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Statistiques et anomalies climatiques globales


sirius

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Il y a t-il au moins des publications scientifiques qui évoquent cette situation actuelle plus que préoccupante ? (l'évolution du climat a beau se mesurer sur plus d'une dizaine d'années, là on atteint quand même des sommets inédits qui méritent de perdre du recul, non ?)

Les publis, il faut d'abord du temps pour les rédiger bien sûr mais il fait ensuite du temps pour le processus de revue. Tu n'auras donc pas une publication scientifique en février pour les mesures de janvier. Tu auras , au mieux, un commentaire.

Par ailleurs, on n'a cessé de dire que le climat ne se jugeait pas sur une année ou même sur 10. On l'a dit à propos du soit disant hiatus .

On ne va pas faire l'inverse maintenant.

Tout ce qu'on peut dire raisonnablement c'est que la hausse brutale des températures à l'occasion de ce Nino montre bien qu'il n'y a pas de pause dans le réchauffement ni de ralentissement et que toutes ces variations de rythme ne sont que ds manifestations de la variabilité décennale.

Peut être ton hypothèse est elle juste, personnellement, j'ai tendance à le penser mais à part formuler des hypothèses , on ne peut guère en dire davantage tout au moins sur la seule base de l'évolution des températures .

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Je reviens sur ce sujet mal placé dans le national car c'est global. "Le réchauffement climatique en pause : records de chaleur mondiaux, c'est fini !" http://www.lameteo.org/index.php/news/2822

Beaucoup d'erreurs élémentaires et incroyables pour des pro dans tout ce que je viens de lire, que ce soit dans l'édito de Fred sur "Où en est le RC", https://www.lameteo.org/index.php/news/3149-ou-en

Autre vision...les dernières 12000 années..   

Images postées

Il sera en effet compliqué de dire "le réchauffement accélère" sur la seule base du contenu total 3D de surplus de chaleur, lequel est quand même difficile à annoncer précisément et à expliquer aux non physiciens.

De façon plus simple, le niveau de la mer reflète en bonne partie le contenu en chaleur de l'océan et on détecte bien une accélération.

Certains surveillent le signal de "température globale", d'autres "le niveau de la mer". Deux facettes du réchauffement climatique.

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Or au vu de ton étonnement actuel sur la poursuite spectaculaire de cette envolée des températures (dont certains d'ailleurs tentent d'en minimiser la portée assez maladroitement (sans parler de mauvaise foi...), je voulais savoir si aujourd'hui tu penses que l'hypothèse d'une chaleur stockée durant un dizaine d'années et libérée depuis 2 années prend du galon pour toi ?

Qu'en est-il d'ailleurs du blob ? As-t-il disparu aujourd'hui ? Si c'est le cas, il serait bien intéressant de comprendre ce qui emballe le climat actuellement (avec un el nino qui commence d'ailleurs à libérer son énergie dans la haute atmosphère, et à décliner au niveau océanique, et dont l'intensité est pourtant comparable à 98 (voire moindre), on ne peut pas non plus incriminer l'el nino actuel dans l'emballement des températures !)

Pendant le ralentissement du réchauffement de surface, disons entre 98 et 2013, la chaleur océanique a continué de progresser à un bon rythme.

En soi c'était bien la preuve que le réchauffement lui-même ne ralentissait pas.

C'est ce que je n'avais pas arrêté de dire mais on a cru que je devenais sceptique parce que je constatais un ralentissement du RC de surface, dont les statisticiens disaient que c'était un mirage mais dont les physiciens s'entêtent encore, malgré Cowtan, Karl and co, à trouver un sens.

Bref, ne remuons pas la ......

Mon hypothèse, qui demanderait à être corroborée bien sûr, est que nous avons assisté, depuis 2014, à un déversement d'eaux chaudes équatoriales et tropicales de profondeur du Pacifique, à la fois dans l'est du bassin (Niño) et dans le nord-est (blob).

Blob qui, entre parenthèses, a apparemment disparu en surface mais pas encore en profondeur.

Pour moi, il n'y a pas d'autre explication, en tout cas atmosphérique, à la création de cette énorme poche d'eau chaude dans le pacifique nord-est et même à la situation complètement anormale de l'Arctique.

Je pensais auparavant que cette invasion anormale d'eaux chaudes provoquerait, in fine, un refroidissement du système car l'eau chaude stockée en profondeur, une fois arrivée en surface, perd sa chaleur dans l'espace après avoir réchauffé l'atmosphère et le globe.

