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Statistiques et anomalies climatiques globales


Sam82

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su le site d'origine ClimateReanalyser.org , tu peux visualiser chaque année individuellement

Modifié par sirius
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Je reviens sur ce sujet mal placé dans le national car c'est global. "Le réchauffement climatique en pause : records de chaleur mondiaux, c'est fini !" http://www.lameteo.org/index.php/news/2822

Ok, je rajoute donc une couche dans la "censure" de cet énergumène...     Et du coup, Infoclimat va pouvoir me verser une prime supplémentaire.

Beaucoup d'erreurs élémentaires et incroyables pour des pro dans tout ce que je viens de lire, que ce soit dans l'édito de Fred sur "Où en est le RC", https://www.lameteo.org/index.php/news/3149-ou-en

Images postées

Un billet intéressant du mathématicien Grant Foster (Tamino) sur le débat d'une accélération du réchauffement climatique ces dernières années : https://tamino.wordpress.com/2025/01/28/every-tenth-matters/#more-12395

 

Pour résumer pour les anglophobes, à partir des données de températures globales corrigées des oscillations naturelles principales (ENSO, volcanisme, activité solaire), il avance qu'il y aurait bien eu statistiquement une rupture vers 2014 du rythme du réchauffement, mais qu'il est trop tôt pour estimer de manière fiable et précise l'ampleur de cette accélération.

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Toulon Bas-Faron
Il y a 5 heures, bernardt60 a dit :

janvier.png


Ce qui nous fait une belle anomalie de +1.74°c malgré La Niña ( un peu faiblarde ) pour commencer 2025.

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Posté(e)
Pierrelatte (confluent 26/07/30/84) - et Saint Palais sur mer (17) occasionnellement
Il y a 20 heures, Serge L a dit :


Ce qui nous fait une belle anomalie de +1.74°c malgré La Niña ( un peu faiblarde ) pour commencer 2025.

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D'entrée de jeu, 2025 met la barre bien haut!

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Posté(e)
Toulon Bas-Faron

Il est intéressant de comparer également les mois de janvier avec El Niño et La Niña :

 

IMG_8134.thumb.jpeg.3eba91d32e5c97919cf51060d4f1b769.jpeg

Z.Hausfather.

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Posté(e)
Colombier (42) , Alt. 1030 m

 

il y a 11 minutes, Serge L a dit :

Il est intéressant de comparer également les mois de janvier avec El Niño et La Niña :

 

IMG_8134.thumb.jpeg.3eba91d32e5c97919cf51060d4f1b769.jpeg

Z.Hausfather.

 

On peut dire que Janvier 2025 a une anomalie de +0.5°C ? Ou c'est aussi lié à l'intensité de La Niña ?

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Posté(e)
Toulon Bas-Faron
Il y a 2 heures, metre3 a dit :

On peut dire que Janvier 2025 a une anomalie de +0.5°C ? Ou c'est aussi lié à l'intensité de La Niña ?


L’anomalie signalée plus haut est par rapport à l’ère industrielle et j’ignore à quelle période ou moyenne tu fais référence. Le caractère qui reste assez exceptionnel c’est que janvier sous un El Niña ( sauf peut-être sur 3.4, voir détail plus bas ) même plutôt faible arrive à détrôner tous les mois de janvier confondus sous El Niño.

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Posté(e)
Grenoble gare et Monestier de Clermont pour le travail. Précieux dans la plaine du Forez pour les vacances.

Pour le grand publique qui n'est pas très à l'aise avec les graphiques:

 

https://www.bfmtv.com/environnement/climat/un-mois-surprenant-janvier-2025-mois-le-plus-chaud-jamais-mesure-dans-le-monde-malgre-la-fin-d-el-nino_AD-202502060210.html

Modifié par mathias
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Posté(e)
Pierrelatte (confluent 26/07/30/84) - et Saint Palais sur mer (17) occasionnellement
il y a 22 minutes, bernardt60 a dit :

Ce qui est intéressant de voir ; c'est la nette sortie de route depuis juin juillet 2023.

oui et surtout pour les SST, ou normallement l'inertie est plus grande, d'ou des evolutions plus lissées.

 

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Le 01/02/2025 à 13:48, TreizeVents a dit :

Un billet intéressant du mathématicien Grant Foster (Tamino) sur le débat d'une accélération du réchauffement climatique ces dernières années : https://tamino.wordpress.com/2025/01/28/every-tenth-matters/#more-12395

 

Pour résumer pour les anglophobes, à partir des données de températures globales corrigées des oscillations naturelles principales (ENSO, volcanisme, activité solaire), il avance qu'il y aurait bien eu statistiquement une rupture vers 2014 du rythme du réchauffement, mais qu'il est trop tôt pour estimer de manière fiable et précise l'ampleur de cette accélération.

