Damien49

Ma mère a des rhumatismes dès qu'il fait humide, ma femme a froid dès qu'il ne fait pas beau dehors et mon fils oublie tout le temps de mettre son pull quand il fait froid et sort couvert quand il fait chaud, alors vous savez le ressenti 🙃

On aurait peut-être dû continuer à faire pression du coup, car le lendemain la vigi resté jaune faudra qu'on nous explique. 😬 Je propose d'ailleurs qu'Infoclimat prenne le relai, là aussi dans ce domaine, de la mission de météo-france de construire des vigilances, vu qu'ils semblent assez frileux sur le principe de précaution visant à protéger les populations. 😇

Revenu ce matin de ma chasse dans votre belle région où j'effectue mon petit pèlerinage orageux une fois par an. Difficile de résumer en 3 photos tout ça, tellement, ce fut long et intense. Des grêlons entre 7 et 8 cm (et jusqu'à 10 cm pour le plus gros) dans l'Allier près de Vichy notamment où j'ai aperçu de nombreux dégâts (toitures, parebrises, arbres arrachés ou tombés, mobiliers urbains détruits etc...). Pour ma part j'ai ramassé quelques grélons fondus par terre presque 1 à 2h après que l'endroit où je me trouvais soit sous l'orage et il y avait encore des grêlons de 4 à 5 cm dans l'herbe :

Fallait être motivé pour chasser entre 4 et 7h un dimanche matin ^^. Pour ma part, trop fatigué, même si ça avait l'air sympa. Niveau pluie, ma station est passée à travers toutes les dégradations orageuses : 1.6 mm seulement depuis le début du mois.

Voilà ce à quoi j'ai assisté hier soir. Moment incroyable : Quelques photos des LP :

Ce lundi 19 juin, de violents orages sont prévus sur le Poitou et la région Centre, avec beaucoup d'énergie (CAPE) mais aussi pas mal d'hélicité relative. La supercellule est fort probable. WRF est même apocalyptique avec des profils digne des grandes plaines. Mais on le connait, il exagère toujours, il n'empêche que ça témoigne d'un vrai potentiel intéressant. Le souci, c'est que je travaille jusqu'à 19h, je crains de ne pas pouvoir y participer. En sortant du travail, déjà la plupart des orages violents ont eu lieu entre Poitiers et Bourges. Sur Poitiers, une forte supercellule moteur droit est même suspecté. Trop loin pour moi. Cependant, une ligne continue de sévir dans le Nord des Deux-Sevres et remonte vers le Nord. Direction Cholet sur un spot très urbain, mais avec une vue bien dégagée en direction de l'orage. La ligne orageuse a déjà splitté plusieurs fois au radar, mais si je dois intercepter quelque-chose depuis mon point de vue ça sera forcément du moteur gauche, sinon je devrais partir bien plus loin et traverser tout l'orage. Je n'ai plus le temps pour ça et il semble bien que plusieurs déviations gauche semblent actives le long de la ligne. En effet, comme des hoquets, de temps en temps, un noyau plus actif s'écarte de la ligne vers la gauche pendant que la cellule gagne en intensité. Sur l'analyse doppler, de petits noyaux de rotation-convergence se forment sur le bord d'attaque de la ligne orageuse, mais n'arrivent pas à perdurer suffisamment longtemps. Mais une autre se forme et la remplace ailleurs. Ces amorces ne sont probablement pas suffisamment profondes et durables pour former une supercellule, mais quand même suffisamment intéressante pour faire de la photo. 3 ou 4 salves, ainsi s'enchaineront, dont l'une d'elle un peu plus importante tentera vraiment de former un semblant de supercellule moteur gauche. En attendant, 2 autres chasseurs que j'ai déjà rencontrés plusieurs fois durant mes périples orageux (gaetan julien) sont venus me rejoindre et nous assistons à ce moment intéressant, jusqu'à ce que trop proche de moi l'une des déviations s'écartant un peu trop je dois reculer et trouver un autre spot. Direction Beaupréau. Alors que j'essaye de prendre du recul sur cet orage, celui-ci change complètement de configuration. La ligne orageuse principale s'est totalement dissipée et un nouveau noyau actif isolé se forme vers l'Ouest, celui-ci split et les 2 cellules filles dévient de plus en plus. J'aperçois le moteur gauche par l'arrière. Je ne le vois pas du bon coté, mais il ressemble un peu visuellement à une petite supercellule LP quand même (confirmé par eric pirrota qui le voit d'un meilleur coté) et j'ai tout le loisir de l'apprécier jusqu'à sa dissipation complète au couché du soleil non loin de la vallée de la Loire. Il est peu électrique mais je réussis quand même à capturer un éclair malgré la forte luminosité ambiante Alors que le soir tombe, tous les orages se dissipent. Mais je sais que les modèles prévoient de nouveaux orages remonter depuis le Poitou en début de nuit. J'essaye de les devancer en me plaçant vers Doué-la-Fontaine / Loudun entre anjou et vienne. Vers 23h de premiers orages se forment en effet vers Rochefort et remontent progressivement entre Niort et Parthenay. Je suis assez loin donc j'essaye de les photographier au téléobjectif. Les orages sont assez poussifs avec assez peu d'activité électrique. Quelques flashs, parfois quelques rares éclairs lointains réussis en photo, et j'attends qu'ils se rapprochent lentement de ma position. Quelques rares extranuageux très lointains sont visibles (+ 60km) Malheureusement ils n'arriveront jamais jusque sur ma position et se dissiperont avant d'arriver sur moi. Je suis quand même satisfait d'avoir réussi quelques belles captures au téléobjectif. Vers 2h du matin je décide de rentrer, d'autant que j'ai un peu de route et que je travaille à 6h du matin. Ce lundi va être difficile, d'autant que c'est mon 3eme jour de chasse et que je n'ai pas beaucoup dormi depuis 3 jours. Il est temps d'arrêter de chasser les orages et de reprendre une activité normale. ^^ Vidéo correspondant à cet épisode de chasse :