Mais là j'ai des doutes sur la rapidité du phénomène car on ne constate pas de refroidissement spécial (la chaleur océanique ne baisse pas et le niveau de la mer s'accélère) et de plus, l'OLR (le rayonnement IR sortie atmosphère) a tendance à baisser (à confirmer).

Alors je ne sais plus bien quoi penser avec mes principes de thermique simples.

Sinon, oui, on récolte une partie du réchauffement stocké.

Pour la suite, faut attendre 2017 et mi-2016 pour voir comment évolue notre nino.

Le danger est, qu'avec de tels coups de boutoir, l'Arctique ne s'en relève pas et se précipite dans un état irréversible pour les millénaires à venir.

Je me rappelle d'une étude publiée il y a quelques années qui montrait que la température la plus basse de l'Arctique, lorsque la planète était, il y a 55 millions d'années, dans l'état "greenhouse earth", (PETM, ETM2), aurait été supérieure à 8°C.

On en est pas là, certes, mais attention, "fragile".

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Je pensais auparavant que cette invasion anormale d'eaux chaudes provoquerait, in fine, un refroidissement du système car l'eau chaude stockée en profondeur, une fois arrivée en surface, perd sa chaleur dans l'espace après avoir réchauffé l'atmosphère et le globe.

Dans quelle mesure as tu fais intervenir la rétroaction sur la vapeur d'eau dans ton raisonnement?

Car il est possible voir probable que l'humidité absolue augmente en moyenne plus rapidement que l'humidité relative.

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Dans quelle mesure as tu fais intervenir la rétroaction sur la vapeur d'eau dans ton raisonnement?

Car il est possible voir probable que l'humidité absolue augmente en moyenne plus rapidement que l'humidité relative.

oui çà fait partie des rétroactions positives.

lorsque la température monte, surtout l'océanique en plus, mais aussi sur les terres, l'humidité absolue augmente si on suppose que l'HR reste constante.

donc c'est implicite dans le raisonnement.

après ce qui peut se passer c'est une humidité relative qui augmente (changements dans la circulation atmosphérique?) et une humidité absolue qui augmenterait donc encore plus.

c'est possible mais j'en sais rien.

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Mais là j'ai des doutes sur la rapidité du phénomène car on ne constate pas de refroidissement spécial (la chaleur océanique ne baisse pas et le niveau de la mer s'accélère) et de plus, l'OLR (le rayonnement IR sortie atmosphère) a tendance à baisser (à confirmer).

Plus de 90% du déséquilibre radiatif part dans l'océan et seulement qq % dans l'atmosphère.

Inversement, si l'océan dégage de la chaleur,

1 ça ne veut pas dire qu'il ne stocke plus de chaleur nouvelle mais seulement qu'il en stocke moins

2 la quantité de chaleur transférée à l'atmosphère c'est peut être beaucoup pour l'atmosphère mais pas grand chose pour l'océan

Je ne trouve pas qu'il y ait là un mystère

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Mon expression était mauvaise, j'ai écrit trop vite.

Ce n'était pas "refroidissement" que je voulais dire mais "moindre réchauffement".

Dans l'hypothèse (et par utilisation de mon petit modèle) que je formule on a un flux de chauffage de l'océan qui chute de moitié pendant quelques mois un an au plus.

C'est malgré tout insuffisant pour voir quelque chose avec les mesures relativement peu précises qu'on a de l'OHC.

Si on "voulait" un refroidissement réel de l'océan, il faudrait une hausse de l'ordre de 1°C de la surface océanique par ce processus.

Attention ce petit refroidissement n'influerait pas significativement la suite des évènements.

Pour avoir une baisse des SST il faut arrêter l'injection d'eau chaude en surface, ou mieux, injecter de l'eau froide comme lors des Nina par exemple.

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Tiens ça y est, je viens juste de voir que les relevés satellites établissent désormais eux aussi un record, tout du mois selon UAH comme le confirme Spencer sur son graph:

UAH_LT_1979_thru_February_2016_v6_tbv5.gif

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Je pense que personne aujourd'hui ne soutient l'expression "accélération du réchauffement".

La tendance est approximativement de +0.2 / décennie depuis 1970.

A moins que 2016, 2017 et 2018 soient plus de 0.3 au-dessus 2015, on n'a pas de raisons d'annoncer une accélération.

Une tendance constante, ça amène déjà la période autour de 2050 à +1.6 par rapport à 1940-1970.

Parole pleine de sagesse. Il est aussi absurde de parler d'accélération du réchauffement, parce qu'on bat des records depuis 6 mois, que de parler de ralentissement du réchauffement, parce que le pic de 1998 ne s'était pas reproduit pendant une période de 10 ans.

