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1912 c'est un duo Août-Septembre extraordinairement froid. Pour septembre c'est probablement le plus froid des 250 dernières années. Ce qui est effectivement extraordinaire c'est qu'il succède à un duo août-septembre 1911 extraordinairement chaud, la première quinzaine de septembre avait connu un coup de chaud/canicule historique. Pour en revenir à ce duo août-septembre 1912, je me permet un aparté sous forme de chronique climatologique que j'avais écris il y a quelques temps déjà. Si nécessaire elle pourra être déplacée dans un topic dédié (?). Les froidures d'Août-Septembre 1912 Contrairement à celui de 1911 qui fut mémorable par sa sécheresse et ses chaleurs successives et prolongées, l’été de 1912 a été particulièrement frais et maussade. Dans plusieurs régions de la France, les températures moyennes sont les plus basses qui aient été obtenues à l'époque depuis le milieu du 19ème siècle et les quantités de pluie recueillies, très élevées en juillet et août. Si le mois de juillet est proche des normales d’un point de vue thermique, il est relativement contrasté car très arrosé avec de fréquentes manifestations orageuses et des pluies abondantes sur la partie ouest et centrale du pays ( 99,7mm à Toulouse, 118,5mm à Nantes, 102mm à Clermont, 78mm à Paris). Mais plus sec et + chaud sur l’est du pays (28mm à Langres, 32mm à Nancy, 59mm à Lyon), avec un coup de chaud assez marqué du 11 au 17 juillet (7 jours de fortes chaleurs à Nancy, 32,8° à Dunkerque, 33° à Paris, 34,3° à Lyon). Mais à partir début août, un automne très précoce entre en piste, le temps se dégrade pour devenir exceptionnellement frais, humide et nébuleux. Août 1912 Mémorable par sa température exceptionnellement basse, ses préci­pitations abondantes et fréquentes et sa forte nébulosité ; il forme ainsi, un singulier contraste avec août 1911. La moyenne d’août 1911 qui était à Nancy de 22 5° est en août 1912 à 15°5 et le maximum absolu n’a pas dépassé : 24°2 le 3. Le thermomètre n’a ainsi pas atteint une seule fois 25° en Août, ce qui inédit à la station de Nancy faculté (depuis 1881) mais également Nancy-Essey (depuis 1927). Il en fut de même au Parc Saint- Maur (24°7 le 29) où la température moyenne a été seulement de 14,9°. Le mois a été en outre extrêmement nébuleux et très pluvieux. A Brest il y a plu 30 jours, à Nantes 27 jours, à Besançon 26, à Nancy 22, à Paris 19, et les quantités d’eau dépassent 100 millimètres dans presque toutes les stations sauf dans le Midi. La continuité du temps froid et pluvieux a été très préjudiciable à l’agriculture. Les regains et les fourrages ont été abondants, mais la fréquence des pluies a beaucoup gêné la rentrée des céréales. Ci-dessous un tableau résumant les observations pour plusieurs stations à travers le pays. On remarque le niveau vraiment bas des maximales, seules les stations situées au sud d’une ligne Bordeaux Dijon ont enregistré une txm >20°. Nantes n’atteindra les 20° que 4 fois au cours de ce mois d’Août avec un maxima absolue de seulement 22,8° le 17. On remarque également la faiblesse des maximas moyens de la moitié sud, à peine 22,5° à Bordeaux, 24,9° à Perpignan, 24,1° à Marseille sans la moindre journée de forte chaleur (tx>30°). En montagne, le froid est marqué pour la saison. Au Pic du Midi de Bigorre on enregistre 13 gelées et un record pour l’époque de -7,6° le 13 août. En cause une situation synoptique marquée par un flux d’ONO dépressionnaire sur l’Europe occidentale, avec la circulation quasiment continue de basses pressions entre les iles Britanniques et la Mer du nord. Au programme une succession de perturbations pluvieuses et venteuses dans un air particulièrement froid en altitude. Probablement beaucoup de mistral sur le pourtour méditerranéen et de la neige à des altitudes hors saisons sur les massifs. Ci-dessous les cartes représentant les anomalies moyenne de pression en altitude et de température au sol sur l’Europe pour Août 1921., sans commentaires… De belles synoptiques, si chères à @DoubleKnacki Voici les relevés plus précis effectués au sol à Nancy, on constate l’absence de chaleur, l’omniprésence de la pluie et de l’humidité dans une atmosphère très fraîche et nébuleuse avec le passage de plusieurs minimums dépressionnaires très marqués pour la saison. Nancy n’enregistre aucune journée pleinement ensoleillée sur ce mois, à l’inverse les journées grises sous la pluie ont été légions. Ce qu’en dit la Commission météorologique de Meurthe-et-Moselle : Le mois d’août a été sombre, presque continuellement pluvieux et nébuleux, et surtout extraordinairement froid. Le ciel a été complètement couvert 17 jours et n ’est pas resté pur un