Vient chasser dans les Deux-Sèvres ou la Manche, on en reparle 😄 Exemple de point de vue considéré comme 4 étoiles au-dessus de la 2*2 voie dans l'enfer du 79 https://www.infoclimat.fr/electric/point.php?id=2202 😅

Y'a de tout, va falloir filtrer c'est sûr et c'est bien le but d'ElectrIC, mais moi qui cherche en regardant carte topo, géoportail et street view, je peux te dire que c'est un gain de temps énorme et que ça m'a permis de trouver de super endroits que je ne connaissais pas et non répertoriés. Bon y'a bcp de faux positifs aussi je le concède, faut vérifier avec street view, avant d'en ajouter, c'est certain. Notez que j'ai aussi trouvé pas mal de points de vue potables en suivant simplement les ponts au-dessus des lignes de train-tgv et autoroutes. Y'a souvent des endroits où on peut s'arrêter et être tranquille, ça marche pas à tous les ponts c'est certain, mais parfois ça dépanne bien. Je vous recommande de le faire si vous voulez contribuer à ElectrIC - en particulier dans les zones pauvres, à forets et à bocages. Enfin j'avais réalisé cette carte de France aussi, autant la mettre ici : Ca représente à la fois les zones de forêts, urbaines et de bocages. C'est un mix de plusieurs cartes, la légende n'est donc pas bonne.

Non ce sont des points de vue connus, considérés comme touristiques uniquement. https://wiki.openstreetmap.org/wiki/FR:Tag:tourism=viewpoint?uselang=fr Ils ne sont d'ailleurs probablement pas tous exploitables pour la chasse aux orages, beaucoup se trouvent en ville, genre la tour eiffel, le mont st michel etc... mais pas que. J'pense qu'il y a plein de belles pépites non répertoriées sur IC. J'en ai déjà trouvé pas mal dans mon coin.

