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Tendance hiver 2014/2015


Wilfried63
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Ce qui est dommage c'est l'excès que vous portez à cet indice. C'est vous qui en faites l'indice phare alors que même le plus hivernernophile de ce forum n'a pas donné de garantie à 100% sur cet indice !

C'est un peu le sketch de celui qui va voir sa femme en lui disant "t'es énervée !" -- "bah non je ne suis pas énervée" -- "ah si t'es énervée" -- "ohh mais tu m'énerves puisque je t'ai dit que non" -- "ah tu vois que t'es énervée tu viens de le dire..."

À force de provocation sur cet indice, vous avez réussi à en faire un sujet de discorde, un sujet principal alors que seuls des commentaires basiques ont été donné ici sans vouloir en faire tout un plat !

La provocation cachée, directe ou indirecte amène à l'agacement et forcément ce sujet est LE débat entre fervents défenseurs de camps adverses ! En toute objectivité, je n'ai vu personne clamer que cet indice était le graal de la prévision saisonnière hormis mike qui en fait plus certainement et qui mélange parfois l'impératif et le conditionnel.

Enfin, il est normal qu'on commente les premiers résultats qui nous parviennent. Cela aurait été vrai pour tout autre indices dont on aurait pu attendre des resultats... Ne devions-nous pas publier les résultats juste sous prétexte que cet OPI à déjà fait débat avant ? ...

Bref je peux comprendre l'agacement mais cet agacement est je pense partagé entre ceux qui s'intéressent à cet indice et ceux qui ne veulent presque pas en entendre parler...

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[align=center]Préliminaires - Hiver 2014/2015[/align] Je vais proposer mon propre éclairage pour notre future période hivernale. Dans ce post, je resterai à très grande échelle (à l'échelle planétai

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Poggio San Lorenzo (Latium) - 370m d'alt

Et le pire c'est qu'on alimente tout ce joyeux bordel en continuant de l'évoquer... Si certains veulent utiliser ces indices qu'ils le fassent, sans forcément les faire avaler de force aux autres dans ce topic. Après ceux qui ne veulent pas en entendre parler, eh ben ils n'accordent pas d'importance aux posts concernants ces indices (bon du coup il faut avouer que ça revient quasiment à ne pas accorder d'importance au topic entier...).

Enfin bref je suis déçu de l'attitude qui règne sur ce topic où on a l'impression d'une dispute puérile de la cour de récré du primaire, alimentée par l'égo ou l'orgueil, voyez ça comme vous le souhaitez, de chacun.

Ca sera mon premier et dernier post sur le sujet, et vous devriez en faire de même.

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En misant tout sur l'indice italien, vous prenez un gros risque : le risque que leur indice ne soit pas bien calibré.

C'est un peu le risque en effet, et de ce que j'en sais ce serait la raison pour laquelle Cohen ne veut pas publiquement s'afficher (vous ne trouverez pas un seul article de sa part citant l'OPI) sur cet indice même s'il a une collaboration réelle. L'année dernière, à ce petit jeu, le SAI (+ 0,7 de mémoire) s'est montré bien plus proche du résultat définitif de l'AO (+0,2) que l'OPI qui avait vu beaucoup trop large (+1,6). Cela ne veut pas dire que l'OPI est bon à jeter à la corbeille, n'exagérons rien ce n'est pas du tout ce que je sous entend, ce sont juste des observations qui montrent la prudence que l'on doit avoir. Ni plus, ni mois.

Cette année, il y a des chances pour que l'on soit dans une situation similaire en sens inverse : l'OPI a plongé très loin dans le négatif (-2,1), alors que le SAI pourrait se montrer plus modéré (autour de -1,0/-1,5 en première estimation ?) au vu de la progression de l'enneigement en Sibérie certes marquée mais pas exceptionnelle car on partait déjà d'assez haut fin septembre. Pour se donner une idée des valeurs, selon le laboratoire Rutgers l'Eurasie a pris 11,9 millions de km² d'enneigement entre les semaines 40 et 44, contre 16,1 millions de km² en 2009 où le SAI avait plongé à -2,1.

