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fsd8tr

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  1. Oui, ça doit être par rapport à la valeur globale de la banquise récente.On peut donc garder une "espérance de survie" de 40 à 80% entre 70 et 90° nord. Il reste à savoir si le décrochement de 2007 est un "accident" ou le début d'une tendance.
  2. Merci Fred.J'ai un peu de mal à comprendre ces chiffres de 30 et 13 % qui ne correspondent pas du tout au graphique.
  3. C'est pire que ça en fait.Si j'ai bien compris le freeboard c'est la hauteur de glace et de neige au dessus du niveau de l'eau. Donc, s'il manque 5 à 10 cm au dessus, il manque beaucoup plus en dessous. Mais il y a des réserves sur l'épaisseur de neige qui pourrait fausser la mesure. En 2007 il y avait plus de glace pluriannuelle et donc peut-être plus de neige? D'un autre coté, l'info date de début avril et la comparaison porte sur février-mars 2007 et 2008. Les problèmes de 2007 commencent surtout en avril avec des températures exceptionnellement "chaudes" entre 70 et 90 ° nord.
  4. Pas mal ce graphique: En gros et en principe on peut s'attendre à ce que 40 à 80 % de la banquise (entre 70 et 90 ° nord) de cet hiver passe le prochain été. Sachant que 40% c'était en 2007, avec un printemps exceptionnellement chaud et un été chaud entre 70 et 90 ° nord. En général il me semble que c'est plutôt au dessus de 50%. On retrouve bien l'année 1996 qui a vu 80% de la banquise de l'hiver passer l'été 1996.
  5. Entre la fin d'été 1995 et la fin d'été 1996,on est passé de ça: à ça: Avec ce graphique (en-dessous) cela donne une progression d'un été à l'autre de +2,3 millions de km2 de banquise. Ces 2,3 millions de km2 proviennent forcément de la banquise annuelle qui a passé son premier été. La banquise annuelle n'est donc pas destinée à fondre totalement l'été suivant. Avec une saison froide pas vraiment du genre PAG dans la zone Arctique. En ce qui concerne la fuite de glace par le détroit de Fram: http://www.cnrs.fr/cw/dossiers/dosclim/bib...12/04_ocean.htm A 2 m d'épaisseur en moyenne cela donne entre 1 et 1,5 millions de km2 de perdu rien que par le détroit de Fram. Il fallait juste penser à les retirer des 3 millions de km2 qui restaient fin septembre...
  6. Le record de vitesse pour "Tara" entre le Spitzberg et le Groenland le 19/12/2007: Mais c'était en sortie de zone arctique et plus au sud. http://www.taraexpeditions.org/fr/tara-sur...php?id_page=364
  7. C'est bien ce que je voulais dire /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">
  8. Oui, gros travail de Fred, parce qu'il y a surement des heures de "boulot" derrière son post. L'interview présente l'hypothèse basse de la fourchette de probabilité de l'état de la banquise en fin d'été vu par Olav Orheim. J'aimerais connaitre son hypothèse haute? (si certains voient la, une canine de scepticisme ou d'irrespect envers le scientifique il est inutile de m'exhiber un crucifix ou une gousse d'ail. Ce n'est ni mon propos ni ma volonté.) Ce que je crois comprendre de l'article c'est que s'il fait aussi chaud cette année qu'en 2007 "La banquise arctique pourrait bien disparaitre cet été 2008". J'ai déjà comparé les 2 hivers (décembre à février) qui donnent d'après la Nasa une anomalie 1951-1980 de +2,5°C en 2007 et de +2°C en 2008 entre 70 et 90° nord. On peut présenter la chose d'une manière plus orientée en comparant l'hiver 2008 aux 3 derniers hivers: Soit une variation à la baisse de 1,5 à 2 degrés pour l'hiver 2008. Il n'y a pas forcément de quoi éviter le pire mais c'est toujours ça. Au risque de me répéter, le printemps a été très "chaud" en 2007. En 1 seule carte: Une anomalie de +4°C sur 3 mois en grande partie située sur de la glace récente, c'est vraiment pas de chance! On aura une idée plus précise de ce que nous réserve ce printemps vers la fin du mois de mai. On pourra donc pousser la comparaison 2007/2008 beaucoup plus loin. Pour l'instant, entre banquise quasi nulle au 20 septembre (on va pas chipoter sur les quelques centaines de milliers de km2 de noyau dur au nord de l'archipel canadien) et déficit d'englacement proche de 0 il y a pas mal à blablater. Mais ce n'est que mon avis. Au fait, il me semble qu'Alain, "l'extrémiste de la fonte de la banquise" /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20"> , se fait déborder par sa gauche....??????? /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">
