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Oui l'air doux se maintient dans les basses couches sur la Lorraine et l'Alsace, entre l'air froid plus continental à l'est (il fait -1° à -4° en ex Allemagne de l'est) et l'air frais océanique polaire plus à l'ouest (1 à 4° de la Champagne à la Normandie)...il va falloir attendre le coucher du soleil en espérant un ciel plus clair pour que les sols rayonnent un peu et refroidissent enfin les basses couches.

MF54 estime la LPN à 400m en début de soirée avec 10 à 15mm à la clé sur l'ensemble de l'épisode, c'est bien au dessus de ce prévoit GFS (2 à 5mm) mais dans les clous de NAE (8 à 20mm du sillon lorrain aux plateaux meusiens) et le tout avec un vent faible. Je pense que MF voit un effet d'isothermie se mettre en place suite à ces précipitations continues et modérées.

Oui en termes de sensation hivernale 2006/2007 fut pour l'instant meilleur que cette année c'est dire! Pour l'instant nous n'avons pas vue un flocon de neige depuis le début de l'hiver météo (4 jours de neige au sol en janvier 2007 à Nancy), aucune tn inférieure à -5° sur Nancy (1 en décembre 2006, 2 en janvier 2007 avec une tnn à -11°), une seule journée sans degel début décembre (2 en janvier 2007 et 1 en décembre 2006), ce n'est même pas un hiver que l'on a pour l'instant mais un automne qui se prolonge. Je ne suis pas sur que l'on est atteint les -5° à 850hpa au dessus de nos tête depuis la fin novembre c'est exceptionnel à moins que l'exceptionnel soit désormais quelque chose amené à se reproduire 2 à 3 fois par décennie..

tn 5,6° tx 11,4° Sous le soleil un 17 janvier! et déjà 8 jours avec une tx>10°. A la moitié du mois nous en sommes à +5/6° d'excédent par rapport à la norme.

Ok Acrid tu sembles connaître bien mieux le secteur que moi et surtout c'est argumenté et intéressant. Effectivement les moyennes pour 1300m sont remarquablement "douces", c'est même surprenant car de nombreuses stations de plaine du nord-est de la France sont plus froides en termes de tn et de tx moyenne!

Je partage complétement ton analyse plus précise et argumenté que ton message précédent, je t'avais pris pour un ayatollah de la bagnole ce qui ne semble pas du tout être le cas! Rassure toi je ne suis pas non plus un ayatollah anti-voiture . Le stationnement est de toute façon une composante fondamentale dans l'élaboration d'une politique des déplacements. Si le centre-ville doit effectivement être l'espace dédié aux déplacements doux (piétons, vélos..) son accessibilité est la condition de son succès et de sa pérennité. Hors la voiture reste, comme tu le fait remarquer, LE mode de déplacement au centre des mobilités quotidiennes car flexible, sur, pratique...en particulier dans les espaces ruraux et périurbains. Elle doit donc pouvoir continuer à accéder au cœur des centres urbains mais sans les encombrer! Et c'est là où le stationnement couplé aux TC est un outil diablement efficace. C'est à l'interface entre les cœurs urbains où les déplacements doux prennent une place centrale et les espaces ou la voiture est reine qu'il est important de flécher les véhicules vers des parkings couplés à une offre efficace et rapide en TC irriguant la ville (les fameux parkings relais). Il doit aussi rester du stationnement au cœur des centres villes mais uniquement en sous-terrain et à des tarifs incitant à se rabattre plutôt vers ces parkings relais. C'est un gros boulot complexe à mettre en œuvre et qui demande pas mal de moyens mais le jeu en vaux la chandelle. Concernant les aménagements pour casser les vitesses et qui fleurissent sur à peu près toutes nos routes, ils répondent malheureusement à un besoin légitime de sécurité souvent exprimé par les riverains (et mécaniquement par les municipalités). La réponse est souvent caricaturale, peu esthétique mal adaptés voir pire que le mal (agacement des conducteurs qui tendent à accélérer fortement une fois passé ces dispositifs "agressifs" déplaçant donc la zone de danger de quelques mètres) mais moins couteuse qu'un réaménagement global des traversées de village (bis repetita de mon message précédent). Il me semble que la société à de toute façon une attitude complétement schizophrène par rapport à la voiture, les dispositifs cassant la vitesse contentera le riverain qui râlera contre le même type d'aménagement qu'il "subit" quelques km plus loin. Les commerçants des centres urbains sont les premiers à se plaindre de la disparitions des places de parkings de surface mais deviennent de grands défenseur de la piétonnisation des rues commerçante une fois qu'elle est mise en œuvre...On souhaite se déplacer plus rapidement et de façon fluide mais on ne veut pas d'un autoroute à côté de chez soi. Ceci dit je suis curieux de voir ce que seront nos villes et nos pratiques de mobilité dans 20 ans, je pense qu'on risque d'être surpris (beaucoup de chose changent en ce moment).

