Metamiga Posté(e) 8 mars 2015 Partager Posté(e) 8 mars 2015 Je parle des lieux reçevant les quantités les plus faibles et les plus fortes à l'annéé que ça soit clair Pour l'instant le "plus sec", j'ai pas trouvé mieux que les 585mm de Perpignan... Ce site est bien et parait juste http://fr.climate-data.org/ AH ! Saint Cyprien -65) avec 577mm, je crois que les Pyrénées-Orientales sont l'endroit où chercher selon les normales 1931-1960 ou minimum sur 20 ans 1- La Nouvelle (11) 324mm 2- Cap Croisette (13) 378mm 3- Agde (34) 507mm 4- Comar (68) 519mm 5- Narbonne (11) 529mm 6- Prades (66) 544m 7- Istres (13) 563mm 8- Chartres (38) 567mm 9- Paris square saint Jacques 573mm Quelques sommets >2000mm Le Pic du Midi (65) 2995mm Le Pic de Rognes (74) 2830mm Sewen (68) 2400mm Mont Aigoual (30) 2165mm en baisse sur les dernieres normales <2000mm il me semble Saint Pierre de Chartreuse (38) 2011mm voilou Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
acrid vintaquatre Posté(e) 8 mars 2015 Saint-André-Allas (225 m) à 5 km à l'ouest de Sarlat (Périgord Noir), Condat-sur-Vézère (88 m) pour le travail Partager Posté(e) 8 mars 2015 Je parle des lieux reçevant les quantités les plus faibles et les plus fortes à l'annéé que ça soit clair Pour l'instant le "plus sec", j'ai pas trouvé mieux que les 585mm de Perpignan... Ce site est bien et parait juste http://fr.climate-data.org/ AH ! Saint Cyprien -65) avec 577mm, je crois que les Pyrénées-Orientales sont l'endroit où chercher Pour sortir des synoptiques, on peut citer les 580,1 mm de moyenne à Ste-Léocadie à 1320 m qui titillent Perpi avec pourtant plus de 1000 mètres d'altitude de différence. Imaginons un seul instant le même coin abrité (la Cerdagne) qui serait à une altitude de plaine...Il pleuvrait quoi ? 300 mm ? C'est "drôle" que ce site (dont on ignore totalement le fonctionnement pour la connaissance des données) donne un cumul annuel moyen de 991 mm pour le même bled C'est pire que farfelu là... Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
MidiPy Posté(e) 8 mars 2015 Lavaur (81) Auteur Partager Posté(e) 8 mars 2015 Je trouve ça très faible 300mm pour Port-la-Nouvelle quand même... Les pires années peut-être mais en moyenne c'est très faible... Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
MidiPy Posté(e) 8 mars 2015 Lavaur (81) Auteur Partager Posté(e) 8 mars 2015 Ence qui concerne la ville la plus humide, je crois qu'il doit être difficile de battre Biarritz en plaine, après en montagne... Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
adri34 Posté(e) 8 mars 2015 Toulouse Partager Posté(e) 8 mars 2015 Pour colmar la moyenne 1981/2010 est de 606mm ça fait beaucoup plus quand même ! Pour istres 523mm pour perpignan 558 Sur IC ils marquent 316 pour Leucate ! ! D'où sortent ces valeurs ?? Elles sont systématiquement très basses ! C'est à partir de 2002 mais quand même ! Vu l'emplacement aussi, on peut comprendre, vu que c'est très venté ! Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
pastourelle Posté(e) 8 mars 2015 Salles (65) alt 630m (versant S du massif du Pibeste qui culmine à 1585m à l'aplomb du village) Partager Posté(e) 8 mars 2015 Ence qui concerne la ville la plus humide, je crois qu'il doit être difficile de battre Biarritz en plaine, après en montagne... Hendaye ne serait pas un poil au dessus encore? bon ça reste le Pays-Basque Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
MidiPy Posté(e) 8 mars 2015 Lavaur (81) Auteur Partager Posté(e) 8 mars 2015 Eh bien sur le site climate data, l'écart est de 30mm à peu près, bon après difficile de départager les deux, personnellement je pensais aussi que Hendaye était la plus pluvieuse /emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20"> Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Gaël13 Posté(e) 8 mars 2015 Saint-Alban-Leysse - 311 m (Est Chambéry) -(73) et ponctuellement sur Palette-Le-Tholonet -158 m (Aix sud-est) (13) et Mazamet(81) - (ville : 266 m) Partager Posté(e) 8 mars 2015 Bonjour, Voici un site qui donne des moyennes de quelques spots pas forcéments connus : il suffit de localiser suivant la fiche "sylvoécorégions" choisie, puis de zommer sur une des fiches GRECO : http://inventaire-forestier.ign.fr/spip/spip.php?article773 Sur la période 1948/1999 : 636 mm à Arles 574 mm à Port Saint-Louis du Rhône 561 mm à Istres 542 mm à Martigues 537 mm à Marignane En camargue on tourne donc autour des 550/610 mm suivant les périodes et les secteurs, ce n'est pas dans ce secteur qu'il faut chercher, mais plutôt vers le secteur Carry-le-Rouet/Rade de Marseille jusqu'au pied des calanques (RR moyennes < 500 mm). Je précise d'ailleurs que la pluviométrie augmente rapidement en allant vers les premiers reliers et Aubagne. Après il semblerait que le littoral de l'Aude (secteur de Port la Nouvelle/Leucate) soit encore en moyenne plus sec. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Metamiga Posté(e) 8 mars 2015 Partager Posté(e) 8 mars 2015 Bonjour, Voici un site qui donne des moyennes de quelques spots pas forcéments connus : il suffit de localiser suivant la fiche "sylvoécorégions" choisie, puis de zommer sur une des fiches GRECO : http://inventaire-forestier.ign.fr/spip/spip.php?article773 Sur la période 1948/1999 : 636 mm à Arles 574 mm à Port Saint-Louis du Rhône 561 mm à Istres 542 mm à Martigues 537 mm à Marignane En camargue on tourne donc autour des 550/610 mm suivant les périodes et les secteurs, ce n'est pas dans ce secteur qu'il faut chercher, mais plutôt vers le secteur Carry-le-Rouet/Rade de Marseille jusqu'au pied des calanques (RR moyennes < 500 mm). Je précise d'ailleurs que la pluviométrie augmente rapidement en allant vers les premiers reliers et Aubagne. Après il semblerait que le littoral de l'Aude (secteur de Port la Nouvelle/Leucate) soit encore en moyenne plus sec. 436mm Marseille Phare du Planier (1951-1980) ~160mm en 1967 ! manque le mois de novembre @+ Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
dann17 Posté(e) 8 mars 2015 Saint-Ambroise, Saguenay-Lac-St-Jean, QC, Canada Partager Posté(e) 8 mars 2015 Je ne vois pas comment tu peux concrètement écarter la composante édaphique en parlant de végétation... En Provence, les Massifs des Maures, de l'Estérel et de la Sainte-Baume sont en partie au-dessus du mètre annuel, avec seulement quelques éléments atlantiques dans une matrice méditerranéenne. Menton à l'étage thermo-méditerranéen est vers 800 mm annuel... Comment est la végétation à Porto (1145 mm), Naples (1015 mm), Dubrovnik (1300 mm), Podgorica (1600 mm), Tirana (1345 mm), Antalya (1000 mm) ? Certes, le type de sol influe évidemment sur la ressource en eau de la végétation. Alors, sur des massifs rocailleux, sur des pentes assez abruptes, en limite climatique de la xéricité, il est évident que cela contribue à « assécher » en quelque sorte la végétation, de sorte que des espèces xérophiles vont plus facilement s'imposer. Ce qui est le cas pour Menton et certaines hauteurs de l'Estérel ou des Maures. Mais s'agissant de Porto, de Naples, de Dubrovnik, de Podgorica et de Tirana, la végétation majoritaire n'est nullement xérophile, comme tu sembles le supposer. À Antalya, en revanche, oui, la végétation majoritaire est tout juste xérophile (mais là-bas, 1000 mm qui tombent en assez peu de jours, pour une Tm annuelle de 19.5°C, un ensoleillement de 2650 h, c'est suffisant pour permettre à la végétation xérophile de s'imposer, en moyenne). J'insiste fermement là-dessus : ce n'est pas seulement la hauteur annuelle de RR qui va déterminer le niveau de xéricité de la végétation : dans les régions tropicales, il faut bien souvent plus de 1000 mm (grosso-modo, hein) pour éviter la xéricité. En climat méditerranéen, c'est très variable, en fonction des conditions climatiques : ensoleillement, nombre de jours de précipitations, HR moyenne et intensité de la sécheresse de l'été jouent beaucoup, comme c'est le cas à Antalya). Alors que dans les régions limites de steppes, il faut dans les 300-400 mm pour entrer dans la steppe (donc végétation xérophile). Evidemment, encore une fois, un environnement montagneux, en pente, calcaire (etc...) va accroître cette xéricité si l'on se trouve en limite. Mais « rassure-toi », mise à part Porto qui, pour moi, ne fait absolument pas partie des climats méditerranéens (Tirana étant tangente pour moi... faudrait que je regarde ça de plus près), les autres stations que tu as citées font effectivement toutes partie de ce climat méditerranéen, même si la végétation naturelle majoritaire n'y est pas xérophile. Mais quoiqu'il ne soit, la seule prise en compte de la sécheresse estivale n'est en aucune façon garante de la présence majoritaire de végétation xérophile. Je répète fermement que ce qui importe le plus de prendre en compte, c'est