Kuban

Je rejoins Jérémie sur l'utilisation de la radio. La radio présente à mon avis plusieurs avantages : - marche tout le temps (pas de problème de réseau) - écoutable en route : jouer avec son portable en conduisant n'est pas très conseillé... (j'enfonce des portes ouvertes) - détecte absolument toute l'activité électrique dans un rayon variable (foudre + intranuages). La plupart des cartes ne montrent que les impacts de foudre. Le réseau Météorage détecte une partie des intras mais pas tous. - c'est plus direct que n'importe quel radar/capteur foudre : le craquement est instantané (même un peu avant l'éclair il me semble). Les radars ou les cartes d'impacts ont toujours un peu de retard. - peut avertir d'un risque de foudroiement proche. - c'est amusant à écouter. Les inconvénients sont : - pas de localisation de l'activité (dans certaines situations, on peut cependant faire des déductions visuelles). - les craquements ne sont pas forcément dus à des éclairs. - dépend de la radio utilisée. - tympans explosés quand tu passes sous une ligne THT alors que t'avais mis du volume.

Oui. Un front se définit comme un gradient de température potentielle. Il faut donc un certain gradient. Dans le cas présent, il y a bien un front au niveau de la Bretagne (on le voit encore mieux vers la Grande-Bretagne où le gradient est plus fort). Le caractère chaud/froid est déterminé par la masse d'air advectée. L'air advecté à l'arrière du front est froid, c'est donc un front froid. L'avantage de la theta-e (aussi appelée TPE) ou de la theta'w, c'est que ce sont des paramètres conservatifs. Ils caractérisent mieux la masse d'air en présence que la température au même niveau.

Du coup, j'ai une question pour toi Cotissois : Pourquoi les WRF ne sont pas utilisables à H+3 ? On a pourtant les données à partir de H+3 justement. En revanche, c'est vrai qu'on n'a pas accès à l'analyse. Merci de ta réponse.

D'accord avec les messages précédents. Ce n'est parce qu'un modèle maille fine a une maille plus fine qu'un autre qu'il est globalement meilleur. Ça dépend de tout un tas de paramètres, y compris des performances du modèle couplé. Vu que GFS a été amélioré et que sa maille est passée de 27 à 13 km, on peut logiquement s'attendre à un accroissement des performances des WRF. Un modèle peut être bon dans une situation et mauvais dans une autre. Et ça dépend de ce que l'on entend par "meilleur". Un modèle peut être meilleur qu'un autre en température mais plus mauvais en précipitation (exemple pris au pif). Personnellement, plus la situation est compliquée, plus j'ai tendance à regarder des modèles pour essayer d'en tirer des points communs. Je n'en rejette jamais aucun (sauf s'il me parait évident qu'il est faux) car parfois c'est celui qui est isolé qui a raison. C'est là, je crois, qu'interviennent l'instinct et l'expérience.

Haha Kévin, j'ai cru que tu avais grimpé le Pain de Sucre dans le Queyras avant de lire le sujet (il est un peu plus haut et raide ). J'aime bien le contraste entre les champs au vert et les sommets en blanc. Deux mondes très proches et pourtant si différents un temps.

Bonjour, Je suis d'accord avec les réponses de Mistigri07 ci-dessus. Comme ton appareil n'a manifestement pas de griffe flash, il n'est pas possible d'y monter une cellule de déclenchement. Pour les paramètres, une ouverture moyenne (f/4.5 sur ton appareil) avec un iso le plus bas possible (100) et une expo de 15 à 30 secondes constitue une bonne base pour commencer. Par exemple, ça devrait marcher pas mal pour un orage actif à 5 km. A ajuster si l'orage est proche ou lointain, s'il est peu actif ou stroboscopique, etc. La chasse aux orages combine photo et météo, donc les bases dans ces deux disciplines sont indispensables. Concernant les astuces pour chasser les orages, ce topic pourrait te fournir quelques pistes.

Il semblerait que la masse d'air se refroidisse un peu sur la verticale au fil de la nuit. Si les températures à 2 m ne devraient pas trop bouger et naviguer entre 0 et 3°C, en revanche la neige devrait se montrer un peu plus. On distingue un abaissement de l'iso-0 sur WRF. Pour ce qui est de la tenue au sol, c'est mort à mon humble avis : sols humides, températures positives, neige peu abondante attendue.