C'est un juste retour des choses après 50 ans d'aménagements centrés sur le tout voiture, cette dernière ayant pris une place inconsidérée dans l'espace public de nos villes au détriment des autres usagers (piétons en particulier). Elle est également la cause d'un considérable enlaidissement de nos espaces urbains et d'une dégradation de la qualité de vie (bruit, pollution, coupures physiques). Il est donc temps de faire plus de place aux autres usages qui sont en pleine croissance depuis 15 ans (cycliste et part piéton dans les déplacements urbains en hausse constante). Malheureusement mener une politique de la sorte est difficile car complexe, il faut à la fois penser les déplacements dans leur globalité, agir sur l'espace public prendre en compte la sécurité des usagers et garder un semblant de fluidité pour tous. C'est d'autant plus ardu qu'il faut aller à l'encontre d'une façon de penser la ville et les déplacements héritée de 50 ans de politique centrée sur le routier. Pour faire simple les français sont excellents pour construire des ponts, des routes et des ronds-points mais ont bcp plus de difficultés à penser l'espace public de façon qualitative en particulier en ville. Ce changement entraîne donc effectivement des aménagements pas toujours heureux avec surabondance de mobilier urbain vendus par de grands groupes comme solutions efficace à des collectivités en recherche avant tout de sécurité. Il est plus simple et surtout moins cher de faire une chicane ou d'implanter des bites de protection que de ramener des trottoirs au niveau de la chaussé, réduire l'emprise de la route modifier les revêtements sols...bref retravailler l'ensemble de la rue vers des aménagements moins agressifs mais à l'action bien plus efficaces sur les comportements et usages. Mais lorsque un vrai projet urbain est pensé à la bonne échelle, piloté en actionnant tout les leviers (transports, stationnement, espaces publics, habitat…) on se retrouve avec des villes très agréables et qui fonctionnent plutôt bien avec une voiture bien moins présente. Je ne crois pas que les Strasbourgeois regrettent leur ville de 1980 alors congestionnée où l’on pouvait se garer au pied de la cathédrale. Ils étaient pourtant réticents voir farouchement opposés (notamment les commerçants) à la politique ambitieuse et avant-gardiste de la municipalité de l'époque, portée alors sur le développement d'un réseau de tramway et la pietonnisation des espaces publics. C'est aujourd'hui une ville modèle en la matière et en avance dans notre pays. Grenoble est dans le même cas et Lyon en prend le chemin mais ce sont des politiques qui, au-delà du courage politique nécessaires pour les réussir, sont coûteuses et complexes et peut-être pas à la porté de toutes les collectivités.

Je nuancerai un peu tes propos acrid, les températures maximales moyennes sont certes "douces" compte tenu de l'altitude (entre 4 et 6° vers 1500m) mais restent bien inférieures à ce que l'on trouve dans la plaine de Roussillon de 5 à 7°C (tx moyennes en janvier de l'ordre de 10 à 12°) ce qui est un écart important. On reste tout de même dans un climat de montagne bien ensoleillé permettant de connaître des après-midi au ressenti agréable mais thermiquement entre décembre et mars il y fait froid (tm<0°). Les journées réèllement douces en plein hiver ne sont bien évidemment pas exclues mais les moyennes reflètent tout de même qu'elles ne sont pas si nombreuses (en tout cas à 1500m d'altitude). http://sophy.u-3mrs.fr/poscli/B484.html http://sophy.u-3mrs.fr/poscli/B486.html

Suis-je le seul a constater le peu de cohérence entre la carte du nombre de jour d'orage et la carte des densités de foudroiement? Sur la carte Keraunos le département des Pyrénnées Atlantiques semble sujet à un grand nombre d'orage, paradoxalement l'autre carte fait état d'une faible densité de foudroiement! A l'inverse le nord de la Meuse et les Ardennes, concernés par une densité importante de foudroiement, seraient des départements peu sujets cette année aux orages... Pourquoi de telles différences, un plus grand nombre de jour d'orage devrait correspondre mécaniquement à une densité de foudroiement plus important?

