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Suivi de l'englacement au pôle nord


sirius

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Je pense qu'effectivement, le RC est bien là.

Une chose est certaine, c'est que l'homme a déjà bien réagit face aux défis de la planète, les pluies acides ont totalement disparues, les CFC et les trous de la couche d'ozone, aussi, je garde confiance en l'avenir.

Le défi est autour de l'énergie, c'est là que le vrai débat se présente, cet item est très lié avec le climat également.

Restons optimistes pour le reste.

Un site bien sympa : http://www.manicore.com/index.html

Supprimer les CFC, ça n'a pas été bien compliqué.Limiter les émissions de CO2...et bien, c'est autre chose, et on ne sait pas faire. Aucun des objectifs assignés pour 2020 ne sera tenu ; pire : les émissions continuent à augmenter.

Pour ce qui va se passer dans les 50 ou 100 ans au niveau des changements climatiques, on peut dire que c'est déjà écrit...

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En prenant l'avion hier, on est passé assez nord au niveau de la Sibérie pour éviter les vents d'Ouest assez violents. Du coup j'ai pris des photos vite fait, j'ai mis les endroits sur la map. Je suis

Effondrement catastrophique du volume de glace, on termine sur juin un record de faible volume et sur un record tous mois confondus de la plus grosse anomalie ...      

Magnifique performance de piano, autour de glaçons en dérive dans l'Arctique :    

Images postées

pour que la flore globale terrestre puisse se "régaler" de l'excès de CO², il faut partir du principe que les espèces vont pouvoir s'adapter au changement climatique. la hausse globale moyenne de 2 à 6°C devrait induire une hausse bien supérieure aux latitudes tempérées, comme en Europe, et ce en un laps de temps très court, puisqu'on parle d'1 siècle, voire moins. or, la plupart des espèces qui stockent le carbone en grosse quantitée, c'est-à-dire les espèces arborées, n'ont pas les moyens de dissémination adaptée pour conquérir suffisamment rapidement les espaces où ils trouveront les conditions proches de celles qui leur conviennent. je rappelle qu'une hausse d'environ 1°C du climat local équivaut à un déplacement d'environ 200km vers le sud! une hausse de 5°C à l'échelle de la France équivaut à un déplacement de celle-ci vers le bassin méditerranéen et le maghreb, et 5°C c'est la hausse minimale prévue sur l'ensemble de notre territoire national(je ramène ça à une échelle que les gens arrivent à cerner), et on parle dans certains scenarii d'une hausse de 10 à 15°C... (toujours à l'échelle de la France).

donc à moins d'aider les espèces végétales à se déplacer en anticipant la hausse des températures moyennes, on court droit à un appauvrissement tel de l'écosystème qu'on serait plus proche d'un désert que d'une forêt du carbonifère florissante.

tout est une question d'échelle.

le jour où les gens auront ça bien en tête, alors seulement ils comprendront que c'est un peu tard pour revenir en arrière, et que non, on ne va pas bénéficier du changement climatique, mais le subir.

et personnellement je ne partage pas votre optimisme sur l'avenir...

Pouvez vous nous donner vos sources qui envisagent un RC de l'ordre de 10 voire 15°c ?Le pire scénario du GIEC évoque une augmentation de l'ordre de 6°c à l'échelle planétaire. Et il me semble ( à confirmer) que ce sont les zones proches du pôle nord qui risquent de subir le plus gros réchauffement.
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Je suppose que grecale pense aux scenarios extrêmes inclus dans les simulations faites par le réseau climateprediction (http://climateprediction.net/).

Dans cette série de simulations beaucoup de paramètres ont été modifiés de façon à explorer les différentes incertitudes . Par exemple, on a modifié des paramètres tels que la durée de vie de l'eau condensée ce qui joue sur la couverture nuageuse ou bien des paramètres clés de la convection, etc....Il finit par en résulter des cas un peu extrêmes , pas nécessairement totalement irréalistes mais quand même pas les p^lus probables.

En tout cas, il ne s'agit pas des simulations faites pour le dernier rapport du GIEC ni de celles qui seront utilisées pour le prochain.