Bon après c'est quand même du pinaillage : quel que sera le résultat définitif de du SAI, on sait qu'il sera très négatif et que cela nous ouvre des perspectives intéressantes sur des conditions à AO négatives cet hiver, ce qui est concordant avec les analyses stratosphériques qui ont été présentées jusqu'à présent (voir notamment les messages de Cirrus). Et même si on se plait parfois à présenter les modèles de prévisions comme à contre courant de cette tendance qui parait quand même solide, ce n'est pas forcément vrai, à l'exemple de CFS2 qui envisage régulièrement une domination de hauts géopotentiels sur le pôle cet hiver ce qui correspond en fait ... à de l'AO négative :

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[align=center] [/align]

[align=center]post-2200-0-49360300-1415709735_thumb.png[/align]

C'est quand même rare d'avoir une telle concordance de prévisions allant dans le sens d'un vortex troposphérique déconcentré cet hiver, au point d'ailleurs que pas une seule prévision n'envisage qu'il en soit autrement (ou du moins je n'en n'ai pas vu). En tous cas personnellement au regard de ces conditions je suis partant pour dire qu'une AO positive semble improbable, ce qui semble être l'avis unanime de tous les prévisionnistes qui se sont exprimés ici à ce jour. Comme quoi, ce n'est pas parce qu'il peut y avoir quelques accrochages sur un seul et unique indice, que personne n'est d'accord sur le fond (ce qui d'une certaine manière rend ces accrochages d'autant plus tristes).

Après, bien évidemment, on diffère dans les "modalités d'exécutions" car comme on l'a vu une AO négative ne veut pas forcément dire temps hivernal dans notre petit bout de France. AO négative cela signifie (en résumant) davantage de blocages et d'échanges méridiens à l'échelle de l'hémisphère, cela ne veut pas dire qu'on aura le blocage pile sur notre tête et avec prise directe sur le robinet d'air froid.

CFS2, présenté ici pour l'exemple, envisage une dominante AO- (hauts géopotentiels sur le pôle) mais dans un schéma où l'Europe Occidentale serait sur le "mauvais" flanc (ou le bon du point de vue de Sky..) d'où des prévisions majoritairement douces sur notre petit bout d'hexagone. Ce n'est pas une option impossible car on l'a déjà vu pas plus tard qu'en janvier dernier (AO bien négative, grande douceur en France), ce n'est certainement pas non plus la seule option à envisager et loin s'en faut, mais cela montre juste qu'on ne part pas à l'origine de visions si diamétralement opposées sur le point de vue global même s'il y a des discordances au niveau local.

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Posté(e)
Relevés à Laval Sur Vologne (448m) depuis le 01/01/2013

allez pour détendre l'atmosphère un peu tendu ici, voici ma prévision saisonnière et mon indice 191769.gif

Au Canada, dans le Grand Nord, un bûcheron coupe son bois pour l'hiver. Après deux journées de coupe, et plusieurs stères transportées, il en vient à se demander si sa provision de bûches sera suffisante. Les hivers sont très froids, dans la région. Il va donc voir un vieux chef indien, un peu déplumé, pour savoir si l'hiver sera rigoureux. Il pose sa question, et le chef lui dit: - Ugh ! Hiver sera rude. Alors le bûcheron retourne couper du bois, encore et encore. Au bout de quelques jours de durs labeurs, il retourne voir le vieux chef et lui repose sa question. Et le chef répond: - Ugh ! Hiver sera rude, très rude ! Alors le bûcheron retourne bucheronner. Pendant quinze jours. Puis il retourne voir l'indien. Qui lui dit: -Ugh ! Hiver sera rude, très très très rude ! Alors le bûcheron demande au chef: - Mais, Grand Chef, comment peux-tu savoir cela ? Et l'indien répond: - Quand homme blanc couper beaucoup de bois, c'est que l'hiver sera rude !

infaillible!

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Merci pour ton explication fine et complète Stéphane, c'est agréable à lire et en tant qu'amateur on comprends ainsi mieux les choses default_wink.png/emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">

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Posté(e)
Combs-la-Ville 77380 et Massy 91300

Circulation générale de la troposphère dans l’hémisphère nord

Sans revenir sur la circulation générale de l’atmosphère avec les cellules de Hadley, de Ferrel, et polaire, je souhaite avant tout, vous expliquer ce qui caractérise de manière si particulière la circulation dans l’hémisphère nord. Je ne prétends aucunement savoir tous de cette circulation dans l’HN, mais je vous fais juste part de ce qui me saute aux yeux et qui me semble expliquer plus ou moins bien cette dite circulation. Je vais peut-être paraitre paradoxal, mais je vais d’abord vous parler de l’hémisphère sud car il me parait beaucoup plus simple à comprendre la circulation dans l’hémisphère sud.