Ce temps exceptionnellement doux touche également l'ouest de la Russie et la Scandinavie depuis le début de l'hiver, j'avais posté il y a quelques temps un petit bilan dans le topic suivi du temps à Moscou

L'intérieur de la Provence en altitude (au dela de 700/1000m d'altitude), du plateau d'Albion jusqu'à l'Embrunais dans les Hautes-Alpes en évitant la vallée de la Durance très chaude l'été (mais aux nuits fraîches). Sinon les Pyrénnées orientales sur le plateaux Cerdan (Fon-Romeu) ou le sud du Massif Central (Cevennes) très agréables. Les seuls "inconvénients" météorologiques au regard de tes critères peuvent être les orages estivaux et les gros épisodes pluvieux d'automne/printemps peu nombreux mais intenses, j'ajouterai l'hiver est assez rude mais bien ensoleillé les après-midi y restent malgré tout "douces", en revanche lors d'épisodes neigeux ca peut vite devenir compliqué. Plus exotique il y la côte Portugaise au nord de Lisbonne ou la côte Californienne .

Joue énormément il ne faut pas exagérer, certes l'urbanisation autour de la station a bien progressé mais on reste dans un environnement périurbain avec pas mal d'espaces non artificialisés à proximité (aérodrome et cultures). Pour trouver une station n'ayant connu aucune urbanisation de son environnement depuis 50 ans et qui n'a pas bougé d'emplacement il faut aller en Meuse à Erneville-aux-Bois (Loxéville). https://maps.google.fr/maps?q=Ernecourt&ll=48.749879,5.404201&spn=0.004867,0.011362&oe=utf-8&client=firefox-a&hnear=Ernecourt,+Erneville-aux-Bois,+Meuse,+Lorraine&t=h&z=17&layer=c&cbll=48.749811,5.404097&panoid=JuUgGLMb8GKFZOou24Uz0w&cbp=12,199.38,,0,4.59 La tn moyenne annuelle de cette station et le nombre moyen de jour de gel (entre parenthèses) 51-80 4,3° (94) 61-90 4,5° (91) 90-00 4,7° (86) 81-10 5° (82) Entre les moyennes 51-80 et 81-10 une évolution de +0,8° et un nombre de jour de gel en baisse de -13% sans urbanisation à proximité Pour Nancy-Essey 51-80 5° (82) 61-90 5,2° (79) 71-00 5,6° (73) 81-10 6° (70) Entre les moyennes 51-80 et 81-10 une évolution de +1° et un nb de jour de gel en baisse de -15% avec urbanisation à proximité Prenons une 3ème station elle-aussi assez peu soumise à l'urbanisation depuis 50 ans Luxeuil. La station est à peu près située au croisement des 2 pistes et n'a pas bougé d'emplacement depuis 1953. https://maps.google.fr/maps?q=luxeuil+les+bains&ie=UTF8&ll=47.786922,6.367307&spn=0.019953,0.045447&oe=utf-8&client=firefox-a&hnear=Luxeuil-les-Bains,+Haute-Sa%C3%B4ne,+Franche-Comt%C3%A9&t=h&z=15 51-80 4,1° (101) 61-90 4,3° (97) 71-00 4,7° (91) 81-10 5,3° (86) Entre les moyennes 51-80 et 81-10 une évolution de +1,2° et un nb de jour de gel en baisse de -15% sans urbanisation significative. Les différences sont loin d'être importantes et l'effet urbain sur Nancy-Essey semble assez peu en cause sur le réchauffement de la station (au plus +0,2° si l'on compare à Loxéville). La part de l'urbanisation dans l'évolution des températures (à la hausse) et du nombre de jour de gel (à la baisse) est sans doute bien plus minime qu'on ne le pense. L'évolution climatique vers du + chaud est évidente tu peux toujours te raccrocher aux branches de l'urbanisation la chute est inévitable.

Pas de gel sur Nancy avec 0,6° de tn et un ciel couvert à l'approche de petites précipitations par l'ouest. Une seule gelée sur Nancy depuis le début du mois (-1°), malgré le retour de températures plus fraîches la semaine prochaine, le maintien de conditions perturbées pourrait permettre de battre un triste record, celui du mois de janvier le moins gélif depuis le début des relevés (5 jours en 1975), nous verrons bien...