bien les conditions climatiques de l'année entière : des précipitations suffisamment copieuses de l'automne au printemps peuvent largement contribuer à contrer une sécheresse estivale - quand bien même celle-ci serait marquée. Et ceci se voit justement dans le type de végétation dominant. Un exemple très concret et indiscutable se trouve sur la côte ouest américaine : par exemple à Eureka, il a beau n'y tomber que 5 et 8 mm de pluie en juillet et en août (et même seulement 19 et 15 mm en juin et septembre !), eh bien pourtant, les 1000 mm annuels contribuent très, très largement à combler ce gros déficit pluviométrique estival, puisque, comme tout le monde peut s'en apercevoir, la végétation qui domine là-bas est très clairement non xérophile. C'est même, bien au contraire, une végétation fortement humide et hydrophile. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ventdautan Posté(e) 8 mars 2015 Toulouse (quartier Lardenne) Partager Posté(e) 8 mars 2015 Pour colmar la moyenne 1981/2010 est de 606mm ça fait beaucoup plus quand même ! Pour istres 523mm pour perpignan 558 Sur IC ils marquent 316 pour Leucate ! ! D'où sortent ces valeurs ?? Elles sont systématiquement très basses ! C'est à partir de 2002 mais quand même ! Vu l'emplacement aussi, on peut comprendre, vu que c'est très venté ! Il ne faut pas se fier aux précipitations mesurées à Leucate. Rien que sur le dernier gros épisode de pluie de fin novembre (29-30 novembre), l'erreur entre la lame d'eau radar et le cumul relevé par le pluvio de Leucate dépassé les 700%. Et cette forte sous-estimation dure depuis des années. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
LMK Posté(e) 8 mars 2015 Le Grau-du-Roi Partager Posté(e) 8 mars 2015 La station de l'Ile-Rousse en Corse est également bien placée parmi les secteurs les moins arrosés avec 461 mm annuels sur 1989-2014 (si les données d'IC sont bonnes après 2006, j'ai utilisé les données MF sur 1989-2006 et IC de 2007 à 2014) Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
adri34 Posté(e) 8 mars 2015 Toulouse Partager Posté(e) 8 mars 2015 Il ne faut pas se fier aux précipitations mesurées à Leucate. Rien que sur le dernier gros épisode de pluie de fin novembre (29-30 novembre), l'erreur entre la lame d'eau radar et le cumul relevé par le pluvio de Leucate dépassé les 700%. Et cette forte sous-estimation dure depuis des années. Ca existe des modèles de calcul de la quantité d'eau tombée rien qu'avec le radar. Si oui ce serait énorme ... si c'était diffusé bien sur ! Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Boomslang47 Posté(e) 8 mars 2015 Partager Posté(e) 8 mars 2015 Dann, sur quels critères qualifies-tu une végétation de xérophile ? A Eureka, il y a aussi certainement l'absence presque totale de chaleurs et l'omniprésence des brouillards et brumes maritimes. 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
metbeziers Posté(e) 8 mars 2015 Arêches (73-1070m). Cabrerolles (34-320m) 5 mois par an. Partager Posté(e) 8 mars 2015 Pour le coin le plus humide de France c'est probablement en Chartreuse vers le col de la Charmette dans la partie occidentale du massif. J'avais lu une étude que j'essaierai de retrouver qui indiquait qu'on dépassait aisément les 2500 mm de moyenne annuelle ... Certaines années les postes ardéchois peuvent aussi dépasser ces valeurs. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
crabo Posté(e) 9 mars 2015 Partager Posté(e) 9 mars 2015 Certes, le type de sol influe évidemment sur la ressource en eau de la végétation. Alors, sur des massifs rocailleux, sur des pentes assez abruptes, en limite climatique de la xéricité, il est évident que cela contribue à « assécher » en quelque sorte la végétation, de sorte que des espèces xérophiles vont plus facilement s'imposer. Ce qui est le cas pour Menton et certaines hauteurs de l'Estérel ou des Maures. Mais s'agissant de Porto, de Naples, de Dubrovnik, de Podgorica et de Tirana, la végétation majoritaire n'est nullement xérophile, comme tu sembles le supposer. À Antalya, en revanche, oui, la végétation majoritaire est tout juste xérophile (mais là-bas, 1000 mm qui tombent en assez peu de jours, pour une Tm annuelle de 19.5°C, un ensoleillement de 2650 h, c'est suffisant pour permettre à la végétation xérophile de s'imposer, en moyenne). J'insiste fermement là-dessus : ce n'est pas seulement la hauteur annuelle de RR qui