Kuban

Une masse d'air est une somme de particules. La masse d'air chaud "passe à travers", ou plutôt elle chasse la masse d'air au-dessus sur son passage. Pour simplifier, c'est la même chose que la bulle d'air dans une casserole chauffée jusqu'à ébullition. Par exemple, quand la convection monte violemment, on a parfois la formation d'un pileus, ce qui signifie que l'air ambiant est poussé vers le haut par la masse d'air qui monte. Dans le processus de convection interviennent donc, entre autres, des forces de frottement et des freins de pression. Ce dont ne tient pas compte la seule mesure de la CAPE. C'est pourquoi la vitesse théorique des ascendances issue de la CAPE surestime toujours la vitesse réelle. Pour ce qui est des échanges thermiques "horizontaux", ils sont assez limités je pense vis-à-vis des transferts verticaux étant donné la vitesse des ascendances (plusieurs dizaines de km/h voire > 100 km/h en été). A 100 km/h, il faut seulement 6 minutes pour faire 10 km. A confirmer tout de même avec quelqu'un de plus spécialiste que moi. Condensée, la masse d'air se refroidit moins vite avec l'altitude que non condensée à cause de la libération de chaleur latente (ce qu'illustrent les courbes pseudo-adiabatiques et adiabatiques sur un émagramme).

La CME a manifestement évité la Terre. On est présentement sous l'influence d'un flux à haute vitesse émergeant d'un trou coronal. Comme souvent, ça va se solder par du Kp 4/5 si le Bz est favorable. Rien à attendre plus au sud que l’Écosse ou le sud de la Scandinavie. Ça doit envoyer à Oulu ce soir. -8°C et 93% HR brrrr...

Tout dépend des questions posées lors de l'épreuve de météorologie générale. Je ne possède pas les Fondamentaux de la météorologie mais l'ai eu entre les mains il y a quelques années. C'est un livre très complet avec beaucoup d'explications et d'équations. Il faut aimer les nombres. En bonus, il peut même servir à assommer un voisin un peu trop casse-pieds haha. Tu peux le commander via Amazon par exemple et, s'il ne te plait pas, le retourner dans le délai autorisé par la loi. Il y a plusieurs sujets qui parlent de ce livre sur le forum. Les " Concepts et Méthodes pour le météorologiste" de Christophe Calas est très bien vulgarisé avec peu ou pas d'équations. Il est mis à disposition gracieusement par Météo-France et peut se trouver /topic/82868-concepts-et-methodes-pour-le-meteorologiste/#entry2200350'>ici. Bonne chance.

Hello degolarson, --> Réponse à la première question : Schématiquement, pour augmenter l'instabilité potentielle d'une masse d'air, on peut : - la chauffer - l'humidifier - refroidir l'air situé au-dessus. Je te laisse conclure. On parle bien sûr en terme de potentiel. --> Réponse à la deuxième question : Oui, la réponse est quasiment dans la question.

Carrément. Avec un petit supplément foudre, c'est encore meilleur. L'advection massive d'air froid en altitude ne se produit pas avant la nuit. On descend à -35°C. Cependant, à la faveur de zestes d'air doux traînant en basses couches, l'instabilité pourrait être suffisante pour autoriser une activité électrique. La période la plus à risque est vers la fin d'après-midi/soirée. Avec des iso-0 évalués entre 500 et 700 m, cela devrait permettre à du grésil ou de la neige roulée de s'inviter sous les grains. Pour la neige seule, il faudra une grosse ligne bien velue pour pour faire chuter la température, du genre celle du 29 janvier 2015. A voir car c'est pas mal encombré sur le radar au nord-ouest. Le sud de l'IDF me parait mieux placé que le nord. La Beauce encore plus, mais ce n'est plus l'IDF, enfin selon mes données.

Belle ligne de grain dans l'extrême nord-est Seine-et-Marne. Fortes pluies et grésil battus par un vent violent (au moins 80 km/h). Obligé de m'arrêter, on ne voyait plus rien. Activité électrique régulière.