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Pouvez vous nous donner vos sources qui envisagent un RC de l'ordre de 10 voire 15°c ?

Le pire scénario du GIEC évoque une augmentation de l'ordre de 6°c à l'échelle planétaire. Et il me semble ( à confirmer) que ce sont les zones proches du pôle nord qui risquent de subir le plus gros réchauffement.

10°C où plus, c'est pour l'Arctique ; en France ça me parait très improbable, où alors il faudrait un emballement d'ici peu et très rapide.

Il me semble qu'Alain Coustou avait avancé de tels chiffres.

Le problème, c'est que ses prévisions catastrophiques pour la banquise se réalisent...

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Posté(e)
Marseille (13) (alt : 40m) et Gap (05) (alt : 780m)

Je suppose que grecale pense aux scenarios extrêmes inclus dans les simulations faites par le réseau climateprediction (http://climateprediction.net/).

Intéressant. Je connais un peu la communauté Boinc ( Le calcul partagé ) mais je me demandais si climateprediction.net fais seulement des calculs ou bien une carte des simulations est disponible ?
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Un extent minimal chiffré a 3,48M le 06 selon le nsidc et 3,5M aujourd'hui selon l'IJIS. Je pense que ça va plafonner vers 3,5M comme le dit Treize Vents désormais, méfiance, j'ai tenu le même discours il y a une semaine...

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pour que la flore globale terrestre puisse se "régaler" de l'excès de CO², il faut partir du principe que les espèces vont pouvoir s'adapter au changement climatique. la hausse globale moyenne de 2 à 6°C devrait induire une hausse bien supérieure aux latitudes tempérées, comme en Europe, et ce en un laps de temps très court, puisqu'on parle d'1 siècle, voire moins. or, la plupart des espèces qui stockent le carbone en grosse quantitée, c'est-à-dire les espèces arborées, n'ont pas les moyens de dissémination adaptée pour conquérir suffisamment rapidement les espaces où ils trouveront les conditions proches de celles qui leur conviennent. je rappelle qu'une hausse d'environ 1°C du climat local équivaut à un déplacement d'environ 200km vers le sud! une hausse de 5°C à l'échelle de la France équivaut à un déplacement de celle-ci vers le bassin méditerranéen et le maghreb, et 5°C c'est la hausse minimale prévue sur l'ensemble de notre territoire national(je ramène ça à une échelle que les gens arrivent à cerner), et on parle dans certains scenarii d'une hausse de 10 à 15°C... (toujours à l'échelle de la France).

donc à moins d'aider les espèces végétales à se déplacer en anticipant la hausse des températures moyennes, on court droit à un appauvrissement tel de l'écosystème qu'on serait plus proche d'un désert que d'une forêt du carbonifère florissante.

tout est une question d'échelle.

le jour où les gens auront ça bien en tête, alors seulement ils comprendront que c'est un peu tard pour revenir en arrière, et que non, on ne va pas bénéficier du changement climatique, mais le subir.

et personnellement je ne partage pas votre optimisme sur l'avenir...

Bonsoir,

Quand j'étais au collège, les forêts mourraient par les pluies acides, si, si, c'est vrai, la forêt noire Allemande étaient pour moitié, morte ! Le bilan était catastrophique, on n'imaginait même une Europe sans forêt, dès l'an 2000.

En parallèle, on nous disait que le Pic Pétrolier avait été dépassé, que la production de pétrole allait vers la pénurie et qu'il fallait, d'urgence supprimer les matières plastiques de nos constructions automobiles sous peine d'en voir les prix exploser.

Les prix à la pompe des carburants augmentaient de 100% en moins de 2 ans.

C'était le choc pétrolier de 1973, nous ne devions pas nous en remettre ...... les économies du monde entier souffraient.

Et dans les années 1975/1977, on commençait à parler de Réchauffement climatique, avec, pour conséquences, une augmentation de plus d'1 mètre des niveaux des océans, dans 50 ans (donc 2027) .........

Il ne reste plus que 15 ans pour prendre les 96 cm qui restent (parce qu'on a pris 2 à 3 cm en 35 ans).