va déterminer le niveau de xéricité de la végétation : dans les régions tropicales, il faut bien souvent plus de 1000 mm (grosso-modo, hein) pour éviter la xéricité. En climat méditerranéen, c'est très variable, en fonction des conditions climatiques : ensoleillement, nombre de jours de précipitations, HR moyenne et intensité de la sécheresse de l'été jouent beaucoup, comme c'est le cas à Antalya). Alors que dans les régions limites de steppes, il faut dans les 300-400 mm pour entrer dans la steppe (donc végétation xérophile). Evidemment, encore une fois, un environnement montagneux, en pente, calcaire (etc...) va accroître cette xéricité si l'on se trouve en limite. Mais « rassure-toi », mise à part Porto qui, pour moi, ne fait absolument pas partie des climats méditerranéens (Tirana étant tangente pour moi... faudrait que je regarde ça de plus près), les autres stations que tu as citées font effectivement toutes partie de ce climat méditerranéen, même si la végétation naturelle majoritaire n'y est pas xérophile. Mais quoiqu'il ne soit, la seule prise en compte de la sécheresse estivale n'est en aucune façon garante de la présence majoritaire de végétation xérophile. Je répète fermement que ce qui importe le plus de prendre en compte, c'est bien les conditions climatiques de l'année entière : des précipitations suffisamment copieuses de l'automne au printemps peuvent largement contribuer à contrer une sécheresse estivale - quand bien même celle-ci serait marquée. Et ceci se voit justement dans le type de végétation dominant. Un exemple très concret et indiscutable se trouve sur la côte ouest américaine : par exemple à Eureka, il a beau n'y tomber que 5 et 8 mm de pluie en juillet et en août (et même seulement 19 et 15 mm en juin et septembre !), eh bien pourtant, les 1000 mm annuels contribuent très, très largement à combler ce gros déficit pluviométrique estival, puisque, comme tout le monde peut s'en apercevoir, la végétation qui domine là-bas est très clairement non xérophile. C'est même, bien au contraire, une végétation fortement humide et hydrophile. Hello, Alors, sans lire boomslang juste après je m'apretais à faire la même remarque. En fait, je conçois bien que le cumul annuel ait son importance sur la physionomie de la vegetation. Mais je pense très sincerement que le creux estival, et pour etre meme plus précis, le taux d'aridite estivale pese à mon avis davantage sur le cumul pluviométrique annuel (bien entendu si celui-ci oscille dans une certaine fourchette- par exemple au-dessus du seuil de la semi-aridité-). Ma petite théorie, tient simplement sur le fait, qu'une saison aride reste une période d'une durée non-négligeable pour un organisme. On parle bien d'aridite, soit de quantité d'eau disponible, et nécessaire pour la survie d'une plante. Pour ma part, je considère donc qu'une plante se doit d'etre un minimum armée pour affronter une periode de stress hydrique intense, meme si celle-ci ne doit durer que deux-trois mois. Et c'est pour cela, que je pense que la repartition des pluies au long de l'annee reste un élément fondamental influant directement sur la nature de la vegetation. Un exemple concret: Agen et Nîmes ont un cumul pluviométrique annuel tout à fait comparable, mais un couvert vegetal extrêmement different. En cause, la repartition des pluies. Je ne dirait donc pas que le cumul annuel prime sur la repartition annuelle des pluies pour la constitution d'une flore xerophyle. Mais ceci n'est pas vrai pour toutes les situations, et dans les cas où on passe d'un milieu humide à semi-aride ou aride, le cumul annuel a pour le coup, une influence prépondérante. Sinon, concernant les 300mm de La Nouvelle, je les nuancerais volontiers, car il me semble avoir connaissance de moyennes tournant autour des 500 mm pour cette ville, ou pour une autre station de la ville ( désolé pour le manque de précisions). Si ce sont bien deux stations distinctes, une autour de 300mm et l'autre autour de 500mm, je pense aussi qu'il faut savoir que sur place, rien, aucune barrière orographique, ne justifie un tel écart. Bref je pense que les 300 mm sont exagérés, mais je peux me tromper. Crabo 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