De manière générale, s’il y a une circulation continue dans l’atmosphère, c’est qu’il y a un déséquilibre constant. En effet, l’atmosphère tante par tous les moyens de rétablir l’équilibre avec l’apport d’énergie inégale reçu sous forme calorifique issue du rayonnement infra-rouge du soleil. (En vain, puisque l’apport est continue) Maintenant que nous avons notre premier élément, le rayonnement solaire, c’est la nature de la surface sur laquelle va arriver le rayonnement qui va variée et donc possiblement expliquer la circulation observé. Je pèse mes mots sur cette hypothèse avec l’exemple de la circulation dans l’hémisphère sud. Brièvement, l’hémisphère sud, c’est un continent, l’Antarctique centré sur le pôle sud entouré essentiellement de mer et océan. La différence entre le continent et la mer est flagrante d’un point de vue « absorption d’énergie solaire ». Le bilan sur une année est clair, la mer absorbe beaucoup plus d’énergie calorifique que le continent. S’il y a un déséquilibre constant au niveau énergétique, on peut au moins essayer de trouver un équilibre sur l’aspect circulatoire. Le régime type ; VP concentré et centré sur le continent est presque quasi-indéboulonnable et fait la particularité de la circulation atmosphérique dans l’HS. Les ondes de Rossby très présentes dans ce type de circulation, sont d’ailleurs, très faciles à identifier. On pourrait (je ne sais pas si cela existe enfaite ^^) instauré un indice type AO (Antarctique Oscillation), mais l’intérêt serait presque inutile en période hivernale, tant un régime AO+ (Antarctique Oscillation) serait dominant à plus de 90% du temps (chiffre à titre purement indicatif, à ne pas prendre comme une valeur sûre) et fortement dépendant des SSW qui sont une rareté dans l’HS. (Quelques rares cas récents et d’ampleurs ont fait impression auprès de nos experts en stratosphère, comme mike) La stabilité de la circulation dans l’HS me conforte quelque peu dans ma façons de voir les choses. Il est enfin temps de parler de notre hémisphère nord.

Hémisphère Nord Structure géophysique – nature de la surface terrestre

Avant même de vous parler de la circulation atmosphérique dans l’hémisphère nord, il est important de savoir sur quelle base nous évoluons. (J’y prête énormément d’intentions à ce sujet, car c’est de là que part et se structure mon raisonnement !) Je veux parler des structures géophysiques présentes à la surface (nature des surfaces). Tout d’abords, comme dans l’HS, nous avons un gros bloc de glace centrée au pôle (notre grand corps malade). La différence notable entre HS et HN à propos de ce gros bloc de glace, c’est que dans l’HN, une grande proportion de la glace est issue de la congélation de l’eau de mer (la calotte glacière), tandis que dans l’HS une grande majorité de la glace repose sur du continent. Heureusement qu’il y a encore le Groenland une surface continentale non négligeable pour limitée la casse, mais lui aussi se fait attaquer par le réchauffement climatique… (Mais là n’est pas le sujet) Nous avons donc notre océan glacial Arctique avec une proportion d’eau et de glace qui varie.

1)

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Deux autres acteurs dédoublés tous les deux, caractérisent physiquement la surface terrestre de l’HN. Je veux parler de nos deux gros continents et océans. Pour les continents, nous avons l’Eurasie et l’Amérique du nord. Pour les océans, nous avons l’océan Atlantique et Pacifique. (Rien de nouveau ^^) En reprenant le même raisonnement fait sur la différence entre continent et océan pour l’HS, mais un bilan thermique réalisé essentiellement sur la période hivernal (de l’automne au printemps), les océans ressorte beaucoup plus chaud que les continents. (Sur la période estivale la tendance s’inverse)

Grossièrement, en période hivernale, on obtient quelque chose comme ça : [légende : rose=+chaud/bleu ciel=+ froid/bleu foncée= ++froid]

2)

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Régime de circulation type AO (Arctique Oscillation)

L’indice AO est un indice qui nous indique une situation globale à l’échelle de l’hémisphère en étudiant la différence de pression entre le pôle est les latitudes moyennes. (cf. définition tiré de Wikipédia)

« L’oscillation arctique (OA) est une variation de la différence de pression atmosphérique, au niveau de la mer, entre 20 N et le Pôle, d'une année à l'autre. Cette variation est reliée à l'intensité et la position moyenne des dépressions et anticyclones entre l'Arctique et les latitudes de 37 à 45 nord. Elle couvre tout l’hémisphère nord alors que d'autres oscillations similaires, comme l’oscillation nord-atlantique, couvrent des bassins océaniques particuliers.

