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"La protection de l’ozone a été très efficace contre l’effet de serre" http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/...ontre_leff.html C'est ce qui s'appelle faire d'une pierre deux coups.
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Forçage de surface qui, je suppose, sera très influencé par l'évolution de la nébulosité (toujours elle). En retour, je suppose que le forçage de surface est déterminant (pas seulement la température ?) pour l'évaporation et in fine la nébulosité...
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Merci pour ce résumé clair.Mais dans ce cas, le flux IR montant diminu aussi. Le RF est-il aussi sûrement négatif ? C'est peut-être ce tu as voulu dire par : mais je n'ai pas compris le terme LW.
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La variation de la nébulosité entraîne un "forçage" (ou rétroaction) qui est intégré aux modèles. Mais ce "forçage" n'est pas "externe" (Homme ou soleil) au système, donc il ne figure pas dans les "radiative forcing components". J'ai appelé ça "forçage" car son action s'exprime en W/m^2, et dans le bilan, l'origine du flux (Homme, soleil, rétroaction) n'a aucune importance. C'est ta marque de fabrique depuis que tu es sur ce forum. Il ne faut pas s'étonner des conséquences.Ceci dit, de quoi te plains-tu ? Tu as donné le ton et l'info arrive à passer... Pour être franc, ça n'est pas ma tasse de thé. /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">
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La croissance de la fonction nébulosité (nuage) par rapport à la variable VE (vapeur d'eau) n'étonnerait pas un enfant de 4 ans.Idem pour VE en fonction du réchauffement. Le gros problème est celui de l'altitude des nuages.
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Je pense que tu te trompes. Quand on parle de forçage TOA il s'agit d'une équivalence (comme pour le PRG à x années des GES autres que le CO2). Donc l'action des nuages s'exprime en équivalent W/m^2 TOA.Bien sûr cette "unidimensionnalité" est une approximation, mais elle permet de faire des calculs, dont la justesse est assez étonnante d'ailleurs. Encore une fois je le répète, "les vrais gros cerveaux" y ont pensé. Mais si ça te permet d'exister d'essayer de comprendre ce qu'ils font, je trouve ça très bien.
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Toujours cette tendance à l'exagération qui confine à la naïveté. En ce qui concerne les modèles je suppose qu'à partir de la nébulosité existente on rajoute des termes correcteurs (linéaires+non linéaires) dépendant de la VE (dont l'évolution est intégrée au modèle) et qui en retour influenceront le forçage. Encore une fois c'est prévu... C'est bien gentil ton petit cours mais tu aurais plus vite fait de dire que la nébulosité influence aussi le forçage.Ne fais pas croire aux lecteurs que la nébulosité est une totale inconnue pour l'avenir, même s'il y a des incertitudes et que l'on aura sans doute des surprises.
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Comme le dit Meteor, on tient compte du chgt de nébulosité via le chgt du taux de vapeur d'eau. Après, que la fonctionnelle Delta vapeur d'eau ---> Delta nébulosité soit sujette à incertitude, aucun climatologue ne le niera. Je pense qu'ici comme ailleurs des intervalles de confiance sont encore appliqués.Je te le dis, les "vrais cerveaux" pensent à tout, repose-toi Charles.
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Faut réviser ses classiques scientifiques miniDUR. Je te mets sur la voie : proche de l'effet de seuil en climato. Tiens j'en ai une autre bonne de Thom pour toi : "Ce qui limite le vrai n'est pas le faux, mais l'insignifiant"
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Disons que la sensibilité climatique nous donne, à scénario fixé, l'intensité de la claque climatique maximale, pas la génération de notre descendance qui la recevra. C'est donc un bon marqueur, même si la vitesse de changement n'est pas spécifiée. Il y a des moyens de "contraindre" l'aléatoire dans une certaine mesure.Comme disait Thom "Prédire n'est pas expliquer", à contrario, on peut avoir un certain succès dans la prévision sans "décomposer" parfaitement l'ensemble des phénomènes. Tu veux toujours saper le crédit des résultats en climato en insistant sur les incertitudes. C'est peine perdue. Les incertitudes se retrouvent à la sortie des modèles, et malgré cela, le futur est inquiétant. Donc on cherche à agir sur nos comportements (tu peux même t'associer aux gens de bonne volonté ), c'est pas plus compliqué que cela. Des chiffres !La nébulosité c'est du pain béni pour les négateurs.
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Après réchauffement (donc en "régime permanent"), on peut imaginer que l'augmentation des GES homogénéisera plus les T et donc diminuera le gradient de T et les phénomènes violents. Mais nous sommes en régime transitoire de réchauffement pour des siècles voire des millénaires avec formation de "points chauds", dans ces conditions on peut facilement imaginer que les phénomènes violents vont s'amplifier. Leroux, épave climatique, ne retient que ce qui l'arrange.