seul jour. Nébulosité moyenne : 82. Fraction d ’insolation : 0,17. L’Est républicain du 14 août 1912 se fait l’écho de ces froidures estivales. Ce n’est guère mieux si ce n’est pire plus à l’ouest, le bulletin de la commission météorologique du Calvados résume ainsi le mois d’Août 1912 : Mois extraordinairement froid, avec moyennes quotidiennes constamment inférieures à la normale. Le maximum, 21° (Sainte-Honorine du Fay à 10km au SE de Caen), est le plus faible maximum mensuel observé en Août. Le plus inférieur était jusqu’ici 22”8 en Août 1896. Les pluies ont été incessantes : il n ’y a pas eu, dans le département, un seul jour sans pluie. Mois désastreux pour l‘agriculture : Avoines et blés partout avaries ; foins de prairie perdus, notamment dans la vallée d’Aure, couverte d’eau stagnante. Septembre 1912 Alors que l'on pouvait espérer une arrière saison plus cléments, septembre 1912 enfonce le clou. Ainsi dans la continuité d’Août, le mois de sep­tembre 1912 a été exceptionnellement froid. Il présente dans toutes les régions de la France, les moyennes thermiques les plus basses qui aient été notées depuis le milieu du 19ème siècle. Le déficit de la moyenne mensuelle sur la normale de l’époque a atteint : 2,5° à Perpignan, 3,1° à Nantes, 3,3° à Paris, 3,4° à Nancy, 4,9° à Besançon (il faut retrancher 1,5° au moins pour avoir les déficits // aux moyennes actuelles). Comme le mois précédent les maximas absolus sont les plus bas qui aient été enregistrés jusqu’ici en septembre. Ils ont été notés en toute fin de mois, on a enregistré seulement : 22,4° à Clermont, 21,1° à Paris, 19,8° à Nancy, 17° à Langres. Au Parc Saint-Maur les moyennes diurnes ont été constam­ment inférieures aux normales correspondantes du 1er au 28. 7 gelées blanches ont même été noté par les observateurs de l’époque. Marseille n’a enregistré qu’un jour de chaleur, avec des températures moyennes maximales et minimales proche d’un mois de septembre moyen sur ¼ NE du pays. Langres a connu un niveau thermique global inférieure à un mois d’octobre moyen entre 1981 et 2010. En revanche à la différence d'août, septembre 1912 fut globalement très sec. La faute à des hautes pressions situées très haut en latitude sur l’Atlantique nord et la Scandinavie, plaçant le pays sous l’influences d’un flux nordique ou continental froid, venteux, nébuleux mais faiblement humide. Le 11 septembre des giboulées donnent du grésil sur la moitié nord du pays, le mercure ne franchi pas les 11,5° à Paris, 17,7° à Marseille, à Besançon le thermomètre sous une pluie froide évolue entre 4,4° et 11,8°. Fin septembre 1912, les hautes pressions situées sur l’Atlantique nord se décalent vers la Scandinavie, piégeant l’air froid d’origine polaire sur l’Europe centrale. On assiste alors à la mise en place d’un flux d’ENE froid pour la saison, des gelées blanches et sous abris surviennent un peu partout sur le pays entre le 22 et le 27 septembre. Le 26 septembre au matin il fait à peine 6,1° à Marseille et Perpignan, le 27 Clermont-Ferrand enregistre une minima de -2,1°, Lyon 0,8°. Sur certaines stations du NE les minimas s'abaissent au dessous de 0° plusieurs jours de suite (4 jours successif à Vagney avec une tnn de -4,5°). Voici comment est résumé la météo du mois d’août par la Commission météorologique de Meurthe-et-Moselle : Septembre a été remarquable par le froid anormal et les basses températures qui ont régné presque tout le mois. La moyenne thermique est de beaucoup inférieure à la normale ; un tel écart n’avait pas été observé depuis 1859 et 1860. D’ailleurs le maximum du mois, 19°8, est le plus bas qui ait été enregistré. Le bulletin de la commission météorologique du Calvados résume ainsi le mois de septembre 1912 : Septembre 1912 fera époque dans les Annales de la Météorologie du Calvados. Il est le plus froid de la période 1873 1911 avec une moyenne de 11,4° ; jusqu’ici, la plus faible moyenne était 13, 1° en septembre 1909. On voit combien le déficit de température est excessif ce mois-ci : 11,5° température d’Octobre ! Les moyennes des rninima, 6,9° et des maxima, 16,1° sont également sans précèdent. Jamais aussi l’on n’avait observé un maximum mensuel aussi faible : 19,9° seulement. Le mois tout entier est frais ou froid, à l’exception du 30, et, chose remarquable, par beau temps le plus souvent, alors que les mois de septembre, frais jusqu’ici, étaient en même temps pluvieux, ainsi qu’il convient à des mois de la saison chaude. La période 21-28 a été vraiment froide : on y a noté des minima de — 0,9° à Site Honorine, — 1,2° à Flers; — 3,2° à Lisieux. Ce duo Août/septembre 1912 est le prélude d’un automne qui est encore aujourd'hui le plus froid des 125 dernières années.