dann17 Posté(e) 10 mars 2015 Saint-Ambroise, Saguenay-Lac-St-Jean, QC, Canada Partager Posté(e) 10 mars 2015 Dann, sur quels critères qualifies-tu une végétation de xérophile ? A Eureka, il y a aussi certainement l'absence presque totale de chaleurs et l'omniprésence des brouillards et brumes maritimes. Ce n'est pas moi qui ai défini les critères d'une végétation xérophile, ni moi non plus qui au qualifié une telle végétation de xérophile. Je ne suis pas botaniste. Mais j'ai lu beaucoup (beaucoup !) d'articles d'écologie, de botanique et de biogéographie, sous le thème de la bioclimatologie. Je suis assez surpris que tu me demandes, toi (!), de définir ce type de végétation dont tu dois probablement connaître les caractéristiques. Ma foi, en voici les principaux : Les feuilles ont des formes évitant l'évaporation et la période de repos se fait souvent l'été. Quelques adaptations : Feuilles coriaces et persistantes résistant aux périodes de sècheresse (Chênes, Arbousier, Viorne-tin ...) Feuilles étroites (Chênes, olivier ...) Feuilles en forme d'aiguilles ou d'écailles (Genévriers ...) Feuilles emmagasinant l'eau pour résister aux périodes sèches (Crassulacées, Cactacées ...) Feuilles inexistantes (Fragon, Asperge ...) Feuilles à pilosité réduisant l'évaporation (Ciste cotonneux, Immortelle ...) Feuilles tombant l'été (Cistes ...) Il est également très souvent mentionné : feuilles sclérophylles, et ne tombant pas en hiver. Bref, avec un peu d'expérience, il est assez aisé d'en reconnaître. Sinon, s'agissant de Eureka, oui, l'humidité relative est très élevée là-bas, c'est vrai. Mais malgré cela, les conditions estivales sont tout de même, généralement, plutôt écologiquement sèches (légèrement). Mais j'aurais très bien pu prendre le cas de Eugene (Oregon), plus dans l'intérieur, donc ne connaissant pas les brumes et brouillards océaniques en été. Durant cette saison, il y pleut à peine plus qu'à Eureka, et les conditions thermiques et d'ensoleillement y sont autrement plus favorables encore que sur la côte. Eh bien malgré cette sécheresse estivale (ou parle de sécheresse, crabo, pas d'aridité estivale. Tu confonds les deux concepts) assez marquée là-bas, le cumul pluvio annuel important (1150 mm) compense assez largement, et, par conséquent, la végétation qu'on y trouve est tout à fait "classique", non xérophile, voire humide. Si tu préfères t'en assurer par toi-même, je t'enjoins à chercher de la documentation (qui ne manque probablement pas, mais j'ai la flemme...) à ce sujet. Mais c'est assez flagrant, pourtant. Bref, non vraiment, je m'excuse d'insister sur ce point que je pensais évident pour beaucoup d'entre vous, notamment toi, Boomslang. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
crabo Posté(e) 10 mars 2015 Partager Posté(e) 10 mars 2015 Ce n'est pas moi qui ai défini les critères d'une végétation xérophile, ni moi non plus qui au qualifié une telle végétation de xérophile. Je ne suis pas botaniste. Mais j'ai lu beaucoup (beaucoup !) d'articles d'écologie, de botanique et de biogéographie, sous le thème de la bioclimatologie. Je suis assez surpris que tu me demandes, toi (!), de définir ce type de végétation dont tu dois probablement connaître les caractéristiques. Ma foi, en voici les principaux : Les feuilles ont des formes évitant l'évaporation et la période de repos se fait souvent l'été. Quelques adaptations : Feuilles coriaces et persistantes résistant aux périodes de sècheresse (Chênes, Arbousier, Viorne-tin ...) Feuilles étroites (Chênes, olivier ...) Feuilles en forme d'aiguilles ou d'écailles (Genévriers ...) Feuilles emmagasinant l'eau pour résister aux périodes sèches (Crassulacées, Cactacées ...) Feuilles inexistantes (Fragon, Asperge ...) Feuilles à pilosité réduisant l'évaporation (Ciste cotonneux, Immortelle ...) Feuilles tombant l'été (Cistes ...) Il est également très souvent mentionné : feuilles sclérophylles, et ne tombant pas en hiver.Bref, avec un peu d'expérience, il est assez aisé d'en reconnaître. Sinon, s'agissant de Eureka, oui, l'humidité relative est très élevée là-bas, c'est vrai. Mais malgré cela, les conditions estivales sont tout de même, généralement, plutôt écologiquement sèches (légèrement). Mais j'aurais très bien pu prendre le cas de Eugene (Oregon), plus dans l'intérieur, donc ne connaissant pas les brumes et brouillards océaniques en été. Durant cette saison, il y pleut à peine plus qu'à Eureka, et les conditions thermiques et d'ensoleillement y sont autrement plus favorables encore que sur la côte. Eh bien malgré cette sécheresse estivale (ou parle de sécheresse, crabo, pas d'aridité estivale. Tu confonds les deux concepts) assez marquée là-bas, le cumul pluvio annuel important (1150 mm) compense assez largement, et, par conséquent, la végétation qu'on y trouve est tout à fait "classique", non xérophile, voire humide. Si tu préfères t'en assurer par toi-même, je t'enjoins à chercher de la documentation (qui ne manque probablement pas, mais j'ai la flemme...) à ce sujet. Mais c'est assez flagrant, pourtant. Bref, non vraiment, je m'excuse d'insister sur ce point que je pensais évident pour beaucoup d'entre vous, notamment toi, Boomslang. Hello, En fait je crois que c'est toi qui confond les deux notions. La secheresse est plutot un terme utilisé en meteo pour définir des événements ponctuels. La notion d'aridite s'utilise plus en climatologie je pense. Hors, reconnait quand même que quand on cherche à comprendre la nature de la vegetation, c'est quand même moins hasardeux de s'appuyer sur des notions de climatologie /emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20">. Non? Concernant Eugene, j'adhère assez à ta position. Tu penses que le fort cumul annuel est responsable de la physionomie de la vegetation, plus "oceanique" (bien que mélangée). Mais je nuancerais un peu car je pense que des caractéristiques liées à l'environnement, permettent de garder cette eau en partie disponible pour la saison sèche. Par exemple, faudrait regarder, mais je pense que les conditions édaphiques, entre autres, vont plutot dans le sens de la vegetation. Crabo Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
dann17 Posté(e) 10 mars 2015 Saint-Ambroise, Saguenay-Lac-St-Jean, QC, Canada Partager Posté(e) 10 mars 2015 En fait je crois que c'est toi qui confond les deux notions. La secheresse est plutot un terme utilisé en meteo pour définir des événements ponctuels. La notion d'aridite s'utilise plus en climatologie je pense. Hors, reconnait quand même que quand on cherche à comprendre la nature de la vegetation, c'est quand même moins hasardeux de s'appuyer sur des notions de climatologie . Non? Salut Crabo, Je ne comprends pas bien le sens de ton intervention, puisque ce que tu dis là correspond à ce que j'avais expliqué ! À moins que je me sois mal exprimé (possible), mais j'ai toujours dit que : - on ne parle pas, par exemple, d' « aridité estivale » (cela ne veut rien dire), on parle bien de sécheresse estivale. - une région, et donc un climat peuvent être arides ou non, mais pas une saison. D'ailleurs, voici une définition glanée dans wiki (elle me semble correcte) : « L’ aridité est un phénomène climatique impliquant une pluviométrie faible. Dans les régions dites arides, les précipitations sont inférieures à l' évapotranspiration potentielle (notée ETP) données de 2009. L'aridité étant une notion spatiale, une région peut être qualifiée d'aride et non une période ». Par ailleurs, je ne comprends pas non plus pourquoi tu dis (ou disons que je ne vois pas bien où tu veux en venir, je ne vois pas en quoi tu me contredirais...) : "reconnait quand même que quand on cherche à comprendre la nature de la vegetation, c'est quand même moins hasardeux de s'appuyer sur des notions de climatologie"... j'aurais envie de te répondre : "ben évidemment ! Je n'ai jamais dit le contraire !". Concernant Eugene, j'adhère assez à ta position. Tu penses que le fort cumul annuel est responsable de la physionomie de la vegetation, plus "oceanique" (bien que mélangée). Mais je nuancerais un peu car je pense que des caractéristiques liées à l'environnement, permettent de garder cette eau en partie disponible pour la saison sèche. Par exemple, faudrait regarder, mais je pense que les conditions édaphiques, entre autres, vont plutot dans le sens de la vegetation.Ah je suis d'accord. C'est d'ailleurs ce qu'il se passe généralement : les pluies annuelles sont (comme dans ce cas) suffisantes pour contrer la sécheresse estivale, pour des sols "normaux" (si j'ose dire), càd pas des sols rocailleux, en pente, etc... Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