Lorsque l'oscillation arctique se trouve dans sa phase positive, il existe une plus grande différence de pression entre 20N et le Pôle, une basse pression prédomine dans l'Arctique et une haute pression dans les latitudes tempérées de la planète. Lorsqu'elle est négative les systèmes s'inversent. Il faut habituellement de quelques jours à plusieurs mois pour que les situations s'inversent ainsi et c'est ce que l'on nomme l'oscillation1. Ce schéma de la situation en surface est intiment lié à la situation dans la haute troposphère et la stratosphère. La stratosphère tend à se refroidir durant la phase positive, et inversement durant la phase négative. Cela a pour conséquence de renforcer le vortex polaire en phase positive2. » (Fin de citation)

Qu’est-ce qu’on doit tirer de ça ?

Personnellement la seule chose qui me semble acquise avec l’AO, c’est qu’en phase positive, on a un VP concentré et positionné plus ou moins entre nord Canada et le pôle. Quelques débordements sur la Sibérie ne sont pas exclus. Et plus celui-ci est positif, plus c’est le cas. La phase positive me semble donc clairement définit et à titre de comparaison, cela ressemblerais d’avantage à une circulation type « Hémisphère Sud ». Les ondes de Rossby sont dans ce cas facilement identifiables. (Importances que j’évoquerais plus tard)

Maintenant que pouvons-nous tirer d’une AO négative ?

Cela nous indique, qu’un anticyclone polaire puissant se balade au niveau du pôle. Mais pas plus… Ce qui est marquée sur Wikipédia à propos de la phase négative, ne me convaincs pas, tant il y a de cas qui pèsent pour et contre ce qu’ils ont écrit.

Finalement, où est-ce que je veux en venir ?

Ce que je veux montrer ici, mais ça reste à débattre, c’est que quand l’AO est en phase positive, il y a un régime de circulation type « hémisphère sud », et plus la phase est positive, plus c’est le cas. (Avec ses ondes de Rossby bien défini). Par contre quand l’AO est négative, j’ai juste envie de dire que ce régime type « hémisphère sud » disparait. Plus l’AO est négative, plus ce régime s’efface. (Les ondes de Rossby aussi s’effacent, où deviennent difficilement identifiable)

Illustration :

3)

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Le Dipôle Arctique

Le fameux DA ! Celui qui fait tant écrire depuis ces dernières années. Bon, à part être anglophone, (que je ne suis pas, par flemmardise. Oui, je l’avoue^^) je n’ai pas trouvé de définition très précise de ce DA. Sur Wikipédia, ils n’ont même pas été fichue de terminé correctement l’article. Quelques mots clés et idées sont présents, mais la première fois que je l’ai lu, je n’ai rien compris. Puis à force d’observations, et de réflexions, je commençais à comprendre la particularité de la circulation de l’hémisphère nord. Le DA commença enfin à me sauter aux yeux !

4)

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Reprenons la carte que j’ai faite pour expliquer mon sujet sur les structures géophysiques présente à la surface de l’hémisphère nord. Oublions le pôle nord et concentrons-nous sur les latitudes moyennes. Nous avons, deux bulles bleus ciels et deux bulles roses et où deux bulles de la même couleur ne se suivent pas. Partant de là, j’ai tout de suite compris. Partant du principe que le sens de circulation est connu, c.à.d. dans le sens normal (inverse aux aiguilles d’une montre) il apparaît quatre zones où 2 accentuent la cyclogénèse et les 2 autres accentuent l’anticyclogénèse.