Une méthode simple que j'ai trouvée pour faire révéler tous les points de vue déjà répertoriés par la communauté "open street map", autrement qu'en zoomant à fond, ce qui rendait la recherche de spot par ce biais presque impossible : Aller sur ce lien : http://overpass-turbo.eu/ Ca permet d'utiliser OpenStreetMap en exécutant du code dessus. Ensuite tapez comme code : node [tourism=viewpoint] ({{bbox}}); out; puis exécuter Résultat : Reste plus qu'à les ajouter à ElectrIC Allez au boulot ^^

Les modèles prévoient une grande dégradation orageuse partant de l'Atlantique en fin de matinée de ce dimanche 18 juin et progressant ensuite entre la Normandie et le Bassin Parisien en gagnant en intensité dans l'après-midi. Je décide de partir de l'anjou où le temps est gris et maussade pour aller me placer vers la Beauce pour intercepter une possible violente ligne orageuse. Au départ j'avais hésité pour aller plutôt du coté de Bourges-Issoudun où les orages plus disparates pourraient être violents et durer jusqu'en début de nuit. Cependant, la route est plus longue et je ne veux pas rentrer trop tard car le lendemain je travaille. J'avais aussi hésité à me placer du coté de Loches en touraine en profitant de ma chasse nocturne du jour précédent vers Poitiers et dormir sur place, histoire de raccourcir les temps de trajet. J'ai privilégié le confort du lit en rentrant chez moi, quitte à refaire de la route et moins dormir. En parlant avec quelques autres chasseurs, l'option Normande semble aussi intéressante, car les modèles y voient aussi pas mal d'hélicité. Finalement la Beauce est un bon compromis entre toutes ces zones, même si je crains que la chasse soit courte. On verra bien. En arrivant sur Angers le ciel est chargé, menaçant, l'ambiance est lourde avec seulement 20°C et au radar les orages atlantiques commencent à atteindre le littoral en se prolongeant jusqu'en basse normandie, où ils semblent déjà bien actifs, mais un peu noyé par manque d'énergie. Il est à peine midi. Arrivé au Mans, changement d'ambiance, le soleil revient et les températures grimpent, déjà 27°C. Des congestus se forment sur la ligne de transition, témoignant de l'instabilité sur le bord d'attaque du front orageux. Je poursuis à mi-chemin entre Chartres et Orléans où les plaines de Beauce sans haies sont propices aux chasseurs d'orages. Les spots ne manquent pas. Je choisis un petit coin tranquille. Il fait 30°C avec un grand soleil en ce début d'après-midi, mais un vent fort de sud rend cela agréable. Au loin vers l'Ouest le ciel est laiteux témoignant de la ligne orageuse qui commence à aborder l'Est des Pays-de-Loire. Le radar indique que les orages en Normandie, dans la partie Nord de la ligne sont violents. On apprendra plus tard qu'une tornade supercellulaire s'y est formée. Parallèlement un split vers Bourges ne laisse que peu de doute de la présence d'une supercellule. Tout ceci est conforme aux prévisions. J'espère que mon choix de me placer au milieu de tout ça ne sera pas le mauvais choix. La ligne orageuse progresse lentement et n'est pas hyper organisé, mais des noyaux plus actifs frappent certaines zones comme Le Mans d'où je viens. D'ici je ne vois pas grand-chose, l'horizon reste laiteux. Les heures passent et cela ne semble pas évoluer favorablement, la ligne avance en crabe et ce qui me concerne devrait arriver de Tours-Blois-Vendôme, hors c'est justement la zone la moins active de la ligne orageuse. Vers 16h des cellules disparates non orageuse viennent se greffer à la ligne orageuse depuis Tours, mais je me rends compte que c'est la Normandie au Nord du Mans qui est le plus actif. La ligne commence à être visible à l'horizon et n'est vraiment pas belle. Cela ressemble à un simple front en dégradé de gris sans structure. 16h30, la ligne orageuse est proche. L'activité électrique cachée et le ciel est horrible. C'est moche. Juste un dégradé de gris sans formes. Je commence à regretter mes choix. 17h. Alors que la ligne orageuse est à 20 km à peine de moi, j'aperçois dans le bas du dégradé de gris, à peine distinct, une toute première forme qui sort du lot. C'est très peu visible et très localisé. Oui ça ressemble à une zone d'aspiration ascendante, à mi-chemin entre le nuage-mur et l'arcus. 17h10. La ligne orageuse est à 10km de moi et plus de doute, un arcus est en train de se former. Ce qui était localisé et à peine visible a commencé à se prolonger sur les cotés et devient un peu plus visible. 17h20. Ca évolue très vite. L'arcus gagne en intensité et maintenant se forme sur tout l'horizon. Une lumière bleuté s'en dégage. 17h30. Plus l'arcus se rapproche, plus il se développe et devient proéminent. Il est parfaitement visible, très contrasté. Aucun doute, au radar ce qui était des cellules disparates semi-greffé, sont devenues une parfaite ligne de grain presque rectiligne, un QLCS. Parallèlement les précipitations ont gagné en intensité et un violent front de rafale, qui en est à l'origine, va probablement arriver. 17h40. L'arcus est presque sur moi, le vent se lève et les premières gouttes tombent, il est temps de dégager de mon chemin de terre si je ne veux pas être embourbé. Je pars me réfugier et laisse la violente ligne passer. Une fois à l'arrière, je prend quelques photos pour essayer de capturer la foudre plus visible, mais je serais dérangé par le propriétaire du terrain qui se montre très insistant, très curieux et m'empêche finalement de bien capturer l'instant avec toutes ces questions. J'aurais répondu avec plaisir dans d'autres circonstances, mais le moment était vraiment mal choisi là. L'orage s'éloigne, le propriétaire s'en va et ma moisson de foudre prise au capteur est bien maigre. La température à chuté de 15°C et le ciel envahi par une immense enclume qui couvre toute la région ne laisse que peu de doute sur l'absence d'orages à venir. Il est temps de rentrer. 3h de route, un plein d'essence et des péages toujours en augmentation, un arcus qui m'a couté bien cher quand même, mais je ne suis pas déçu, je me rends compte que j'ai eu vraiment de la chance. 10-20 km plus au sud-ouest et je n'aurais rien vu du tout. Même chose si j'avais choisi comme prévu au départ la région de Tours, Loches. Ce même arcus de type QLCS-LEWP a ensuite continué sa route en traversant Paris jusqu'au nord et l'est de la France. 105 km/h de rafale ont été enregistré à Orléans non loin de ma position, sur son passage.

