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Statistiques et anomalies climatiques globales


Sam82

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Remarquable tout de même en l'absence d'épisode niño marqué effectivement.

 

On notera tout de même que le vortex polaire très en forme a de fait empêché les immenses masses anticycloniques et leurs inversions durables et d'échelle continentale de se mettre en place. Quand on met  du remarquable avec de l'exceptionnel, le résultat est de fait hors de propos.

 

Modifié par sebb
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Je reviens sur ce sujet mal placé dans le national car c'est global. "Le réchauffement climatique en pause : records de chaleur mondiaux, c'est fini !" http://www.lameteo.org/index.php/news/2822

Ok, je rajoute donc une couche dans la "censure" de cet énergumène...     Et du coup, Infoclimat va pouvoir me verser une prime supplémentaire.

Beaucoup d'erreurs élémentaires et incroyables pour des pro dans tout ce que je viens de lire, que ce soit dans l'édito de Fred sur "Où en est le RC", https://www.lameteo.org/index.php/news/3149-ou-en

Images postées

En moyenne glissante du 1er février au 31 janvier, ces derniers 12 mois sont au même niveau que les 12 mois correspondants de 2016-2017... et effectivement sans El Nino

Je sens qu'on va finir par parler de plus en plus d'accélération

Modifié par sirius
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Posté(e)
Pierrelatte (confluent 26/07/30/84) - et Saint Palais sur mer (17) occasionnellement

Grosse surchauffe globale actuellement surtout conditionnée par l'hémisphere nord, et sa devrait se prolonger jusqu'en fin de mois

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Sur les réanalyses NCEP, février 2020 devrait finir sur une anomalie de l'ordre de +0,65° par rapport à la moyenne 1981-2010, soit un niveau équivalent à quelque chose près de la valeur de février 2017. Les mois se suivent et se ressemblent...

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Citation

On notera l'énorme étendue chaude en Asie/Sibérie et dans une moindre mesure en Amérique du Nord excepté l'Alaska.

 

Et également la coupure de la reconstruction aux pôles.


Si on suit la réanalyse NCEP, janvier 2020 a été second et c'est plus logique avec une ENSO neutre.

J'ai fait le test sur la réanalyse NCEP. Janvier 2020 passe premier si on oublie les pôles et c'est logique avec une AO++.

 

Citation

Ce résultat est plus proche de ERA5 (0.77°C) que de NCEP (0.60°C).

Le score NCEP est donc plus froid de 22% que le score ERA5.

 

Une incertitude de 22% c'est comme ne pas savoir s'il a fait 37°C ou 40°C un jour d'été à Paris.

Modifié par Cotissois 31
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Selon NCEP février 2020 arrive en 3ème position des plus chauds, avec une anomalie de 0.63°C par rapport à 1981-2010, derrière 2017 (0.65°C) et surtout le quasi intouchable (pour l'instant) février 2016 (0.92°C).

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Pour Copernicus, toujours nettement plus chaud que NCEP avec 0.8°C d'anomalie (2ème derrière 2016 à 0.9°C).

 

Lorsqu'on regarde la carte Copernicus, on peut estimer à 25% le poids de l'Eurasie dans l'anomalie globale:

 

map_1month_anomaly_Global_ea_2t_202002_v

Modifié par meteor
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Le 10/12/2019 à 21:08, ChristianP a dit :

 

Pour le moment l'accélération significative est sur une bien plus longue durée (ce serait fort qu'elle le devienne que sur 10 ans !),  mais elle n'est pas encore assez robuste pour la considérer, aussi d'après Tamino qui n'est pourtant pas le dernier à montrer la persistance et la force du RC pendant que la majorité plongeait dans le faux hiatus 

 

 

Depuis ce post, les 3 mois qui se sont écoulés sont très largement au dessus des 1.2°C par rapport à la période préindustrielle.

Selon NCEP, 1.27 pour décembre, 1.38 pour janvier et 1.37 pour février ; l'idée d'une accélération va finir par devoir être regardée de près...

Modifié par th38
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Posté(e)
Nanterre Parc / Grande Arche (92) Altitude: 58 m

A l'échelle de l'Europe, un excédent thermique de 3,39°C a été constaté sur l'ensemble de l'hiver 2019-2020 (DJF). Source Copernicus ECMWF.

 

Cela constitue bien sûr l'hiver le plus doux jamais observé pour le vieux continent.

 

Le précédent record de douceur était détenu par l'hiver 2015-2016 avec un excédent de seulement (!) 2,01°C.

 

Donc record précédent battu de quasiment 1,4°C. :o

 

Modifié par RidersOnTheStorm
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Nota:

 

Concernant la réanalyse ERA5, il semble que cette réanalyse ne soit pas totalement indépendante des relevés au sol, du moins si j'en crois cette mise au point de Gavin Schmidt dans son blog:

 

"This year there are two new additions to the discussion, notably the ERA5 Reanalyses product (1979-2019) which is independent of the surface weather stations, and the AIRS Ts product (2003-2019) which again, is totally independent of the surface data. Remarkably, they line up almost exactly. [Update: the ERA5 system assimilates the SYNOP reports from weather stations, which is not independent of the source data for the surface temperature products. However, the interpolation is based on the model physics and many other sources of observed data.]"

 

Alors que pour NCEP, je pense, c'est vraiment indépendant.

Peut-être une partie de l'explication de la différence entre les deux réanalyses.

On notera aussi les gros progrès des données issues de l'AIRS ( par mesure  IR de surface) qui vont peut-être nous permettre, un jour prochain, de nous passer complètement des relevés au sol (et en mer).