5)

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La répercussion sur la circulation troposphérique se fait tout de suite ressentir et les forçages troposphériques sur le Vortex Polaire apparaissent :

6)

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Ce qui semble apparaitre comme 2 grosses ondes de Rossby, ne le sont pas réellement, car c’est un forçage et non une circulation classique. De se faite, ces forçages vont déstructurer les ondes de Rossby, en les amplifiants d’un coup (à la sortie d’un continent) avant de se « casser la gu**le » sur l’autre rive. Il est souvent mention, de la fonte des glaces de l’arctique qui amplifie le régime DA. En effet, en poussant le raisonnement à l’extrême, un régime AO+ sur un océan non glacé… Tout cela pour comprendre que la circulation type DA favorise les échanges méridiens, mais pas de manière totalement désordonné, c’est même tout le contraire ! Il faudrait créer ce même indice DA avec un DA+/- qui quantifierais le dipôle par les anomalies de géopotentiel Z500 (par exemple) sur des zones définit des 2 continents et océans. Un DA+ se caractériserait donc par un dipôle marquée et donc des anomalies négative sur les rives est des continents et des anomalies positives sur les rives ouest. Tandis qu’un DA-, serait caractérisé par un dipôle absent ou presque et donc des anomalies peu marquées et relativement homogène.

La balance DA/AO et les ondes de Rossby

La balance, ou plutôt, la dualité DA/AO est une réflexion plus poussée sur le rapport qu’ont ces 2 types de régimes sur la circulation de l’hémisphère nord. En cherchant des réponses sur le DA, j’ai souvent lu que le régime de circulation type DA et AO sont indépendant. J’ai eu beaucoup de mal à comprendre cela. J’ai donc poussée la réflexion par moi-même pour finalement arrivé à une conclusion totalement inverse, où le DA et L’AO sont fortement dépendant l’un de l’autre. Bien sûr cela reste à discuter, mais selon moi, cela pourrait expliquer pas mal de choses et notamment mettre d’accord beaucoup d’intervenant. (Ou pas ^^ je ne suis pas dans la tête de tout le monde)

Donc en quoi consiste mon raisonnement plus poussée ?

Il n’est pas si poussée que ça et reste même relativement simple dans un premier temps. Je vous parlais de l’AO et de l’indice AO+/-. Je considérais donc une AO+ comme un régime de circulation type HS, tandis qu’un AO- faisait disparaitre se régime type HS.

De même pour le DA, où le DA+ faisait apparaitre un régime de circulation fortement bipolarisé et le DA- qui lui faisait disparaitre se régime.

La dualité consiste donc à comprendre la rapport entre DA et AO. Une AO+ se couplera avec un DA- et inversement, Un DA+ se couplera avec un AO-. Un DA neutre se couplera donc très bien avec un AO neutre. Cela reste simple.

« Tu as un indices qui se complémente avec l’AO déjà connu. Quel en est l’utilité ? »

L’idée de faire cela, c’est d’essayer de prévoir leur variation. Comment ? Je le répète pour rappel, l’AO est ce qui caractérise un régime type HS et donc qui s’accompagne de ses ondes de Rossby bien équilibrées et esthétiques. Tandis que le DA lui essaie de « détruire » les ondes de Rossby (mot un peu fort à mon goût, mais c’est pour que vous compreniez). Le « truck », c’est qu’ils peuvent trouver un terrain d’entente et équilibré leurs régime de circulation. Cela tendrais donc vers un régime DA et AO neutre. Cependant, Il subsistera dans tous les cas, un terrain de mésentente entre nos 2 types de régimes. Je parle bien sûr, des «Ondes de Rossby ». Bon nombre d’indices oscillants peuvent agirent sur ces ondes de Rossby, comme le QBO qui agit sur le VP stratosphérique qui lui-même va en se réchauffant ou non (SSW avec splitting event ou displacement event) amplifier ou non et en fonction de… les ondes de Rossby. La QBO agit aussi sur la mousson qui peut entrer en phase avec une ondulation des latitudes moyennes et amplifier une de ces ondulations. La MJO (Madden Julian Oscillation) qui elle aussi peut entrer en phase avec une ondulation et donc agir sur l’équilibre DA/AO. Une autre idée me viens à la tête, c’est l’étude des cyclones qui s’extra-tropicalisent. En effet, en s’extra-tropicalisant, les cyclones aurait tendances à amplifier où même créer une ondulation de Rossby. (À étudier et à développer) Tout ça, pour dire qu’il faudrait d’avantage étudier ces ondes de Rossby et des indices qui agissent dessus.

