dann17

La VP2 a affiché -29,3°C cette nuit vers 00h30, avant que les nuages élevés ne se fassent trop nombreux. Peut-être que les -30 °C ont été réellement atteints. On ne le saura pas à cause de la ventil (oui, toujours elle) qui n'a pas fonctionné. Sinon, avant que je ne poste ce soir quelques photos prises hier soir, je vais vous décrire un phénomène dont j'ai été témoin (en fait un phénomène dont je viens seulement de me rendre compte) avant-hier soir, càd mardi soir. Je n'avais malheureusement pas pris mon appareil photo avec moi... quelle frustration ! Donc désolé, je vais essayer de vous décrire ce que j'ai vu. Parti vers 16h faire une petite rando en raquettes dans la forêt, le soleil était sur le point de se coucher. Cette journée-là (et ce soir-là), l'air arctique était en train d'envahir le Québec, donc le ciel était cristallin, la lumière et les couleurs étaient « pures » en quelque sorte. Vers 16h20, alors que la clarté du ciel décroissait, je me rendis compte que, juste au-dessus et autour de la position apparente du soleil (qui était dorénavant sous l'horizon), cette petite portion du ciel qui, normalement, aurait dû être un dégradé orangée voire rougeâtre vers un bleu pâle jauni, était en fait littéralement violette à rosâtre ! Un peu comme sur cette photo, mais en plus violet encore (il n'y avait absolument aucun nuage, le ciel était absolument pur) : Hier soir, alors que nous étions encore dans l'air arctique, je n'ai plus revu ces couleurs. Je pense que cela peut-être dû à 2 facteurs : - avant-hier, il n'y avait pas encore d'advection de l'air chaud en haute altitude, contrairement à hier soir. - peut-être (je dis bien peut-être) que des aérosols d'origine volcaniques étaient alors présent dans la basse stratosphère. À noter que ce phénomène a été vu au même moment de la région de Québec.

Oui, mea culpa ! En même temps, on est resté des semaines sans qu'il ne se passe rien d'intéressant. Mais c'est vrai qu'il va falloir que je m'y remette... Sinon, il a enfin fait moins de -25 °C et, si les nuages n'étaient pas venus jouer les trouble-fête en plein milieu de la nuit, les -30 °C auraient été assurément passés, car il faisait -27,0 °C à 00h45. Résultat, il faisait -27,0 °C (sans ventil, toujours, hem...) lorsque je suis parti ce matin, mais il est possible que la température descendait encore un peu. 55 cm au sol.

Oh c'est vrai !! Toutes mes excuses pour ce manque de clairvoyance de ma part qui pourrait passer pour un manque d'humour ! Effectivement, je reconnais qu'étant donnée la situation météo et climatique en Suisse et dans toute l'Europe de l'Ouest depuis quelque temps, je comprends parfaitement ta pointe ironique/cynique.

Je ne dirais vraiment pas qu'il s'agissait là d'un blizzard. Un blizzard, c'est une très forte chute de neige qui dure au moins 3 ou 4 heures avec une visibilité bien inférieure à celle qu'on remarque sur ta photo, et le tout accompagné d'un froid très vif, souvent très venté (IRE de -15 ou -20 et moins). Or aux Paccots à ce moment-là, je doute qu'il faisait moins de -2 ou -3 °C, donc que l'IRE était inférieur ne serait-ce qu'à -5/-8. Voilà à quoi ressemble un blizzard (et je t'assure que le froid est autrement plus mordant) :

Ah, il était temps ! L'hiver s'excite un peu (un peu !) et semble presque revenir à son mode de fonctionnement habituel : après les 6 cm tombés il y a quelques jours, ce sont 15 cm qui, l'air de rien, se sont rajoutés hier et cette nuit. Nous avons probablement dans les 50-60 cm de neige au sol. Mais surtout, la masse d'air commence à se refroidir un peu cette fois-ci : pour l'instant, « seulement » -9,5 °C avec quelques flocons, mais demain, pour la première fois depuis... des semaines (!), il devait faire plus froid que la normale. Je précise qu'en plus du mois de décembre dernier ayant terminé avec une Tm trop chaude de 6°C, les 9 premiers jours de ce mois de janvier ont été 12 °C trop chauds ! Et nous n'avons toujours pas eu une seule température passant la barre des -25 °C. Je crois bien qu'ici, arrivé au 10 janvier, ça n'était tout simplement jamais arrivé ! Mais bon, gardons espoir. Il faut savoir que, hormis la zone arctique (donc le Nunavut), tout le Canada est concerné par l'absence de froid. Pour le moment, le froid - le grand froid - est campé sur la toute la Russie, notamment sur toute la Sibérie. À noter qu'Ojmjakon (en Sibérie orientale) a battu un record de froid pour un début décembre avec -61 °C, et qu'en ce moment, le froid se renforce de nouveau progressivement avec des valeurs comprises entre -59 et -60 °C le matin et du -55 °C l'après-midi !

