échéances qui nous intéressent : A 120h (0z d'hier à gauche, 0z de ce matin à droite) : A 144h (hier -> aujourd'hui) Par "expérience", lorsque GFS s'entête à simuler de manière récurrente une évolution radicalement différente de ses compères européens c'est que le scénario final ne serait sans doute pas aussi limpide que ne le laisse entrevoir la stabilité d'Ukmo et CEP. Si je devais choisir un scénario médian, la perturbation 19 pourrait représenter un bon compromis par rapport aux évolutions proposées par CEP et GFS. En effet, à l'échéance clé qui nous intéresse (+144) on peut voir sur ce scénario que, malgré sa propagation vers l'ouest, notre blocage Groënlandais reste suffisamment imposant pour empêcher une interaction entre BP Labradorienne et Islandaise en conservant pour partie ses racines subtropicales. En cela, il rejoint le scénario de son déterministe : Cependant, la propagation vers l'ouest et l'effet d'attraction auront été suffisamment fort pour conduire à une interaction entre ces BP islandaises et les anomalies basses présentes sur les Acores (gauche). Contrairement à GFS cette fois-ci qui voit ces anomalies basses s'isoler en goutte froide (droite) : Je trouve que ce scénario pourrait donc être une voie médiane intéressante et plausible entre GFS qui entrevoit un parfait renouvellement du blocage sans la moindre interaction avec la goutte froide Acorienne et d'autre part CEP qui envisage une propagation très (trop ?) rapide de ce blocage vers l'ouest entrainant de facto le retour d'un flux de SO anticyclonique. On pourrait donc conserver selon moi le reliquat d'un blocage Groënlandais sans que celui-ci ne soit pour autant favorable aux échéances qui nous intéressent ici.
  7. @FABIEN 57 Il faudrait penser à sortir la sonde du seau d'eau :
  8. Et ce n'est pas pour rien qu'il est bien derrière le trio de tête en terme de statistiques tardant souvent plus que les autres à trouver la "bonne" modélisation : Pour le reste rien à ajouter. Ce w-e la coulée polaire va se faire trop à l'est, nos régions se retrouvant ainsi en bordure anticyclonique du thalweg : cela nous gratifiera d'un temps maussade et humide mais sans véritables perturbations. On notera simplement le 1er véritable flux de N avec un vent sensible entre samedi et lundi, notamment sur les frontières nord. Et on semble bien parti pour être mangé à la même sauce en milieu de semaine, la faute à cette vallée dépressionnaire açorienne (cf : message de Fil) dont nous n'arrivons plus à nous débarrasser et cela ne date pas seulement de ces dernières semaines. On continue à se faire avoir à long terme par le maillage plus grossier (>192h) qui n'arrive pas à voir ces anomalies perturbatrices en modélisant des centres d'actions bien mieux dessinés. Les années se suivent et se ressemblent : Même si je ne croyais pas trop aux modélisations "extrêmes" de ce w-e, je pensais qu'on allait a minima retrouver un temps de saison plus au moins humide/dynamique. Depuis hier, même ça j'en suis de moins en moins convaincu. Bon la saison intéressante pour les massifs ne fait que commencer ;).