Merci et le passage sur la Méditerranée fait qu'elles sont souvent chargées en humidité.

Idem sur Nancy, première journée véritablement automnale en terme de ressenti. Ciel très nuageux et vent d'OSO assez frais, peu d'amplitude thermique avec un mercure évoluant en journée globalement entre 15° et 17°, le maximum de 18° au plus haut fut enregistré sous une fugace éclaircie entre 15 e 16h.

Oui la situation côté inondations pourrait être sérieuse sur le bassin amont du Danube et dans une moindre mesure de l'Elbe. Quoi qu'il en soit c'est du très gros temps en perspective avec des cumuls de pluies importants sur de vastes étendues géographique et de grosses neiges en montagne dès la moyenne altitude, sur le versant nord des Alpes (Alpes Bavaroises et Tyrol) On risque donc effectivement d'en entendre parler. Edit : d'ailleurs le ZAMG (centre national de météorologie autrichien) est déjà en pré-alerte. https://www.zamg.ac.at/cms/de/wetter/wetter-oesterreich/sonderwetter

Oui l'article est factuellement juste et relativement mesuré. Le titre est en revanche très accrocheur et très limite sur ce qui sous entend...mais bon c'est la loi d'internet et du clic.

Elle n'est pas encore totalement terminée, mais cette première décade de Septembre sera très chaude à Nancy-Essey. Au 10 au matin voici ce que cela donne sur quelques indicateurs depuis 1945. Cette première décade terminera a la 3ème place des + chaudes. Cette première décade se caractérise stt par la moiteur, à l'image de cet été, au 10 au matin la td moyenne est la plus élevée enregistrée. L'humidex moyen également très élevé, le + haut depuis 1945.

Sans oublier la multiplication des rivières atmosphérique chargées en douceur et humidité. Désormais capables d'envoyer 100mm de flotte avec un ISO à 4000 même en novembre.

Il a fait 15,1° de tx à Paris le 27 août 2015, on a également eu 14,8° le 25 août 2013 🙃. Blague à part, ce seuil des 15° sera peut-être franchi tout de même, de peu certes mais la médiane des scénario pour Paris est plutôt située vers 15/16° pour mercredi et jeudi. Concernant le fort déficit thermique il pourrait surtout être porté par le niveau inhabituellement bas des température maximales (proche des records pour la période) en particulier sur centre/sud du pays vendredi et samedi. Les tn seront aussi très fraîches mais on pourrait resté + éloigné des records.

