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thib91

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  1. Oui j'ai bien compris les mécanisme physiques en jeu, mais je trouve la définition trop généraliste car cette définition peut-être appliquée à bcp, bcp d'endroits. On peut y mettre des "choux et des carottes", d'un simple fond de talweg/vallon, voir légère dépression de terrain, à une combe fermée de plusieurs dizaines d'hectares etc... C'est pour cela que je me posais (sérieusement) la question sur le sujet, s'il y avait déjà eu travail scientifique dessinant les contours d'une définition plus rigoureuse de ce concept ?
  2. Effectivement valeur notable dans nos étés ultra réchauffés, mais plus habituelle il y a 40 ans.
  3. C'est quoi la définition exacte d'un TAF ? S'agit-il uniquement de secteurs déventés plus frais/froids la nuit ? Loin de moi la volonté de vouloir polémiqué mais 7,5° dans l'arrière pays gardois fin août sur sol sec et dans des secteurs déventés ne me semble pas être une valeur si remarquable voir assez "banale". Il y a quelques tn sur des stations proches inférieures à 10° (Vic, Méjannes) dont les valeurs me semblent peu éloignées d'où mon impression. Après effectivement la station enregistre bcp de jours de gels à l'année et je ne connais pas le site mais je me posais la question de l'emploi assez systématique de ce terme sans qu'il y ait de définition suffisamment claire et partagée? S'agit-il de sites à la topographie vraiment très particulière (et donc très rares) qui permettent la mise en place de conditions radiatives remarquables au point que les écarts thermiques avec l'environnement voisin sont si forts qu'ils changent même la nature de la végétation, ou de secteur simplement déventés ?
  4. C'est un TAF ?
  5. Pas sur le DET de CEP où l'on serait sur un coup de chaud de 1 à 3 jours, mais peut-être est-il très isolé (?). Ceci dit hier son ensembliste était aussi nettement en retrait des américains niveau chaleur, avec une fin de mois chaude sur le pays mais pas caniculaire.
  6. Ciel clair et dégagé accompagné d'une petite fraîcheur ce matin avec 8,8° au plus frais à Nancy-Essey. Du très classique/habituel pour une fin août, il a fait d'ailleurs + frais en juillet (8,7° le 7 juillet) et en juin (5,6° le 11 juin). Ce sera probablement la tnn du mois au regard des prévisions, dans la moyenne des tnn d'aôut depuis l'été 2015 (entre 8° et 9°) vs 6 à 7° entre 2005 et 2015 et 4 à 6° avant les années 2000.
  7. Pour le Nord de la France, la forêt paraît à l'époque de la guerre des Gaules déjà très morcelée probablement moins présente qu'actuellement dans les plaines, . Mais les massifs sont tout de même très boisés, probablement plus qu'aujourd'hui. Il y avait également d'importants massifs forestiers sur les marges orientales du pays bien plus grands qu'aujourd'hui. Notamment l’immense forêt hercynienne s'étendant du Rhin aux Carpates et qui se prolongeait sur les Ardennes et une partie de la Lorraine. Les Vosges étaient également une immense forêt. Étude très intéressante à ce sujet s: Michel Reddé, Christophe Petit, Nicolas Bernigaud, Stephan Fichtl, Antonin Nüsslein, et al.. Les campagnes du nord-est de la Gaule, de la fin de l'âge du Fer à l'Antiquité tardive. 2018, Gallia Rustica 2 https://hal.science/hal-03225681 "Le paysage évoqué par César lors de la guerre des Gaules est donc de toute évidence largement ouvert : la forêt occupait les hauts reliefs (Jura, Ardennes, etc.) mais les plaines sont décrites comme une mosaïque de champs et de prairies, avec parfois des marais et des forêts largement morcelées et difficiles à positionner précisément. Nous n’avons aucune information sur l’aspect et l’état général de ces forêts (primaires, gérées, surexploitées), les descriptions étant succinctes. Mais dans tous les cas, il est clair que le couvert forestier était déjà largement morcelé à la fin de l’âge du Fer, ce qui invalide la vision du xixe siècle d’une Gaule considérablement boisée (Maury 1850, 197 ; Jullian 1908, 260-265). Bien que certains historiens l’aient appelée de leurs vœux (Harmand 1985), l’étude des forêts gauloises et gallo-romaines reste encore à écrire" . D'après les chercheur c'est l'altitude qui est le premier facteur d'ouverture des paysage à l'époque, : il y a d’autant plus de pollens d’arbres dans les spectres palynologiques que l’échantillon est prélevé en altitude. Concernant le site de Bribracte et l'ouverture des paysages pour les cultures sur le secteur c'est à priori une exception. Pour les dix sites étudiés dont l’altitude est supérieure à 600 m dans le Haut-Jura et le Haut-Morvan, le paysage reste très boisé tout au long de la séquence chronologique.
