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fsd8tr

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  1. Si l'on considère que les cotés du tonneau sont totalement isolés, on a donc la surface de l'eau qui est confrontée à la température extérieure et le fond du tonneau qui perçoit les remontées thermiques du sol. On peut prendre par exemple 10w en remontées thermiques pour faire simple. L'eau est à une température proche de 0°C. S'il fait -10°C et que la couche de glace à la surface du tonneau est de 10 cm on devrait (si ma mémoire est bonne) avoir un flux sortant pour un gradient de 100°C pour 1 m de glace égal à 100*2,2 = 220w. Ce qui donne donc en perte nette 210w. La glace s'épaissit rapidement. S'il fait toujours -10°C avec 40 cm de glace le gradient passe à 25°C par m soit 25*2,2 = 55 w Ce qui donne en perte nette 45 w. La glace s'épaissit beaucoup moins rapidement. Avec -2°C et 50 cm de glace, le gradient passe à 4°C par m de glace. Soit 8,8 w de flux sortant. Ce qui donne un gain net de 1,2 w. La glace ne se forme forme plus et l'on peut à la longue observer une très légère fonte jusqu'à l'équilibre. Avec les bords du tonneau non isolés la glace se forme aussi sur les cotés et même à -2°C de température extérieure la glace continue de remplacer l'eau. De plus en plus lentement bien évidemment.
  2. Localement plus de 10 cm dans le Pays-Haut c'est toujours ça.Sinon ailleurs c'est plutôt plantage il me semble. La dépression est passée plus au sud et à l'est que prévu. Cet éloignement n'a pas pu favoriser le retour "froid" de basses couches par le nord. En l'absence de ce soutien, l'isothermie n'a pu jouer que dans la durée au gré de l'intensité des précipitations.
  3. Je n'ai pas écarté le Pays-Haut et les régions proches des Vosges dans ma prévision: localement 10 à 15 cm. C'est que je n'ai pas trouvé de bonne raison de le faire.
  4. Une situation limite, donc très délicate à prévoir, pour la Moselle et le nord de la Meurthe et Moselle la nuit prochaine. Etat des lieux: - Le maximum du redoux se produit avant la mi-journée sur des sols encore enneigés. La température baisse cet après-midi et la fonte de la neige continue à entretenir le froid en surface du sol. En conséquence, en fin de journée les sols sont encore relativement aptes à accueillir une nouvelle couche de neige. - L'air "frais" de basse couche qui concerne le Bassin Parisien et le Nord ce matin, gagne le Nord-est cet après-midi en se déplaçant sur des sols souvent enneigés et froids. Un léger effet de dorsale mobile de basse couche devrait favoriser la formation d'une zone plus froide sur le Luxembourg en soirée. Le passage dans la nuit de la dépression entre les Vosges et le Jura se chargeant "d'aspirer" cet air refroidi vers la Moselle dans un flux de nord-est à nord. L'isothermie faisant le reste ensuite avec une situation très favorable à sa formation: flux de basse couche parallèle à l'axe des précipitations. Résultat: - Pour l'extrême nord-ouest de la zone (Pays-Haut). Episode pluvieux très court voire inexistant en début de nuit. Passage direct en chute de neige probable. Mais loin de l'air chaud d'altitude les précipitations risquent d'être peu importantes. - A proximité des Vosges les précipitations s'annoncent probablement marquées mais l'on risque un gros gaspillage en pluie en raison de l'éloignement de l'alimentation froide de basse couche et surtout d'une trop grande proximité de l'air chaud d'altitude. - Entre les deux, mise en place plus ou moins rapide de l'isothermie avec chutes de neige localement fortes. En épaisseur de neige au sol, conditions limites = forte variabilité: 0 à 5 cm: plantage 3 à 10 cm me vont bien. Localement 10 à 15 cm? Pourquoi pas. A suivre
  5. A surveiller aujourd'hui: les congères. Les conditions ne sont pas forcément idéales avec un enneigement de base un peu faible et, il me semble, un léger décalage entre le vent et les précipitations. Cependant les zones ventées du plateau de Langres au plateau Lorrain, avec une couche de neige de 5 à 10 cm au départ, pourraient connaitre un épisode de formation de congères assez marqué cet après-midi. Un épisode peu durable de 3 à 5h en principe.
  6. C'est fait le Nord-Est est en vigilance orange grand froid.
  7. C'est parti pour être pire que çà on dirait.Pour les minimales de cette nuit, les hauteurs et le plateau en Alsace-Lorraine me semblent en retrait à cause du vent. La région de Sarrebourg-Phalsbourg, avec un bon enneigement et des maximales minimales cet après-midi, pourrait cartonner avec du -20°C (voire moins) si elle était déventée par les Vosges avec l'installation d'un petit vent d'est dans la nuit. Un vent d'est pouvant ramener sur la région le sommet de la pellicule froide de la plaine d'Alsace. Sinon pour trouver du -20 °C il faudra plutôt chercher dans les vallées du coté de St-Quirin, Mouterhouse-Niederbronn ou Saverne. A suivre de près....il y a du monde et des stations dans le coin...
  8. Les sondages GFS prévus donnent une température de -14 à -15 °C à 900 m d'altitude en Moselle au moment du maximum de cet après-midi. On pourrait donc avoir des maximales cet après-midi de: -11°C à Dabo (500 m d'altitude) -9°C à Sarrebourg -6 à -7°C à Metz à + ou - 1°C de précision bien sûr. A surveiller. C'est vrai qu'en partant de telles maximales, les minimales de la nuit prochaine pourraient taper fort. C'est, semble-t-il le vent qui va décider...
  9. Température maximale à Dinard cet après-midi = +0,9°C.Maximale définitive pour la journée climatologique du 16 décembre: 2,5°C
  10. fsd8tr