Mais qui t'a dit qu'il s'agissait de pleurer sur le passé ? Et attention, je ne suis pas en train de me placer du point de vue de M. et Mme tout-le-monde ! Je suis en train de me placer du côté des décideurs politiques qui devront prendre les bonnes décisions en restant toujours parfaitement informés de l'évolution de la situation par les scientifiques. Et que tout ce petit monde devra absolument rester toujours bien conscient du niveau de la hausse des températures par rapport à ce qu'elles auraient dû être. Donc de façon à bien évaluer quantitativement l'ampleur des dégâts que nos modes de vie auront causé à la biosphère. Et tout cela de façon à savoir précisément quelle quantité et quels types d'efforts il faudra faire dans un avenir proche et plus lointain pour - d'une part - tenter de s'adapter au mieux à un monde instable et chamboulé, et d'autre part pour savoir quoi faire pour tenter de limiter les dégâts tout en revenant à une situation plus saine et plus stable. Évidemment que M. et Mme tout-le-monde n'aura pas besoin de se lamenter sur le passé ni de se poser toutes ces questions. Évidemment qu'il faudra au contraire que, comme tu le dis, il s'adapte au mieux, pour les quelques décennies qu'il aura devant lui, à ce climat de plus en plus chaud. Et en effet, dans ton cas par exemple, il est plus sage de remplacer tes cerisiers par des oliviers. « Malheureusement »... Oui, « malheureusement », quand même ! Car toi-même, et c'est tout naturel, et c'est même souhaitable malgré tout, tu ressens une forme de nostalgie certaine en disant « mes belles cerises du temps jadis ». Ne pas se lamenter, oui, aller de l'avant, oui, bien sûr ! Mais il faut - il va falloir - maintenir et cultiver cette nostalgie (sans excès non plus, évidemment) et la transmettre aux prochaines générations, de façon à ce qu'ils sachent concrètement ce que nous avons - aurons - perdu. Ce que nous leur aurons enlevé. De façon à ce qu'ils comprennent pourquoi ils auront à faire certains efforts - ceux que nous, nous n'aurons pas faits - pour que ce monde redevienne plus stable et plus sain, progressivement. Ah, pas simple tout ça.

Oui, complètement ! Et on y est de plus en plus, même ! Non, justement ! Justement pas ! Le « nouveau climat » n'est justement pas du tout encore là ! Comme tu le sais, Vincent, il n'y a pour l'instant plus de normes climatiques actuelles. Le nouveau climat n'est pas encore arrivé (j'ai l'impression de parler du Beaujolais nouveau ! ). Nous sommes en pleine (et malheureusement seulement au début) transition climatique. Et une transition, c'est le passage d'un état (stable ou presque) à un autre état. Donc on ne peut pas définir de norme durant une phase de transition. La seule norme qui devrait prévaloir, et surtout qu'on devrait toujours garder en guise de référence, c'est celle d'avant l'emballement, donc avant les années 70-80, à une époque où le climat était encore à peu près stable par rapport à ce qu'il se passe aujourd'hui. Tu comprends donc maintenant que cela ne veut rien dire : il n'y a pas (et il n'y aura vraisemblablement pas) de « climat du 21ème siècle », dans le sens où, à mon avis, malheureusement encore, tout le 21ème sera en pleine transition climatique (et toujours dans le même sens). Je pense qu'on a tous (à part les climato-sceptiques) compris que le climat ne reviendra jamais (en tout cas d'ici plusieurs siècles) à ce qu'il était avant les années 70-80. Mais s'y faire ? Non, pas question ! Non, car, « s'y faire », ça signifie être résigné, ce qui signifie accepter et faire avec. Ce qui signifie encore ne rien faire pour tenter de réparer nos erreurs, ni même de réduire la casse. Donc je dirais bel et bien au contraire, pour le bien des générations futures et de toute la biodiversité, qu'il ne faut surtout pas s'y faire et qu'il faudra toujours bien regarder dans le rétroviseur, de façon à ce que notre civilisation créatrice et exportatrice de ce mode de vie hyper énergivore et nuisible puisse se regarder dans un miroir en constatant l'ampleur des dégâts.

