Cotissois 31

Je comprends mais il y a d'autres choses bizarres. Le plus rationnel serait qu'un phénomène très local ait eu lieu et j'espère qu'on saura lequel.

Vous ne comprenez pas. Vous dites qu'il y a d'autres facteurs que la rétroaction positive. Je suis d'accord mais dans une liste de facteurs, quand il y en a un qui saute, l'argumentation perd en poids. On passe d'une prévision orientée à "tout est possible". Ce n'est pas exactement pareil. MF confirme à peu près ce changement dans son nouveau bulletin, même si on ne connaît pas trop leur arguments. Copernicus a aussi avoué que tous les risques de sécheresse estivale en Europe étaient revus à la baisse.

Un record de froid large ? Voir ces mots, ça fait bizarre non ? Peut-être que l'historique est pas en norme OMM ? Pour un physicien, je dirais que c'est tout le contraire d'un pied de nez, c'est l'attente la plus simple d'une oscillation. Pic de chaud, vague de froid, moyenne neutre. C'est nickel. Ceux qui assimilent pic de chaud à risque d'emballement chaud sont dans une vision d'une météo en rétroaction positive, soit l'exact contraire du cours de météo et même de physique de base. Le cours de base, c'est l'oscillation, il y a réellement des forces dirigées vers le - quand on atteint le + et vice versa. Ce n'est pas virtuel, ce sont des forces réelles et c'est la base de compréhension.

Je n'ai jamais dit que c'était un concept erroné. Ce n'est pas un objet au sens commun de la météo comme peut l'être une tempête. De plus, je ne veux pas faire un cours, c'était plus une remarque pour dire que quand on attend l'anticyclone des Açores, il faut savoir ce qu'il en retourne et parfois il faut mieux ne pas l'attendre Pour les passionnés, je n'apprends rien.

Je préfère vos tableaux à la carte expérimentale de KH Des réanalyses officielles de juin, il y en aura, il suffit juste d'attendre. Ce que je cherchais était la signature de la vague de froid dans l'ouest de la Russie en deuxième quinzaine. Grâce à vos tableaux, on voit le coup de froid, par contre on mesure mal l'anomalie. Dans le système GFS, l'anomalie plonge à -10°C sur l'ouest de la Russie au moment où la canicule monte à +12°C en Sibérie nord-est. Ce n'est pas un petit coup de froid. Il faut de l'exceptionnel des deux côtés, même si le pôle chaud pousse toujours plus que le pôle froid.

Dans ce cas, ils devront nous proposer une explication météo car toute valeur instrumentale validée doit avoir une explication météo. Au Québec, ils ont trouvé des rafales descendantes sous convection.

A mon avis, tout le sud. Je pense qu'on peut faire 27-30°C de Bordeaux à Grenoble quand l'anticyclone des Açores remonte, chose impossible de Nantes à Strasbourg.

Je dirais que c'est le bon moment pour faire un cours sur l'anticyclone des Açores. Quand l'anticyclone des Açores remonte, c'est aussi advection froide (la pression augmente par advection froide) et vent de nord (bord est d'un anticyclone). Le sud aime souvent cette situation car souvent le vent de nord est freiné là-bas et il reste le ciel bleu (dégagé par l'air froid), mais dans tous les cas ce n'est pas la canicule généralisée.

Pour illustrer les incertitudes sur ce qu'est l'été fondamentalement, voici les stats de pluie en Irlande : Sur la moyenne 60-90, août était une nette reprise du flux d'ouest après un calme en juillet https://www.infoclimat.fr/climatologie/normales-records/1961-1990/galway/valeurs/03964.html Sur la moyenne 91-2019, le flux d'ouest s'est homogénéisé sur l'été https://www.infoclimat.fr/climatologie/normales-records/1991-2020/galway/valeurs/03964.html Ce n'est pas la France mais c'est une façon rapide de faire un diagnostic de la synoptique générale. Sur 91-2019, juillet n'est plus un mois à faible flux d'ouest et août peut avoir un plus faible flux d'ouest. Ce sont des considérations climatologiques, mais peut-être pas inutiles pour la prévision saisonnière. Dans les faits, ça n'arrange pas la prévision saisonnière, car on perd une distinction entre juillet et août, donc on ne sait plus où viser.

https://www.google.com/search?client=ubuntu&channel=fs&q=Guillaume+Wozniacki&ie=utf-8&oe=utf-8 Google ne connaît que Caroline Je dirais que le jour où un potentiel sérieux se dessinerait, ce forum en parlerait. Un potentiel de canicule détecté entre J+13 et J+19, c'est une phrase de science-fiction, ou alors j'ai loupé quelque chose.

1.2 mm à Rennes. Mais bon, le cumul > 5 mm à Rennes en juillet, c'est 3 jours et en moyenne, donc pas garanti tous les mois de juillet. Dans le Finistère, je sens la différence avec les étés "rennais". Ici, les fronts en été apportent nuages bas et crachin. Là-bas, le front standard en été, c'est nuages+bascule du vent et c'est tout

Voici la cartographie dérivée de GFS https://psl.noaa.gov/map/images/fnl/sfctmpmer_07b.fnl.html et dérivée de la réanalyse NCEP https://psl.noaa.gov/map/images/rnl/sfctmpmer_07b.rnl.html Il faudrait creuser pourquoi la réanalyse semble déjuger pas mal de choses. De plus, avez-vous des chiffres station notables sur la vague de froid sur l'ouest de la Russie, même si ce n'est pas le bon topic ?

