Aller au contenu

Ce tchat, hébergé sur une plateforme indépendante d'Infoclimat, est géré et modéré par une équipe autonome, sans lien avec l'Association.
Un compte séparé du site et du forum d'Infoclimat est nécessaire pour s'y connecter.

fsd8tr

Membres
  • Compteur de contenus

    421
  • Inscription

  • Dernière visite

Tout ce qui a été posté par fsd8tr

  1. Celle-ci est plus nette: http://volcanoes.usgs.gov/avo/webcam/redou...208372634260392 Sinon, le site du Mont Redoubt: http://www.avo.alaska.edu/activity/Redoubt.php
  2. 2 pokemons01 pour lancer un même sujet.....Le serpent doit se mordre la queue! /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">
  3. Merci pour le lien. Même époque, même bouée mais pas le même endroit si l'on suit la trajectoire: Une trajectoire qui se situe assez loin de la zone de fonte de l'été dernier. Le gain de glace semble normal. La bouée 2006C est à regarder avec 2,5 années d'évolution: Avec cette trajectoire On peut voir une perte de plus de 2 mètres de glace pendant l'été 2007. Puis 1 mètre de fonte pendant l'été 2008. Une situation début mars 2009 équivalente à mars 2008. Elle se situe maintenant en zone de faible fonte estivale et devrait gagner en épaisseur. L'inconnue étant la trajectoire future: Sortie par le détroit de Fram ou vers la Baie de Baffin. Ou retour vers la Mer de Beaufort.
  4. En météo, il faut toujours se méfier des évidences!La masse d'air la plus chaude n'est pas celle qui a la température la plus élevée. Surtout dans le domaine de la convection. 2 exemples de radiosondages africains: La station ci-dessus se situe encore dans la zone de subsidence par 17° nord. Si l'on soulève une particule d'air du sol jusqu'à 500 hpa, la température de départ 33 °C environ s'abaissera à -18 °C à 500 hpa avec un début de condensation. A 300 hpa la nouvelle température sera d'environ -47 °C. L'on se situe alors à 13 °C à gauche de la courbe d'état. On oublie la convection (partant du sol) La station ci-dessus se situe par 1,6° nord. Si l'on soulève une particule d'air du sol jusqu'à 500 hpa, la température de départ 32 °C environ s'abaissera à +2 °C à 500 hpa avec un début de condensation à 20 °C juste en dessous de la 800 hpa. A 300 hpa la nouvelle température sera de -22 °C. L'on est maintenant à 8 degrés à droite de la courbe d'état ce qui rend "possible" la convection. Mais il faut remplir d'autres conditions. Résulat: la masse d'air la plus chaude ( mais nettement plus sèche avec un td de -6 °C) au sol avec 33 °C sera plus froide de 20 °C à 500 hpa et de 25 °C à 300 hpa. Comparaison faite avec une masse d'air à 32 °C en température et 23 °C de td.
  5. Tu as entièrement raison, une plaque de verglas localisée est certainement plus "mortelle" qu'un verglas généralisé.Mais l'on parle de quel verglas? - Le météorologique pur = gel (au sol) + eau météorologique. - Le météorologique indirect = gel (au sol) + eau d'origine non météorologique. - Précipitation solide (grêle, grésil, neige) même par température positive. - Forte pluie = aquaplaning. - Le verglas d'automne = vent + pluie + feuilles mortes. - Le verglas d'été (même en hiver) = pluie après plusieurs semaines de temps sec. - Le verglas "agricole" = plaques de boue en sortie de chemin par temps de pluie. - J'en oublie peut-être? On pourrait également faire un raisonnement similaire avec le brouillard très localisé qui lui aussi peut être très dangereux, voire plus dangereux que le généralisé. Brouillard météorologique et météorologique indirect (fumées avec forte inversion de basse couche). Selon ces principes, en additionnant toutes les causes de vigilance jaune, le Nord-Est du pays aurait pu passer pratiquement tout l'automne et tout l'hiver en jaune. Rien que pour le gel on doit compter entre 60 et 70 jours à l'heure actuelle pour chaque station. Avec probablement autour de 70 ou 75 jours de gel à l'échelle d'un département. Ce qui donnerait environ 75 à 80 jours en vigilance jaune pour gel au sol en 4 mois. En fait il faudrait peut-être décréter que la route est dangereuse et qu'il faut toujours être vigilant?