 

Cette rupture de 2014 on en a souvent parlé sur le forum avec @th38, car elle a été fortement ressentie pour qui s'intéresse à la météo/climato, en premier lieu sur les régions orientales du pays.

 

La rupture s'y est manifestée dès 2015 avec cette canicule fin juin/début juillet qui fut à l'époque la + intense juste derrière août 2003 (du lyonnais à la Lorraine), puis et surtout décembre 2015.

 

Ces 2 événements ont ouvert la voie à  la succession d'étés torrides que l'on connaît depuis (chaque été a désormais une température moyenne + chaude que les étés les + chauds du 20ème siècle) et leurs canicules/VDC explosant des records de plusieurs degrés.

 

Il y a également désormais les hivers qui  depuis 5 ans se succèdent sont tous au moins sur le podium des plus doux. Avec la multiplication d'épisodes de douceurs effarant en cœur de saison froide (nouvels ans 2024 et 2023), la multiplication des épisodes de pluie jusque 2500/3000m en hiver (2 à 3 par saison).

 

Cette accélération, ou effet seuil, est donc également palpable dans la météo de nos dernières années.

 

C'est impossible à prouver pour l'instant, mais à mon sens tout ceci n'est pas amplifié par quelconque variabilité naturelle sur l'Europe.  C'est ce qui est le plus inquiétant car si un cycle "chaud" se prépare avant la fin 2030 bonjour les dégâts. Il faut s'y préparer et il est probable que la question écologique/climatique que l'on tente d'écarter du débat publique, va nous revenir avant la fin de la décennie en pleine figure (canicule + intense que 2003).

 

 

Modifié par thib91
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Posté(e)
Pierrelatte (confluent 26/07/30/84) - et Saint Palais sur mer (17) occasionnellement
il y a 54 minutes, thib91 a dit :

 

Cette rupture de 2014 on en a souvent parlé sur le forum avec @th38, car elle a été fortement ressentie pour qui s'intéresse à la météo/climato, en premier lieu sur les régions orientales du pays.

 

La rupture s'y est manifestée dès 2015 avec cette canicule fin juin/début juillet qui fut à l'époque la + intense juste derrière août 2003 (du lyonnais à la Lorraine), puis et surtout décembre 2015.

 

Ces 2 événements ont ouvert la voie à  la succession d'étés torrides que l'on connaît depuis (chaque été a désormais une température moyenne + chaude que les étés les + chauds du 20ème siècle) et leurs canicules/VDC explosant des records de plusieurs degrés.

 

Il y a également désormais les hivers qui  depuis 5 ans se succèdent sont tous au moins sur le podium des plus doux. Avec la multiplication d'épisodes de douceurs effarant en cœur de saison froide (nouvels ans 2024 et 2023), la multiplication des épisodes de pluie jusque 2500/3000m en hiver (2 à 3 par saison).

 

Cette accélération, ou effet seuil, est donc également palpable dans la météo de nos dernières années.

 

C'est impossible à prouver pour l'instant, mais à mon sens tout ceci n'est pas amplifié par quelconque variabilité naturelle sur l'Europe.  C'est ce qui est le plus inquiétant car si un cycle "chaud" se prépare avant la fin 2030 bonjour les dégâts. Il faut s'y préparer et il est probable que la question écologique/climatique que l'on tente d'écarter du débat publique, va nous revenir avant la fin de la décennie en pleine figure (canicule + intense que 2003).

 

 

2015-2016, c'est le dernier super Nino en date

entre 2031 et 2034 pour le prochain, si le cycle n'est pas perturbé.

Donc si la T° globale reste au meme niveau jusque la (ce qui n'est pas garanti vu ce que l'on observe en faible Nina), le prochain bond risque d'etre encore plus spectaculaire.

Modifié par serge26
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Posté(e)
Lyonnais et Jura en été.
Le 06/02/2025 à 12:04, serge26 a dit :

2015-2016, c'est le dernier super Nino en date

entre 2031 et 2034 pour le prochain, si le cycle n'est pas perturbé.

Donc si la T° globale reste au meme niveau jusque la (ce qui n'est pas garanti vu ce que l'on observe en faible Nina), le prochain bond risque d'etre encore plus spectaculaire.

J'adore ce graphe.

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  • 2 weeks later...
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Toulouse, fontaines/Bayonne, en plein ICU, bien trop loin de la neige de mes montagnes tarnaises et cevenoles
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Futura est malheureusement de plus en plus coutumier des titres racoleurs.