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De mon côté, je persiste , tout dépend ce que va montrer 2016 . Car , il y a des signes comme quoi , la poussée de température du probable palier actuel pourrait etre plus intense que celle du palier de 98 . A ce moment là ( dans une certaine hypothèse) , si la poussée actuelle se confirme plus intense que celle de 98 , cela pourrait constituer un signe comme quoi , la tendance de fond du rechauffement pourrait dés lors s' accélérer vers le haut . Ce qui , de toute manière , ne pourra pas commencer à se remarquer d' ici au moins 5 à 10 ans .Ainsi , dans le cas où la tendance décennale évoluerait par exemple de 0.17 °c à 0.22 °c , cette évolution ne passera pas forçément inaperçus . .

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Je pense que personne aujourd'hui ne soutient l'expression "accélération du réchauffement".

La tendance est approximativement de +0.2 / décennie depuis 1970.

A moins que 2016, 2017 et 2018 soient plus de 0.3 au-dessus 2015, on n'a pas de raisons d'annoncer une accélération.

Une tendance constante, ça amène déjà la période autour de 2050 à +1.6 par rapport à 1940-1970.

Tu me sembles bien optimiste.

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Tu me sembles bien optimiste.

+1

Le hiatus dont certains lobies se sont fait des gorges chaudes allait à l'encontre de toutes les études de la communauté scientifique.

Ca ne "collait pas", et il était facile pour certains de mettre toutes les projections aux orties.

Ainsi ces personnes là évitaient de regarder du côté du travail de recherche supplémentaire sur les causes du ralentissement de surface (voir ce qui se passe (passait) dans les océans par exemple).

0.17°C par décennie, qui se poursuit linéairement dans une tendance de fond sur le siècle, c'est malheureusement retenu par à peu près personne dans la communauté scientifique, car ces 0.17°C supposent une décélération brutale des émissions de CO2...ce qui n'est absolument pas le cas aujourd'hui, ni demain à court voire même à moyen terme.

Dès lors, le coup de chauffe inédit d'aujourd'hui peut être certes un bruit, -il est vrai très sonore- mais un bruit quand même au sein d'une tendance de fond qui ne bouge pas, mais il peut être aussi le signal d'une accélération du réchauffement. Ce n'est absolument pas incompatible avec les modèles.

2016 et les retombées sur 2017 et 2018 vont être riches, très riches de renseignement.

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C'est encore pire en fait pour ce mois de février 2016 que ce que je donnais plus haut, la fin du mois a du être brûlante.

L'anomalie globale est finalement de 0.915°C.

Pour l'HN elle est de 1.303°C.

On est encore protégé, si on peut dire, par l'HS, plus raisonnable avec 0.53°C.

Enfin plus raisonnable mais c'est quand même un record bien sûr.

Pour en rajouter un peu, l'Arctique est resté très chaud avec une anomalie de 4.46°C, plus faible qu'au mois de janvier (5.58°C) mais c'est une maigre consolation car il a du (j'ai pas vérifié) très fortement chauffer en fin de mois.

Tous ces résultats sont issus de la réanalyse NCEP par rapport à la moyenne 1981-2010.

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Je suis d'accord avec Cotissois et Froggy, ce n'est pas avec les résultats d'une année que l'on doit tirer des tendance sur une éventuelle accélération.

Si on reprend par exemple cet excellent graphique qui avait été posté par Christian il y a quelques temps avec les données GISS :

[align=center]post-2200-0-70183600-1457169551_thumb.png[/align]

[align=center] [/align]

[align=center] [/align]

Le dernier point représente la valeur provisoire de 2015 lorsqu'il avait réalisé le graphique, la valeur définitive a été un peu plus élevée (0,86°) mais cela reste finalement très cohérent avec la tendance en cours qui est de l'ordre en arrondissant de +0,2°/dec (valeur de Cotissois). Pour 2016, on peut facilement envisager qu'on sera au dessus de la barre de +1° sur le premier semestre, mais avec le déclin d'El Niño je ne suis pas convaincu qu'on tiendra au dessus de cette barre au bilan annuel. C'est indéniablement très élevé on est d'accord, mais on ne fait que flirter avec le plafond de l'IC haut de la tendance en cours sans non plus complètement sortir des rails. Et on devine que, sauf gros retournement, 2017 et 2018 seront vraisemblablement plus fraîches sauf à se reprendre un nouveau gros épisode Niño en suivant, ce qui implique qu'elles seront toujours globalement cohérentes avec la tendance en cours.

Mais bon je peux me tromper - notamment sur le fait que je mise une valeur inférieure à +1° pour GISS sur le bilan annuel 2016, et que cela part vraiment très mal pour ça.