Si hier j'évitais de me prononcer sur le devenir de la dépression de lundi/mardi, aujourd'hui force est de constater que je suis assez pessimiste. En parcourant les modèles, GFS, CEP et UKMO font tous passer la dépression sur le sud-ouest. Même des modèles moins performant vont dans ce sens. En prenant les ensemblistes, on constate que les moyennes suivent : le signal de la dépression y est très visible. Les écart-types sur la France sont faibles, ce qui veut dire que la dispersion est contenue (il y a environ 2 à 5 hPa d'écart-type -- à J+3 dans une telle situation, c'est faible). Le fait que MF qui colle un indice de confiance de 4/5 à J+4 va clairement dans ce sens. Avec un tel consensus, difficile d'être optimiste. Pour moi ça ne bougera plus beaucoup. Moyenne et écart-type GFS 6z (CEP est du même acabit) Pour aujourd'hui, on devrait avoir une accalmie en cours de journée, même si les averses et le risque de neige qui va avec ne disparaissent pas totalement. Puis ce soir, de nouvelles averses en provenance de la Manche pourraient de nouveau traverser la région avec un risque de grésil/neige/neige roulée. On voit un thalweg transiter sur la région (cyclonisme -> tendance au soulèvement) : La langue d'air plus doux est bien visible avec un axe de theta-e plus élevées donc front(s) (en l'occurrence ici Il s'agirait d'une pseudo-occlusion) : Si l'on fait un sondage pour voir de quoi il en retourne (en évitant les zones de précipitations modélisées) : Comme nous sommes à 980 hPa de pression mer, il ne faut pas regarder le sondage à 1000 hPa mais bien à partir de 980 hPa (à droite, à 1000 hPa, on est à -150 m haha). Le modèle met donc entre 3 et 4°C en température 2 m : 2 à 4°C me parait pas mal avant le front. WRF a souvent tendance à saturer vers 900 hPa sans trop de raison, donc il ne faut pas le prendre au pied de la lettre, mais on remarque que les profils présentent potentiellement une faible instabilité (100 J/kg) avec des niveaux d'équilibres entre 600 et 500 hPa. Comme l'instabilité est moins forte qu'hier (-36°C à 500 hPa hier contre -32 °C prévus ce soir), pareil pour le dynamisme (courbure des isobares et vent sur la verticale plus faible), ce devrait être plus faible qu'hier. Donc perso, je verrais bien un front sous une forme bâtarde averses/précipitations stratiformes. Risque du cocktail sus-mentionné à l'intérieur en cas de précipitations convectives. Très faible risque d'orage local. Rafales de vent atteignant jusqu'à 60 km/h. Je me méfie car les front me paraissent plus actifs que ce ne laissent penser les modèles ces derniers jours.

Idem ici, il neige de nouveau. Hum, possible que ce soit un peu blanc demain matin. Une petite capture vidéo alors que l'averse déclinait.

C'est tombé à fond. On a démarré par un mélange pluie/neige puis rapidement la neige a pris le dessus avec de beaux flocons. J'ai fait un tour, on voyait rien en bagnole, c'était périlleux par moments. Les paysages sont blancs par endroits à cause de l'intensité et une espèce de mélange pluie/neige s'est déposé sur la route. Ca devrait fondre rapidement. J'ai également aperçu un flash, manifestement vers Roissy d'après les cartes foudre. Bref, un beau petit épisode. Le gros avantage de cette averse, c'est qu'elle a bien fait baisser les température sol, rendant la tenue de la neige probablement plus facile lors des averses suivantes.

La deuxième ligne est clairement favorable pour voir de la neige, avec même des impacts de foudre locaux. Ca commence fort, bien mieux que ce que j'aurais cru. Je me surprends à espérer un orage de neige. Le kiff que ce serait.