  6. 20 cm de neige fraiche au sol c'est au mieux 20 kg d'eau au m/2.Les 2 premiers mètres de sol c'est déjà environ 3000 à 3500 kg/m2. Pour emmagasiner du "froid" la neige ne fait pas le poids. Elle en profite quelques temps ensuite c'est, à la longue, toujours les remontées thermiques qui s'imposent. Ton sol extrêmement gelé avant la chute de neige prendra en quelques dizaines d'heures ou quelques jours un profil de croisière avec une température autour de 0°C en surface si la couche de neige est importante ou significative.
  7. Il faut déjà s'entendre sur la définition des mots.Il me semble que pinthotal parle du flux géothermique correspondant à la définition classique : flux de chaleur venant du "centre" de la terre (en tant que planète). Ce flux est très faible en moyenne (0,05 ou 0,06 w/m2) et il résulte en moyenne ,si j'ai bien compris, d'un gradient de 30 °C/km soit 0,03 °C par m. Pour la France j'ai trouvé cette carte en mw/m2: Pour toi djazzz j'ai l'impression que lorsque tu parles de flux géothermique tu prends en compte le flux de chaleur venant du sol. Cette valeur n'est pas la même et elle est beaucoup plus variable et conséquente. La chaleur venant du sol doit normalement intégrer le flux géothermique classique (constante faible) + un ensemble de composantes "climatologiques". On pourrait avoir par exemple sur sol nu: - La chaleur stockée par le sol dans la journée (soleil) sur 5,10 ou même 20 cm de profondeur. - La chaleur stockée pendant un redoux de plusieurs jours ou plusieurs semaines sur 30 à 80 cm. - La chaleur emmagasinée pendant toute la saison chaude (plusieurs mètres c'est sûr mais peut-être plus) Le flux résultant du stockage estival est de loin le plus important surtout en début d'hiver. Exemple de températures à 1 m dans le sol: Au mois d'août on peut avoir assez facilement un maximum vers 20 °C Mi novembre cette année on avait encore 10 à 12 °C. Actuellement c'est autour de 5 °C. Pour une surface du sol à 0 °C cela nous fait un gradient 167 fois plus important que celui qui est à l'origine du flux géothermique classique. Non! Non je ne ferai pas la multiplication pour trouver l'équivalent énergétique... /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">
  8. Pôle nord- Pôle sud, les 2 sujets risquent de se télescoper? Pour la banquise arctique: Les courbes d'extent et d'area indiquent en gros les mêmes valeurs que la saison dernière. Les zonages du site russe AARI semblent indiquer des différences relativement importantes, à ce jour et à mon avis, entre les débuts de saison 2008 et 2009. Situation vers le 1 janvier 2009: Ci-dessus: - Les glaces pluriannuelles (en rouge) occupent la zone 80-85°N - La langue de glace qui descend à l'est du Groënland n'est composée que de glace annuelle (en vert) ce qui semble indiquer l'absence de fuites par le détroit de Fram dans les semaines passées. - Coté sibérien la zone de glace de l'année de plus de 30 cm d'épaisseur qui borde la zone rouge sur 5 à 10° environ était déjà présente au 15 novembre de la saison. En comparaison, situation vers le 1 janvier 2008: - Le pôle nord se situe en zone de banquise de l'année - La langue de glace pluriannuelle à l'est du Groënland laisse supposer une perte de vieille glace significative en cours. - Coté sibérien la zone de glace de l'année de plus de 30 cm d'épaisseur n'occupait au 15 novembre de la saison que la zone 80 à 85°. Avec la dérive supposée cette zone devait plutôt se situer vers 85° au 1 janvier 2008. On voit ci-dessus que la dérive s'est poursuivie jusqu'à fin mai 