Voici donc le bilan du mois de décembre 2022, à ma station de Lac-Ambroise (comparaisons effectuées avec les données de la station n°7066820 de St-Ambroise - normales 1981-2010 -, située à 3,6 km à l'ESE de ma position, même altitude) : Tnm = -10,5 °C (Saint-Ambroise -10,5 °C, excédent de 6,2 °C ; Bagotville -9,6 °C, excédent de 5,4 °C) Txm = -2,3 °C (Saint-Ambroise -2,2°C, excédent de 4,3 °C ; Bagotville -2,5 °C, excédent de 3,2 °C) Tm = -6,4 °C Tnn : -24,0 °C tnx : +1,3 °C Txn : -11,7 °C Txx : +4,6 °C Jours de gel : 29 j Jours sans dégel : 18 j (donc 13 jours avec dégel, ce qui est très rare, la normale étant 5 j) Tn < -30 °C : 0 j (normale : 5 j) Tn < -20 °C : 6 j (normale : 13 j) Tx < -10°C : 1 j (normale : 10 j) Pluie : environ 20 mm (normale à St-Ambroise : 10 mm) Neige : 59 cm (normale à St-Ambroise [suspecte ; nettement sous-estimée à mon avis]: 66 cm) Hauteur de neige au sol : 35 cm début décembre ; 15 cm vers la mi-décembre, et 55 cm un peu avant la fin du mois. Pression barométrique minimale : 969 hPa ! record absolu à ma station À noter que la pression est passée de 1038 à 969 hPa, donc une baisse de 69 hPa en 30 h, entre le 22 et le 23 décembre ! Vitesse moyenne du vent à 2 m au-dessus du sol : --- Direction dominante : --- Rafale max (à 2 m au-dessus du sol) : --- En somme, un mois de décembre météorologiquement hideux, trop peu neigeux, et surtout excessivement doux (anomalie thermique de +6 °C environ !), très gris. Une tempête de vent et de neige lourde juste avant Noël, quasiment aucune advection arctique avec son ciel bleu pur. L'année avait commencé en étant bien froide, très froide même, mais, dès le mois d'août, la chaleur et la très grande douceur ne nous ont plus quittés. Si bien que l'année 2022 aura été finalement plus chaude que la normale de 0,8 °C.

Nous, ici, de l'autre côté de l'Atlantique, après un mois de décembre exceptionnellement doux (près de 6,5 °C au-dessus de la norme !!), les 7 premiers jours de ce mois de janvier sont encore excédentaires de... 11,5 °C ! Oui, c'est u peu HS, mais c'est pour vous dire que vous n'êtes pas seuls. D'ailleurs, pour vos voisins tout proches, les Allemands, je crois que c'est encore pire qu'en France !

Sinon, oui, si l'on considère la hauteur maximale de la couche de neige, elle est en moyenne (et en comparant ce qui est comparable : par ex Québec avec Jonquière-Chicoutimi. ou Valcartier avec St-Ambroise) très légèrement plus élevée vers Québec qu'au Saguenay-Lac-St-Jean. En gros, il neige à peu près autant dans les deux régions, mais la différence, c'est que les chutes de neige sont moins fréquentes mais plus marquées vers Québec. Ce qui fait que, vers février-mars, à la faveur d'une grosse chute de neige, la hauteur de la couche se mettra souvent à dépasser celle du Saguenay. Mais cela se tassera et fondra plus vite vers Québec.

Mais ce n'est pas une « théorie » ! Le problème, c'est qu'on ne relie pas, on n'interconnecte pas les résultats des différentes disciplines : ici, il s'agit de relier la physique, la climatologie et la botanique. C'est pour ça que cette « théorie » (qui est une réalité certaine) n'est toujours pas validée. Parfois, les dirigeants devraient être en mesure de prendre des décisions pour le bien de leur population, et c'est précisément le rôle des décideurs politiques, en tout cas, c'est comme ça qu'ils devraient agir. Des décisions dites de bon sens. Quitte à se tromper, quitte à « faire le jeu » des climatosceptiques. Cela signifierait que ton (pas le tien spécifiquement, Flora, tu m'as compris) ego (qui consiste à ne surtout pas risquer de perdre la face) serait plus important que le bien commun, vital, celui-ci !