GISS1.png.ba6277727f2c9c319a758d53a20f87

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Toute hypothèse d'accélération et de scénario fort pour 2050 est possible, les modèles du CMIP5 le montrent bien, mais communiquer sur une telle hypothèse n'est pas facile, ce qui explique que l'extrapolation linéaire est déjà une bonne base de travail.

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je pinaille mais les 0.2°C/décennie c'est arrondi.

suivant les bases de données en ma possession, sur 30 ans, soit de 1986 à 2015, on a:

NOAA:0.161°C/décennie

NASA: 0.168°C/décennie

HadCRUT: 0.167°C/décennie

cela fait une moyenne de 0.165°C/décennie

on peut ensuite juger que c'est NASA la plus complète car englobant les hautes latitudes.

mais, il faut rester cohérent, même sans parler des bases satellites qui donnent des tendances inférieures, on est entre 0.16 et 0.17°C/décennie.

pour l'accélération ou pas il faut attendre bien sûr sauf évènement cataclysmique non prévu par les modèles.

PS: pour être plus complet il faut citer Cowtan & Way qui nous trouvent une tendance de 0.189°C/décennie et là on se rapproche, il est vrai, des 0.2°C/déc.

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on peut ensuite juger que c'est NASA la plus complète car englobant les hautes latitudes.

La série hybride hadcrut4/Merra ne manque pas de pertinence non plus à mon avis.

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L’étude présentée par méteor est intéressante à lire en entier. Je l’avais achetée 19€ : Making sense of the early-2000s warming slowdown

Elle consiste à dire qu’il ne faut pas se contenter de faire des statistiques, mais aller plus à fond en intégrant dans l’analyse le contexte et plusieurs phénomènes physiques en jeu, notamment le niveau des forçages anthropiques dans chaque période étudiée. Dans ce cas, le ralentissement de 2001 à 2014 est avéré.

Elle est écrite par de nombreux scientifiques de premier plan dont plusieurs contributeurs des rapports du GIEC, donc loin des climato-septiques.

L’un des auteurs, Michaels E. Mann a dit : “We shouldn't sweep the early 2000s warming slowdown under the rug,”

Quelques extraits :

The warming slowdown as a statistically robust phenomenon has also been questioned. Recent studies have assessed whether or not trends during the slowdown are statistically different from trends over some earlier period. These investigations have led to statements such as “further evidence against the notion of a recent warming hiatus”

4

or “claims of a hiatus in global warming lack sound scientific basis”

9

. While these analyses are statistically sound, they benchmark the recent slowdown against a baseline period that includes times with a lower rate of increase in greenhouse forcing

1

, as we discuss below. Our goal here is to move beyond purely statistical aspects of the slowdown, and to focus instead on improving process understanding and assessing whether the observed trends are consistent with our expectations based on climate models…..

Using overlapping windows to characterize the slowdown is preferable to the practise of defining the slowdown based on arbitrary start and end dates….

Our exploration of an alternative baseline period is motivated by Δ

F, the estimate of anthropogenic radiative forcing28

. This represents the perturbation to the radiative budget of the planet from the combined effects of human-caused increases in GHGs and aerosols. Since the Industrial Revolution, human activities have caused net positive forcing of the climate system, leading to overall warming of the surface.

Superimposed on this forced anthropogenic response are small signals of solar irradiance changes, cooling and recovery from volcanic eruptions and internal variability.

The role of these factors is illustrated in

Fig. 3

, which shows R

TF)

, the anomalies in the ratio of trends in GMST and global-mean anthropogenic radiative forcing. Results are calculated over the big hiatus and warming slowdown periods, as well as over the intervening period. R

TF)

provides information on the change in GMST per unit change in anthropogenic forcing. A simple interpretation is that variations in

RTF)

reflect influences other than anthropogenic forcing, such as external forcing from volcanic eruptions and/or internal variability. Changes in the sign of

RTF)

indicate periods over which non-anthropogenic influences add to or subtract from the anthropogenically forced warming response.

….

Our results support previous findings of a reduced rate of surface warming over the 2001–2014 period — a period in which anthropogenic forcing increased at a relatively constant rate…

In summary, climate models did not (on average) reproduce the observed temperature trend over the early twenty-first century

6

, in spite of the continued increase in anthropogenic forcing. This mismatch focused attention on a compelling science problem — a problem deserving of scientific scrutiny. Based on our analysis, which relies on physical understanding of the key processes and forcings involved, we find that the rate of warming over the early twenty-first century is slower than that of the previous few decades. This slowdown is evident in time series of GMST and in the global mean temperature of the lower troposphere. The magnitude and statistical significance of observed trends (and the magnitude and significance of their differences relative to model expectations) depends on the start and end dates of the intervals considered

23

….