2008. Avec le "meilleur" de la banquise perdu par le détroit de Fram ou réfugié dans les zones les plus nord. Laissant les zones de fonte aux glaces les plus récentes. En résumé et pour essayer d'être plus clair, il semble que cette année et pour l'instant la circulation des glaces soit favorable au maintien de la banquise dans l'océan Arctique. Avec comme conséquence le "meilleur" ou le "moins mauvais" de la banquise (pluriannuelle + glace annuelle de la première heure) qui occuperait encore au 1 janvier 2009 la quasi intégralité de l'océan Arctique coté sibérien jusqu'à 70 ou 75° nord. Contrairement à la saison dernière où le "gratin" ne devait pas s'étendre au delà de 80 ou 85°. Bon ce n'est qu'une piste et surtout qu'un point intermédiaire. Le plus important est à venir. On pourra très probablement suivre l'évolution de ces zones supposées "favorables" jusqu'au 31 mai 2009. L'évolution de la limite des glaces pluriannuelles permettant peut-être d'extrapoler la zone des 5 à 10° de glace annuelle la plus ancienne.
  9. Pour des flaques d'eau avec une température de 3 °C j'ai de gros doutes quand même.Sinon, à mon avis, un corps mouillé d'une inertie thermique relativement faible et correctement ventilé devrait théoriquement pouvoir geler par température positive. La ventilation et la présence d'eau faisant que la température de l'objet tend vers celle du thermomètre mouillé. Sur ce radiosondage (+ 60h du coté de Paris): En bas à 1000 hpa on a: En rouge la température de l'air : +1,3 °C environ En bleu clair la température du point de rosée : -9°C En bleu foncé la température du thermomètre mouillé : -2 °C L'écart entre la température sèche et mouillée croît quand le point de rosée diminue et inversement. En partant de ces valeurs, on peut imaginer qui si l'on fait sécher du linge dehors, à l'ombre, avec une bonne ventilation, une température de l'air à 1 ou 2 °C à proximité du linge et un point de rosée de -10 °C....Le linge devrait normalement geler avant d'être sec (et continuer de sécher par sublimation) Il y a surement d'autres exemples comme la stalactite de glace sur le bord d'un toit qui pourrait continuer de croître, même par température faiblement positive.
  10. Il se trouve que mon raisonnement va dans le même sens que la note technique de la DSO.Reprise du lien et du texte en question http://www.ccrom.org/documentspublics/2007...tion-note42.pdf Cette note fait l'inventaire de toutes les erreurs possibles dans la mesure des précipitations. Y compris l'erreur de mouillage du pluvio qui est estimée à 0,1mm En 4.2 dans le cas des précipitations solides pour un pluvio "poste clim" à mesure directe. Il n'est fait à aucun moment mention d'une erreur due à l'évaporation de la neige. Cette erreur est donc considérée par la DSO comme négligeable. Et c'est normal puisque la neige ne traine dans le pluvio que pendant 12h en moyenne et 24 heures au maximum. Avec 15 heures de nuit et donc une humidité ambiante élevée. En 4.3 pour un pluvio réchauffé il est indiqué une erreur moyenne de 10 ou 20% liée à l'évaporation hors erreur de captation. Je reprends donc mon calcul pour une situation très "typée": Précipitation réelle de 20 mm par 10 m/s de vent donne une erreur de captation de 45% donc 9 mm et une évaporation de 2 à 4 mm en moyenne toujours. Avec comme résultat une mesure de: 11 mm avec un pluvio non réchauffé. (Cette mesure représente la valeur officielle de référence pour l'épisode pluvieux et c'est elle qui devrait normalement figurer dans la base de donnée de Météo-France.) 