A la lecture, je me pose quand même une question: en quoi cela est il différent de qui se passe partout avec la fonte du pergelisol ?

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Posté(e)
Toulouse, fontaines/Bayonne, en plein ICU, bien trop loin de la neige de mes montagnes tarnaises et cevenoles
il y a 28 minutes, sirius a dit :

Futura est malheureusement de plus en plus coutumier des titres racoleurs.

A la lecture, je me pose quand même une question: en quoi cela est il différent de qui se passe partout avec la fonte du pergelisol ?

Oui effectivement...

De ce que je comprends, c'est le même principe que le pergélisol (dégel) qui est à la base de la libération de méthane, mais le processus en jeu est bien différent 

 

Dans le cas du pergélisol, le dégel met à nu de la matière organique carbonée, humifère, qui par ré-activation de la vie microbienne, fermente dans ce milieu anaérobie (à l opposé d un sol 'classique', dans lequel la respiration et décomposition bactérienne se font majoritairement en milieu aérobie plutôt qu'anaérobie, en milieu oxydant plutôt que réducteur donc) et donne du ch4 en forte proportion comparé au CO2, là où un sol plus classique (et avec des réserves en matière organique bien moindre soit-dit en passant) émettra majoritairement du CO2 lors de la décomposition de la matière organique (milieu plus oxydant et moins réducteur, d où l ajout de O plutôt que H au carbone par les activités microbiennes)

C est si je me souviens bien, le principal mécanisme à l œuvre dans la libération de méthane sur les pergélisols, la mise à nues de vraies bulles de méthane stocké sous cette forme depuis longtemps étant beaucoup plus marginal que ce qui est issu de la fermentation microbienne 

 

Sous les glaciers, c est différent 

-par leur recul, ils exposent de nouvelles zones

-mais surtout, le processus n est pas le même, ici il n est pas question de fermentation microbienne suite à un dégel, mais c est l'eau de fonte elle m-même qui directement'fracture', comme ils le disent, le substrat rocheux de la vallée glaciaire, substrat riche en méthane (alors que de base il y a peu de méthane a proprement parler dans un pergélisol avant son dégel, mais de la matière organique qui le deviendra plus tard lors de la décomposition microbienne) et emporte directement le méthane présent dans ce substrat rocheux 

D ou les concentrations Impressionnantes de cette eau de fonte, et il fait peu de doute que puisque ces concentrations sont par moments 800 fois plus importantes que la tension de vapeur saturante, un transfert vers l atmosphère se fait assez rapidement et de façon massive 

 

À ce niveau, quelle influence joue la pression exercée par l eau de fonte, le débit de celle ci, pour pénétrer en profondeur, dans les fissures rocheuses, et comment se passe le processus de dissolution du méthane, dans quelles conditions (conditions exclusivement inertes donc à priori) et sous quelle forme ce méthane est il stocké depuis des millions d années dans le substrat rocheux ? En quelles quantités et quelles sont les quantités potentiellement exposées ? Mes connaissances en géologie et en chimie ne me suffisent pas pour répondre, moi je suis davantage branché pédologie et agronomie 👍

 

Un lien qui en dit un peu plus, cité dans le premier :

 

https://ic3.uit.no/news/glacial-fracking

 

 

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Posté(e)
Pierrelatte (confluent 26/07/30/84) - et Saint Palais sur mer (17) occasionnellement

Ce mois de Février va etre enfin une pause dans l'enchainement des mois records.

La question étant : jusqu'à quand?

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Modifié par serge26
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Pour ERA5, février 2025 en position 3 des plus chauds ( après 2024 et 2016 ) avec une anomalie de +1.59°c par rapport à l’ère industrielle. Depuis juin 2023, c’est le premier mois à ne pas se situer en position 1 ou 2 des plus chauds. 
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La première partie du mois enregistre une baisse mais à nouveau une hausse sur la dernière semaine.

 

IMG_8494.thumb.jpeg.5abc698f725e5b57b26939f7259d41bb.jpeg


 

Les températures restent cependant à des niveaux élevés depuis la fin du dernier El Niño.

 

IMG_8492.thumb.jpeg.3c633010d5a568f646db038448b74249.jpeg

Enfin, en comparaison avec les précédents La Niña, voici où se situe février 2025.

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Via Z.Hausfather.

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Posté(e)
Temple de l'air Austral
Il y a 19 heures, Serge L a dit :

Enfin, en comparaison avec les précédents La Niña, voici où se situe février 2025.

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Via Z.Hausfather.

Je trouve ça incroyable qu'on se situe, à peu de choses près, au niveau du super El Nino de 2015 !