Je comprends bien, et tu n'as pas tort sur le fond. Mais là, le temps presse, et je pense qu'il faut sortir du cadre purement méthodologique, car on n'a plus le temps d'attendre la certitude absolue « scientifiquement validée » après des années de recherche. On n'a plus le temps ! Ces « postulats » sont quasiment des évidences. Alors il faut désormais une volonté politique pour passer à l'acte sans plus attendre. J'ai écrit ce que j,ai écrit juste avant de te lire ! Nous disons exactement la même chose !

Il y a pourtant bien plus important encore que le dérèglement climatique : la destruction pure et simple d'une grande partie de la biodiversité et même de la vie, de même que la dégradation de la biodiversité, par notamment toutes les formes de pollutions (pollutions de l'air, de l'eau, des sols, pollutions sonores et lumineuse). Toutes ces pollutions empirent rapidement et dangereusement. Le dérèglement climatique n'est qu'un des aspects (certes important) de ce que je viens de citer ci-dessus.

Non je t'assure, Michel, qu'effectivement, comme le dit Serge, il est assez facile de vérifier que nous avons de la neige au sol toujours un peu plus longtemps (pas énormément, quelques jours d'écart) qu'à Québec. Grosso-modo, j'ai remarqué qu'à Jonquière et Chicoutimi, elle tient un peu plus longtemps qu'à Québec. Et que chez moi à St-Ambroise, ça tient un tout petit chouillat plus longtemps qu'à Valcartier. Mais ce qui est certain, c'est que le moment où on atteint le maximum d'enneigement, c'est clairement plus tard (une dizaine de jours à deux semaines) au Saguenay que vers Québec.

Un peu avant, qd même : le maximum de neige au sol à Québec, c'est plutôt vers fin février-début mars, ou en tout cas au tout début du mois de mars : https://climat.meteo.gc.ca/climate_normals/results_1981_2010_f.html?searchType=stnProv&lstProvince=QC&txtCentralLatMin=0&txtCentralLatSec=0&txtCentralLongMin=0&txtCentralLongSec=0&stnID=5251&dispBack=0 Si bibi1526 tient à avoir le plus de chances de voir vraiment de la neige au sol en quantité, statistiquement parlant, c'est plus ici au Saguenay-Lac-St-Jean qu'il devrait aller. Car ici, le max de neige au sol se produit en moyenne vers la mi-mars. Cela dit, il faut reconnaître que, cette année, enfin cette saison hivernale est partout très mal partie !! C'est une catastrophe, même si c'est un peu moins catastrophique au Saguenay, évidemment.

Je viens de regarder la vidéo de Laurent Denise. Franchement, même si, effectivement, il minimise un peu trop l'influence de la dynamique et de la circulation atmosphérique en grossissant exagérément le trait s'agissant du mécanisme de désertification du Sahara, je pense que, dans l'ensemble, ce qu'il dit est juste et très important. Oui, je pense moi aussi que beaucoup de gens sous-estiment dangereusement l'impact du couvert végétal des sols dans l'évolution climatique, notamment en France. Hormis les zones péri-arctiques, c'est bien en France que le climat se réchauffe le plus rapidement. Pourquoi ? À mon avis, et de l'avis de plus en plus de gens, c'est à cause de la course effrénée à l'artificialisation des sols du territoire français, qu'il s'agisse de la progression fulgurante des zones urbaines bétonnées, ou de l'expansion des champs agricoles de culture rase, associée à toujours plus de déforestation. Monsieur Denise le montre très bien : au-dessus des grandes surfaces défrichées (urbaines ou agricoles), l'évapotranspiration n'a plus lieu, ce qui provoque (c'est physique) un réchauffement excessivement marqué (notamment en été) de l'air surplombant ces surfaces. Je reste persuadé qu'en ce moment, la moitié de la hausse des températures en France est causée par ce phénomène. Et, qu'effectivement, le fait que l'évapotranspiration diminue radicalement par rapport à ce qu'elle devrait être entraîne une diminution de la condensation et donc des précipitations. Car oui, notamment en été, la majorité des précipitations sur le sol français est effectivement causée par l'évapo-transpiration qui se produit sur le sol français. C'est un cercle vicieux qu'il conviendrait de briser très rapidement !

