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Températures des océans et courants océaniques


Invité Guest

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Toulouse, fontaines/Bayonne, en plein ICU, bien trop loin de la neige de mes montagnes tarnaises et cevenoles

Explication générale vraiment chouette 

 

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J'ai récupéré à mon tour les données de SST sur Climate Reanalyzer pour me faire une idée.   Déjà au niveau global, que peut-on dire en regardant les anomalies ? A première vue, on est juste

@Thundik81 Merci pour le lien vers le fichier json contenant les données sources.   J'ai donc pu faire un graphique à ma sauce permettant de mettre en valeur l'augmentation inéluctable 📈 de

Pour faire écho à mon message du 25 juin dernier, voici ce que donne la même analyse maintenant que l'épisode Niño s'est pleinement développé.   Les anomalies de SST en moyenne globale ont e

Images postées

il y a 20 minutes, A.M. a dit :

 

Ils font référence à cette étude mettant en évidence de nouvelles preuves selon lesquelles la perte de vitesse observée de l'AMOC serait associé à une perte de stabilité dynamique. La différence entre la perte de vitesse liée à la modification de l'état de l'AMOC ou à une modification de la stabilité dynamique est importante:

 

Citation

"La différence est cruciale. Car la perte de stabilité dynamique impliquerait que l'AMOC a approché son seuil critique au-delà duquel une transition abrupte et potentiellement irréversible vers le mode faible pourrait se produire" (source)

 

Le fait que la perte de vitesse soit associée à une perte de stabilité est une découverte importante, suggérant que l'AMOC est plus proche du point de basculement à partir duquel il est susceptible de s'affaiblir fortement qu'on ne le pensait auparavant. Voici la conclusion de l'étude :

 

Citation

L'évolution de l'AC1 avant l'effondrement de l'AMOC dans les simulations de cette dernière étude (voir fig. 4c ici) est très similaire à l'évolution de l'AC1 des indices basés sur les observations étudiés ici (Figs. 3g,h et 4c et Extended Données Figures 3g,h, 4g,h, 5g,h, 7g,h et 8g,h). L'EWS révélé ici pour les indices AMOC basés sur l'observation se comporte donc exactement comme les signaux correspondants dans des simulations de modèles complètes avant un effondrement de l'AMOC. Notez que, dans l'expérience de tuyau modèle, l'AMOC s'effondre avant même que l'AC1 n'atteigne la valeur critique AC1c = 1 (correspondant à c = 0 ; Méthodes) car les fluctuations poussent l'AMOC hors de l'état faiblement stable déjà avant qu'il ne cesse d'exister. Des observations similaires ont également été faites dans des expériences plus récentes avec des tuyaux.

 

Les résultats présentés ici montrent donc que le déclin de l'AMOC récemment découvert au cours des dernières décennies n'est pas seulement une fluctuation liée à la variabilité climatique à basse fréquence ou une réponse linéaire à l'augmentation des températures. Les résultats présentés suggèrent plutôt que ce déclin peut être associé à une perte presque complète de stabilité de l'AMOC au cours du siècle dernier, et que l'AMOC pourrait être proche d'une transition critique vers son mode de circulation faible.

 

Néanmoins, le niveau de réchauffement nécessaire pour atteindre cette rupture reste incertain. Ainsi, cette découverte est importante et le risque d'un effondrement de l'AMOC est bien réel si la stabilité de ce dernier continue de diminuer, les observations sont très similaires à ce qui est observé dans les modèles avant un effondrement de l'AMOC. À ma connaissance, cela est la première fois que l'on identifie des preuves d'une perte de stabilité dynamique associée à la perte de vitesse. À suivre si d'autres études arrivent à des conclusions similaires dans le futur.