pastourelle Posté(e) 10 mars 2015 Salles (65) alt 630m (versant S du massif du Pibeste qui culmine à 1585m à l'aplomb du village) Partager Posté(e) 10 mars 2015 Bon et le sujet principal...? Lieu ou lieux le (les) plus arrosées de plaine...et de montagne, quelqu'un à des billes? Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Boomslang47 Posté(e) 10 mars 2015 Partager Posté(e) 10 mars 2015 Ah je suis d'accord. C'est d'ailleurs ce qu'il se passe généralement : les pluies annuelles sont (comme dans ce cas) suffisantes pour contrer la sécheresse estivale, pour des sols "normaux" (si j'ose dire), càd pas des sols rocailleux, en pente, etc... D'accord aussi, c'est la rareté de ce type de sols, au moins en France, qui m'a induit en erreur. Pour le sujet principal, pas mal de billes ont déjà été données, et pas mal d'erreurs aussi, il faudrait faire un point, non ? Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
crabo Posté(e) 10 mars 2015 Partager Posté(e) 10 mars 2015 Salut Crabo, Je ne comprends pas bien le sens de ton intervention, puisque ce que tu dis là correspond à ce que j'avais expliqué ! À moins que je me sois mal exprimé (possible), mais j'ai toujours dit que : - on ne parle pas, par exemple, d' « aridité estivale » (cela ne veut rien dire), on parle bien de sécheresse estivale. - une région, et donc un climat peuvent être arides ou non, mais pas une saison. D'ailleurs, voici une définition glanée dans wiki (elle me semble correcte) : « L aridité est un phénomène climatique impliquant une pluviométrie faible. Dans les régions dites arides, les précipitations sont inférieures à l' évapotranspiration potentielle (notée ETP) données de 2009. L'aridité étant une notion spatiale, une région peut être qualifiée d'aride et non une période ». Par ailleurs, je ne comprends pas non plus pourquoi tu dis (ou disons que je ne vois pas bien où tu veux en venir, je ne vois pas en quoi tu me contredirais...) : "reconnait quand même que quand on cherche à comprendre la nature de la vegetation, c'est quand même moins hasardeux de s'appuyer sur des notions de climatologie"... j'aurais envie de te répondre : "ben évidemment ! Je n'ai jamais dit le contraire !". Ah je suis d'accord. C'est d'ailleurs ce qu'il se passe généralement : les pluies annuelles sont (comme dans ce cas) suffisantes pour contrer la sécheresse estivale, pour des sols "normaux" (si j'ose dire), càd pas des sols rocailleux, en pente, etc... Je vois que nous avons un petit désaccord concernant l'usage de l'expression "aridité estivale". Je ne dirais pas que "ça ne veut rien dire", bien au contraire. L'expression "aridité estivale" est visiblement très usité en climatologie, et reprise par nombre de personnes. D'ailleurs il existe bien un indice dit "d'aridite estivale". Mais si tu es sceptique, je t'invite à taper l'expression dans google et à apprécier la quantité de résultats qui la reprennent en intégralité et dans cet ordre. Mais en plus, cette expression n'est même pas en contradiction avec ce que tu dis juste après l'avoir désavouée. Le terme "estivale" renvoie à une période, mais je n'ai jamais dit que c'etait le cas pour "aridité". D'ailleurs c'est ce qui justifie la présence de l'adjectif non? /emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20"> Sinon, pour ma part, je considère que l'usage du mot "secheresse" n'est pas forcement approprié au sujet( le sens de mon intervention d'avant), car il renvoie à un phénomène meteorologique, plus ponctuel, ou exceptionnel, qui impacte que temporairement sur la vegetation. Je trouve que c'est un peu comme quand on utilise le mot "canicule" pour parler de périodes chaudes sur le plan climatique. C'est inapproprié selon moi, car là aussi le mot renvoie à une situation exceptionnelle. Bref,... Crabo Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
dann17 Posté(e) 11 mars 2015 Saint-Ambroise, Saguenay-Lac-St-Jean, QC, Canada Partager Posté(e) 11 mars 2015 Je vois que nous avons un petit désaccord concernant l'usage de l'expression "aridité estivale". Je ne dirais pas que "ça ne veut rien dire", bien au contraire. L'expression "aridité estivale" est visiblement très usité en climatologie, et reprise par nombre de personnes. D'ailleurs il existe bien un indice dit "d'aridite estivale". Mais si tu es sceptique, je t'invite à taper l'expression dans google et à apprécier la quantité de résultats qui la reprennent en intégralité et dans cet ordre. Mais en plus, cette expression n'est même pas en contradiction avec ce que tu dis juste après l'avoir désavouée. Le terme "estivale" renvoie à une période, mais je n'ai jamais dit que c'etait le cas pour "aridité". D'ailleurs c'est ce qui justifie la présence de l'adjectif non? Sinon, pour