Les modèles étaient unanimes, ce samedi 17 juin, des orages se formeraient dans le Sud-Ouest en début de nuit puis remonteraient par le Poitou en restant assez actifs au milieu de la nuit avant de gagner les pays-de-loire en se dissipant. Je me dis que j'ai donc le temps de profiter de ce samedi (kermès de mon fils par exemple), puis je partirai chasser en début de soirée pour les intercepter dans la Vienne. Ils étaient unanimes jusqu'au dernier run, dans l'après-midi précédent, où ils ne voyaient plus rien dans le sud-ouest et tout se formerait directement dans le poitou avec 6h d'avance dès le début de soirée. Pendant la kermess j'assiste à la danse de mon fils puis m'éclipse pour partir plus tôt à la chasse (quel mauvais père ^^). J'arrive donc vers 17h sur mon target dans la Vienne prêt à intercepter ces orages. Je suis confiant, il va y en avoir et peut-être enfin du nocturne. Les orages se forment bien dans les landes par la mer et j'attends donc que ça remonte comme c'était prévu initialement. Je suis donc parti un peu trop tôt. Ne jamais se fier au tout dernier run et avoir une vision d'ensemble de tous les runs précédents (je le sais pourtant). D'autres orages se forment à l'ouest de nantes et ça par contre ce n'était pas prévu du tout, ni dans le scénario 1 ni dans le scénario 2. Bon, ils ne semblent pas hyper costauds, je ne regrette pas de ne pas y être allé, puis moi je vais avoir du gros qui va remonter du sud-ouest, soyons confiant. Mais les orages dans le sud-ouest deviennent tout moisi et ce qui remonte plus au nord semble tout autant moisi. Les heures passent, la nuit tombe et rien ne change. Même pas vu un flash. C'est un fiasco. A minuit, après 7h d'attente dans un champ, je dois me rendre à l'évidence, il faut rentrer, y'aura rien cette nuit dans le centre-ouest, les modèles se sont tous plantés. Tous. Et en beauté. Plutôt que de rentrer d'une traite à la maison, je décide de faire un petit détour autour de Bressuire pour tester un nouveau spot indiqué par quelqu'un sur ElectrIC. Je me perds un peu dans la campagne et alors que j'en trouve un autre non loin, un flash proche attire mon attention. Un orage ? Effectivement une cellule isolée s'est formé non loin de Cholet vers 1h/2h du matin. Elle flashouille, genre 1 fois toutes les 10 mn, mais je décide de me rapprocher, direction Cholet. C'est pile sur le chemin retour en plus. Malheureusement elle s'éloigne déjà de moi en allant sur Angers et je n'arriverai pas à la rattraper. Je tente quand même ma chance en la prenant par l'arrière au téléobjectif. Et je fais bien car elle commence à foudroyer, parfois de multiples foudres simultanées, une fois toutes les 30sec. Je fais une 15aines de photos comme celle-ci au 70-300mm, c'est-à-dire que la foudre se situe à plus de 50km de distance. Une fois passé le Nord d'angers, alors que je prends mes photos depuis Cholet, ça devient vraiment trop loin, il est temps de rentrer et dormir. D'autant que demain une grande journée de chasse m'attend, je dois être en forme. Heureusement, je ne suis plus très loin de mon domicile. Moralité : ne jamais désespérer et une petite cellule isolée loin de la dégradation principale peut parfois nous combler bien plus que le MCS flotteux qu'on attendait.