  8. Je suis passé dans les Aravis cet été, secteur La Clusaz, et effectivement le nombre d'épicéa morts sur de nombreux versants est impressionnant. Les paysages changent vite en montagne avec le réchauffement climatique et pas dans le bon sens...A cela s'ajoute la frénésie de construction, un délire complet alimentée par une bulle spéculative qui est une vrai bombe a retardement pour ces territoires. Tout ceci m'a un peu "refroidi" sur l'envie d'y retourner.
  9. Pour la neige en quantité en Bretagne il faut de gros blocages anticyclonique de haute latitude, avec des flux de NE dépressionnaires et ou des conflits de masse d'air entre air froid continental et air + doux et humide venu de l'Atlantique. La saison privilégiée s'étend surtout de janvier à mars avec des occurrences les + fortes en février. Exemple du 5 au 9 mars 1955, une goutte froide glisse depuis la Scandinavie vers le Golf de Gascogne dans un flux de NE très froid (-8° à -10° à 850hpa au dessus de la Bretagne), bcp de neige dans l'intérieur de la Bretagne et sur la côte nord (humidification en Manche), mais nettement + sec et donnant peu de neige du bassin rennais aux cotes méridionales de la Bretagne. Le 8 mars on relève 35 cm de neige à Rostrenen, 20 cm à Allineux, 9 cm à Brest-Guipavas, 5 cm à Lanvéoc, 4 cm à Dinard Du 11 au 13 février 1978, flux de NE en altitude, petit creusement sur l'Irlande descendant vers la Bretagne avec une belle perturbation neigeuse des cotes nord au bassin Rennais jusqu'en basse normandie (20cm à Bréhat, 18cm à Cancale, 13cm à Dinard, 12cm à Rennes, 11 cm à Lannion, jusque 50 cm dans les collines Normandes) Janvier 1985 et sa synoptique "parfaite" de VDF, on a alors eu du lourd sur le centre Bretagne et le nord Finistère. Du 6 au 8 février 1986, avec un flux plein est très froid venu d'Europe centrale (-8° à -10° à 850hpa), ce dernier va s'humidifier au contact de la Manche et de l'océan Atlantique et donner une perturbation neigeuse particulièrement active du sud Finistère au Morbihan et Loire Atlantique, le temps restera + sec sur les côtes nord et le bassin rennais. On relève jusque 20cm à Saint-Nazaire, 16cm à Lorient-Lann, 10 cm à Mur de Bretagne, 10 cm à la Pointe de Penmarch, 6 cm à Quimper, 5 cm sur l'ile de Batz, 4 cm à Dinard. Plus récemment du 6 au 12 janvier 2010 avec un flux de NE froid et particulièrement actif sur les hauteurs des côtes d'Armor (47 cm à Bulat-Pestivien, 45 cm à Plésidy). Sinon les blocages Islandais avec conflit thermique entre l'air glacial venu de Scandinavie, et qui déboule sur le flanc est du blocage, et l'air doux et humide venu de l'Atlantique qui s'infiltre sur le sud du pays. Ces situations donnent souvent les plus belles dégradations neigeuses sur la partie nord et centrale du pays, avec un froid qui se maintient en basse couche (vent au sol d'ENE) et de l'air doux et humide qui "passe au dessus" donnant des perturbations neigeuses très actives, et souvent du verglas. Du 3 au 6 janvier 