Limites de mon raisonnement (discussion)

L’une des limites que je vois c’est une possibilité de voir un régime DA- et AO- (car DA+ et AO+ m’étonnerais, car cela signifierait une anomalie négative de température à l’échelle de l’hémisphère, alors que preuve du contraire on a tendance à voir énormément d’anomalie positive à l’échelle de l’hémisphère). Une espèce de régime de circulation hybride qui me semble fortement pas équilibré, mais qui reste cependant possible.

L’autre limite est, et qui s’est parfaitement illustrée l’hiver dernier, c’est la symétrie de la nature des surfaces terrestre qui ne le sont pas réellement. La proportion de mer et de continent est dans ma symétrie, imparfaite. On voit bien que l’Amérique du nord est quand même beaucoup plus petite que l’Eurasie, même raisonnement pour l’Atlantique et le Pacifique. Il suffit que le dipôle du DA soit déséquilibré avec un VP plus important sur l’Amérique du nord que sur l’Eurasie pour venir contrecarrer l’équilibre DA/AO. Petite anecdote par rapport à l’hiver dernier, c’est que malgré une prévision à AO fortement positive, on voit que le DA à agit et donc quelque peu limiter ce régime de temps à AO+. Et je pense personnellement, que des hivers à AO+ fortement dominant seront de plus en plus rare notamment grâce à la fonte des calotte glacière (notre grand corps malade).

Je voulais débattre des indices SAI et OPI pour l’intérêt qu’ils pouvaient apporter sur la prévision saisonnière, mais ma première remarque est qu’il n’y a aucune référence au DA et cela me gêne un peu.

Conclusion

Je voulais montrer ici l’intérêt qu’il faudra porter au DA, en expliquant qu’est-ce que c’est et le rapport qu’il a avec l’AO. Nous avons donc pu voir qu’ils sont, d’après mon raisonnement, fortement liée entre eux et dont les oscillations sont fortement dépendant des ondes de Rossby. Bien que certaines limites existent entre les 2 types de régimes. (Des limites certes non stables et tendant à rapidement disparaitre, mais dont on ne peut niée l’existence)

Je suis donc maintenant ouvert à toutes vos critiques constructives !

Merci de m’avoir lu, car ça reste un travail de 3 jours pour moi.

Cytruj

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C'est un peu le risque en effet, et de ce que j'en sais ce serait la raison pour laquelle Cohen ne veut pas publiquement s'afficher (vous ne trouverez pas un seul article de sa part citant l'OPI) sur cet indice même s'il a une collaboration réelle. L'année dernière, à ce petit jeu, le SAI (+ 0,7 de mémoire) s'est montré bien plus proche du résultat définitif de l'AO (+0,2) que l'OPI qui avait vu beaucoup trop large (+1,6). Cela ne veut pas dire que l'OPI est bon à jeter à la corbeille, n'exagérons rien ce n'est pas du tout ce que je sous entend, ce sont juste des observations qui montrent la prudence que l'on doit avoir. Ni plus, ni mois.

Cette année, il y a des chances pour que l'on soit dans une situation similaire en sens inverse : l'OPI a plongé très loin dans le négatif (-2,1), alors que le SAI pourrait se montrer plus modéré (autour de -1,0/-1,5 en première estimation ?) au vu de la progression de l'enneigement en Sibérie certes marquée mais pas exceptionnelle car on partait déjà d'assez haut fin septembre. Pour se donner une idée des valeurs, selon le laboratoire Rutgers l'Eurasie a pris 11,9 millions de km² d'enneigement entre les semaines 40 et 44, contre 16,1 millions de km² en 2009 où le SAI avait plongé à -2,1.

Bon après c'est quand même du pinaillage : quel que sera le résultat définitif de du SAI, on sait qu'il sera très négatif et que cela nous ouvre des perspectives intéressantes sur des conditions à AO négatives cet hiver, ce qui est concordant avec les analyses stratosphériques qui ont été présentées jusqu'à présent (voir notamment les messages de Cirrus). Et même si on se plait parfois à présenter les modèles de prévisions comme à contre courant de cette tendance qui parait quand même solide, ce n'est pas forcément vrai, à l'exemple de CFS2 qui envisage régulièrement une domination de hauts géopotentiels sur le pôle cet hiver ce qui correspond en fait ... à de l'AO négative :