Le contexte synoptique est tout de même en train d'évoluer avec deux acteurs nouveaux, un anticyclone scandinave en formation et un anticyclone Atlantique, qui depuis quelques run, tend à gagner en latitude. En conséquence le courant depressionnaire ondulerait plus facilement en prenant une direction NO sur l'Europe occidentale. http://modeles.meteociel.fr/modeles/gens/run/gens-0-3-114.png?12 Il reste des incertitude sur le postionnement précis de ces grands centres d'action mais la présence de ces acteurs pour la fin de semaine/ début de semaine prochaine prend du poids. Jusqu'ici les basses pressions étaient bien à leur aise sur l'Atlantique avec un courant depressionnaire actif mais à composante SSO en raison des HP positionnées entre les Balkans et l'Est de l'Europe. http://modeles.meteociel.fr/modeles/gfs/archives/gfs-2014010600-0-6.png Une fois les bases de ce schéma posés il reste encore pas mal d'inconnus concernant le temps sensible sur nos régions, vos débats en font l'écho: Notamment l'évolution du talweg de ce week end piloté par les deux anticyclone (Atlantique ou Scandinave) son postionnement assez occidental dans un premier temps semble acquis avec des remontées douces à l'avant mais par la suite il ouvre la porte à un isolement en méditerranée d'une goutte froide ou un flux de NO plus incisif bref je suis assez optimiste pour la suite. Optimiste dans le sens ou je pense qu'on en a terminé avec la grande douceur, on devrait rapidement (fin du week-end début de semaine prochaine) renouer avec des conditions thermiques un peu plus normales pour la saison sans être franchement hivernal. C'est déjà une lueur d'espoir en particulier pour nos massifs. Le seul éléments dont je me méfie concerne les dorsales Atlantiques qui pourraient évoluer dans les prochaines modélisation vers des dorsales européènes rabattues par un courant dépressionnaire bien actif mais encore mal apréhendé par les modèles...nous verrons bien mais je pense (j'espère) que les cartes sont en train d'être rebattues et une fin d'hiver plus fraîche me semble probable (mais toujours dans une composante maritime type zonal bien ondualnt), nous verrons bien croisons les doigts

Piqué par un moustique il y a 1 semaine en Meuse à presque 400m d'altitude au coeur du mois de janvier et 2 autres tués juste à temps!

A priori record battu également pour cette station 8,5° en 2014 7,8° en 1998 7,5° en 2007 La carte de momo confirme que les anomalies ont été les plus fortes sur le NE du pays (de la Lorraine à la Bourgogne en passant par la Champagne) et illustre bien le ressenti sensible dans la région de non hiver au regard de la norme. Nancy a par exemple connu un mois de décembre sans chutes de neige ce qui n'est arrivé que 3 fois depuis 1946!

Oui le flux de NO frais et véritablement bénéfique pour nos massifs est toujours vue à des échéances trop lointaines (à + de 144/180h) et ce depuis l'avant Noël. Les modèles prévoyaient alors des ondulations plus marquées autour du nouvel an que nous attendons toujours... Nous sommes donc reparti pour une semaine peu encline à l'enneigement correct de nos massifs avec un saupoudrage ou au mieux quelques cm demain au dessus de 900/1000m, une période plus fraiche mais sèche mercredi avant le retour de l'humidité entre jeudi et vendredi mais dans une ambiance trop douce.. Pour la suite le flux pourrait enfin devenir plus favorable grâce à l'élévation d'une dorsale anticyclonique sur l'océan Atlantique. Il faut rester cependant prudent car nous sommes toujours à des échéances lointaines (+144h) donc sujet à des ajustements. Une dorsale trop occidentale nous placerait à l'est des décrochages (golf de Gascogne/péninsule ibérique)soumettant nos régions à un flux de SSO doux.

Un petit bilan sur cette première décade de janvier exceptionnellement douce dans le Nord-Est /topic/83643-douceur-de-fin-decembredebut-janvier-20132014/#entry2274467'>http://forums.infoclimat.fr/topic/83643-douceur-de-fin-decembredebut-janvier-20132014/#entry2274467