1979, 14 cm à Dinard, 12 cm à Lorient, 5 cm à Brest, 4cm à Rennes. Du 21 au 24 février 1986. Jusque 16 cm à Rennes-St-Jacques, 14 cm à Rostrenen, 10 cm sur l'ile de Bréhat, 5 cm à Lorient et Brest Sinon plus rarement : Des neige de "redoux" plus courante du bassin parisien au NE mais qui parfois peuvent concernent le nord et l'est de la Bretagne, comme du 5 au 6 février 1996 (11cm à Rennes et Dinard, 6 cm à Mur de Bretagne..). Les flux arctiques plein nord de fin d'hiver (fin février, début mars), avec beaucoup d'air froid en altitude et porteur d'instabilité neigeuse très active en flux de nord (18cm à Lanrivain, 11 cm à Mur de Bretagne, 3 cm à Saint-Brieuc)
  10. En fait il y a un peu partout au sud du bassin parisien des sols sableux, du fait d'une géologie particulière. La forêt de fontainebleau est située sur cette "ceinture de grès et de sable" donnant des milieux naturels et paysages tout à fait remarquable et uniques en France. Dans la forêt de Fontainebleau les rochers occupent une superficie de près de 4 000 ha et forment de longues chaînes, presque parallèles axées est-sud-est, ouest-nord-ouest et séparées par des vallons ouverts aux deux bouts. Le sol de la forêt contient par endroit jusqu’à 98 % de sable qui est réputé comme étant l'un des plus pure au monde (jusque 97%/98% de silice). Par exemple les Sables du cul du chien et la forêt des 3 Pignons. https://www.geoportail.gouv.fr/carte?c=2.523799,48.376202000000035&z=14&l0=ORTHOIMAGERY.ORTHOPHOTOS::GEOPORTAIL:OGC:WMTS(1)&l1=GEOGRAPHICALGRIDSYSTEMS.MAPS.SCAN25TOUR.CV::GEOPORTAIL:OGC:WMTS(1)&permalink=yes Il ne s'agit pas de sols issus de l'exploitation d'une carrière mais bel et bien du substrat naturel qui a été mis à nu suite à des incendies de la forêt déclenchés les nazis lors de la seconde guerre mondial. On retrouve un peu partout en forêt de Fontainebleau et entre Fontainebleau, Étampes, jusque Rambouillet (forêt des grands Avaux, ces étranges formations géologiques formant des blocs de grès et bancs de sable. Au delà des bancs de sable, les milieux les plus remarquables sont probablement les platières avec leurs écosystèmes de lande spécifiques liés à la nature très acide des sols, donnant l'impression d'être dans des contrés arctiques. Étant originaire du sud de la région parisienne j'ai beaucoup fréquenté ces espaces avec grand plaisir car c'est dépaysant et surtout très beau.
  11. thib91

    Pluviométrie en 2024

    A l'inverse pour Nancy au 19 août nous sommes une année quasi-record au niveau des cumuls de pluie depuis le début d'année, au 3ème rang depuis 1927.
  12. Pour Brétigny (91) les 76,1mm d'hier constituent le second cumul journalier le plus élevé depuis 1947. Le top 3 : 92mm le 5 août 1997 76,1mm le 17 août 2024 73,8mm le 18 septembre 1953
  13. Bel arrosage cette nuit et tôt ce matin, une quinzaine de millimètre de pluie sur l'agglomération. Temps humide et gris ce matin, il fait doux après une journée d'hier encore chaude et lourde.