  9. Franchement, la synoptique proposée me laisse pantois. J'avais écrit sur le ton de la boutade il y a quelques jours "rendez-vous la semaine prochaine pour le printemps" et bien il semblerait qu'on s'y dirige tout droit. Bon, à un moment ou à un autre les phénomènes de basses couches vont tout de même réussir à se mettre en place, soleil rasant oblige (le RC ne nous enlèvera pas les lois de la physique !). Cependant, on peut aussi imaginer que contrairement aux années précédentes la sécheresse qui sévit depuis plusieurs mois peut être un facteur limitant à ces brouillards/stratus persistants. Autre facteur limitant : l'origine du flux. Même si c'est un peu moins vrai sur les dernières sorties, on voyait jusqu'à présent un flux S dynamique d'origine subsaharienne totalement atypique porteur d'une chaleur sèche qui auraient pu limiter les stratus. Ce matin, il semblerait que ce flux vraiment S soit plutôt cantonné à l'ouest de la France nous plaçant ainsi au centre de la cellule anticyclonique voire même nous exposant à terme à un léger flux d'ouest d'est* selon la latitude du blocage. Bref, on est une nouvelle fois sur de l'atypique et comme l'a dit Tsab on peut d'ores et déjà clore ce mois d'octobre en espérant au mieux un changement début novembre. Et encore, même à J+10 les ensembles ont tout le mal du monde à modéliser un retour à la norme saisonnière et donc à quelque chose qui se rapprocherait d'un flux d'O. Edit : *correction, flux d'est et non d'ouest
  10. Une vraie course à celui qui a le temps le plus tempétueux . Même topo à Kalhausen, quelques gouttes et températures douces (15°). Seuls les feuilles et la présence d'un vent sensible nous rappellent que nous sommes en automne.
  11. Comme Higurashi, une vraie impression de lourdeur depuis que le soleil a fait son apparition il y a quelques minutes. Tact 19,5° avec près de 80% d'humidité.
  12. S'il y a des records à aller chercher (en plaine) ça ne sera pas vendredi ni samedi selon moi où effectivement le RS montre bien le risque de nébulosité persistante sous couvercle de HP mais plutôt dimanche. C'est à ce moment là que le flux sera le plus dynamique (SO) en lien avec une dépression qui remontera des Açores en direction des Iles Britanniques nous plaçant en bordure occidentale du dôme de HP : D'ailleurs le dernier coup de chalumeau notable après le 15 octobre remonte à 2012 grâce à une synoptique particulièrement dynamique où une dépression avait stagnée pendant plusieurs jours à proximité de la France nous gratifiant de ses doux effluves par flux de SO : Pour rappel à la station de Nancy-Essey, 4 tx supérieures à 20° entre le 18 et 21 septembre 2012 dont une txx de 25,3° le 20 octobre.
  13. Pour te faciliter la tâche, voilà quelques corrections à apporter pour Nancy et Strasbourg. Un bug avait affecté les Tn en septembre 2016 : Nancy (à gauche climato IC, fausse) et à droite les bonnes valeurs (25, 27 et 28 sept) : Idem pour Strasbourg (24, 25, 26 et 28 sept) : Il doit probablement en être de même pour d'autres stations.
  14. Oui, c'est lugubre également dans l'est de la Moselle : 8° et 99% d'humidité, ça plante le décor. Ça commence bien tôt cette année alors que la plaine Alsacienne s'en sort plutôt bien.
  15. De l'autre côté quoi de plus normal pour la plaine alsacienne par ce type de flux en BC (S/SO/O) ? ;). Pour le coup rien de bien surprenant selon moi. Et il n'est pas impossible de penser que ces prochains jours alors que le reste du N-E va légèrement combler son déficit, il se produira l'exact inverse en plaine Alsacienne par flux continental si la nébulosité est suffisamment présente/persistante ce qui semble être à l'ordre du jour comme tu le mentionnes.
  16. Quelques stats issues de la base de données de l'eca&d. Ca vaut pas nécessairement les données de MF mais ça donne déjà une bonne idée du taux de retour de cet épisode sur 24h (normes OMM) : Concernant septembre, celui-ci arrive en 2ème position depuis 1928 : 1 : 1969 : 62,9mm 2 : 2017 : 57,6mm 3 : 1930 : 56,7mm Un taux de retour d'environ 30 ans pour un tel épisode au mois de septembre. Si on s'inscrit dans un temps plus long (annuel), c'est la 8ème journée la plus humide depuis le début des relevés : En 1ère position la fameuse soirée du 21 mai 2012 dont les Nancéiens se souviennent bien avec 82mm en 2h (!) : 2012 : 103mm 1953 : 85mm 1947 : 72,1mm 1995 : 65,8mm 1969 : 62,9mm 1997 : 62,6mm 1998 : 62 2017 : 57,6 Cette fois-ci le taux de retour est plutôt de 10 ans. Voilà pour une 1ère approximation ;). Sachant que Nancy n'a pas nécessairement été la station la plus favorisée, on doit être proche des records pour certaines stations. Encore une fois, heureusement que le timing a été favorable (période d'étiage) car les conséquences auraient pu être bien plus dommageable dans un autre contexte.