Oui possible après j'aime bien regardé la température à 500 hpa dans ce type de configuration. Cela laisse entrevoir de la neige assez bas sous averses. L'iso modélisé vers 1600/1700 est un iso "moyen" je pense, avec l'instabilité cela pourrait baisser + par intermittence. A voir mais à mon sens il est tout à fait possible de voir les + hautes chaumes blanchir temporairement avec un iso s’abaissant bien sous averse.

En l'état des prévisions, je pense qu'il faut te préparer à une annulation ou a une modification assez drastique des parcours. Entre vendredi et samedi le temps devrait être humide (précipitations) avec pas mal d'air froid en altitude (-20° à 500hpa, 1 à 3° à 850hpa). Neige probable jusqu'en moyenne montagne, et probablement un froid hivernal au dessus de 2000m d'altitude...bref des conditions assez mauvaises. Une lueur d'espoir cependant, le Valais est tout de même un secteur assez particulier de la Suisse, bien protégé il peut y avoir des effets locaux ce type de flux (foehn notamment) et qui assèche et réchauffe localement l'atmosphère. A voir donc avec des spécialistes de la météo locale, car il est possible que le temps soit + secs que ne le laisse envisager les conditions globales à J+5... Le blog de météo suisse est aussi très intéressant à suivre avec des articles réguliers et très complet concernant les conditions météo à venir. Vue les conditions à venir je suppose qu'un point sera fait à ce sujet dans les prochaines heures. https://www.meteosuisse.admin.ch/portrait/meteosuisse-blog.html#order=date-desc&page=1&pageGroup=blog-article

Mercredi et jeudi seront très frais de par le niveau des températures maximales. Mercredi une partie de la journée pourrait se dérouler sous un front froid relativement actif, le type de journée où il fait plus doux la nuit précédente qu'en pleine après-midi sous la flotte. Tout dépendra du timming mais par endroit il est possible que la mi-journée et une partie de l'après-midi se fasse sous pluie bien fraîche par 10/12°. Les secteurs plus à l'ouest pourrait voir les éclaircies revenir dans l'après-midi mais dans un air bien rafraîchi. Jeudi sera bien frais sous un régime de traine, avec de l'air bien froid en altitude (-25/-26° à 500hpa) et dans un contexte dépressionnaire il pourrait y avoir de l'instabilité d'air froid avec cb averses et pourquoi pas quelques grains. Mercure bien frais, probablement sous les 15° en tx, mais ce niveau thermique sera attein sous éclaircies. Le mercure fera + probablement le yoyo avec des valeurs assez basses sous les averses (10°). Le vent d'ONO pourrait également être sensible par moment, en particulier sur le plateau lorrain et en montagne. Lors de cette journée possible que les averses de neige concernent les massifs dès 1000/1200m selon l'heure de la journée et le massif. Vendredi à peu près le même type de temps, mais si cela pourrait s'assécher en cours de journée avec des pressions à la hausse par l'ouest. Le flux orienté au nord et la présence d'air froid en altitude devrait maintenir le mercure à des niveaux assez faible pour la saison. Concernant les tn je rejoins Romain sur la forte incertitude, une fenêtre pour 2/3 nuits froide semble se dessiner entre jeudi soir et dimanche matin. Tout dépendra de la nébulosité et du vent, dans ce type de configuration et de flux, il y a souvent de la nébulosité qui descend de mer du nord et parfois pas mal de vent en BC limitant de fait la chute du mercure. On aura le temps d'affiner d'ici là, mais je ne vois pas forcément de valeurs très basses (record) en vue, à affiner en cours de semaine.

Encore 24° au plus haut pour Nancy avec de belles plages ensoleillées, mais ressenti plus frais qu'hier. On reste sur un niveau thermique bien estival seuls la hauteur du soleil traduit la saison.

Superbe carte, il y en a en couleur? il y a combien de pages?

6 ème, a voir mais on doit pas être loin d'un événement inédit en cette saison sur le secteur.

Pas certain que le déficit thermique soit si net, les régions du CE au NE on connu un début septembre très chaud, la moyenne des maximales est au 7 septembre de 28° à Colmar et Lyon, 27° à Nancy, le tout avec des minimales très élevées.

5eme journée successive avec plus de 30° à Berlin!