  14. Oui que d'orages dilluviens sur nos régions depuis la fin du printemps... J'ai pas regardé sur la Cote d'Or mais côté Haute-Marne par exemple certaines stations ont pris plusieurs orages avec des lames d'eau >50mm, par exemple Chaumont 77mm hier, 80mm le 30 juin dernier, ou encore St Loup sur Aujon qui cumul 535mm depuis début mai! Sur Nancy ce soir hyper agréable, étoiles visibles, un petit souffle d'air et 18° au thermomètre délicieux après une journée encore bien orageuse (un petit orage dans la nuit et en début d'après midi pour un total de 17mm).
  15. Pas un souffle d'air ce soir du côté d'Evry, il fait très lourd très désagréable, on attend l'arrivée du vent d'ONO avec impatiente, a priori pas avant 23h, minuit sur le SE de la région parisienne. Première année également qu'il y a des moustiques tigres chez mes parents... charmant.
  16. Txx annuelle pour Nancy avec 36,2°, habituellement ces coups de chauds supérieur à 35° se font dans une atmosphère sèche mais là les point de rosée sont restés très élevés toute la journée (18 à 23°) ce qui est tout a fait remarquable.
  17. Comme partout chaleur accablante du côté d'Evry avec forte chaleur et td trop élevée..On reste donc enfermé absolument génial ce temps...
  18. Et le point de rosée franchi les 23° à la station météo France de Nancy-Essey. Je vérifierai mais il est probable que l'on soit très proche des records absolus.
  19. Et oui désormais sur le sud du pays et plus encore le 1/4 SE il n'y a plus nécessité d'avoir une synoptiques caniculaire avec blocage pour qu'il y fasse très/excessivement chaud pendant des semaines. Même au nord au moindre flux d'inclinaison sud, il fait désormais 35° jusqu'à la Seine. Qd on voit l'anomalie dépressionnaiez monstrueuse qu'il a fallu avoir entre début juin et mi juillet pour avoir ne serait ce qu'un mois d'été dans les moyennes 1991-2020. Au jeux des analogies de telles anomalies dépressionnaires il y a 30 ans auraient probablement apporté un déficit thermique sensible. On a la même chose "a l'envers l'hiver" avec des flux polaires de NNO qui ne donnent quasiment plus de neige en plaine voir même en basse montagne.
  20. 63,4mm à Metz-Nancy-Lorraine, en grande majorité tombés depuis 17h. C'est un records mensuel de précipitations sur 24h.
  21. 35mm depuis 17h à Metz-Nancy-Lorraine, 42mm depuis le début de la dégradation orageuse vers 16h et ce n'est pas terminé. A noter qu'il y était déjà tombé 19mm hier, le cumul mensuel d'août est déjà atteint. Sur Nancy l'orage ce termine, en ville probablement une bonne quinzaind de mm.
  22. Petit orage pas bien méchant, il a au moins le mérite de casser cette affreuse lourdeur en place depuis 4 jours.
  23. Sur Nancy on a pu dîner en terrasse hier soir, après l'orage de la matinée RAS si ce n'est une lourdeur insupportable et du tonnerre entre 16 et 17h. Ce matin ciel partagé et toujours un temps lourd, vivement qu'on passe à autre chose.
  24. Orage sympathique sur Nancy avec une bonne averse et de la foudre. Il fait suite à une matinée encore très lourde. Ça se calme même s'il tonne toujours, pas de réel rafraîchissement à l'arrière, a mon avis ça pourrait claquer à nouveau aujourd'hui.
  25. Dingue cet récurrence d'orages dilluviens cette année, Haute-Marne, Moselle, Vosges, Côté d'Or...j'ai l'impression que c'est de plus en plus fréquent depuis quelques années. Un climat plus chaud désormais d'1,5° n'y est probablement pas pour rien avec une atmosphère plus chaude qui contient plus facilement une grande quantité d'eau.
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