7 à 9 mm pour un pluvio réchauffé. Soit une erreur qui passe maintenant de 18 à 36 % par rapport à la valeur officielle. On a donc, selon cette note de la DSO, une différence de mesure liée à l'évaporation qui va se situer entre 10 et 40 % entre un pluvio à mesure directe et un pluvio réchauffé pour une vitesse de vent allant de 0 à 12 m/s environ. Si tu n'es pas d'accord je te propose de traiter directement avec la DSO... Je rajoute enfin qu'à mon avis le chiffre de 10 ou 20 % d'évaporation, évoqué dans cette note, n'est qu'une moyenne et que dans la réalité il doit y avoir des écarts bien plus importants. - Une très forte précipitation de neige mouillée, tombant à gros flocons par une température et un point de rosée de 1 degré n'aura pas le temps de se perdre en évaporation. Quelques % au maximum. L'eau pouvant ruisseler très rapidement dans le système de mesure. Sachant qu'en plus une forte valeur en peu de temps ne peux pas produire de % en évaporation - A l'inverse, une très faible précipitation du genre 0,2 mm par heure en très fins flocons et par une température de -5 °C aura tout le loisir de s'évaporer (il faut déjà attendre 30 minutes pour mouiller le pluvio... de l'eau qui a également jusqu'à 30 minutes pour s'évaporer). Une faible valeur sur une longue durée pouvant produire de gros % en évaporation. Dans ce cas ou pourrait atteindre assez facilement 50 % voire plus et peut-être même 100 % d'évaporation. Pour revenir au sujet et à la question de départ, à savoir le rapport précipitation/ hauteur de neige...On n'a toujours pas la réponse! Quelle précipitation prendre: - Les valeurs modèles sont imparfaites. - Les valeurs pluvio réchauffé sont imparfaites. - Il reste les valeurs pluvio à lecture directe qui peuvent être optimales en l'absence de vent. Mesures à faire ou à trouver....
  11. Sur cette photo de la station de Trappes Tu peux remarquer que le pluvio Poste Clim non réchauffé (à gauche) a sensiblement la même forme que le pluvio réchauffé. Les effets aérodynamiques sont donc les mêmes. Il faut trouver une autre explication à la différence de mesure de ces 2 types de pluvios. J'ai trouvé en accès libre cette note de la DSO:http://www.ccrom.org/documentspublics/2007...tion-note42.pdf Si je comprends bien l'erreur liée à l'évaporation pour un pluvio réchauffé est de 10 à 20% (en moyenne?) hors erreurs de captation. Ce qui peut donner par exemple pour une chute de neige donnant réellement 15 mm Une évaporation de 1,5 à 3 mm en moyenne. Avec un vent de 5 m/s en on va avoir une erreur de captation de 30%. Un pluvio qu'il soit réchauffé ou non devrait donc mesurer environ 10,5 mm (avant évaporation) En appliquant l'erreur due à l'évaporation l'on obtient: 10,5 mm pour le pluvio poste clim (évaporation 0) 7,5 à 9 mm pour le pluvio réchauffé Maintenant si l'on considère que la chute de neige du 27/12/2005 s'est déroulée dans des conditions vraiment exceptionnelles (en plaine et en France): - Précipitations faibles et durables (20 heures au total): environ 2,3 cl dans le pluvio par heure en moyenne pour une captation de 400 cm2. - Températures froides -2 à -4 degrés. - Point de rosée de -3 à -5 °C. - Vent modéré (favorisant l'évaporation) On peut très bien envisager une évaporation allant jusqu'à 30% (c'est de la petite cuisine mais le chiffre me semble assez plausible) Ce qui pourrait donner: 15 mm en réel. 10,5 mm avec pluvio non réchauffé (mon estimation était de 11,5 mm) 6 mm avec un pluvio réchauffé (5,6 mm mesurés à Nancy) Reste à savoir si le pluvio de Nancy était un modèle RADOME en 2005????