On nous annonçait la, quasi, fin des sports d'hiver en France après l'an 2000/2010.

C'est vrai, je ne suis plus tout jeune, mais je pense pouvoir me permettre de relativiser un peu le catastrophisme.

Pour autant, si ce catastrophisme peut faire réagir certaines personnes fermées aux problèmes d'écologie et de climatologie, ça me va bien, quand même, c'est bien de continuer à en parler default_wink.png/emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">

Bonne soirée et désolé pour le H.S.

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Supprimer les CFC, ça n'a pas été bien compliqué.

Limiter les émissions de CO2...et bien, c'est autre chose, et on ne sait pas faire. Aucun des objectifs assignés pour 2020 ne sera tenu ; pire : les émissions continuent à augmenter.

Pour ce qui va se passer dans les 50 ou 100 ans au niveau des changements climatiques, on peut dire que c'est déjà écrit...

Oui, tu as raison il faut limiter les émissions de cO².

Mais globalement, dans 50 ans, on va passer d'un atmosphère à 78% d'O², 21% d'O² quelques gaz rares et des traces de CO², à 78% d'O², 21% d'O² quelques gaz rares et des traces de CO², les seules évolutions seront basées sur le volume des traces .....

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Un extent minimal chiffré a 3,48M le 06 selon le nsidc et 3,5M aujourd'hui selon l'IJIS. Je pense que ça va plafonner vers 3,5M comme le dit Treize Vents désormais, méfiance, j'ai tenu le même discours il y a une semaine...

Oui Seb méfiance.

http://www.weatherbe...g_arctic_17.png

http://www.weatherbellmodels.com/weather/gfs/2012090812/arctic/gfs_t850_sig_arctic_25.png

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Posté(e)
Pierrelatte (confluent 26/07/30/84) - et Saint Palais sur mer (17) occasionnellement

Oui restons mefiant, d'autant plus que l'area a repris une petite claque à 2,29 Mkm² et qu'il reste une petite zone à environ 50/60% de concentration qui va etre directement affecté par une advection "douce" ces prochains jours sur le zone arctique au nord de KARA.

Vu l'energie accumulé cette année, si les conditions restent agitées avec une deconcentration du vortex, la reprise va etre lente.

Effarant quand meme le decrochage de cette année seulement 5 ans apres celui de 2007!

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Disons qu'avec l'historique des années passées, on imagine mal le vrai embâcle avant la dernière semaine de septembre. 2007 avait même attendu la 1ère semaine d'octobre. Donc avant le 20 septembre, ça paraît difficile de dire quand aura lieu le minimum.

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Une autre chose que je remarquais en suivant l'activité cyclonique, en cette fin d'été les SST "explosent" sur l'hémisphère nord. Pourrait-il être un biais de mesure ? Parce que de telles zones supérieurs à +3°C c'est presque choquant...

wksst.20120829.gif

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Posté(e)
Pierrelatte (confluent 26/07/30/84) - et Saint Palais sur mer (17) occasionnellement

Non je ne pense pas qu'il y ai un biais de mesure. quand tu regardes les anomalis à +3° sur la zone arctique, cela correspond en fait aux zones qui devraient etre normallement englacées.

tout comme la poche vers terre neuve, l'anomalie est remarquable et cela un du à un flux de sud ou de sud ouest omnipresent depuis le debut de l'été sur la zone. A st pierre et miquelon l'eau a avoisiné les 18/19° cette année, c'est pour dire! on retrouve cette anomalie de flux sur l'ouest du groenland egalement.

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Je suppose que grecale pense aux scenarios extrêmes inclus dans les simulations faites par le réseau climateprediction (http://climateprediction.net/).

Dans cette série de simulations beaucoup de paramètres ont été modifiés de façon à explorer les différentes incertitudes . Par exemple, on a modifié des paramètres tels que la durée de vie de l'eau condensée ce qui joue sur la couverture nuageuse ou bien des paramètres clés de la convection, etc....Il finit par en résulter des cas un peu extrêmes , pas nécessairement totalement irréalistes mais quand même pas les p^lus probables.