    Que de mystère...

    Pareil Je ne me souvenais que du mot chronogyre. Après google à fait son boulot. Un phénomène en Norvège qui nous fait remonter le temps.... C'était donc bien le chronogyre.
  11. fsd8tr

    Que de mystère...

    Il y a le "Chronogyre" aussi mais ce n'est pas de le même époque. http://www.lemagazin...cle.php?sid=488 /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">
  12. Ma question ne concerne pas le différentiel de rayonnement entre la neige et le sol. Elle porte sur l'impact des sols sur la limitation des températures minimales. En conditions radiatives toujours sans vent et sans advection: Le sol est l'élément refroidissant (par rayonnement). C'est donc la température minimale du sol qui va déterminer la température minimale sous abri. (t mini sous abri = t mini à 10 cm au dessus du sol + 3 à 6 °C en général) L'évolution de la température du sol dépend de son bilan énergétique: (flux atmosphériques + flux de conduction du sol + autres?) - flux rayonné Je pense qu'il serait intéressant d'avoir des données chiffrées (même grossières) de ces différents flux: Flux atmosphériques en conditions classiques mais cohérentes avec la suite. Flux de conduction dans les conditions données dans mon exemple (5 °C à 10 cm dans le sol; 1°C à 5 cm et -5°C à la surface du sol) Flux rayonné par le sol à 10°C, 0°C et -10°C par exemple.
  13. Ton flux de conduction est calculé pour un gradient de 4 °C pour 1 m de sol (sous la neige je suppose).Que donne ce flux de conduction sur un sol nu sans neige et sans herbe? Avec, par exemple, ce profil (en fin de nuit radiative) dans les 10 premiers centimètres de sol: 5 °C à 10 cm dans le sol. 1 °C à 5 cm dans le sol. - 5 °C à la surface du sol. Ce sont des valeurs hivernales que l'on peut rencontrer très fréquemment en tout début de période froide dans nos plaines. S'il est besoin l'on peut rajouter une isothermie à 6 °C entre 20 cm et 100 cm dans le sol.
  14. Merci meteor.Les modèles de prévisions matérialisent souvent ces anomalies chaudes liées à la banquise toute récente. Au moins à courte échéance et sur des périodes allant jusqu'à 10 ou 15 jours. La situation actuelle permet d'en observer une, assez évidente malgré une forme générale peu favorable au développement de l'anomalie. La bande côtière au nord de l'Alaska n'était pas englacée au 28 octobre 2009, elle l'est maintenant depuis quelques jours: La prévision GFS pour demain 12 heures: On retrouve tout à fait la forme de l'ancienne zone libre de glace en plus clair le long de l'Alaska. On devine un noyau à -12 °C. Je pense que si la forme de ce pack de glace mince était plus compacte l'on aurait assez facilement une plage à -8 ou -9 °c dans la partie centrale.
  15. Je n'ai pas trouvé d'étude sur la notion de gradient thermique limite dans la neige ou dans la glace. Alors je suppute...... Dans le graphique suivant, issu des mesures d'une bouée polaire, j'ai matérialisé 2 exemples qui se déroulent dans un contexte uniquement radiatif, sans vent et sans advection. Exemple 1: Les mesures sont réelles et se situent en fin d'hiver (31 mars) 20 cm de neige environ, 210 cm de glace. Température de surface de la neige -38 °C, de surface de la glace -23 °C et de la base de la banquise à environ -2 °C forcément. La où je suppute, c'est que je considère que les gradients thermiques dans la neige (en bleu) et dans la glace (en vert) correspondent à un gradient limite. C'est à dire que le flux de chaleur rayonnée par la surface de la neige (Fr) est égal au flux transmis par la surface de la glace à travers la neige par conductivité (Fc). Le flux de surface de la glace étant lui même égal à celui de la partie inférieure de la banquise. Pour simplifier, l'on pourrait dire que la perte thermique de la surface inférieure de la banquise est égale à celle de la surface de la neige. Une valeur relativement faible (matérialisée par de petites flèches) puisque l'on se situe dans une gamme froide de température (-38 °C). Bon maintenant je peux me planter sur les valeurs des gradients limites qui pourraient être plus importantes....mais cela ne ferait que diminuer la perte thermique de la base de la banquise. Exemple 2: Il est fictif. 20 cm de banquise toute jeune, pas de neige.-2 °C dans l'eau. Je fixe le gradient limite à 3,5 °C pour 10 cm de glace. La température de la surface de la glace ne peux pas descendre en dessous de -9 °C dans ce contexte uniquement radiatif. Dans cet exemple, les pertes thermiques de la surface et de la base de la glace sont identiques et plus importantes (grandes flèches) puisque l'on se situe dans une gamme nettement plus chaude de température (-9°C). Je me jette sur le raccourci: - 9°C sur une banquise de 20 cm d'épaisseur sans neige produirait plus facilement de la glace que -38 °C sur une banquise de 210 cm avec 20 cm de neige. En résumé: Une banquise mince et sans neige: - Peut facilement créer de l'épaisseur. - Elle provoque une anomalie atmosphérique chaude. - En l'absence de froid vif, lorsqu'elle "délocalise" elle ne crée que peu de surface. Il y a actuellement 3 millions de km2 de banquise de - d'1 mois dans la zone arctique. Une anomalie d'enneigement de cette glace pourrait en partie expliquer le retard en surface de glace. Le retard en épaisseur etant quant à lui beaucoup plus incertain. Bon j'ai tripoté les limites de mes compétences. S'il y a des erreurs...qu'on me mette le nez dedans!
  16. Les archives GFS à 500 et 850 hpa: http://www.wetterzen...en/tkhavnar.htm
  17. fsd8tr