  12. On peut passer aux chiffres si tu veux:2 postes climatologiques qui me semblent sérieux. Sérieux veut dire déjà qu'ils déshabillent le pluvio par temps de neige en ne laissant que la cuve. Changement de cuve tous les matins où il y a de la neige. La cuve enneigée est mise à fondre souvent près d'un radiateur au domicile de l'observateur. Le relevé de précipitation peut-être fait dans l'heure. La méthode permet d'obtenir un relevé le plus proche de la réalité avec une évaporation minimale. Les chiffres donc pour l'épisode neigeux des 26 et 27 décembre 2005: 1) Malancourt la Montagne (Pays-Haut) - Le 27 au matin: 3 cm de neige fraiche (pour le 26) neige au sol à 6h = 3 cm - Le 28 au matin: 14 cm de neige fraiche (pour le 27) neige au sol à 6h = 17 cm Précipitations cumulées sur les 2 jours = 12,9 mm ce qui donne 0,76 mm environ pour 1 cm de neige. 2) Sarrebourg (près des Vosges) - Le 27 au matin: 2 cm de neige fraiche (pour le 26) neige au sol à 6h = 2 cm - Le 28 au matin: 11 cm de neige fraiche (pour le 27) neige au sol à 6h = 12 cm (1cm de tassement) Précipitations cumulées sur les 2 jours = 10,0 mm ce qui donne 0,77 mm environ pour 1 cm de neige. Pour Nancy entre le 26 à 18h et le 28 à 6h je compte 5,6 mm de précipitations mesurées pour 15 cm de neige. Ce qui donne 0,37 mm pour 1 cm. Sur la base du ratio des 2 postes clim on aurait dû relever environ 11,5 mm Il manque donc presque 6 mm de précipitations à Nancy avec un pluvio réchauffé. Si ce n'est pas l'évaporation c'est quoi?????? le pastis de l'observateur????? /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">
  13. http://www.infoclimat.fr/archives/index.ph...-27&s=07180La paroi du pluvio chauffée à +4 degrés (il me semble). Un point de rosée entre-3 et -5 degrés 17 heures de précipitations faibles en quantité (0,7 mm par heure en moyenne sur la base d'un total de 12 mm). Une situation très favorable à l'évaporation mais relativement rare en plaine en France. Le chauffage évitant tout de même de mesurer les précipitations au moment du dégel.
  14. Je déplace également ma réponse:Attention, Il ne faut pas oublier que les pluviomètres des stations météo sont réchauffés. Il y a donc une évaporation importante des précipitations surtout avec une neige légère et froide. Dans ce cas la c'est probablement la moitié des précipitations qui s'est évaporée...
  15. Attention,Il ne faut pas oublier que les pluviomètres des stations météo sont réchauffés. Il y a donc une évaporation importante des précipitations surtout avec une neige légère et froide. Dans ce cas la c'est probablement la moitié des précipitations qui s'est évaporée...
  16. Merci Sebb /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">Parler de profil thermique sans trouver un exemple...c'était un peu gênant!
  17. Je passe mon tour,Mais si l'on veut simplement se faire une idée de la complexité de l'affaire... On peut jeter un cil Ici http://people.sca.uqam.ca/~eva/phy4501/Nou...crometeo-01.pdf Ou la http://www.inra.fr/theses/these-integrale/...hese_front.html Sur ce lien, la première page n'est qu'une "mise en bouche". On peut voir le plat principal en faisant "suite" en fin de page. J'ai d'ailleurs eu beaucoup de mal à trouver un exemple de radiosondage turbulent. Entre l'Europe et l'Amérique du Nord j'ai du en visionner entre 150 et 200 pour trouver celui qui collait le mieux. Il fallait du vent, un gradient de température de -1 °C pour 100m dans les basses couches et en association un point de rosée en iso rapport de mélange... Et l'exemple trouvé ne crève pas forcément les yeux.