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In summary, climate models did not (on average) reproduce the observed temperature trend over the early twenty-first century

6

, in spite of the continued increase in anthropogenic forcing. This mismatch focused attention on a compelling science problem — a problem deserving of scientific scrutiny. Based on our analysis, which relies on physical understanding of the key processes and forcings involved, we find that the rate of warming over the early twenty-first century is slower than that of the previous few decades. This slowdown is evident in time series of GMST and in the global mean temperature of the lower troposphere. The magnitude and statistical significance of observed trends (and the magnitude and significance of their differences relative to model expectations) depends on the start and end dates of the intervals considered

23

….

On peut tirer une conclusion intéressante de ce genre d'ouvrage : un climatosceptique est sceptique en matière de climat, dès qu'un climatologue prédit une hausse des températures, et ceci, quel que soit le degré d'ensoleillement.

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En attendant, février a bien été torride d'après le GISS/NASA: + 1,35°C par rapport à la moyenne 1951 -1980 et 0,2°C de plus que janvier

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En attendant, février a bien été torride d'après le GISS/NASA: + 1,35°C par rapport à la moyenne 1951 -1980 et 0,2°C de plus que janvier

Et bien !

Par rapport à 1880, 51/80 c'est environ 0.3°C de plus il me semble, ça veut dire que par rapport à la période préindustrielle, un mois comme février 2016 a largement dépassé les 1.50°C ?

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Et bien !

Par rapport à 1880, 51/80 c'est environ 0.3°C de plus il me semble, ça veut dire que par rapport à la période préindustrielle, un mois comme février 2016 a largement dépassé les 1.50°C ?

C'est bien ça, oui mais il me semble qu'on se rapproche du max d'effet d'El Nino. Ca devrait quand même se calmer un peu.

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Un très bon article sur l'anomalie extraordinaire (et inquiétante...) de Février 2016, anomalie qui est de +1,62°C par rapport à l'ère pré-industrielle !

https://global-climat.com/2016/03/13/temperature-mondiale-fevrier-2016-surpasse-le-precedent-record/

Mars devrait être dans les mêmes niveaux, voire légèrement en dessous, si on en suit le site de moyhu et les projections de GFS

Ce qui sera intéressant de remarquer c'est à quel niveau la température mondiale se stabilisera après l'effet de boost d'el nino... Si on se stabilise à un plateau au dessus des 1°c et que même un el nina puissant dans les prochaines années ne parvient à abaisser sensiblement les températures, gare au prochain el nino !

J'ai l'impression qu'on partira alors dans une exponentielle, avec libération de la chaleur accumulée dans les océans retenu alors durablement par l'augmentation des GES dans l'atmosphère qui surchauffera d'autant plus la planète et les océans qui relargueront de nouveau de la chaleur lors des cycles positifs tel qu'en nino et en PDO positif et etc...

Je me demande aussi jusqu'à quel point les océans seront capables de stocker la chaleur excédentaire, de contenir la marmite qui ne demande qu'à bouillir en somme...

Je sais qu'il faut rester prudent, que les paramètres en jeu sont des plus complexes, mais M.... ! un RCA de ce genre ça à de quoi inquiéter quand même non ?

Heureusement que ma ferme, mes petits légumes et la nature environnante me permet d'exorciser cela de manière positive, sinon je crois que moi aussi j'aurais du mal à contenir mon cerveau qui bout, qui bout...

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c'est à quel niveau la température mondiale se stabilisera après l'effet de boost d'el nino

Parler d'un boost supposerait un effet de seuil de la petite échelle sur la grande échelle.

L'observation du climat montre que c'est plutôt l'inverse qui se produit : le plus souvent, la grande échelle domine la petite échelle et il ne faut pas chercher un effet de boost en retour (rétroaction positive)

Les rétroactions positives, avec/sans effet de seuil, sont possibles, mais le plus probable est qu'elles jouent, dans ce contexte interglaciaire, très lentement, à un niveau indétectable pour une étude de plusieurs décennies.

Le mot "probable" est important car la surveillance climatique est un exercice complètement inédit.

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Les rétroactions positives, avec/sans effet de seuil, sont possibles, mais le plus probable est qu'elles jouent, dans ce contexte interglaciaire, très lentement, à un niveau indétectable pour une étude de plusieurs décennies.

Ce n'est soit pas très clair (pour moi du moins) soit pas très juste.

Il y a, au moins une rétroaction positive qui joue à plein et rapidement, c'est celle de l'albédo, sans doute aussi celle de la vapeur d'eau

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