    Le Taf de Romorantin

    Ce n'est pas la tourbière qui crée le froid dans un TAF.La tourbière et le froid sont une conséquence directe de la dépression géographique. L'humidité de l'air est une conséquence du froid et pas l'inverse. Un TAF n'est pas une zone d'évaporation mais une zone de condensation (la nuit et parfois le jour). Avoir -5 °C de mini avec un point de rosée régional de 8 °C, il faut condenser environ 5g d'eau par m3 d'air.
  18. Un petit retour sur la partie confuse autour de -350 cm. On y trouve une légère bulle de "chaleur" au 24 juillet et 23 août 2009. Alors qu'il y a fait plus froid avant, qu'il fait plus froid au-dessus et plus froid en dessous. Peut-être une advection d'eau "chaude" sous la glace? Qui pourrait être liée à l'accentuation de la dérive vers l'ouest de la bouée à partir du 20 juillet 2009? Le fichier est ici: http://imb.crrel.usa...a/2008B_pos.csv C'est possible un courant d'eau "chaude" de 60 cm de profondeur sous la glace?
  19. Peut-être une réponse dans le profil thermique de cette bouée: Si l'on prend la mesure du 26 mars 2009 (étoiles noires avec environ 10 cm entre chaque point de mesure ). - De 0 à -80 cm les sondes doivent être à l'air libre avec un profil favorable au rayonnement ( peu de vent et ciel clair). On passe de -32 °C à -36 °C probablement à la surface de la neige. - De -80 à -110 cm la température passe de -36 à - 18 °C. Ce qui laisse supposer environ 30 cm de neige au caractère fortement isolant. - Ensuite on aborde environ 2,5 à 3 m de glace avec une hausse plus lente et régulière de la température. La partie inférieure de la glace semblant un peu confuse. - Les 7 derniers points de mesure se situant dans l'eau avec une température identique pour toutes les périodes de mesure. Les profils du 25 mai et du 24 juin montrent l'arrivée de la "chaleur" atmosphérique, toujours le caractère isolant de la neige et une forte inertie de la température de la glace qui rejoint les valeurs hivernales de mars 2009 vers -300 cm. La neige semble encore être présente au 21 septembre 2009 et malgré un -16 °C à la surface, la température de la glace est toujours à son maximum. L'évolution de l'épaisseur de la glace est ici: Il y a 2 décrochements douteux (en mars et en juillet) qui incitent à considérer cette mesure avec un peu de recul et de conditionnel. On oublie la mesure de l'épaisseur de la neige Mais la banquise aurait pu progresser d'au moins 1 m en épaisseur entre septembre 2008 et septembre 2009. La fonte de cet été serait encore en cours avec environ -20 cm entre fin juillet et maintenant. La glace pourrait donc constituer une réserve de froid importante pour passer la saison chaude. Cette réserve pouvant être beaucoup plus significative avec une anomalie froide de 2°C en hiver et au printemps qu'avec une anomalie chaude de 2°C. La neige constituant un handicap à la mise en réserve de ce froid en hiver et un atout pour la conservation du froid en été.
  20. Une petite animation permettant de visualiser l'age, la dérive des glaces et leur "évasion" par le détroit de Fram entre 1981 et début 2007.
  21. Merci pour ces liens.Des valeurs en km3 me semblent bien plus significatives qu'en km2. Mais il faut les trouver On peut comparer la tendance à court terme de -900 km3 par an à l'évasion annuelle de glace rien que par le détroit de Fram avec 2000 à 3000 km3 par an. Source: http://www.cnrs.fr/c...12/04_ocean.htm