Dans le Nord-Est du pays la première décade de janvier 2014 restera dans les mémoires comme exceptionnellement douce! Il s'agit tout simplement de la première décade de janvier la plus douce jamais enregistrée sur un nombre impressionnant de stations dont certaines ont plus de 80 années de relevés. La première décade de janvier 2014 est désormais la plus douce observée : à Saint-Dizier avec 9,4° (précédent record 8,7°C en1998) à Besançon avec 8,6° (précédent record 8,3° en 1998) à Dijon avec 8,3° (précédent record 8° en 2007) à Nancy avec 8,2° (précédent record de 8,1° en 2007) à Langres avec 7,2° (précédent record de 6,6° en 1998) La première décade de janvier est la seconde plus douce observée : à Metz avec 8° (record en 2007 avec 8,1°) à Reims avec 8,4° (record en 2007 avec 9,1°) L'Alsace a également connu un temps très doux mais la première décade de janvier 2014 se positionne plutôt en 3ème ou 4ème position en raison de minimales plus basses (sans doute un peu plus protégée du vent d'OSO par les Vosges). à Strasbourg avec 7,7° la D1 de janvier 2014 se situe derrière 2007 (8,4°) et 1998 (8,1°). à Bâle-Mulhouse avec 6,9°, la D1 de janvier 2014 se situe derrière 1998 (8,1°), 2007 (8°) et 1991 (7,3°).

-9° par rapport aux normales saisonnières sur Nîmes il n'y a effectivement pas d'équivalent en excédent mais deux fois +5° en juin et Aout 2003 c'est tout de même fort. Sinon pour d'autres villes l'écart à la norme (période 1971-2000) est encore plus accusé. Bâle-Mulhouse déficit de -12,6° Nancy déficit de -12,2° (on est un peu en dessous de la moyenne d'un mois de février normal à Montréal...et une tnn absolue de -24,8° relevée un 21 février! ) Lyon déficit de -11,5° Bordeaux déficit de -10,5° Février 1956 est un monstre.

Pas tant que cela en tout cas pour Nîmes-Courbessac, pour les épaisseurs maximales de neige relevés par MF: 21/02/1956 14cm 22/021956 17cm 23/02/1956 15cm Peut-être pas mal de vent empêchant la neige de s'accumuler correctement? A moins que ce soit la température avec un maximum qui fut tout de même de 2,2° le 21/02 et une température oscillant entre -1,6° et 0,6° le lendemain donc une neige peut-être assez lourde cumulant mal au regard de la lame d'eau. Sur Montpellier en revanche les épaisseurs furent plus conséquentes avec 37cm A priori l'épaisseur la plus importante de neige à Nîmes-Courbessac fut relevée le 08/03/2010 avec 23cm au sol.

Su l'Alsace les premières décade de 2007 voir 1998 et 1991 devraient rester plus douce, c'est surtout de la Lorraine à la Champagne et une partie de la Bourgogne ou la D1 de janvier 2014 pourrait faire jeu égal voir dépasser celle de 2007 (la plus douce jusqu'à présent).

Oui et mes estimations calculées il y a quelques jours tombent à l'eau...MF a une fois de plus sous-estimé cet épisode d'1 ou 2°, du coup il se pourrait que l'on vive la première décade de janvier la plus douce jamais enregistrée... Je vais attendre les relevés de demain et ferai un point demain soir pour les grandes villes du NE dans le topic dédié à cette exceptionnelle vague de douceur (dans la rubrique climato du forum /topic/83643-douceur-de-fin-decembredebut-janvier-20132014/#entry2273672'>http://forums.infoclimat.fr/topic/83643-douceur-de-fin-decembredebut-janvier-20132014/#entry2273672) En attendant une pluie modérée s'est mise à tomber sur Nancy mais toujours une grande douceur avec pas moins de 8,9° au plus bas cette nuit et 12,9° au maximum.

Et là http://www.boston.com/bigpicture/2014/01/deep_freeze_chills_us.html Pas mal les relevées pour Minnéapolis, en particulier ceux de lundi dernier... tn -30,6° tx -25,6° Le tout avec un vent moyen soufflant entre 20 et 30kmh (en rafale jusque 40...) je vous laisse faire le calcul pour le windchill http://www.infoclimat.fr/observations-meteo/archives/6/janvier/2014/minneapolis-st-paul-international/72658.html

Très doux aujourd'hui une fois de plus sous un ciel clément avec de belles éclaircies. Au niveau thermomètre on tutoie les records avec 14,9° aujourd'hui et 14,2° hier. Les mois de janvier 2013 et 2007 sont désormais les seuls mois de janvier à avoir connu 2 températures> à 14°. En un peu plus de 80 ans de relevés on enregistre seulement 16 températures > à 14°, pour trouver un chiffre équivalent "à l'envers" il faut descendre à -18° (16 journées avec un tn < à -18°).