  9. Je ne fais que constater la situation très délicate de la banquise cette année.Pour la suite: Avril 2007, par exemple, a démontré qu'une anomalie de +7 à + 10 degrés pouvait concerner une part importante de l'océan Arctique. A l'opposé on peut très bien concevoir une anomalie de -3 à -5 degrés sur ces mêmes zones en avril. Pour se faire une idée de ce que représente un écart de 10 à 15 degrés il suffit de s'imaginer la différence entre le mois de février 1956 et le mois de février le plus chaud depuis 1945 en France (ou peut-être un mois de février normal dans certaines régions) Pour le nord-est cette différence doit si situer aux alentours de 12 ou 13 degrés. Dans un cas les oiseaux gazouillent et dans l'autre http://mameteo.wifeo.com/fevrier-1956.php Des évènements importants peuvent encore survenir d'ici l'été entre 70 et 90° nord.
  10. L'évolution de la banquise pluriannuelle en 3 images: En orange la banquise pluriannuelle. En vert la banquise récente d'une épaisseur de + de 30 cm En bleu clair la banquise récente de - de 30 cm. Et en blanc la banquise soudée aux zones terrestres (fast ice). Début mars 2002: Début mars 2007: Début mars 2008: Pour l'instant, la fuite de glace pluriannuelle par le détroit de Fram semble inactive ou peu active puisqu'il n'y a que de la glace récente le long des côtes à l'est du Groenland (contrairement à mars 2007 et 2002).
  11. Williams, on parle de la banquise et l'objet est de comparer 2 hivers. La moyenne de référence n'a aucune importance. Par contre, j'ai modifié mes 2 cartes issues du site de la NASA. Car lorsque l'on demande une carte pour décembre, janvier et février avec un début à 2007 et une fin à 2008, le calcul se fait sur 5 mois en incluant les mois de janvier et février 2007 (des mois qui n'appartiennent pas réellement à l'hiver 2007-2008). Par chance, le résultat reste le même pour la zone Arctique avec une moyenne hivernale 2007-2008 inférieure d'environ 0,5 °C à celle de l'hiver 2006-2007 entre 70° et 90 ° nord. Cela me semble nettement insuffisant pour inverser la tendance à la fonte de ces dernières années. D'où l'importance capitale de ce printemps.
  12. Même pas mal! On ne prend pas 1951-1980....On laisse 1951-1980 qui est l'option par défaut. Quand j'ai abusé du clic de souris au boulot, le soir je me repose. Sinon c'est vrai que la normale actuelle c'est 1971-2000. Ceci dit, cet hiver se montre dans tous les cas un peu plus frais que l'hiver précédent avec -0,5 °C environ entre 70 et 90 ° nord. C'est beaucoup...C'est beaucoup...C'est beaucoup...C'est beaucoup...C'est beaucoup... /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">
  13. Ou un peu des deux? /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">-------------------------------------------------------------------------------------------------------- Sinon, Pour cet hiver c'est déjà bouclé: C'est un peu moins pire que décembre 2006-février 2007 mais la banquise reste bien dans le rouge. Ce printemps (mars-avril-mai) va jouer un rôle tout à fait déterminant....
  14. Je ne sais pas ce que mesure ce satellite mais on voit sur l'animation de Cryosphère que les changements de couleur se font avec le dégel (en juin) et le regel (en septembre). La différence entre la banquise de l'hiver et la banquise pluriannuelle est que la première est recouverte de neige qui n'a jamais fondu et la seconde est recouverte de neige qui a connu au moins 1 cycle de fonte-regel. Mais ce n'est qu'une supposition. Quelqu'un a peut-être une explication plus documentée? Oui, mais pour tenir il va falloir des conditions plutôt optimales: Eviter d'avoir par exemple une anomalie de +7 à +10 °C en zone de glace récente (avril 2007) Avec dans la foulée une anomalie de +3 à + 5 °C toujours dans la même zone. (mai 2007) Et pour finir du +1 à +3 °C (juin 2007) Cette carte pour localiser la zone de glace récente au 15 mai 2007 par exemple: Il reste éventuellement à savoir si c'est l'anomalie chaude qui a provoqué la faible épaisseur de glace (et la fonte) ou l'inverse?