  18. Pour faire simple: En l'absence de vent, il n'y a pas de turbulence et l'air froid produit par rayonnement du sol et des objets (végétation etc...) reste plaqué près du sol. La masse d'air affiche un profil radiatif au moins en basses couches et la température augmente avec l'altitude. Lorsque le vent se lève une couche de mélange va se former. La hauteur de cette couche dépendant principalement de la vitesse du vent et de la rugosité du sol. Dans la couche de mélange la masse d'air prend théoriquement un profil à la limite de l'instabilité avec une température en baisse de 1 degré pour 100 m d'altitude (en l'absence de condensation). Un exemple théorique: Par ciel clair et vent nul - température sous abri = 2°C - température à 50 m de hauteur = 3 °C - température à 100 m = 4 °C Ce gradient n'est pas très réaliste mais plus simple pour les calculs. Un vent se lève et crée une couche de turbulence de 100 m d'épaisseur. Pour calculer le nouveau profil, on va amener une particule située à 2 m du sol à 50 m de hauteur. Sa nouvelle température sera de 1,5 °C (en l'absence de condensation). Même chose pour une particule à 100 m que l'on amène à 50 m de hauteur. Sa nouvelle température sera de 4,5 °C. On mélange bien, on fait la moyenne de l'ensemble et l'on obtient 3 °C à 50 m de hauteur. Mais comme la masse d'air est turbulente la nouvelle température sous abri sera de 3,5 °C et celle à 100 m de hauteur sera de 2,5 °C. (- 1 °C pour 100 m) L'état thermique global est le même qu'au départ mais avec le vent la température au sol a augmenté de 1,5 °C et celle à 100 m a diminué d'autant. Voila, en gros, pourquoi la température au sol augmente avec l'arrivée du vent. Ensuite et tant qu'il y a du vent pour perdre 1 °C à 2 m du sol il va falloir que toute la couche de mélange perde 1 °C. Tandis qu'en l'absence de vent, si l'inversion n'est pas trop prononcée, on peut très bien ne perdre ce degrés que sur quelques mètres d'épaisseur. La baisse des températures sera donc bien plus rapide par vent calme. Petit paradoxe (à mon avis mais j'espère ne pas me tromper): Quand il y a du vent les objets sont plus chauds et rayonnent donc légèrement plus. Le refroidissement global de la colonne d'air est donc un peu plus important....mais il fait plus chaud au sol et plus froid au sommet de la couche de mélange. 2 radiosondages de stations canadiennes en illustration: Dans l'exemple ci-dessus: Il n'y a pas de vent (petit rond vert en bas à droite) la température passe de -25 °C au sol à -18 à 100 ou 200 m de hauteur. Ici, il y a du vent en basses couches et la courbe de température est pratiquement parallèle à la courbe verte (-20) qui correspond à une décroissance de la température de 1 °C pour 100 m.Ceci entre le sol et 980 hpa.
  19. Pour un ciel couvert et une température faiblement positive je te propose cette réponse: /index.php?showtopic=36522'>http://forums.infoclimat.fr/index.php?showtopic=36522 Par temps ensoleillé il faut prendre en compte 2 éléments: 1) Le ciel étant clair la neige va pouvoir rayonner. Grâce à l'albédo elle ne va recevoir que 20% de l'énergie solaire. Suivant l'angle solaire il arrivera que l'énergie rayonnée soit supérieure à l'énergie reçue (plus difficilement autour du midi solaire). Ce qui provoque un refroidissement de la surface de neige (surtout à l'ombre évidemment). 2) Par ciel clair le point de rosée est souvent bien bas. Si l'on rajoute un peu de vent, la surface de la neige va pouvoir s'évaporer (sublimation). Le refroidissement provoqué par cette évaporation devrait normalement faire tendre la température de la neige vers celle du thermomètre mouillé. Ce qui donne par exemple 0 °C avec 5 °C sous abri et une température du point de rosée de -10 °C (j'ai un doute pour le thermomètre mouillé, c'est peut-être pas le bon terme mais le résultat est le même). On peut voir de la neige rester poudreuse (à l'ombre) avec des maximales sous abri jusqu'à 5 ou 6 degrés.