En tout cas, il ne s'agit pas des simulations faites pour le dernier rapport du GIEC ni de celles qui seront utilisées pour le prochain.

oui merci pour avoir retrouvé la source, je ne m'en rappelais plus, vu que ça faisait un moment que j'avais lu ça sur le net et dans des articles papier.je précisais bien qu'il s'agissait de cas extrêmes (et donc les moins probables).

pour autant, le scenario extrême modélisé par le GIEC (A2) nous montre tout de même des augmentations saisonnières assez extrêmes, de plus de 6°C généralisé sur la France en été (les 6°C étant la marge supérieure de l'échelle utilisée, les 10°C sont atteint sur une bonne partie du pays). à voir sur le site http://www.drias-climat.fr/

quand bien même on resterait dans des proportions acceptables d'un point de vue probabiliste, autour de 5°C d'augmentation moyenne pour le pays, il en résulte le décalage dont je parlais, à savoir un "glissement" artificiel de 1000km vers le sud, avec des climats allant certainement du méditerranéen à l'aride ou subaride, ou peut-être subtropical humide aussi, pourquoi pas (en fait, sec ou pas, rien que l'augmentation drastique des températures serait très impactant). un tel changement en 1 siècle ou moins serait fatal pour un grand nombre d'espèces végétales (d'abord) et animales (ensuite, puisqu'elles dépendent des producteurs primaires que sont les végétaux pour se nourrir).

ça entrainerait une chute vertigineuse de la biodiversité à l'échelle parfois d'un continent comme l'Europe, et il faudrait quelques siècles supplémentaires pour que les enclaves ayant résisté arrivent à disséminer sur des surfaces importantes.

c'est de la biologie écosystémique de base.

il y a une comparaison qui doit se faire dans l'esprit des gens pour assimiler une différence de 5°C des températures moyennes: la dernière glaciation est équivalente à une perte de 5°C des températures actuelles, et à l'époque l'Europe était en grande partie couverte de glaciers, jusqu'en Provence, et on avait des mammouths...

une augmentation de 5°C, c'est un peu l'inverse, à savoir les déserts qui avancent, et peut-être auront nous des dromadaires?

j'espère que ça répond au post de Jocelyn.

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Posté(e)
Puerto de Navacerrada - Espagne (1755m) ; Dounoux (412m)

Comme l'a souligné Philippe sur le topic LT, toujours des advections de douceur récurrentes au pôle pour ces prochains jours.

Donc la fonte des glaces n'est pas encore fini par endroit... à suivre

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Comme l'a souligné Philippe sur le topic LT, toujours des advections de douceur récurrentes au pôle pour ces prochains jours.

Donc la fonte des glaces n'est pas encore fini par endroit... à suivre

Oui Lucas.

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Et que dire de cela.

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oui merci pour avoir retrouvé la source, je ne m'en rappelais plus, vu que ça faisait un moment que j'avais lu ça sur le net et dans des articles papier.

je précisais bien qu'il s'agissait de cas extrêmes (et donc les moins probables).

pour autant, le scenario extrême modélisé par le GIEC (A2) nous montre tout de même des augmentations saisonnières assez extrêmes, de plus de 6°C généralisé sur la France en été (les 6°C étant la marge supérieure de l'échelle utilisée, les 10°C sont atteint sur une bonne partie du pays). à voir sur le site http://www.drias-climat.fr/

quand bien même on resterait dans des proportions acceptables d'un point de vue probabiliste, autour de 5°C d'augmentation moyenne pour le pays, il en résulte le décalage dont je parlais, à savoir un "glissement" artificiel de 1000km vers le sud, avec des climats allant certainement du méditerranéen à l'aride ou subaride, ou peut-être subtropical humide aussi, pourquoi pas (en fait, sec ou pas, rien que l'augmentation drastique des températures serait très impactant). un tel changement en 1 siècle ou moins serait fatal pour un grand nombre d'espèces végétales (d'abord) et animales (ensuite, puisqu'elles dépendent des producteurs primaires que sont les végétaux pour se nourrir).