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C'est quand même rare d'avoir une telle concordance de prévisions allant dans le sens d'un vortex troposphérique déconcentré cet hiver, au point d'ailleurs que pas une seule prévision n'envisage qu'il en soit autrement (ou du moins je n'en n'ai pas vu). En tous cas personnellement au regard de ces conditions je suis partant pour dire qu'une AO positive semble improbable, ce qui semble être l'avis unanime de tous les prévisionnistes qui se sont exprimés ici à ce jour. Comme quoi, ce n'est pas parce qu'il peut y avoir quelques accrochages sur un seul et unique indice, que personne n'est d'accord sur le fond (ce qui d'une certaine manière rend ces accrochages d'autant plus tristes).

Après, bien évidemment, on diffère dans les "modalités d'exécutions" car comme on l'a vu une AO négative ne veut pas forcément dire temps hivernal dans notre petit bout de France. AO négative cela signifie (en résumant) davantage de blocages et d'échanges méridiens à l'échelle de l'hémisphère, cela ne veut pas dire qu'on aura le blocage pile sur notre tête et avec prise directe sur le robinet d'air froid.

CFS2, présenté ici pour l'exemple, envisage une dominante AO- (hauts géopotentiels sur le pôle) mais dans un schéma où l'Europe Occidentale serait sur le "mauvais" flanc (ou le bon du point de vue de Sky..) d'où des prévisions majoritairement douces sur notre petit bout d'hexagone. Ce n'est pas une option impossible car on l'a déjà vu pas plus tard qu'en janvier dernier (AO bien négative, grande douceur en France), ce n'est certainement pas non plus la seule option à envisager et loin s'en faut, mais cela montre juste qu'on ne part pas à l'origine de visions si diamétralement opposées sur le point de vue global même s'il y a des discordances au niveau local.

En fait ce que propose CFS2 c'est une sorte de AO-/NAO+

C'est un peu une faiblesse de l'OPI d'être lié à l'AO qui est hémisphèrique et ne traduit pas forcément le type de temps qui règne sur l'ouest de l'Europe

Y a t-il des stats sur la probabilité d'avoir un régime NAO+ (ou -) en fonction du régime AO ? Les deux sont-ils " décorrélés" dans le sens où avec un AO- on aurait presque autant de chance d'avoir un régime NAO+ ou NAO-

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Y a t-il des stats sur la probabilité d'avoir un régime NAO+ (ou -) en fonction du régime AO ? Les deux sont-ils " décorrélés" dans le sens où avec un AO- on aurait presque autant de chance d'avoir un régime NAO+ ou NAO-

En descendant au pas journalier et en regardant tous les hivers depuis les années 1950 soit un échantillon de près de 4000 jours, voici les répartitions observées en pourcentage de jours :

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En descendant au pas journalier et en regardant tous les hivers depuis les années 1950 soit un échantillon de près de 4000 jours, voici les répartitions observées en pourcentage de jours :

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Merci beaucoup pour ces données.

En reprenant ce que prévoit CFS2 et que j'interprète comme du NAO+, cette configuration ne se retrouve que dans un peu plus de 12% des jours avec AO- (calcul à la louche sur la base de 4000 jours).

Ceci dit, on remarque aussi que lorsqu'on a une configuration AO- elle est associée majoritairement (un peu plus de 51%) à une NAO neutre.

Donc quand bien même nous aurions une prévision "excellente" de l'indice AO, nous ne serions "pas beaucoup" plus avancé sur le type de temps sur l'ouest de l'Europe.

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Posté(e)
Vertou ((Gwerzhav) ) 9 km au Sud-Est de Nantes (44)

Pour tout dire, même sous NAO- on a du courant d'ouest possible, soit zonal sous blocage. Donc prévoir la NAO ne nous avance pas plus également que de se focaliser sur l'AO.

Et sinon merci à l'excellent post de /user/4724-run999h/'>Run999H qui a mit les choses au clair encore une fois, ne nous prenons pas la tête tout seul sur des prévis.

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Pour tout dire, même sous NAO- on a du courant d'ouest, soit zonal sous blocage. Donc prévoir la NAO ne nous avance plus également que de se focaliser sur l'AO.