  17. Ca devient un épisode vraiment remarquable et ce n'est pas fini : 71,4mm chez Fabien depuis 16h hier aprem' dont un relevé horaire de 18,6mm entre 2 et 3h cette nuit ! Et Thib confirmera mais un record vient aussi de sauter*, c'est celui de la rafale max à la station de Nancy-Essey pour un mois de septembre : 91,1 km/h cette nuit effaçant des tablettes les 89 km/h de 2009*. *Données issues de la fiche clim de MF de 1981 à aujourd'hui concernant le vent max. On observe les 1ères réactions des cours d'eau mais grâce à un niveau proche de l'étiage estival, il n'y a pour l'instant aucun danger : Vu les intensités et les cumuls déjà observés, je pense vraiment qu'on l'a échappé belle à ce niveau là ;). Et toujours un énorme foehn en plaine centrale, notamment à Kogenheim (Bas-Rhin) où la température est d'une stabilité déconcertante. 0,7° d'amplitude entre 00h et 5h30 . Il doit surement y avoir davantage d'amplitude dans la maison mal isolée de Pvaill :
  18. Il doit y avoir un problème de détection du radar dans notre secteur. Ça fait plusieurs jours que je remarque que les PP sont souvent minorées et c'est flagrant cette après-midi où il pleut de manière modérée depuis 15h alors qu'on semble être, sur le radar, en bordure du paquet de précips ;). Cf : 4,8mm sur la dernière heure chez Fabien (en totale incohérence avec l'assèchement visible sur le radar)
  19. Pas une véritable prévision mais plutôt pour les archives je pose ça là : Je trouve la synoptique et la symétrie qui y est associée vraiment esthétique entre d'une part des HG encore estivaux au sud et des bas géos déjà pleinement automnaux au nord. Et nous, en pleine zone de conflit.
  20. Je ne sais pas si c'est l'absence de temps agité ces derniers mois qui me fait dire ça mais j'ai l'impression que c'est vraiment costaud. On n'est pas au niveau des seuils de tempête (rafales > 90 km/h) mais on ne doit pas en être loin avec des rafales probablement proches des 80 km/h.
  21. Comme quoi l'épisode attendu est notable (sans être exceptionnel) :
  22. Mais ça fait quand même toujours plaisir de le revoir ce picto .
  23. Je ne sais pas si on peut d'ores et déjà enterrer l'été mais c'est vrai que la semaine qui s'annonce à tous les traits d'une séquence automnale avec une succession de fronts plutôt moribonds en 1ère partie de semaine avant une réelle incursion fraiche et dynamique dans la nuit de mercredi à jeudi. Il n'est pas étonnant de voir les champs de PP réagirent si vivement tant le conflit entre masse d'air est notable. En effet, la situation se met en place dès mardi par l'intermédiaire d'une dépression qui va se creuser en s'approchant des Îles Britanniques avant de se combler progressivement en Baltique entraînant dans son sillage une importante advection douce et humide : Dans le même temps, l'importante dorsale sur le centre Atlantique favorise le décrochage d'un imposant thalweg comme on en a pas connu depuis un moment. On retrouve donc un conflit de masse d'air typiquement automnal entre une Méditerranée encore douce et une limite barocline qui démarre sa lente progression vers le sud. Ci-joint une coupe Lyon / Paris avec le champ ThetaE. Saurez-vous trouver la zone de conflit : Enfin, comme cela a déjà été signalé le vent sera également présent avec rafales comprises entre 50 et 70 km/h de mercredi à jeudi matin. A long terme, l'option goutte froide française tient la corde. Le soleil risque d'être une denrée rare ces 10 prochains jours. On va pouvoir à nouveau parler de Stratusbourg ;).
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