Non c'est plus compliqué que ça. Je tente de l'expliquer dans mon petit dossier, mais ce n'est pas un sujet facile. Températures et pressions sont liées en fait. Plus tu augmentes la température, plus la pression de vapeur saturante augmente. Ca veut dire qu'à une certaine température correspond une valeur de pression ou le passage de l'état liquide à gazeux ou gazeux à liquide est en équilibre (taux d'évaporation = taux de condensation). 1 bar (1015 hpa) c'est 100°C, 0.2 bar pour 60°C. Plus tu baisses ta pression, plus cette valeur baisse. Maintenant dans l'air, il faut diviser la pression en 2 types de pressions partielles, celle de l'air sec (oxygene, azote...) et celle de l'air humide (vapeur d'eau). La pression partielle de l'air sec étant considéré comme constante dans cette relation (sauf si tu montes en altitude, mais c'est encore une autre histoire ^^), celle qui nous intéresse est bien la pression partielle de l'air humide et quand elle atteint la valeur de la pression de vapeur saturante, elle sature, cette valeur augmentant avec la température, comme on l'a vu paragraphe précédent. Ca veut dire que dans 1kg d'air, la pression partielle de la vapeur d'eau contenu dans cette quantité d'air est plus forte à plus forte température avant de se condenser, ce qui revient à dire que tu peux y mettre plus de quantité de vapeur avant saturation. Quant au lien avec l'agitation thermique moléculaire évoqué au début, c'est assez simple, la pression n'est autre que la moyenne des actions des collisions des particules de gaz (sur une paroi). On comprend donc bien le lien avec la température, le volume et le nombre de particules. La densité de l'air étant un nombre de particules dans un volume donné.

C'est surtout que le forçage radiatif solaire augmentant aux échelles géologiques, on a besoin de moins en moins de Co2 dans l'atmosphère pour le compenser. Le seuil de CO2-glaciation pour la Terre en prenant en compte le forçage radiatif dû au vieillissement du Soleil, il y a 450 millions d'années, était estimé à 3 000 ppm. Aujourd'hui, il faut 6 fois moins de Co2 dans l'atmosphère pour arriver au même seuil. Dans le futur, il faudra donc encore moins.