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Citation

 l'AIRS ( par mesure  IR de surface) 

AIRS est un sondeur infrarouge à haute résolution spectrale

Il fournit aussi bien le profil de température que la température de la surface

Parles tu, ici, de la température de la couche la plus basse sondée ( donc sensiblement  à la surface) ou de le température de la surface elle même ?

je ne pinaille pas, je pense que c'est important de bien le préciser

Modifié par sirius
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Bonne question mais j'en sais rien.

Je n'ai fait que répéter ce qu'écrivait Gavin Schmidt dans son article, quand il parle de "AIRS Ts".

Ceci dit je ne pense pas que ce soit la température de peau, mais plutôt la température de la couche atmosphérique la plus près possible de la surface.

 

 

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Je dois dire que je ne comprends pas très bien le sens du texte cité par rapport au problème actuel (erreur de 22%)

 

Est-ce que vous avez des indices qui montrent qu'un produit satellite issu de AIRS marche mieux aux pôles qu'une réanalyse ?


Si non, la conclusion est tout simplement : il y a trop peu d'observations sol aux pôles et ça plante la fiabilité et on n'en ressort que l'incertitude.

 

Par contre, hors des pôles, que NCEP donne trop de poids au first guess et pas assez aux observations sol, je veux bien croire. On voit bien les problèmes de GFS (produit par NCEP).

Modifié par Cotissois 31
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Il y a 1 heure, meteor a dit :

Bonne question mais j'en sais rien.

Je n'ai fait que répéter ce qu'écrivait Gavin Schmidt dans son article, quand il parle de "AIRS Ts".

Ceci dit je ne pense pas que ce soit la température de peau, mais plutôt la température de la couche atmosphérique la plus près possible de la surface.

 

 

 

Je le pense aussi

 

Modifié par sirius
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Si je reviens à la comparaison NCEP vs ERA5, cette fois dans le cadre de l'évolution climatique et non pas dans telle ou telle valeur mensuelle, il peut être intéressant d'examiner les tendances linéaires sur 40 ans, 20 ans, 10 ans (bien que cette dernière période soit statistiquement courte).

 

1er chiffre NCEP / 2ème ERA5

 

40 ans : 0.19  /  0.19 °C/décennie

20 ans:  0.23 / 0.26

10 ans:  0.37 / 0.45

 

Les deux réanalyses voient bien, à l'évidence, une accélération du réchauffement, mais ERA5 la voit plus prononcée que NCEP de 13% sur 20 ans et et de 22% sur 10 ans.

 

Modifié par meteor
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Bon, on fait dire aux chiffres ce que l'on veut et je tombe dans ce travers (bien que je ne veuille rien en fait)

Donc, si maintenant on regarde la tendance linéaire glissante (en °C/décennie) sur 20 ans, période déjà plus significative, les résultats sont tout à fait différents:

 

era5-ncep.jpg

 

On constate cette fois que NCEP montre une forte accélération pendant les 2/3 de la période puis diminue brusquement et se stabilise depuis.

Pour ERA5 la courbe suit NCEP mais de façon plus douce et en fin de période on a plutôt une accélération nette alors que NCEP stagne.

Bref, des comportements statistiques différents dont il peut être hasardeux de tirer des conclusions définitives!

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Intéressant : NCEP suggère carrément que le hiatus était bien plus fort que l'accélération récente ! Si on veut négliger le hiatus, je vous laisse conclure sur l'accélération récente.

 

Peux-tu faire le même graphique sur 70N / 70S ?

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Il y a 2 heures, Cotissois 31 a dit :

 

Peux-tu faire le même graphique sur 70N / 70S ?

 

Pour NCEP oui, pour ERA5 je ne sais pas.

Enfin je verrai sur Copernicus...

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Sur le géopotentiel 500 hPa, qui gonfle avec la chaleur de basse troposphère NCEP suggère que janvier et février et DJF ont été tous à la 2e place et également que le vortex polaire a été le plus fort (froid) depuis 1993.

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Posté(e)
Torfou, à la jonction 44-49-85. Begard (22) pour les vacances

Et c'est là où l'on apprend des chiffres non partagés par les médias français jusqu'ici: en France, 20000 chambres d'hospitalisation à cause des canicules (on comprend mieux la fatigue cumulative des soignants...) et 1467 décès dus à cette cause. 

Le ratio est de 7%. 

Deux fois et demi plus qu'un certain virus emballant ces mêmes médias...

Modifié par Flora
Et encore... 20000 chambres, ce n'est pas le nombre exact de patients atteints par chambree.
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Il y a 10 heures, Flora a dit :

 

Deux fois et demi plus qu'un certain virus emballant ces mêmes médias...

Bien vu, et ce qui est encore plus intéressant c'est comment? Comment fait-on pour en arriver là? 

 

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Posté(e)
Torfou, à la jonction 44-49-85. Begard (22) pour les vacances
Il y a 8 heures, sebb a dit :

Bien vu, et ce qui est encore plus intéressant c'est comment? Comment fait-on pour en arriver là? 

 

Je n'ai pas de réponse. Juste des supputations personnelles. 

Mais cet article citant les effets des canicules 2019 en France devrait être placé dans "désinformation sur la météo", en tant que preuve de l'indigence de nos médias à traiter une information nationale importante. Il y a clairement eu un choix général et partagé de ne pas en parler. 

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Je suis bien d'accord qu'on a pas souvent lu ces chiffres.. encore moins le nombre d'hospitalisation (hyperthermie) 20 000 lits supplémentaires !! Certes, pas tous sous respirateur donc c'est une surcharge plus facile à  absorber mais tout de même... 

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