  22. Je ne pensais pas être un jour plus pessimiste que toi! /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">En se basant sur cryosphère: En 2009 on a 600 000 km2 de moins qu'en 2006 pour le minimum estival. Donc potentiellement 600 000 km2 de banquise pluri-annuelle en moins (dans le cercle arctique) pour la prochaine fonte de 2010. A vue de nez actuellement on doit avoir au moins 1 million de km2 (voire 2) de banquise de plus de 2 ans de déficit par rapport à 2006. Donc si l'on devait connaître, pour l'année à venir, une situation totalement identique à la saison 2006-2007 on pourrait facilement envisager un minimum autour de 2,5 ou même 2 millions de km2 (mesure cryosphère) pour l'été 2010. On est donc, à mon avis, encore loin du niveau de 2005 ou 2006.
  23. Tu peux avoir une idée de ce nombre sur http://www.spaceweather.com/ A gauche en-dessous du soleil. 203 jours sans sunspots en 2009 au 11 septembre. Le problème est que c'est le http://sidc.oma.be/ qui a en charge au niveau mondial le décompte et l'archivage de l'activité des taches solaires. Les valeurs sont basées sur les relevés de 85 stations dans le monde et les chiffres officiels sont publiés jusqu'à 6 mois après la mesure. Les modifications sont mineures mais réelles. L'année 2008 compte maintenant en fait 265 jours sans sunspots puisqu'une valeur de 9 a été attribuée au 19 juillet 2008 (contre 0 dans le rapport mensuel). En faisant la somme des rapports mensuels 2009 du SIDC on trouve 205 jours sans sunspots au 11 septembre. Mais il n'est pas impossible, par exemple, que le 31 août 2009 passe de 0 à 8 ou 9 dans les prochains mois. C'est pour cela que beaucoup préfèrent se baser sur les chiffres de la NOAA. Non officiels mais définitifs dans le temps il me semble. Pour comparer avec les résultats d'une élection en France: La NOAA c'est le résultat des sondages à 20 heures ; le SIDC c'est les chiffres du ministère de l'intérieur...mais il faut attendre tard dans la nuit ou le lendemain matin.
  24. L'IPS, organisme australien, vient d'effectuer une mise à jour majeure de sa prévision pour le cycle 24 (début août 2009). Ce n'est toujours qu'une prévision mais comme c'est, il me semble, la plus récente on peut éventuellement lui accorder une certaine attention. http://www.ips.gov.au/Solar/1/6 Avec donc: - un maximum SSN pour le cycle 24 de 90 (comme la NOAA). - Une petite porte ouverte à un minimum pour la transition cycle 23-24 de 1,7 entre mai et août 2009. Avec un cycle 23 pouvant alors durer plus de 13 ans. Mais cela reste une loterie : une plage active intégralement en face cachée ou visible pouvant faire toute la différence... - Un SSN passant de 7,4 à 9,1 entre septembre et octobre 2010. Ce qui fait que l'activité solaire pourrait rester inférieure au minimum du cycle précédent (8,0 en mai 1996) pendant encore 19 mois. La NOAA prévoit ce passage au dessus de 8,0 pour septembre 2009 soit dans 6 ou 7 mois...mais cette prévision date du 8 mai 2009. http://www.swpc.noaa.gov/SolarCycle/ http://www.swpc.noaa...kly/Predict.txt A suivre
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