C'était déjà bien inexact hier. C'est devenu carrément faux aujourd'hui. En effet, voici ce qu'il est prévu pour ces mêmes jours prochains : jeudi : -7 °C / -7 °C , excédent de 5 °C vendredi : -5 °C / -3 °C , excédent de 8 °C samedi : -8 °C / -3 °C , excédent de 6,5 °C

Aahh ! Celle-ci est très belle ! Je ne devrais pas marquer ça ici, mais tant pis : une coïncidence dont je me serais bien passé : ma correspondante finlandaise dont j'ai parlé il y a quelques minutes vient tout juste de m'apprendre le décès de sa mère, que je connaissais bien ! Alors cette photo que tu as postée là m'émeut beaucoup car elle fait ressurgir des souvenirs de là-bas...

Hyvää uutta vuotta, à toi aussi. Ceci me fait penser à ma correspondante finlandaise avec qui nous échangions en allemand lorsque j'étais au lycée et qui habitait Hyvinkää (j'y suis même allé !), pas très loin de chez toi. Elle m'avait appris quelques mots (que je connais toujours !) en finnois. Bref, je ferme la parenthèse. Et je me disais ceci : Lahti n'est « qu'à » 61° N, donc cela signifie qu'à midi, le Soleil atteint 6° au-dessus de l'horizon. Or ta photo semble être fortement sous-exposée, car même caché par des nuages, un soleil à 6° au-dessus de l'horizon donne une lumière beaucoup plus forte que celle qui transparaît sur cette photo. Tu me confirmes ?

Oui et non. À mon avis, la progression est plutôt de cette forme (en très simplifié*) : Reste à savoir à quel moment aura lieu le point d'inflexion...! Cette fonction correspond à la variation de la normale de la T annuelle terrestre résultant d'un forçage de l'équilibre thermique et radiatif terrestre engendré par un événement « extérieur » survenu à un instant t (en l'occurrence, ici, il s'agit de la combustion des composés organiques fossiles qui n'auraient jamais dû se retrouver dans l'atmosphère). Sauf que c'est plus compliqué* : ce forçage n'est évidemment pas ponctuel, il est variable et, encore pire, en augmentation quasi-constante. C'est ça le drame dans cette histoire ! Un autre point à prendre en compte : la capacité d'amortissement du forçage par la biosphère (océans et forêts notamment). Jusqu'à quel niveau de taux de concentration de gaz à effet de serre cet amortissement sera t-il possible ? Tout ça pour dire qu'en 2040-2050, le point d'inflexion n'aura évidemment pas du tout été atteint ! Loin de là, malheureusement. Nous sommes vraiment en train de jouer avec le feu.

Ah c'est pas faux ! Le terrain est très glissant, là ! Et au fait, t'as vu, je me suis pas mal restreint, tout seul (oui, je n'avais pas encore lu ce que tu venais d'écrire), comme un grand, malgré la tentation ! Allez, reconnais-le, quoi... Bon, en tout cas, bonne année à tous !

Tout va bien !

Je vois que la vidéo que j'ai postée ne fait que peu d'émules. En tout cas : Herzliches neues Jahr !

Euh, pas vraiment, en fait ! La normale à Québec est en ce moment de -16,5 °C / -7,5 °C. Or à partir de jeudi, il est prévu : jeudi : -8 °C / -8 °C , donc un excédent de 4 °C vendredi : -9 °C / -4 °C , donc excédent de 5,5 °C samedi : -11 °C / -6 °C , donc excédent de 3,5 °C En fait, pour dire les choses beaucoup plus justement : après le temps excessivement doux que nous connaissons depuis plusieurs jours, ça va se refroidir dès mercredi ou jeudi, mais, pour les jours à venir, malgré des températures un peu plus dignes d'un mois de janvier, le temps restera toujours bien doux pour la saison. Sinon, bonne année à toi aussi ! Effectivement... y a pas photo !

Non, tout de même pas : c'est une masse d'air subtropical, pour être plus précis. De l'air tropical serait beaucoup plus chaud !