Je comprends qu'il faille comparer à l'historique mais je ne comprends pas cette insistance sur la latitude. On voit une énormité de tweets/articles qui s'exclame rien qu'à la latitude, donc je ne dis pas çà par hasard. Ce qui est choquant cette année est que les records sont arrivés en juin et peut-être aussi parce que c'était long. Cela fait deux points plus subtils que la seule latitude. S'il y avait 37°C à Brest, je vous assure que ça ne ferait pas les mêmes articles car le climat est forcément plus chaud qu'au cercle polaire. Sauf que.

@edd Je dirais pas çà justement. Les anomalies restent un champ bruité, ça se voit parfaitement sur les cartes haute résolution de Météo-France. Quand le champ est bruité, trouver deux stations avec la même valeur, ça n'a pas grand intérêt. Plus il y a de "bruit", plus on trouvera facilement. L'illusion est que pendant longtemps, Météo-France a communiqué des cartes d'anomalies lissées. D'où la fausse impression que le signal total est homogène. Non, le signal total est bruité, il n'y a pas d'homogénéité à trouver si on respecte les données des stations.

Ah bah d'accord... Oui mais maintenant ça sort en "open data" et ça finira sur Twitter...

Bienvenue en Bretagne d'été ! Il ne faut pas se faire avoir par les cultures de maïs tenues par l'arrosage, les vraies cultures d'été doivent tenir une relative sécheresse ici.

Merci pour votre recherche climatologique, car je dois dire que la mode récente est d'abord de s'exclamer et de travailler la recherche climatologique très mollement.

Quand je lis "Le maxi provisoire est de 35.4°C, deuxième valeur la plus #chaude relevée depuis 1942" , il faut comprendre quoi alors ?

La station St-Maur renvoie hier 24.8°C Les données semblent ok le matin. Il y a un problème d'abri non ? Le capteur prend le soleil non ? Pour CDG : il y a quand même eu plein de vents d'est au printemps, comment se fait-il que c'était encore une anomalie chaude relative à la campagne ?

On a noté que sur ce mois de juin, l'indicateur national a moins plongé que la masse d'air (la signature de la masse d'air se voit surtout en altitude). C'est plutôt cohérent avec un manque de vent atlantique. Une superbe goutte froide, mais pas assez de vent finalement. Là, le vent atlantique accélère pour une dizaine de jours. Du coup, il reste à voir la masse d'air, mais on a du vent.

Le centre de l'incompréhension, peut-être, est qu'un technicien distingue diffluence et divergence, là où d'autres n'en verraient pas. La diffluence est ce qu'on voit sur des flèches de vent ou la forme en V des enclumes. La divergence ne se voit pas, il faut la calculer. Dit autrement, la raison pour laquelle une anomalie d'altitude crée du forçage ne se voit pas et est comme vous le voyez... complexe

Pas facile de faire le parallèle exact avec 1945 en effet. Il n'y a rien de choquant à dire qu'on a fait le record absolu en 2020, par contre si on le bat 3 fois en peu de temps, c'est bizarre. Ici, ça m'étonnerait pas que le record de 1994 était un simple record instrumental par ignorance de 1945. Dans la vision "homogénéisation", il y a plusieurs essais pour Trondheim/Vernes (ouest Norvège) http://berkeleyearth.lbl.gov/stations/19012 http://berkeleyearth.lbl.gov/stations/157244 Falun (est Suède) http://berkeleyearth.lbl.gov/stations/23266

La vision 3 classes est bien plus intéressante (toutes les cartes d'anomalie modernes essaient d'exprimer 3 classes au minimum), mais avec le milliard de graphiques d'anomalies présentés au public, je suppose que certains n'osent pas abandonner la vision binaire +/- . Pourtant MF a franchi le pas puisqu'il y a 3 classes sur les graphiques de prévision saisonnière. Il est certain qu'avec la mode des cartes N/B en isolignes, on a consacré involontairement la vision binaire. + en plein, - en pointillés. Mais le but n'a jamais été d'apporter une vision binaire, car il faut savoir identifier les fortes valeurs sur ces cartes. Sur une carte à isolignes, on compte les lignes.

Ta série inclut juillet 1945 ou pas ? Trondheim-Voll renvoie 32.5°C sur cette date alors que seulement 30°C aujourd'hui. Donnée brute difficile à expertiser, mais ça avait été méchant à l'époque. https://www.meteociel.fr/modeles/archives/archives.php?day=16&month=7&year=1945&hour=0&type=ncep&map=0&type=ncep&region=&mode=0

Attention, il y a convergence (-) plutôt affirmée. Le vrai forçage d'altitude sur cette carte est la divergence (+) et c'est pas bien phasé avec votre région. J'ai déjà vu des présentations américaines qui appuient sur la diffluence, mais je pense qu'ils confondent forçage et accélérateur. Un orage sous diffluence me paraît être un accélérateur. Mais il faut arriver au stade d'orage déjà.