  20. Il y a au moins 1 toit noir (maison carrée derrière le parking) les autres sont rouge foncé. Certains en plein soleil. Ils sont pourtant tous enneigés. Ils sont simplement bien isolés de la chaleur des habitations. On voit quand même bien sur cette photo que toutes les surfaces "denses" en contact direct avec le sous-sol sont "au noir". Les objets enneigés étant tous plus ou moins isolés des remontées de chaleur du sol (ou des habitations). Ce week-end le profil thermique du premier mètre de sol devait être du genre 11°C à 1m, 9°C à 50 cm et 7 °C à 20 cm dans le sol dans la région d'Epinal. Le profil idéal pour une bonne tenue de la neige commence à mon avis vers 8 °C à 1m, 5 °C à 50 cm et 3 °C à 20 cm. 3 ou 4 °C en trop sur 1 m de sol c'est beaucoup. Pour un sol recouvert de neige sous un ciel couvert et une température de l'air proche de 0 °C: - La neige ne peut pas se refroidir par rayonnement (ciel couvert). - Le sol ne peut pas se refroidir par rayonnement (couche de neige). Les lentes remontées de chaleur du sous-sol peuvent donc grignoter la couche de neige par le dessous. Plus rapidement sur les surfaces compactes et d'une manière atténuée et retardée sur l'herbe. Ce pouvoir de nuisance pouvant durer plusieurs jours en l'absence d'un sérieux refroidissement de l'air. Alors, oui, la neige peut tenir au sol même avec un sous-sol trop chaud. Mais en l'absence d'un bon refroidissement après les précipitations cette tenue se dégrade sérieusement avec le temps. Une précipitation de 15 cm de neige même suivie d'un léger redoux temporaire pourra laisser une couche de neige continue de 10 cm 2 jours plus tard en janvier. Dans les mêmes conditions mais pour une fin novembre classique, à 2 jours il ne reste qu'une couche irrégulière et discontinue ne dépassant pas 5 cm dans les zones les plus froides.
  21. Comme certains doutent de l'importance de la température dans le sol pour la tenue "durable" de la neige au sol par température proche de 0. Une reprise d'une photo de Math88 avec mon interprétation et ma réponse à Snowman49: Bonne photo!On peut voir la neige tenir sur tous les objets isolés du sol. Même l'herbe. Mais pas de neige sur les surfaces en relation avec le "sous-sol". Même à 330m d'altitude les sols sont encore trop chauds pour accueillir "proprement" une couche de neige. En bas à gauche je vois au niveau du portail une bande de béton ou de goudron sans neige. Ensuite à droite, de la terre tassée ou des graviers avec un peu de neige. Pour le reste du jardinet Math88 pourrait peut-être nous en dire plus mais il me semble qu'il y a de l'herbe et probablement de la terre "travaillée" donc plus isolante. L'ensemble du jardinet étant situé au nord-nord-ouest de la maison et n'a donc pas vu de franc soleil depuis au moins 1 mois. Le sol y est donc plus froid. La partie la moins ensoleillée étant la moins enneigée laisse supposer une bonne isolation du reste du jardinet. On peut remarquer que les murets en béton et en pierre sont par contre bien enneigés. La partie aérienne du mur venant couper l'alimentation chaude du sol. Il y a 3 arbres autour de la place. Les 2 au premier plan sont plantés en bordure surélevée avec de la neige au sol. Le troisième à droite en retrait est au niveau du trottoir et n'a pas de neige au sol. A droite de la photo, devant la maison jaune on voit également une zone de terre tassée sans neige. En bas à droite, les dernières lettres du nom de la commune (Jeuxey). Elles sont recouvertes de neige mais pas le sol. On peut suivre la température à 20 cm dans le sol à la station de JLF57 par exemple Réding ( actuellement 7°C).