ma part, je considère que l'usage du mot "secheresse" n'est pas forcement approprié au sujet( le sens de mon intervention d'avant), car il renvoie à un phénomène meteorologique, plus ponctuel, ou exceptionnel, qui impacte que temporairement sur la vegetation. Une sécheresse n'est pas nécessairement un phénomène exceptionnel, ni forcément ponctuel. Elle peut tout à fait être récurrente et périodique. D'ailleurs, ne dit-on pas "la saison sèche" ? Je n'ai d'ailleurs jamais entendu parler de "saison aride"... à juste titre. Quant à l'emploi de l'expression "aridité estivale", je trouve (ce n'est que mon avis, bien sûr) qu'il s'agit d'un abus de langage qui concourt à mélanger ces deux concepts pourtant distincts de sécheresse (temporel) et d'aridité (notion paysagère et par conséquent climatique). Par ailleurs, je viens de lire (dans un des liens google où il est question d' « aridité estivale ») un bout d'article dans lequel l'auteur a écrit : « entre 1 mois et 3 mois d'aridité estivale ». Je trouve cela très inadéquat et maladroit, surtout dans un article de climatologie ! Je pense qu'il est important de s'en tenir à la définition exacte des mots. Les mots ont un sens, souvent précis. L'étymologie de ce mot (aride) fait toujours référence à une surface sèche, asséchée. Jamais à une période de temps. Mais bon, chacun voit ça comme il l'entend. Et le tout est d'être clair, dans ce cas. Pardon pour le HS... Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
crabo Posté(e) 12 mars 2015 Partager Posté(e) 12 mars 2015 Une sécheresse n'est pas nécessairement un phénomène exceptionnel, ni forcément ponctuel. Elle peut tout à fait être récurrente et périodique. D'ailleurs, ne dit-on pas "la saison sèche" ? Je n'ai d'ailleurs jamais entendu parler de "saison aride"... à juste titre. Quant à l'emploi de l'expression "aridité estivale", je trouve (ce n'est que mon avis, bien sûr) qu'il s'agit d'un abus de langage qui concourt à mélanger ces deux concepts pourtant distincts de sécheresse (temporel) et d'aridité (notion paysagère et par conséquent climatique). Par ailleurs, je viens de lire (dans un des liens google où il est question d' « aridité estivale ») un bout d'article dans lequel l'auteur a écrit : « entre 1 mois et 3 mois d'aridité estivale ». Je trouve cela très inadéquat et maladroit, surtout dans un article de climatologie ! Je pense qu'il est important de s'en tenir à la définition exacte des mots. Les mots ont un sens, souvent précis. L'étymologie de ce mot (aride) fait toujours référence à une surface sèche, asséchée. Jamais à une période de temps. Mais bon, chacun voit ça comme il l'entend. Et le tout est d'être clair, dans ce cas. Pardon pour le HS... Ben si on parle de sècheresse recurrente, c'est bien qu'à la base le terme "sècheresse" défini quelque chose de ponctuel (c'est pourquoi l'adjectif "recurrente" est ajouté en complément tu t'en doutes bien).Pour conclure sur le terme "aridité": on parle effectivement de surface "aride", on est d'accord. Et le mot "aridité" renvoie lui à l'etat de la surface (état de ce qui est aride -wikitionnaire-). L'aridité renvoie donc à la nature d'une surface, donc il doit être possible d'ajouter un complément de temps ou un adjectif de référence temporelle, pour préciser que la surface est de nature aride à une periode précise de l'année. Je ne trouve pas ca particulièrement inadéquat. D'ailleurs, ils prennent un exemple sur ce fameux wikitionnaire: "l'aridité de la saison". De plus, je te rappelle que c'est réellement, "officiellement", utilisé en climatologie, et que l'expression "aridité estivale" est souvent préférée à celle de "secheresse estivale", encore une fois renvoyant à un phénomène meteorologique et non climatique. Maintenant, pour aller dans ton sens, je pense qu'il serait plus judicieux de parler d'"aridité de la saison estivale". Mais pour en revenir à ce que tu me disais au départ, c'est quand même plus approprié de parler d'aridité que de sècheresse pour ce qui nous occupe. Et non, je ne trouve pas ca hors sujet /emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20">. Crabo Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
ruthénois12 Posté(e) 12 mars 2015 Partager Posté(e) 12 mars 2015 La cap Lahoussay sur l'île de la réunion doit être pas mal Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
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