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Un peu compliqué comme phrase. Ne parlons plus de réchauffement mais de forçage. Pour le réchauffement, on fait le bilan algébrique des forçages que l'on multiplie par la sensibilité.Exemple : si on peut minorer (à 90% de chances) la part du forçage des GES par 75% alors celle du CO2 sera minorée (tjrs à 90%) par 50% (avec l'hypothèse d'un facteur 2 entre le forçage du CO2 et celui des autres GES). Autre explication (sémantique) : cause principale peut signifier "la plus importante" ou "qui majore la somme de toutes les autres". Comme majorité relative/majorité absolue. Je pense que les cervaux qui ont pondu le rapport 2007 sont au courant de ces trivialités. Des corrections apportées aux modèles pour qu'ils expriment les observations. Ceci, loin de discréditer les modèles les rend plus performants.
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En ce qui concerne les conclusions robustes, tout ce qui est affublé par le GIEC d'une proba au moins égale à 0,9. Les observations concordent bien avec les modèles. Les problèmes de circularité observations-modèles (encore une rétroaction anthropique /emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20"> ) sont en partie maitrisés. Comme je le disais à Marot, il ne faut pas simplifier à outrance en disant que la communauté scientifique ne tient pas compte de certains phénomènes complexes. Même le "hasard", dans certains cas, se modélise.
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Je n'ai pas compris l'ironie de la réplique, je suis fatigué en ce moment.
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Comme le dit l'article, ce choix vient peut-être du fait que, contrairement à l'Antarctique et au Groenland, l'été il y a une fonte très marquée.
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Faut dire, Charles-la-Vertu, que t'as une sacré avance sur moi de ce point de vue là (tous forums confondus) ! Tu viens de me donner une idée. On pourrait rééditer le climaction (téléthon climatique) dans lequel les sommes promises seraient remplacées par la température de la piscine d'Al Gore. /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">Ce serait une opération de comm fabuleuse qui ferait de cet épisode malheureux un véritable tremplin. Qu'en penses-tu, toi le spécialiste de ce genre de questions ?
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Tu as une vision du scientifique objectif qui est trop proche du martyr en théologie. Il ne faut pas exagérer. L'état de l'art, même dans une discipline comme la climato, devrait être cerné dans ses grandes lignes par tout thésard ou chercheur. Cette vision non intégrée de la communauté des climatologues est très exagérée et peu convaincante. Ces affirmations sont à la limite de la provocation. Il s ne faut pas prendre les responsables d'observations et de leur interprétation pour des béotiens. Le calibrage et l'outil statistique sont parfaitement maitrisés dans ce milieu. L'épistémologie a aussi ses limites : les généralisations inter-sciences. La climatologie ne se limite plus à l'observation.Il y a trop de choses qui concordent en climato. Le nier relève maintenant d'un entêtement stupide ou pathologique ou intéressé.
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C'est une expression. La prendre au pied de la lettre pour éviter de montrer sa vacuité scientifique n'est pas de nature à impressionner durablement.Amen.
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@ meteor Effectivement aux dernières nouvelles la fluctuation el nino 2007 est trop faible pour que la tendance moyenne au RC suffise à rattraper le retard par rapport au nino 98. À moins qu'il y ait une accélération du RC... Ce sera un bon test.
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Voilà une belle posture morale qui ne dit pas son nom. Et en prime, assimiler une exigence de cohérence à de la pipolisation a quelque chose de croustillant. Il est vrai que l'un de ces exercices est plus difficile que l'autre. Et que donc, on peut bien faire le second en faisant semblant de faire (forcément mal) le premier.En clair : "moi CM, je vous absous de toute faute climatique car dans ce domaine, la science est bâtie sur trop d'incertitudes". /emoticons/tongue@2x.png 2x" width="20" height="20"> Attention aux retours de phrase. Encore une fois je le dis, dans ce domaine, la cohérence et l'honnêteté ne devraient pas être en option.
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De même qu'un Charles Muller totalement orienté et non formé scientifiquement ne me garantit pas du tout une critique objective et scientifiquement exhaustive et fondée des travaux du GIEC.
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Qu'un Jancovici raté fasse ses choux gras du scoop sur Gore ne m'étonne guère. En revanche quelle déception concernant Al Gore. Ce dernier serait-il adepte du précepte : "Les émissions de GES doivent baisser, peu importe la manière et la répartition" ? J'ai encore de l'estime pour le bonhomme, mais j'attends de voir comment il va rebondir.
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Je vois, je vois, je vois CM obligé de manger son chapeau fin 2007. /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20"> Encore que l'animal nous inventera un changement de référentiel axiologique pour expliquer que le record n'est pas battu. De toute façon, à terme c'est un parasol qu'il devra ingurgiter. /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20"> Faut juste espérer que ça tombe une année comme 2003. /emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20">
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Radotages non quantifiés qu'il vaut mieux entendre que d'être sourd.D'ailleurs en parlant de surdité, il n'est pire sourd...
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A Marseille le déluge (c'est pas un euphémisme croyez moi ) a eu lieu le premier décembre 2003. Le 3 et 4 comme indiqué sur la carte en lien, c'était fini : on ne pouvait que constater les dégâts, mais l'alerte rouge n'était plus justifiée.