Bonjour Nunatak, Ce qui donne naissance aux perturbations, ce sont les conflits de masse d'air. Ces conflits sont présents au sol et/ou en altitude (on voit bien les gradients à 1500 m par exemple, notamment en utilisant des paramètres conservatifs tels que thetaE et theta'w). Le devenir des perturbations dépend des vents horizontaux sur la verticale et donc les centres d'actions qui les pilotent. (Pas seulement mais je simplifie.) L'air froid ne bloque rien du tout, du moins en altitude. Il n'y a qu'à regarder la perturbation attendue vendredi : à 850 hPa, l'air froid se fait dégager sans problème. La raison est le flux dynamique et relativement laminaire en altitude. Au sol en revanche, c'est une autre affaire. Le vent y est souvent moins affirmé : le redoux est dans ce cas plus difficile. De plus, l'air froid est plus dense et a tendance à la subsidence. Ceci plus les sols froids et l'enneigement éventuel font que l'on va régulièrement plutôt assister à une situation de mélange : les masses d'air vont se mélanger. Il y a aura donc un redoux mais limité. Une deuxième perturbation derrière achèvera généralement le travail en flux d'ouest. Pour vendredi, vers l'IdF sur Arpège par exemple, les vents au sol sont de sud faible à modéré avant le passage de la perturbation, puis de sud-ouest faible après. Ce n'est pas très dynamique, surtout derrière la perturbation où l'on devine même une petite cellule anticyclonique de surface. Avec les températures 2 m et surtout les radiosondages, on voit que l'air océanique ne rentre que difficilement et lentement sur la région, d'où un redoux limité et des températures maxi prévues vers 3°C sur ce modèle.

Je pense que les risques que l'on essuie une tempête (et non un coup de vent classique) sont bien présents se soir. Je me méfie de cette dépression car elle risque de toucher la région en pleine cyclogénèse. On perd 10 hPa en 6 heures sur Arpège 12z, 10 hPa en 9 h sur GFS avec un timing légèrement différent. Pour l'instant, il convient d'attendre un consensus entre les modèles. CEP est assez tranquille par exemple. La prévisibilité devrait augmenter demain. L'anomalie chaude se sera décrochée et devrait s'étirer dans le flux d'ouest : il y aura donc moins d’incertitudes sur sa position. En toute logique, on peut s'attendre à ce qu'il y en ait moins sur son devenir et sa trajectoire future.

J'aime bien ta vidéo rastagnard. La musique calme incite à la contemplation. Je vois que ça a claqué le 6 octobre haha. Comme tu chasses dans des paysages montagnards, peut-être qu'incorporer plus de sol dans tes images permettrait de mettre les paysages en valeur et l'orage encore plus en valeur.

Bonjour, Les mots que j'ai mis en gras décrivent un ressenti. Le ressenti est propre à chacun de nous. Donc quelqu'un pourra étouffer dans certaines conditions tandis qu'un autre n'en sera que légèrement incommodé. Le ressenti dépend de la personne (corpulence, activité, etc.), du vent, de la température, de l'humidité, de l'absence ou présence de soleil. En isolant une variable, on isole seulement une part de la question. Exemple. Quand on met un ventilateur en été, cela rafraîchit. Pourtant dès que l'on arrête le ventilateur, on a de nouveau chaud. Pourquoi ? Car le ventilateur, c'est-à-dire le vent, ne refroidit pas l'air mais la peau qui y est exposée. Dans une pièce à 30°C, un ventilateur pulse toujours de l'air à 30°C même on ressent un air à 25°C. D'une manière générale : Le vent donne la sensation de refroidir. Ce refroidissement est mesuré par exemple par l'indice éolien. Or, quand on regarde la formule du refroidissement éolien sur Wikipédia, où voit-on l'influence de l'humidité ? Nulle part. L'humidité donne la sensation de réchauffer au-delà de point de rosée = 8°C, donc de température = 8°C (puisque la température est toujours supérieure au point de rosée). Or, quand on regarde la formule de l'humidex sur Wikipédia, où voit-on l'influence du vent ? Nulle part. Le soleil réchauffe (la température au soleil est toujours plus chaude qu'à l'ombre). La quantité d'énergie reçue dépend de son inclinaison donc de la saison. Où voit-on l'influence de la position du soleil dans les formules précédentes ? Nulle part. La température ressentie est une combinaison de tout ça. Un indice pris seul n'est pas suffisant. Ce ne sont que des indices... On peut tout à fait avoir un ciel bleu avec un air humide. Aucun problème. Un soleil fort provoque plus d'évaporation mais plus l'air est chaud, plus il peut contenir de vapeur d'eau. Donc plus la température de l'air augmente et moins il sature facilement.