  • Solidaire 1
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Posté(e)
Toulouse, fontaines/Bayonne, en plein ICU, bien trop loin de la neige de mes montagnes tarnaises et cevenoles

James Hansen, un des premiers à avertir fortement du réchauffement même époque que Jean Jouzel... Une référence dans le domaine 

https://www.lexpress.fr/environnement/les-climatologues-doivent-ouvrir-les-yeux-lappel-au-realisme-de-leminent-chercheur-james-hansen-4Z7KHRW7KRAW5FU2LWGM3PWX24/?cmp_redirect=true

Déclare entre autres les 2 degrés d'ores et déjà "enterrés", les voyant même établis pour 2045

Malheureusement l'article complet n est pas dispo et je manque de temps pour remonter à la source 

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Une référence ne passe pas son temps à critiquer l'IPCC et à vouloir le doubler. C'est donc normal qu'une large partie de la communauté scientifique n'approuve pas ses agissements, même si on aimerait voir plus de soutiens affichés publiquement envers l'IPCC. Jean Jouzel est une figure bien plus respectable de ce point de vue.

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J'aime beaucoup Jean Jouzel et le formidable travail qu'il a accompli mais Hansen mérite le respect quand bien même ses avis tranchés peuvent être discutables

Pour mémoire, c'est lui qui a le premier pronostiqué l'évolution des températures suite à l'accroissement des GES (voir figure jointe) avec une précision disons intéressante. Ca et son témoignage au Congrès, ça en fait  quand même quelqu'un de très respectable

Concernant l'article cité par Maspo:  le point de départ est l'augmentation très nette de l'absorption du rayonnement solaire depuis une grosse dizaine d'années et surtout de puis 2020

Il attribue ça à la diminution de la concentration en aérosols sulfatés et plus particulièrement à la diminution qui suit celle des émissions  très polluantes de la marine marchande suite à une directive de l'Organisation Mondiale correspondante. Je viens de rédiger un papier à ce propos pour le sit de mon club de vieux schnoks (les Argonautes), il sera bientôt en ligne mais je vous en soumets la conclusion

-----------------------

 

Le réchauffement des deux dernières années n’est peut-être pas exceptionnel compte tenu de la variabilité interannuelle, si l’on admet qu’en fait l’accélération date des années 2010 passant de 0,2 °C par décennie à 0,3 °C par décennie. Cette accélération a pour cause essentielle une forte diminution de l’albédo de la planète. Les causes en sont encore mal identifiées mais la rétroaction nuageuse et la diminution de la concentration en aérosols sont les plus sérieux candidats. Enfin, la brusque augmentation de l’absorption du rayonnement solaire depuis 2020 est sans doute partiellement liée à la diminution des émissions de soufre par le transport maritime, diminution qui a eu pour conséquence celle des aérosols sulfatés et de leur impact sur l’albédo soit directement soit par l’intermédiaire de leur influence sur la microphysique ds nuages.

 

 

Quant à savoir s’il s’agit seulement d’une contribution mineure ou d’une contribution essentielle, ce point est très discuté et mérite d’être encore approfondi car les conséquences en sont considérables. Si comme le prétend Hansen le réchauffement observé depuis 2020 est essentiellement dû à cette nouvelle régulation, le forçage qui résulte de la diminution des aérosols va s’éteindre. Ce n’est pas spécialement une bonne nouvelle parce que dans ce cas, l’amplitude du forçage négatif des aérosols par l’intermédiaire des nuages est beaucoup plus importante qu’estimée dans les rapports du GIEC. Le réchauffement observé étant alors dû à un forçage total plus faible (aérosols plus négatifs et GES inchangés) la sensibilité climatique aux GES est plus élevée, de l’ordre de plus de 4°C pour un doublement de la concentration en CO2 au lieu de 3°C ce qui rendrait encore plus improbable le maintien du réchauffement dans des limites acceptables et l’adaptation encore plus difficile.

 

 

Il pourrait aussi s’agir d’une rétroaction non linéaire, probablement des nuages qui aurait donc été sous estimée, là encore la sensibilité climatique en serait plus élevée. On pourrait aussi penser à un forçage non identifié et là, la question serait de savoir si ce forçage risque d’être permanent ou pas. Finalement, il faut souhaiter que 2024 soit une année exceptionnelle comme semble l’avoir été 1944. ou plus loin de nous 1878 mais il est juste de noter qu’à ces époques et surtout bien sûr en 1878, la couverture spatiale des mesures était bien moindre et leur fiabilité plus incertaine. De ce point de vue le réchauffement de 2025 sera examiné avec la plus extrême attention.

2025-03-05 14_46_53-Window.png

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