ça entrainerait une chute vertigineuse de la biodiversité à l'échelle parfois d'un continent comme l'Europe, et il faudrait quelques siècles supplémentaires pour que les enclaves ayant résisté arrivent à disséminer sur des surfaces importantes.

c'est de la biologie écosystémique de base.

il y a une comparaison qui doit se faire dans l'esprit des gens pour assimiler une différence de 5°C des températures moyennes: la dernière glaciation est équivalente à une perte de 5°C des températures actuelles, et à l'époque l'Europe était en grande partie couverte de glaciers, jusqu'en Provence, et on avait des mammouths...

une augmentation de 5°C, c'est un peu l'inverse, à savoir les déserts qui avancent, et peut-être auront nous des dromadaires?

j'espère que ça répond au post de Jocelyn.

Merci de ta réponse, mais avant d'imaginer qu'un désert recouvrira le sud de la France, je préfère croire que la végétation n'est pas uniquement dépendante de la température.

Elle dépend aussi de la latitude par son action "orientation solaire", mais aussi "saisonale".

Les feuillus qui se sont adaptés au climat du nord de la France ne se sont pas simplement acoutumé à la température, ils ont aimé l'alternance marquée de l'ensoleillement lors des saisons, l'orientation du soleil majoritairement bas sur une année (par rapport au nord de l'Afrique, par exemple) la présence de terres limoneuses et beaucoup d'autres critères qui ne changeront jamais.

Et surtout, tu parles de glaciations, O.K, je le comprend bien mais quand on sait que les bords de Seine possède les mêmes falaise qu'en bord de mer, jusqu'à 70 kms du Havre et que ces falaises sont maintenant à 10 kms du fleuve, on comprend aisément que les mers ont déjà été bien plus haute qu'actuellement.

Oui, il y a eu des glaciations, oui, il y a eu des réchauffements climatiques, parfois rapides, parfois lents, le feed back de la végétation a toujours été immédiat.

PS : Je crois que le RC est bien réel mais de là à croire que l'effet de serre pourrait aller jusqu'à 40 ou 41°C je doute.

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PS : Je crois que le RC est bien réel mais de là à croire que l'effet de serre pourrait aller jusqu'à 40 ou 41°C je doute.

Je ne comprends pas bien ces 40 ou 41°C.

S'il s'agit des extrêmes de température, on connaît déjà, s'il s'agit des températures annuelles moyennes en France , m^me dans le Sud, c'est hors de question pour le moment, il faudrait un véritable emballement qui n'est pas envisagé dans l'immédiat (cad dans les deux ou trois siècles à venir )

Et, oui, la mer a été plus haute que maintenant mais précisément à une période où il faisait aussi plus chaud (l' interglaciaire précédent)

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Posté(e)
St Sébastien / Loire (44) ; Pleslin-trigavou (22)

Non je ne pense pas qu'il y ai un biais de mesure. quand tu regardes les anomalis à +3° sur la zone arctique, cela correspond en fait aux zones qui devraient etre normallement englacées.

tout comme la poche vers terre neuve, l'anomalie est remarquable et cela un du à un flux de sud ou de sud ouest omnipresent depuis le debut de l'été sur la zone. A st pierre et miquelon l'eau a avoisiné les 18/19° cette année, c'est pour dire! on retrouve cette anomalie de flux sur l'ouest du groenland egalement.

Pour résumer on en est amenés à se demander ou est passé le courant du labrador ??!

Ceci me choque cette année. Ainsi que la quantité de glace extremement faible là haut ...

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Merci de ta réponse, mais avant d'imaginer qu'un désert recouvrira le sud de la France, je préfère croire que la végétation n'est pas uniquement dépendante de la température.

Elle dépend aussi de la latitude par son action "orientation solaire", mais aussi "saisonale".

Les feuillus qui se sont adaptés au climat du nord de la France ne se sont pas simplement acoutumé à la température, ils ont aimé l'alternance marquée de l'ensoleillement lors des saisons, l'orientation du soleil majoritairement bas sur une année (par rapport au nord de l'Afrique, par exemple) la présence de terres limoneuses et beaucoup d'autres critères qui ne changeront jamais.