  15. La version russe mettait déjà le pôle en glace récente au 9 janvier 2008. Par 90° Est les 300 derniers km avant le pôle ont du se faire sur de la banquise de l'année.
  16. Une nouvelle animation sur Cryosphère: Evolution de la banquise entre le 1 janvier 2007 et le 18 février 2008. Avec en blanc "marqué" la banquise pluriannuelle. http://arctic.atmos.uiuc.edu/cryosphere/mu...ce.quikscat.mov On y voit bien la fuite de glace par le détroit de Fram, par le détroit entre le nord-ouest du Groenland et le grand nord canadien et d'un autre coté, la dislocation en mer de Beaufort. J'ai extrait plusieurs images de cette animation: La première date du 20 septembre 2007 et marque la situation de départ en banquise pluriannuelle pour cet hiver. Voila ce qu'il en reste au 18 février 2008 (zone en blanc plus marqué). Le pôle doit maintenant être largement situé en zone de glace récente. On ne doit pas être loin du million de km2 de perte. Une dernière image pour comparer à la situation de l'année dernière au 18 février 2007: L'animation de Cryosphère laisse supposer qu'il ne resterait plus qu'environ 1,5 million de km2 de banquise pluriannuelle d'ici le début de la période de fonte de l'été 2008. (Je suis prêt à aller jusqu'à 2 millions car il est délicat d'évaluer la surface en zone de dislocation mais de toute façon en résiduel la situation est inédite depuis 1979) Ce qui fait que la prochaine débâcle pour l'océan Arctique au sens large devrait intervenir sur une base de 1,5 millions de km2 de glace pluriannuelle et environ 6 millions de km2 de glace récente. Avec certainement une très forte sensibilité aux conditions atmosphériques et océaniques de cet hiver, du prochain printemps et de l'été pour le minimum d'englacement 2008. Entre un éventuel retour à la normale (sur la base de l'été 1996) ou l'établissement d'un nouveau record de minimum d'englacement en été 2008 tout est possible. Mais l'on est vraiment sur le fil du rasoir...
  17. Le point de rosée est quand même relativement mouvant.Il faut partir du point de rosée "naturel" au moment du maximum de température par exemple (en hiver). En fin d'après-midi et en début de nuit, la températures baisse et il arrive souvent que le point de rosée baisse également (entre 1 ou 2 degrés en général). Baisse qui pourrait être, entre autre, plus ou moins liée à la disparition de l'évaporation? Ensuite le sol, la végétation et les objets étant nettement plus froids que la températures sous abri et que le point de rosée, il y a condensation (givre ou rosée) avec encore une baisse du point de rosée de 1 ou 2 degrés (toujours à 2m du sol). Et au final, pour avoir du brouillard il faut en théorie condenser environ 0,5 g d'eau par kg d'air dans les basses couches. Ce qui donne par exemple pour une masse d'air à 15h de 5 degrés en température et 1 degré en point de rosée: Un point de rosée qui va descendre aux alentours de -2 degrés avec la nuit et la formation du givre. Quand (ou si) la température sous abri atteint -2 degrés l'humidité va être de 100% mais il n'y pas encore de quoi avoir du brouillard puisqu'il faut encore condenser 0,5 g d'eau par kg d'air. Avec un point de rosée de -2 degrés il faut donc que la température descende entre -4 et -5 degrés pour avoir du brouillard. Si l'on rajoute les éventuels apports ou pertes d'humidité de basse couche par advection ou subsidence, les caprices du vent ou d'une arrivée surprise de nuages on comprend toute la difficulté de la prévision du brouillard. ya ain corecteur d'ortographe mintenant? SUPER
  18. Normalement il aurait du être dégagé. Mais il me semble que l'écart entre la Tn sous abri et la tn+10 est un peu moins important en fin de vague de froid. Donc c'est limite.