Pour ce soir, le risque d'orage est faible mais non nul. En attestent les Ac instables actuellement en transit sur la région. A mesure de l'arrivée du dynamisme d'altitude, l'instabiité devrait croître à leur niveau et atteindre quelques centaines de J/kg maximum. Donc je verrais bien de faibles cellules isolées prendre en soirée dans les parages (à partir de 21 h grosso modo). Le système en provenance du sud-ouest devrait surtout intéresser le sud-est de la région. Il devrait être bien flotteux et électriquement peu actif.

Haha, ils sont forts pour inventer des mots les journalistes. Même si ça ne veut rien dire, au moins les gens savent qu'on va manger chaud cette semaine.

Hormis la ressemblance des synoptiques, on ne peut tirer aucune conclusion de ces cartes. D'une, elles sont prises de deux modèles à résolution différente (2.5° pour le NCEP contre 1° pour le GFS) donc fatalement ça va être plus lissé sur le NCEP. Deux, et le plus important, ces cartes ne sont pas prises à la même heure. Or à 850 hPa en France, il y a des endroits où il y a du sol. Et le sol, ça chauffe en journée, bien mieux que l'air. Encore que ça dépende de l'état du sol (un sol enneigé chauffe nettement moins qu'un sol de terre et de cailloux ). La bulle à 24/27°C, c'est de l'air qui a été au moins partiellement chauffé au contact des Pyrénées/Massif Central et qui est ensuite transporté vers le nord par les vents de sud. L'inertie de l'air étant plus grande que celle de la terre, il se refroidit moins la nuit en altitude.

Oui et non. Oui car parler de canicule à J+7 est encore un peu tôt... Si le coup de chaud semble acquis, ses modalités et sa durée restent encore sujet à discussion. Je rejoins donc MF à ne pas employer le mot canicule dans son communiqué. Non car je trouve que l'article tente de répondre à une question (canicule ?) de manière plutôt objective et vulgarisée. Le journaliste emploie d'ailleurs le conditionnel tout au long de l'article. Certes, poser une carte de températures 2 m à J+7 n'est pas la meilleure chose à faire mais au moins, ça parle au public. De plus, une tempête est moins prévisible qu'un coup de chaud, a fortiori une tempête comme 1999 qui nécessite une mécanique atmosphérique de précision... Au final, cet article, s'il n'est pas parfait et commet quelques approximations, me parait plutôt bien.

Oui, je me suis fait la même remarque concernant la densité. Il n'y a pas vraiment eu de hausse à l'arrivée de la CME. C'est curieux. Pour moi, la CME qui est arrivée à 13 TU est bien celle qui est issue de la M6.5 de lundi soir. Le plus gros a dû éviter la Terre. C'est d'ailleurs ce qui était suggéré par les modèles, certes 12 heures plus tard et avec une densité attendue vers les 10 protons/cm3. La situation de ce soir n'a strictement rien à voir avec ce qui s'est passé lundi soir. La NOAA vient logiquement de revoir ses prévisions à la baisse (Kp 5 maxi).

Oui, la tache 2339 a l'air d'avoir du potentiel... En attendant, tempête géomagnétique liée au passage de la CME (suite à l'éruption du filament le 2 mai).

Plus précisément, la raison de l'instabilité est le gradient de température potentielle sur la verticale, à la fois theta et theta'w. Il existe les critères de Pone pour savoir si une masse d'air est stable ou instable. On le voit de toute façon sur un radiosondage si une masse d'air est stable : il est impossible d'y appliquer le schéma de soulèvement de la particule.