Et surtout, tu parles de glaciations, O.K, je le comprend bien mais quand on sait que les bords de Seine possède les mêmes falaise qu'en bord de mer, jusqu'à 70 kms du Havre et que ces falaises sont maintenant à 10 kms du fleuve, on comprend aisément que les mers ont déjà été bien plus haute qu'actuellement.

Oui, il y a eu des glaciations, oui, il y a eu des réchauffements climatiques, parfois rapides, parfois lents, le feed back de la végétation a toujours été immédiat.

PS : Je crois que le RC est bien réel mais de là à croire que l'effet de serre pourrait aller jusqu'à 40 ou 41°C je doute.

rien à voir avec ce que j'explique...va essayer de planter des chênes rouvres aux bords de la méditerranée, pour voir s'ils installent une serviette et mettent de la crème solaire, histoire de rigoler un coup. ou inversement, on va exiler un olivier au coeur de la champagne ou en alsace, et on va calculer combien de temps son feed back va tenir en plein hiver...

oui, les plantes sont en grande partie dépendantes de la température moyenne. quand on parle d'alternance, ce n'est pas seulement l'hiver et l'été, mais des seuils de températures qui diffèrent, pendant ces saisons, entre le nord et le sud de la France (je pensais pas avoir à expliquer ça, mais bon...). certaines plantes rustiques vont survivre à des températures très froides en hiver, d'autres non car elles ne sont pas adaptées à des hivers très froids. les plantes méditerranéennes vont survivre à des températures très élevées l'été, et les autres auront beaucoup de mal à supporter la combinaison fortes chaleurs + sécheresse, et finiront par crever assez rapidement, car elles ne sont pas adaptées.

c'est aussi simple que ça.

peu importe si leur sol sera bon ou pas. peu importe le froid tue. la chaleur sèche aussi (et la chaleur humide également, car vecteur de maladies et de parasites).

par ailleurs, je ne vois pas le rapport de la fluctuation du niveau des océans avec le feed back des plantes, à moins que tu ne te mettes à imaginer des mangroves le long de la seine...

et 10°C n'ont jamais fait 40 ni 41... bref.

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Posté(e)
Saint-Ambroise, Saguenay-Lac-St-Jean, QC, Canada

Entièrement d'accord avec Grecale. Je rajouterai juste que les plantes réagissent surtout en fonction de 3 ensembles de paramètres principaux : non seulement en fonction de la température, mais également de la quantité d'eau disponible, et enfin de la quantité d'énergie lumineuse.

Mais comme le dit Grecale, une variation aussi brusque la Tm moyenne annuelle (de l'ordre de +5°c / 100 ans), c'est une variation insoutenable pour toutes les formes de végétation. Au mieux, il pourra se produire une translation, une "migration" de certaines espèces, mais malheureusement, je crains fort qu'elles n'en aient même pas le temps. Un spécialiste de la forêt boréale m'avait dit que la réaction (l'inertie de sa réaction) de cette forêt était de l'ordre de 50 à 100 ans. Autrement dit, à l'horizon 2100, lorsque les températures moyennes annuelles seront (probablement) au moins 5 à 7°c plus élevées qu'elles ne l'étaient dans la série 1950-2000 dans le Nord-québécois, la forêt n'aura que tout juste commencé à réagir ! Mais avec des moyennes de 5 à 7°c plus élevées, la plupart des individus de la forêt boréale ne supportera pas une telle contrainte. Qu'il pleuve plus ou non ! Bref, je ne sais pas où tu as pu (Jocelyn) voir que le feed back était immédiat !

Les transitions de phases en période de Glaciation étaient certes "rapides", mais il y a rapide et rapide... ces transitions se faisaient en plusieurs siècles, voire en millénaires ! Là, on parle de quelques dizaines d'années, c'est absolument inédit : cela correspond à un véritable "mur" écologique et climatique. Je ne sais pas comment la biosphère va réagir à cela, c'est très inquiétant !

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Il se peut à ce stade que cela ne soit qu'un problème de mesure lié aux instruments utilisés, mais la station de Barrow (Alaska) enregistre depuis plusieurs jours une envolée de la concentration de méthane dans l'atmosphère :

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Je ne comprends pas bien ces 40 ou 41°C.