  19. Pour illustrer l'action de la neige au sol voici 2 graphiques concernant 2 vagues de froid différentes (à Nancy) Tn+10 = Température minimale à 10 cm au dessus du sol. Tx = Température maximale sous abri. Tn = Température minimale sous abri. T-10 = Température à 10 cm dans le sol. Toutes ces températures sont mesurées sur (et sous) de l'herbe. Du 24 décembre 1992 au 6 janvier 1993 (14 jours mais les 2 premiers jours et le dernier ont été rajoutés pour accentuer la variation des températures à 10 cm dans le sol). Le froid se forme sur place par conditions calmes et avec inversion (un peu comme décembre 2007). Pas de neige au sol Du 1 au 18 janvier 1985 (18 jours sans compter les 19 et 20 janvier qui n'apportent rien au niveau de la température dans le sol). Le froid est "importé" avec plusieurs passages à -15 / -17 °C à 850 hpa. La couche de neige au sol varie de 3 à 11 cm. La comparaison est délicate puisque les 2 vagues de froid sont différentes en nature. Le caractère isolant de la neige au sol est évident sur ces graphiques. (une baisse de 1,6 °C de la température dans le sol en 18 jours de froid intense sous la neige contre une baisse de 7,6 °C en 11 jours de froid sans neige) Avec pour conséquence des températures minimales en totale liberté dès les premiers jours de la vague de froid en 1985. Pour 1993, les courbes de températures minimales et de températures à 10 cm dans le sol divergent au fil des jours mais semblent liées. Il faut attendre que le froid s'implante dans les sols en atténuant de plus en plus les remontées de chaleur du sous-sol pour voir les minimales au plus bas. Le gradient maximum entre Tn+10 et T-10 étant de 16 °C sans neige et de 24,4 °C avec de la neige.
  20. Ici peut-être: http://www.meteociel.fr/Arnaud/Dossier_Modeles_Num.pdf
  21. Il y a quelque chose à l'avant:http://www.meteociel.fr/modeles/wrfnmm/nmm-1-20-0.png?02-15
  22. Si ton pluvio est à auget, il peut y avoir une accumulation sur plusieurs jours? Parce qu'il me semble que 0,5 mm c'est quand même beaucoup... Surtout avec une masse d'air froide qui ne contient que peu d'humidité.
  23. La température au sol et la température sous abri sont quand même très liées en général, surtout sous une couverture nuageuse durable. Les 2 valeurs ayant tendance à se rejoindre dans le temps. S'il fait assez froid pour avoir des précipitations neigeuses il fait en général assez froid pour que la neige tienne au sol. Par température positive, la tenue de la neige au sol sera plus aléatoire et va dépendre fortement de l'intensité et de la durée des précipitations, parfois même du timing des intensités.D'autres paramètres doivent être pris en compte comme l'humidité de l'air, la nature du sol et même éventuellement le rayonnement solaire à travers la couche nuageuse. En février une faible chute de neige par -1 °C à la mi-journée aura parfois bien du mal à tenir au sol. En ce qui concerne la température dans le sol la couche -30 cm à -100 cm peut jouer un rôle important sur le rendement épaisseur de neige au sol / quantité de précipitations lorsque la chute de neige se produit comme souvent par des températures sous abri très voisines de 0°C. Un gradient de température trop important entre la surface du sol et -100 cm va provoquer des remontées thermiques faisant fondre et se tasser la couche de neige par le dessous. Cela peut se produire fin novembre et parfois une grande partie du mois de décembre lorsque l'historique froid n'est pas assez important. Pour cette année, il me semble que pour au moins la moitié du pays les deux périodes froides de novembre et décembre ont bien préparé les sols à la tenue de la neige.
  24. Merci /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">C'est un classique, ça se produit tout les hivers. Mais la, en plus c'est bien centré sur l'hiver solaire.
  25. A 16h à Langres: Brouillard givrant et -6,1 °C. Il faisait -3,8 au lever du jour. La pellicule froide bourguignone est soit en train de remonter vers le nord ou de s'épaissir...ou les deux.
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