Bien sûr titi102. On souhaite tous avec du gros temps sur ce forum : des orages stroboscopiques, une orgie de neige, du vent à décorner les boeufs, etc.. On est là pour le plaisir et chacun fait avec ses propres connaissances (vu la diversité des profils, Infoclimat est une source d'enrichissement énorme pour tout passionné). Mais il ne faut pas attendre plus des modèles qu'ils ne peuvent fournir : cela reste des machines avec leurs imperfections (puissance de calcul limitée, maillage, paramètres fins difficiles à modéliser). Les précipitations ou les hachures sont des paramètres finaux qui dépendent eux-même d'une myriade d'autres paramètres assujetis à des erreurs (qui se réduisent au fur et à mesure que l'échéance se rapproche). Donc ce n'est pas étonnant qu'ils changent beaucoup. Voilà pourquoi prendre les modèles au pied de la lettre sur les précipitations est dangereux (mais il faut quand même les regarder ). Il ne faut pas y imprimer ses envies non plus, c'est le meilleur moyen d'être frustré. Je suis déjà tombé dans ce vil piège plusieurs fois. Pour ce qui est de mardi, le souci c'est que la dépression est encore au large des Etats-Unis. Elle va faire le tour de l'anticyclone avant de parvenir jusqu'à nous. Ce qui lui fait faire plusieurs milliers de km en 4 jours. C'est énorme. Le biais pour mardi prochain est de plusieurs centaines de km. La trajectoire de la dépression est donc impossible à cerner de manière précise pour l'instant. Idem pour les éventuelles chutes de neige associées. Mais le potentiel est présent, c'est clair, et c'est le plus important. Je trouve quand même qu'il y a un certain concensus sur les modèles : la plupart la voient passer sur la France. C'est loin d'être toujours comme ça à cette échéance. Donc j'ai envie de dire : profitons du voyage. On verra bien ce qu'il se passera. De toute façon, seule la nature décide.

Il est terriblement magnifique ce tourbillon à l'ouest de l'Ecosse, c'est rare d'en voir des comme ça. C'est effectivement lui qui va organiser un possible amas convectif à partir des côtes de la Manche en cours de nuit et demain. Pour l'instant, on reste dans le secteur chaud de la perturbation. Pas de chutes de neige. Le front froid a l'air d'être matérialisé par la ligne convective qui croise actuellement sur les côtes de la Manche. On distingue une rotation des vents sur les cartes ainsi qu'un gradient de point de rosée (environ 2°C). Une activité électrique est détectée là-dessous. Elle devrait disparaître en entrant dans les terres faute d'instabilité suffisante. Voici ce que voit WRF à 19 h sur le nord de l'IdF. Température au sol : 8°C, point de rosée : 6.5°C. Réalité : température au sol : 6°C, point de rosée : 4°C. Conclusion : il surestime potentiellement l'instabilité. Donc bande de précipitations parfois convectives (il y a 50 ou 100 J/kg à tout casser de CAPE) mais a priori sans activité électrique entre 19 et 21 h. A voir comment se comportent les précipitations là-dessous. Possible qu'il y ait un peu de grésil ou de la neige roulée vraiement très localement. Je me méfie parce qu'hier, la bande étoite du front froid a donné du grésil local sur la région voire des orages en Belgique alors que les modèles ne la voyaient pas aussi active. Pour la neige, ça me parait encore précoce vu les radiosondages (iso-0 au-delà de 500 m et instabilité très faible). La nuit prochaine et demain : Un minimum très dynamique va descendre par les îles britanniques. Il risque d'organiser un amas convectif dans le thalweg qui est au sud-ouest de la dépression. L'instabilité en Manche devrait permettre l'éclosion de cellules orageuses. En entrant dans les terres, le caractère orageux devrait s'estomper mais pourrait perdurer jusqu'aux portes de la région (grosse dynamique). Cette limite s'accompagne d'un faible redoux à 850 hPa comme le montre la carte de theta-e GFS à 10 heures. La neige (ou le grésil) pourrait tomber jusqu'en plaine si le caractère convectif perdure jusqu'à la région. C'est ce que fait wrf 5 km 12z météociel sur le NPDC par exemple. Les sondages faits vont dans ce sens (le modèle est logique avec lui-même ). Dans ce premier cas, possible activité électrique résiduelle. En revanche, si le caractère convectif s'amoindrit et que les précipitations deviennent plutôt stratiformes, les chances vont devenir beaucoup plus minces d'autant que de l'air doux entre en altitude et que le flux est maritime. Comme les modèles sont assez bordéliques, des surprises sont possibles. Il faudra voir comment ça s'organise par les côtes de la Manche. Intuitivement je le sens assez bien, surtout pour le nord-ouest de la région. Mais seul le direct fait foi.