S'il s'agit des extrêmes de température, on connaît déjà, s'il s'agit des températures annuelles moyennes en France , m^me dans le Sud, c'est hors de question pour le moment, il faudrait un véritable emballement qui n'est pas envisagé dans l'immédiat (cad dans les deux ou trois siècles à venir )

Et, oui, la mer a été plus haute que maintenant mais précisément à une période où il faisait aussi plus chaud (l' interglaciaire précédent)

Bonjour,

L'effet de serre terrestre est actuellement de 35°C, c'est ce que je voulais dire, même si je n'ai pas su me faire comprendre..

Température théorique par ensoleillement sans effet de serre = - 20°C (la lune est à - 18°C, sans atmosphère) on ajoute les 35°C d'effet de serre et on a une température moyenne de + 15°C, bien connue.

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Il se peut à ce stade que cela ne soit qu'un problème de mesure lié aux instruments utilisés, mais la station de Barrow (Alaska) enregistre depuis plusieurs jours une envolée de la concentration de méthane dans l'atmosphère :

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C'est là que l'homme peut améliore les choses.

Le CH4 est un gaz à effet de serre bien plus puissant que le CO².

Le brûler permet d'en limiter les effets, il ne part plus dans l'atmosphère sous sa forme, il retombe au sol sous forme d'eau et seul le CO², s'en échappe.

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Entièrement d'accord avec Grecale. Je rajouterai juste que les plantes réagissent surtout en fonction de 3 ensembles de paramètres principaux : non seulement en fonction de la température, mais également de la quantité d'eau disponible, et enfin de la quantité d'énergie lumineuse.

Mais comme le dit Grecale, une variation aussi brusque la Tm moyenne annuelle (de l'ordre de +5°c / 100 ans), c'est une variation insoutenable pour toutes les formes de végétation. Au mieux, il pourra se produire une translation, une "migration" de certaines espèces, mais malheureusement, je crains fort qu'elles n'en aient même pas le temps. Un spécialiste de la forêt boréale m'avait dit que la réaction (l'inertie de sa réaction) de cette forêt était de l'ordre de 50 à 100 ans. Autrement dit, à l'horizon 2100, lorsque les températures moyennes annuelles seront (probablement) au moins 5 à 7°c plus élevées qu'elles ne l'étaient dans la série 1950-2000 dans le Nord-québécois, la forêt n'aura que tout juste commencé à réagir ! Mais avec des moyennes de 5 à 7°c plus élevées, la plupart des individus de la forêt boréale ne supportera pas une telle contrainte. Qu'il pleuve plus ou non ! Bref, je ne sais pas où tu as pu (Jocelyn) voir que le feed back était immédiat !

Les transitions de phases en période de Glaciation étaient certes "rapides", mais il y a rapide et rapide... ces transitions se faisaient en plusieurs siècles, voire en millénaires ! Là, on parle de quelques dizaines d'années, c'est absolument inédit : cela correspond à un véritable "mur" écologique et climatique. Je ne sais pas comment la biosphère va réagir à cela, c'est très inquiétant !

les rares fois où on est d'accord, Dann, je ne peux qu'apprécier ! happy.pngil faut bien évidemment garder à l'esprit que la rapidité de modification du climat sera trop extrême pour que les plantes aient le temps de réagir.

et au-delà des plantes, on le voit aussi pour les espèces animales, dont le décalage s'opère déjà à l'intersaison pour les migrateurs, censés arrivés au moment où les plantes fructifient, ou au moment où les insectes éclosent, et qui en fait arrivent avec de plus en plus de jours/semaines de retard. l'effet domino va aller en s'accélérant, et si certains arriveront à s'adapter, ce ne sera pas le cas de tous, loin de là...

à la rigueur, la seule zone climatique qui sera moins impactée devrait être la zone tropicale, car il me semble que la hausse de t° devrait y rester limitée. par contre, il pourrait y avoir de forts décalages de pluviométrie.

edit: vu qu'on est hors topic, est-ce qu'un modo pourrait déplacer l'ensemble de cette discussion liée à l'impact du RC sur les écosystèmes sur un topic plus approprié? merci d'avance.

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