Non Vincent tu n'es pas le seul. On s'achemine vers une situation très dynamique dans la nuit de lundi à mardi. Et compliquée à prévoir également. Une cyclogénèse va s'opérer en flux de sud-ouest sur le proche-Atlantique. A l'avant, une masse d'air très chaude pour la saison va être advectée en flux de sud (T 850 > 15°C sur une partie est/sud de la France), la région se trouvant en limite. Le front chaud passerait en soirée. On voit bien le gradient en Theta-e 850 hPa. Forçage en Z1.5 PVU avec une première anomalie qui remonte par le sud-ouest => front actif. Après le passage du front, changement de masse d'air avec des points de rosée qui devraient naviguer dans les 16°C, signe d'une masse d'air chaude et humide. GFS modélise un peu d'instabilité en altitude (visible sur les radiosondages), ce qui se traduit par quelques centaines de J/kg de CAPE. A la vue de tout ceci, le front chaud pourrait être pluvio-orageux (notamment avec la remontée des orages formés éventuellement plus au sud). Dans la nuit, les forçages d'altitude principaux sont vus entrer par le Centre-Ouest alors que la région se trouvera juste à l'avant du front froid. Z 1.5 PVU : La région se trouve sous le jet. TPE 850 : on voit bien la trace du front froid via le gradient entre le Pas-de-Calais et le Pays basque. Avec une situation aussi dynamique, la moindre instabilité risque d'être exploitée et de se traduire par des orages. Voyons voir ce que propose ce cher GFS. 400 J/kg, ce n'est pas beaucoup, mais la nuit, ça permet de faire des orages actifs. Voyons sur un sondage comment ça se traduit sur la verticale. Je tape sur le sud-est de l'Eure-et-Loir. http://www.meteociel.fr/modeles/sondagegfs/permanent/sondagegfs_376_316_36_0_1430676122.png Comme on peut s'y attendre, l'instabilité est contenue dans les couches moyennes de l'atmosphère. Pas beaucoup de CIN sur la couche instable : ça devrait déclencher. Vu la rapidité du flux (50 noeuds à 800 hPa, soit 90 km/h à 2000 m), orages se mouvant rapidement en flux de sud-ouest avec risque de rafales (on va dire 80 km/h, jamais évident avec les orages à l'étage moyen). L'instabilité reste contenue, ce qui devrait limiter le potentiel en terme de grêle. Activité électrique faible à modérée. En terme de précipitations 3 heures plus tard : Je ne m'attends aucunement à des orages supercellulaires sur la région, comme le 17 juin 2013 par exemple. L'instabilité mise en jeu n'est d'ailleurs absolument pas la même... A comparer avec : A voir demain si GFS est dans les clous ou dans les choux. Pour l'instant, il m'a l'air pas mal.

Ce paramètre sert à avoir une idée de ce à quoi pourrait ressembler l'image radar composite. On ne peut pas déterminer la taille du grésil ou de la grêle avec.

Bonjour, La phrase que tu cites est dans le cas d'une masse d'air stable, donc avec de l'air plus chaud au-dessus de ta particule (pour simplifier). Masse d'air stable implique subsidence donc opposition aux mouvements verticaux vers le haut. Donc le mouvement vertical de la particule en dessous à laquelle on applique un forçage vers le haut (le forçage orographique) est contratrié voire stoppé.