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Posté(e)
Toulouse, fontaines/Bayonne, en plein ICU, bien trop loin de la neige de mes montagnes tarnaises et cevenoles
il y a 51 minutes, A.M. a dit :

De ce que j ai pu lire ou entendre, le gulf stream est un des sujets faisant le plus débat, depuis longtemps, en climato

incertitudes grandes autant sur son évolution depuis 100 ans, (mesures pas évidentes), l anomalie froide dans l Atlantique Nord qui pose toujours question même si des hypothèses existent et qui est liée a priori au gulf stream enfin en partie, incertitudes sur les conséquences d un éventuel arrêt ou ralentissement surtout sur l' Europe

bref c est vraiment le sujet où on est dans l expectative je trouve

Et puis par gulf stream il faut bien identifier de quoi on parle, il y a parfois une extension abusive qui est employée qui peut mettre de la confusion

 

Après il y a cette conférence, qui commence à 25 min^^

Mais ça date de fin 2016, seul bémol car beaucoup de choses on parues depuis, beaucoup de revirements sur le Gulf stream 

Mais ça pose de belles remarques je trouve 

Modifié par Matpo
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il y a 54 minutes, A.M. a dit :

Article anxiogène à la "Jour d'après". Ca paraît plausible ? 

 

Tant que la Terre continue de tourner et que les continents ne changent pas drastiquement de place, le Gulf Stream n'a aucune raison de s'arrêter.

Ce qui est discuté ici concerne les extensions thermohalines, qui répondent à une dynamique bien particulière.

 

En tout cas, quand on suit les réactions d'experts sur Twitter, on voit beaucoup de prudence face à ces résultats.

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Posté(e)
Lausanne, Suisse (650 m)

Il est aussi probablement utile de souligner que la douceur des hivers de l'Europe de l'Ouest (en comparaison du reste de l'hémisphère N à même latitude) est principalement due au stockage de chaleur dans l'océan à la saison chaude et au transport de chaleur par l'atmosphère (les contrastes se forment notamment à cause des ondes stationnaires créées par les reliefs des continents). Le transport de chaleur par le Gulf Stream (ou plutôt ses extensions) jusqu'en en Europe est mineur (même si pas négligeable). Voir par exemple Seager et al., 2002.

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Posté(e)
Yainville, Seine-Maritime, Normandie
Le 08/08/2021 à 00:08, meteomettra a dit :

Il est aussi probablement utile de souligner que la douceur des hivers de l'Europe de l'Ouest (en comparaison du reste de l'hémisphère N à même latitude) est principalement due au stockage de chaleur dans l'océan à la saison chaude et au transport de chaleur par l'atmosphère (les contrastes se forment notamment à cause des ondes stationnaires créées par les reliefs des continents). Le transport de chaleur par le Gulf Stream (ou plutôt ses extensions) jusqu'en en Europe est mineur (même si pas négligeable). Voir par exemple Seager et al., 2002.

On remarque qu'il fait plus doux à l'Ouest d'un continent qu'a l'Est, (cf Vancouver)

Modifié par Julien764
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  • 4 weeks later...
Posté(e)
Pierrelatte (confluent 26/07/30/84) - et Saint Palais sur mer (17) occasionnellement

Impressionnante la surchauffe des océans sur l'hemisphere nord! 

 

on notera egalement que comparé à l'an dernier, La Nina peine à se mettre en place

 

sst.daily.anom.gif

Modifié par serge26
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  • 1 month later...
Posté(e)
Toulouse, fontaines/Bayonne, en plein ICU, bien trop loin de la neige de mes montagnes tarnaises et cevenoles
  • 5 months later...

Malgré le rafraîchissement par La Nina de l’été austral, on observe un quatrième blanchissement ( depuis 2016 ) de la grande barrière de corail. Une nouvelle dégradation qui n’est malheureusement pas sans conséquence pour la biodiversité et qui intervient à cause de températures océaniques supérieures à la moyenne.

 

https://www.lexpress.fr/actualites/1/actualite/australie-la-grande-barriere-de-corail-victime-d-un-vaste-blanchissement_2170495.html

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Posté(e)
Toulouse, fontaines/Bayonne, en plein ICU, bien trop loin de la neige de mes montagnes tarnaises et cevenoles

Les coraux sont vraiment parmi les écosystèmes les plus sensibles, en premier ligne du RC

Cette barrière ne sera bientôt plus qu un souvenir... 