Ok, j'ai cru que tu remettais en cause l'existence du réchauffement climatique en mode "on sait pas prévoir la météo à 7 jours, alors le climat, gné !" mais te connaissant, je me suis dit que ça pouvait être de l'ironie un peu en mode "sai normal c lété" Mais en fait non tu es bien 1ᵉʳ degré, mais ton propos est un peu plus intéressant que j'aurais cru au départ (un peu seulement). Sauf que le problème c'est que tu oublies 3 choses (liste non exhaustive) : - la 1ʳᵉ c'est qu'on est capable de réaliser des ré-analyses pour savoir si l'évolution du climat passé correspond à la modélisation. Ca permet de savoir si lorsqu'on fait la même chose pour le futur, on est à peu près bon. Si le modèle est fiable pour les climats passés alors aucune raison qu'il ne le soit pas pour le futur - la seconde c'est qu'on a quand même un peu de recul maintenant entre le moment où on a commencé à faire ce travail et la vérification des trajectoires emprunté et les courbes des modélisations rentrent bien dans le faisceau de projection - enfin le GIEC réalise des projections avec différents scénarios, qui va justement permettre de prendre en considération différentes possibilités. C'est de l'extrapolation oui, mais contrôlé. La 4ème chose c'est que ta remarque montre juste que tu as une connaissance du sujet assez faible et que tu n'as probablement pas lu les rapports du GIEC, ce qui ne t'empêche visiblement pas de donner ton avis. Et ça bah désolé, mais c'est pas bien. Si tu veux donner ton avis, essaye au moins d'apporter des sources scientifiques, sinon ça ne vaut pas plus que le café de commerce d'à côté.

Normalement ça aurait dû être modéré, mais la phrase est tellement conne que je pense que c'est de l'humour, c'est pas possible autrement, donc on laisse.

Plus une parcelle d'air est chaude, plus l'agitation thermique moléculaire est importante et plus son volume à pression égale est importante et donc plus il a la capacité à retenir la vapeur d'eau. Ca revient au même de dire qu'étant moins dense, il y a plus de place oui. Concernant la notion d'évaporation et de pression de vapeur saturante, j'avais écrit un petit dossier il y a quelques années : http://www.meteobell.com/__class_foudre2.php#vapeur_eau

Je déteste ce ciel brun, témoignage de ce qui se fait de pire dans le ciel, la fumée des incendies Moins pire que l'année dernière avec les incendies du portugal, mais quand on sait que ça vient du canada, ça fait quand même très peur

Ici, pas si loin, Tn de 16.7°C et déjà 27°C à 11h La journée va être chaude.

Je reviens sur la nuit du 17-18 juin avec un peu de foudre ramifié en Anjou. Je ne vous les montre pas toutes car j'en ai une 10 aine d'autres similaires, je ferais peut-être un topic dédié relatant mes 3 jours de chasses

Un ridicule petit 1 mm à ma station, 40 km plus à l'ouest 😅 Bon et bien, ce fut une dégradation bien pourrie en termes d’orage en tout cas, même si cela a donné des cumuls importants par endroits. J'ai pas beaucoup dormi, j'y ai cru jusque tard dans la nuit, mais non, rien du tout...

Bon bah, ce fut le 50% mauvais qui a gagné. Ceci dit, les modèles n'avaient pas totalement tort, sauf que cumul de pluie important ne veut pas dire forcément orage dans ce cas-là 😅

L'impression que les toutes dernières sorties voient finalement les orages concerner beaucoup plus tout le sud du centre-ouest que ce qui était prévu depuis des jours, voire jusqu'au val de Loire en milieu de nuit. Je n'avais pas l'intention de partir chasser au départ ce soir (je commence à fatiguer ^^), mais je vais peut-être me laisser tenter si ça se révèle vrai et que ça se rapproche des pays-de-loire, extrême nord poitou. A voir, je dirais 50% de chance que la dernière sortie soit bonne 😄