Hello, Pour ma part, à la vue de tes photos, je pencherais aussi pour un tuba (vu la forme générale). C'est loin, donc impossible à confirmer. Un tuba n'est pas forcément lié à un mésocyclone. D'ailleurs, la majorité des tubas observés en France sont non supercellulaires. Ici, absolument rien ne me fait penser à une supercellule. Ton deuxième schéma illustre à mon avis bien ce qui s'est passé. Les courant descendants principaux ont écartelé la cellule, provoquant un petit écho en arc comme tu l'as écris. On voit que la cellule sur laquelle tu as observé un possible tuba est celle qui est au sud. Or, cette cellule a probablement gagné de l'hélicité vis-à-vis de son environnement en très basses couches (regarde le sens de rotation des flèches sur le schéma ). Si la forme nuageuse que tu as observée est un tuba, alors sa rotation est probablement anticyclonique. La cellule qui est au sud peut jouer un rôle en effet. Le flux sortant de cet orage peut venir heurter le flux sortant de l'orage qui nous intéresse : on a deux convergences qui se rentrent dedans. C'est un forçage très efficace pour initier une cellule orageuse, pour peu que l'air soit potentiellement instable entre les deux convergences. Peut-être qu'il n'y aurait pas eu de cellule sans cette cellule au sud (donc de tuba) car le forçage n'aurait pas été assez fort. Bon, c'est de la météo-fiction que je fais là : difficile à dire si c'est ça.

Pour faire simple, un orage c'est comme un feu d'artifice : il faut de la poudre et une mèche. S'il manque l'un de ces deux ingrédients, "vous pouvez reprendre une activité normale" comme diraient les Guignols de l'Info haha. La poudre, c'est l'instabilité. Elle est représentée par la CAPE : l'énergie potentielle convective disponible. Plus elle est forte, plus les orages risquent d'être violents avec une activité électrique et de la grêle plus marquées. La CAPE est reliée à la vitesse des mouvements ascendants du nuage. La mèche, ce sont les forçages : fronts, brises marines ou de pente, etc.. Ces forçages vont provoquer le soulèvement initial de l'air instable. La présence d'une convergence de vent en basses couches et de divergence en altitude contribue à l'alimentation du moteur thermodynamique de la cellule. Le cisaillement détermine beaucoup le devenir de l'orage par sa capacité à séparer les mouvements ascendants et descendants. Un cisaillement faible implique des courants ascendants et descendants qui se contrarient rapidement avec mort rapide de la cellule orageuse (donc orages unicellulaires ou essaims anarchiques). Un cisaillement fort et tournant avec de l'hélicité en basses couches et une instabilité marquée peut amener à la formation de la structure orageuse la plus dangereuse qui soit : la supercellule. Ces orages uniques peuvent vivre très longtemps car il y a alchimie entre les mouvements ascendants et descendants. Storm motion : vecteur de déplacement de l'orage calculé par un algorithme dans le modèle. LI : différence entre la température de la particule instable et la température de l'air (température d'état, courbe rouge du radiosondage). Il est pris à 500 hPa. Globalement, plus il est négatif, plus l'air est instable. MUCAPE MULI : valeurs de LI et CAPE de la particule la plus instable. Le LI et la CAPE simple sont forcément celles de la particule issue du "sol". Mais ce n'est pas forcément là qu'est l'air le plus instable (ou instable tout court)... Ce paramètre est très utile pour détecter de la convection à base élevée et nocturne.

En effet, le bruit peut parfois renseigner sur la nature de la précipitations car elles ne subissent pas le même "traitement" en frappant le sol. Sinon tout est dit dans le post cité par Charles des Hauts-de-Seine. Pour les averses du jour, vu l'instabilité et la tête des cumulonimbus, il est très improbable que ce soit de la grêle, qui tombe sous des Cb plus consistants. Passage neigeux vers midi dans le front secondaire. Plutôt surpris, les modèles WRF avaient finalement bien cerné le risque.

Très sympa cette série Editas. Très bien vu la composition de la 24 !

Montrer la puissance de l'orage par une surabondance d'éclairs. On est envahi par les éclairs, c'en est oppressant. Le problème avec ce genre de photo, c'est que si le traitement et le nombre de superpositions sont too much et le cadrage pas terrible, c'est souvent very too much et moche... L’œil est agressé au lieu d'être ému. Epic fail. La 3 par exemple a un traitement trop poussé. La 8 en revanche ne me choque pas par son traitement, je la trouve pas mal, hormis le cadrage. Ce qui me gène surtout, c'est qu'il n'y a quasiment aucune composition et que les premiers plans ne sont jamais bien terribles. Avec des premiers plans dégagés sur la ville, moins d'éclairs superposés et un traitement plus doux, l'effet pourrait être nettement plus flatteur.