Bien chaud aujourd'hui avec 28,5° au plus haut malgré les nombreux passages nuageux, mais stt encore un point de rosée élevé entre 18 et 19°. Pour les 7 premiers jours de septembre on a tout de même une moyenne de 27° pour les tx et 16,9° pour les tn, un niveau thermique pleinement estival donc.

J'ai regardé pour Brétigny (91) qui fut relativement bien arrosé, et finalement cet été 2024 n'est qu'à la 10 ème position des + humides en terme de cumul. Il est régulièrement tombé plus d'eau en été, notamment depuis la fin des années 1990. Plus à l'est vers Provins (77), ca commence déjà à être plus remarquable avec le 3ème cumul le + élevé après guerre. LA station toute proche de Donnemarie vient également d'enregistrer son 4 ème été cumulant le plus de pluie. On peut dire que le sud mais surtout SE de l'Ile de France a connu lors de cet été 2024 des cumuls de pluie plus important que la moyenne climatologique, avec en fonction des secteurs un cumul estival se situant entre la 10ème et la 3ème place depuis l'après guerre.

Je parle pour la région nancéienne. Sur la Moselle et le Bas-Rhin peut-être...il y a encore de l'énergie et il y fait lourd. Mais ici c'est mort je pense. Je ne maitrise pas les paramètres météo pour bien qualifier les potentiels orageux, mais ici les valeurs d'instabilités sont faibles et le vent à déjà tourné à l'ouest avec une température et un point de rosée en net baisse. C'est un peu de l'empirique mais tout ceci ne sent pas bon pour les secteurs au sud du 57/67.

Et cet après midi un bon 31° à Berlin avec un vent d'est soufflant au delà des 50 km/h en rafales. Les taux d'humidités sont bien bas également, proches de 20 % c'est digne d'une séquence de mistral et pourrait occasionner pourquoi pas des feux de végétation.

Le ciel est resté bien gris sur Nancy avec des températures bien en deçà de ce qui était prévu avec 24° vs 26/27° il y a encore 24h. On reste le c** entre deux chaises, entre les chaleurs sur l'Allemagne et la pluie sous la fraîcheur de la Bourgogne au bassin parisien. Cette grisaille et relative fraîcheur devrait fortement inhiber les tentatives d'instabilité qui étaient prévues pour ce soir, probable qu'en dehors de quelques pluies il ne se passe pas grand chose. Cette séquence bien agitée à l'échelle nationale pourrait finalement être bien décevante par ici, mais comme souvent, voir tous le temps dans ces configuration à GF stagnant sur le golfe de Gascogne et l'ouest du pays, on est souvent trop en marge. On garde néanmoins un peu d'espoir pour samedi/dimanche avec le décalage de cette GF vers l'est, qui pourrait nous valoir un balayage instable après une journée de samedi probablement chaude. A voir...

Petite éclaircie en début d'après-midi, coup de blanc sympathique. Difficile à estimer les quantités, mais on semble qd même loin du mètre même au dessus de 3400m d'altitude, peut-être une trentaine de cm (?).

Oui ce semblant d'automne ne touche pas tout le monde, il fait très chaud sur l'est de l'Allemagne et la Pologne. Hier 34,4° à Berlin (record mensuel), plusieurs 35° de la Saxe au Brandebourg. Et les 30° et + devraient y être quotidien au moins jusque dimanche.

Vague de chaleur exceptionnelle dans le NE de l'Allemagne et en particulier la région Berlinoise et le Brandebourg. Berlin-Tempelhof a hier battu son record mensuel de température maximale avec 34,4°, il avait également fait 33° avant hier. Les températures ont même atteintes les 35° dans le nord de la Saxe (35,3° à Torgau). Ces fortes chaleur devraient se poursuivre encore jusque probablement dimanche avec une température qui pourrait dépasser quotidiennement les 30° !

Pas certain, les précipitations les plus fortes ont eu lieu avec une température plus élevée, avec un iso 0° au delà de 3500 mètres d'altitude. En Vanoise et Maurienne la surface des glaciers au delà des 3500m est assez faible. L'iso 0° est tombé vers 3000m en fin de nuit et début de matinée, on est peut-être plus sur une fourchette allant du saupoudrage à 10/20 cm sur la tranche 3000/3500m (?). Ce pourrait-être plus intéressant la semaine prochaine (?), avec probablement un premier véritable coup d'automne en haute montagne.