Demain, de l'air "doux" est repris dans le flux d'ouest à l'avant d'un thalweg qui passe sur la région dans l'après-midi. Perso, je verrais bien un front pluvio-instable sur la région avec de la pluie en cours de journée. La neige au sein de cette limite, j'y crois peu. La traîne n'arriverait que derrière, en fin d'après-midi. La CAPE atteindrait alors les 100 à 300 J/kg grand maximum. De quoi faire du petit Cb avec un cocktail pluie/neige/neige roulée/grésil. Pour l'activité électrique, ça va être chaud vu que les niveaux d'équilibre peinent sérieusement à grimper au-dessus de 500 hPa, même avec des paramètres favorables. Mais une bricole n'est pas impossible. Possible passage pluvio-instable la nuit suivante en lien avec un nouveau thalweg. Risque temporaire de neige sous averses (iso-0 plus bas --400/500 m-- et températures 2 m comprises voisines de 1 ou 2°C). A voir, ça change d'un modèle à l'autre et d'un run à l'autre. Sinon, pour remettre les choses dans leur contexte... Le phénomène d'isothermie au sens strict du terme, c'est le refroidissement progressif des couches inférieures lié à la fonde de la neige (phénomène endothermique) au sein de la même masse d'air. C'est un phénomène rare qui se produit en l'absence de transport horizontal ou vertical important. Donc certainement pas dans les averses où les courants verticaux sont légion (à 50 km/h de vitesse verticale, il n'y a rien de progressif). Ce qui permet les chutes de neige sous les averses, c'est l'advection d'air froid par le haut dans le courant descendant (l'iso-0 descend temporairement). C'est un phénomène bien plus dynamique que thermique. La "vraie" isothermie en revanche, c'est exactement l'inverse.

-> Une goutte froide est issue d'un thalweg. Si un fond de thalweg peut s'isoler en goutte froide, une goutte froide peut très bien être reprise par un autre thalweg. Ce dernier cas se voit souvent en été avec une goutte froide qui stationne sur l'Espagne et qui est reprise par le cyclonisme atlantique à mesure que l'anticyclone se décale vers l'Europe Centrale. -> C'est la dépression qui crée les fronts. Advection d'air chaud à l'avant de la dépression, advection d'air froid à l'arrière, donc augmentation des gradients, donc fronts. -> Dans le langage courant, perturbation est souvent assimilé à front. Stricto sensu, une perturbation désigne un ou plusieurs fronts liés à une advection d'air doux. Par exemple : Advection douce avec front chaud à l'avant + front froid à l'arrière et occlusion au nord = une seule perturbation. Un front occlus seul = une seule perturbation Un front froid tout seul (on est dans l'air chaud) = une perturbation. Si vous regardez les isofronts de Météo-France par exemple (ici), vous verrez que les perturbations portent des lettres. Par exemple, pour une perturbation A, "WA" désigne le front chaud de la perturbation, "CA" le front froid, "OA" l'occlusion. Parfois, il y a des "bis" ou des "primes". Les prévis ne mettent que les lettres en ce moment, pas de chance.

La pression mer n'est qu'un paramètre au sol. Or, l'activité d'un front dépend de beaucoup de paramètres sur toute la troposphère. La pression mer est loin d'en être le plus significatif à mes yeux. A titre de comparaison, j'ai déjà vu des orages actifs par 1028 hPa (c'était dans le nord-est en 2013 ou en 2014, me souviens plus), voire 1030 hPa en Corse. Ce n'est pas la valeur de la pression mer qui est importante, c'est la courbure des isobares. Même avec des pressions comprises entre 1019 et 1026 hPa sur les cartes GFS, on voit quand même un beau thalweg en surface, ce qui crée de la convergence donc du soulèvement (vitesses ascendantes). A 700 hPa (cartes vitesses verticales), la courbure cyclonique est déjà nettement moins flagrante à partir de la région Centre (courbure des isohypses). Si l'on rajoute la Z1.5 PVU, on remarque qu'une belle anomalie balaye la moitié nord de la France avec un contexte de sortie gauche de jet (donc cyclonisme et soulèvement associés). A partir la région Centre, le dynamisme d'altitude est déjà nettement plus faible. Cyclonisme (courbure des isohypses/isobares convexe) => ascendances => humidification, refroidissement, instabilisation de la masse d'air. Anticyclonisme (courbure isohypses/isobares concave) => subsidence => assèchement, réchauffement, stabilisation de la masse d'air. C'est nettement perceptible sur les sondages ci-dessous fait à 7 h dans le front. Plus on monte vers le nord où le cyclonisme est affirmé à tous les niveaux, plus les sondages deviennent humides et les ascendances fortes sur la verticale, donc plus le potentiel précipitant et l'activité du front augmente. Sondage sur la Vendée : subsidence visible au-dessus de 650 hPa. Front peu actif. Sondage sur le sud de l'IdF : subsidence visible au-dessus de 600 hPa, mais moins prononcée que précédemment (le sondage est plus humide au-dessus que dans le cas précent). Tranche saturée plus épaisse => plus d'activité potentiellement qu'en Vendée. Front plutôt peu actif. Sondage sur le Nord : pas de subsidence, les courbes sont collées partout. Front actif. Donc pour expliquer l'activité d'un front, ne pas penser pression mer, penser cyclonisme dans la troposphère.