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  • 3 months later...
Posté(e)
Toulouse, fontaines/Bayonne, en plein ICU, bien trop loin de la neige de mes montagnes tarnaises et cevenoles

https://www.nature.com/articles/s43247-022-00461-2

 

https://sciencepost.fr/pacifique-apparition-blob-rechauffement-climatique/

 

Recurence chaude pacifique nord près de l Alaska attribuée au RC et non à une variation naturelle 

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  • 2 weeks later...

Malgré La Niña, pour la période de janvier à juin, l’anomalie de la température moyenne de la surface des mers est la 6ème plus élevée jamais enregistrée. 
 

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NOAA-Z.Labe.

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Posté(e)
Pierrelatte (confluent 26/07/30/84) - et Saint Palais sur mer (17) occasionnellement

le pacifique nord est dans un surchauffe remarquable en ce moment. Je me demande à quel point cette anomalie peut venir perturber la circulation générale et les cycles du style PDO ou autres??

sst.daily.anom.gif

Modifié par serge26
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  • 2 weeks later...

L’océan Atlantique qui connaissait des températures records au mois de juin s’est un peu refroidie en lien avec le déplacement de particules désertiques depuis le Sahara.


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L.Simons.

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  • 3 weeks later...

Sur les 30 derniers jours, la température de surface de l’océan Atlantique est la 6ème plus chaude depuis 1982.

 

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P.Klotzbach.

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Dans le Pacifique nord, la température de la surface de l’eau est supérieure de 5°c, voir 6°c. Cette anomalie a débuté en mai et a gagné en intensité en juillet conduisant à une température au dessus des normales aujourd’hui. Une zone de haute pression dans le Pacifique nord en serait la cause. En dessous « les vagues » la Niña.
 

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NOAA.

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Anomalie de température des océans dans l’hémisphère nord :

 

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Avec plus de recul :

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Les écarts les plus importants se situent dans le Pacifique nord, la mer de Kara au nord de la Russie et une bonne partie de la mer Méditerranée.

 

World Climate Service.

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Qu'est ce qui peut expliquer un tel changement aussi brutal entre 2006 et 2008 et pas de

baisse significative par la suite.

Les effets du RC devrait se voir d'une façon plus progressive normalement.

Il y aurait il eu un déclencheur?

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Posté(e)
Toulouse, fontaines/Bayonne, en plein ICU, bien trop loin de la neige de mes montagnes tarnaises et cevenoles
il y a 9 minutes, marco44 a dit :

Qu'est ce qui peut expliquer un tel changement aussi brutal entre 2006 et 2008 et pas de

baisse significative par la suite.

Les effets du RC devrait se voir d'une façon plus progressive normalement.

Il y aurait il eu un déclencheur?

Je me suis posé la même question

Après en regardant ce que represente le graphe :

Pourcentage de la surface des océans qui ont une anomalie de T de plus de 5 degrés au dessus de la moyenne 91-2020

On comprend mieux qu'à partir d un certain moment ça soit strictement positif oui, mais en effet la hausse du pic estival (puisque c est pour l hemisphere nord) n est pas anodine 

Et la fait que la méditerranée, qui déjà n est pas une mer froide, rivalise en anomalie à priori avec les mers bordant l arctique est pour le moins impressionnant quand on connaît le phénomène d amplification arctique et d atlantification : rien de tel en méditerranée et pourtant.. 

Modifié par Matpo
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A noter que le sujet traitant de l'ensemble des océans, on peut aussi préciser que les océans ont une profondeur moyenne de 3800m.

En raison de la stratification, je ne suis pas sûr que l'évolution de la T°C  médiane  du litre d'eau océanique affiche une tendance perceptible au dixième de degré.

 

 

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