  22. Bonnes photos!On peut voir la neige tenir sur tous les objets isolés du sol. Même l'herbe. Mais pas de neige sur les surfaces en relation avec le "sous-sol". Même à 330m d'altitude les sols sont encore trop chauds pour accueillir "proprement" une couche de neige.
  23. Il y a d'autres pistes:Pour comparer la France et l'Allemagne par exemple: 3700 contre 2600. En Allemagne il me semble (mais ce n'est pas en béton) qu'il n'y a: Pas d'école météo (les études se feraient en fac). Pas de DOM-TOM et territoires. Pas de surveillance cyclonique. Pas ou peu de commerce. La maintenance et l'instrumentation sont "maison" en France (maison ou sous-traitée en Allemagne?) L'on pourrait vérifier si l'implication allemande dans son modèle est aussi poussée qu'en France? L'Allemagne est entourée de pays faisant des mesures...la France est en première ligne à l'ouest. Le "cévenol" est foehné en Bavière..... J'en oublie très certainement. Derrière tous ces personnels techniques ou commerciaux répondant à des tâches supplémentaires il y a forcément des cadres et du personnel administratif dédiés. En chiffrant ces différences l'on pourrait constater que l'écart actuel entre la France et l'Allemagne n'est pas si important que ça!
  24. Oui c'est surement 1 des coupables...Pour les inversions il y en a probablement dans la zone de calme de l'advection chaude. On voit le long du 180° (sous le "ID") des gelées mais le soleil doit se situer à 12h utc entre 2 et 5 ° au dessus de l'horizon. Dans la zone de subsidence avec en plus une faible advection horizontale du coté des Iles de la nouvelle Sibérie il fait 11 °C à Ostrov Kotel'nyj. C'est sur terre mais il est 22h avec un soleil à 3° au-dessus de l'horizon. Situation correspondante: Avec cette configuration prévue au 14 août on aura bien du mal a trouver de réelles inversions sauf peut-être au nord de l'Alaska mais il n'y a plus de glace. Par contre au niveau de la subsidence ça va taper des Iles de la nouvelle Sibérie pratiquement jusqu'au Canada. Si l'on rajoute un flux qui va dans le sens eau libre - banquise on va voir rapidement s'il reste encore assez d'épaisseur dans le secteur.
  25. Elle était à 89° nord au 7 avril 2008. Au 1 août elle à 1° est et 84 nord Sinon, la fonte actuelle me semble étrangement rapide. Le bilan du mois de juillet de la NASA est maintenant disponible: Comparaison à la normale 1951-1980 juillet 2008 est légèrement plus froid ou conforme à la normale dans la zone de débâcle sibérienne. En comparaison 2008 - 2007 c'est jusqu'à 2 à 4 degrés de moins cette année. Un mois de juillet bien comme il fallait mais ça n'a pas été semble-t-il suffisant. Sur la courbe du NSIDC: On voit la courbe 2008 commencer à diverger en dernière semaine de juillet alors qu'une période relativement froide concernait la zone de glace récente de la banquise. Il y a quelque chose qui "cloche"! Peut-être la présence d'eau "chaude" trainant d'une manière récurrente sous certains secteurs de la banquise et faisant fondre la glace par le dessous? L'année dernière on avait pu voir un graphique démontrant une anomalie chaude à 100 ou 200 m sous le niveau de la mer en 2005. Maintenant il reste à évaluer l'impact des 5 à 10 jours "chauds" prochains mais, à mon avis, l'avenir de la banquise se joue plus dans l'eau que dans l'air.
×
×
  • Créer...