Comme d'habitude avec ce genre de situation, l'IdF est le c*l entre deux chaises. Pour l'instant, il est très difficile de savoir sous quelles formes tomberont les précipitations. Ca se joue au degré près au sol comme en altitude (à 850 hPa, on flirte avec le 0°C sur le dernier GFS). Et là clairement, on arrive aux limites de ce que savent faire les modèles à une telle échéance en termes de précision. Le risque d'un épisode de neige ou de pluies verglaçantes d'ampleur est en tous cas bien réel, surtout en allant vers l'est. Une chose parait relativement acquise, c'est que l'activité du front devrait être modérée si l'on en juge par la dynamique (précipitations faibles, temporairement modérées). Malgré des pressions sol entre 1020 et 1025 hPa sur GFS, on a un beau forçage d'altitude et des vitesses verticales à 700 hPa qui réagissent bien. En revanche, quel que soit le modèle, les sondages ne sont jamais saturés sur toute la verticale (donc pas une grosse activité). A l'arrière du front, traîne inactive avec flux maritime de nord/nord-ouest. Les températures devraient passer bien positif et la neige rapidement agoniser.

Curieux. Sur leur site web, il y a bien le picto neige pour la nuit. Je vois que nous sommes voisins. Perso, je suis très confiant pour l'occurrence de neige dans notre contrée. Nettement moins pour une tenue au sol. Pour la température qui grilmpe, ce n'est pas vraiment important puisque l'air froid va débouler avec le front. Les températures et point de rosée 2 m descendent en effet au passage de la bande de précipitations . On va peut-être commencer avec de la pluie mais on finira certainement avec de la neige, sauf peut-être dans Paris où les température seront trop justes.

Jolis impacts CC Chrispic. Le 8 a dû bien claquer.

Les premiers flocons de l'hiver 2014/2015 semblent bien possibles dans la nuit de mardi à mercredi... Un pseudo-front va glisser en flux de nord-est avec saturation de la masse d'air sur une bonne épaisseur (jusqu'à 3000 m). Il demeure une incertitude sur la trajectoire exacte. Le sud de la région parait plus favorisé si on fait le tour des modèles. Dans la journée de mardi, si précipitations il y a, ce devrait être liquide.

Je vous remercie pour vos commentaires et vos "j'aime".

Bonjour, Une ligne d'averses et d'orages a concerné les côtes atlantiques dans la nuit du 14 au 15 novembre dernier. Les températures maritimes douces (16/17°C) associées à de l'air froid en altitude (environ -25°C à 500 hPa) ont permis l'éclosion d'une belle instabilité. Voici le radar à 2h30. Postés sur les rivages de la Palmyre, nous avons assisté à des chutes de foudre multiple pendant 30 minutes. Le vent marin était bien vivifiant. J'avais les oreilles gelées, même avec 10°C. On est bien mieux en été dans un champ avec les grillons. Les vagues s'échouant sur les rochers rendaient cependant l'ambiance délicieuse. 1/ Les coups de foudre parfois puissants révèlent des bases compactes. 2/ 3/ 4/ 5/ 6/ 7/ 8/ Le phare de la Coubre est resté épargné. Les cellules orageuses se sont ensuite éteintes en entrant dans les terres.

La tache AR2192 s'énerve. Forte éruption en cours avec pour l'instant du X3.

Bigre, elle est énorme cette tache. C'est vrai que ça ressemble pas mal à la situation du 28/30 octobre 2003. Si la suite des événements pouvait également y ressembler...

Oui Guillaume, cet orage était une vraie bête comme comme tu dis. Un ours (comprenne qui pourra). Pour avoir vu ton joli reportage photo, cet orage ne présentait pas la même structure quand je l'ai rencontré dans l'Oise. Disons que je ne retrouve pas d'exemple sur le web où le courant descendant avant se fait écarteler de la sorte. J'aurais beaucoup moins douté si ça avait été comme les exemples que j'ai mis au-dessus.