Ah si tout de même un peu plus. Je suis d'accord pour dire que NAO- n'est pas une garantie absolue mais, au moins au nord de la Loire, c'est tout de même une configuration souvent favorable (au coeur de l'hiver) à la neige (apport d'humudité + apport de froid grace au blocage nordique).

Mais je reconnais que l'idéal serait d'avoir des infos sur les autres régimes (AS et dorsale)

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Aujourd'hui, j'ai ouvert un sujet saisonnier destiné à suivre les tendances modélisées par CFS. Il suggérait un compte rendu régulier des runs pour tenter de dégager de grandes tendances synoptiques, sans autre prétention que celle de s'émanciper des cuisines d'indices (sans considérer cet empirisme inutile). Ce topic invitait donc à se centrer sur ce que nous livre un modèle saisonnier numérique (brut de calcul).

L'étude de la succession des runs pouvait éventuellement montrer des récurrences sur la longue durée (gage de stabilité du modèle concernant une période) ou bien l'absence de récurrences (signalant de hauts degrés d'incertitudes).

Ce topic a été supprimé. Conclusion : Une heure à écrire un post balayé sans égard. Merci la modération.

Il a quand même été prouvé par la NOAA que ce modèle n'était vraiment pas bon et que finalement ça ne servait pas à grand chose de s'y attarder. La partie atmosphérique est foireuse et donc forcément il n'est que rarement dans le juste.

Le papier de la NOAA qui en atteste :

http://cfs.ncep.noaa.gov/cfsv2.info/CFSv2_paper.pdf

Seuls les motivés et passionnés d'anglais arriveront jusqu'au bout chris.gif

Par contre je ne sais pas si c'est pour ce motif que le topic a été supprimé, ou alors perçu comme doublon "intempestif" ?

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Pour tout dire, même sous NAO- on a du courant d'ouest possible, soit zonal sous blocage. Donc prévoir la NAO ne nous avance pas plus également que de se focaliser sur l'AO.

Et sinon merci à l'excellent post de /user/4724-run999h/'>Run999H qui a mit les choses au clair encore une fois, ne nous prenons pas la tête tout seul sur des prévis.

Euh, NAO - et AO -, si tu ne ramasses pas de bonnes miettes, ce n'est même plus la peine d'espérer quoique ce soit.
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Posté(e)
Illkirch-Graffenstaden (143 m) et Entzheim (149 m)

Aujourd'hui, j'ai ouvert un sujet saisonnier destiné à suivre les tendances modélisées par CFS. Il suggérait un compte rendu régulier des runs pour tenter de dégager de grandes tendances synoptiques, sans autre prétention que celle de s'émanciper des cuisines d'indices (sans considérer cet empirisme inutile). Ce topic invitait donc à se centrer sur ce que nous livre un modèle saisonnier numérique (brut de calcul).

L'étude de la succession des runs pouvait éventuellement montrer des récurrences sur la longue durée (gage de stabilité du modèle concernant une période) ou bien l'absence de récurrences (signalant de hauts degrés d'incertitudes).

Ce topic a été supprimé. Conclusion : Une heure à écrire un post balayé sans égard. Merci la modération.

En effet mais ton message a néanmoins été déplacé sur ce topic (cf page précédente).

Dommage car ça aurait pu être intéressant !

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En descendant au pas journalier et en regardant tous les hivers depuis les années 1950 soit un échantillon de près de 4000 jours, voici les répartitions observées en pourcentage de jours :

[align=center]attachicon.gif/index.php?app=core&module=attach&section=attach&attach_rel_module=post&attach_id=17030'>NAO-AO.png[/align]

En effet, merci du tableau, c'est loin d'être une corrélation parfaite si on raisonne en 3 classes.

Si on part d'une AO- on peut surtout penser à une NAO négative à neutre.

Une NAO neutre ça peut être un flux d'ouest à la hauteur de la France (risque maximal de tempête) ou un flux d'ouest très lent ou une alternance des 2.

Une NAO négative c'est surtout le signal d'invasions nordiques fréquentes et d'un hiver agité en Méditerranée.

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Posté(e)
Montpellier (34), Montreuil (93) ou Ciran (37)

Ce topic a été supprimé. Conclusion : Une heure à écrire un post balayé sans égard. Merci la modération.

Il a été fusionné dans ce sujet, pas supprimé, de sorte à éviter de disperser l'information. Car si l'intention se défend, je me refuse à devoir cadrer un topic de prévi saisonnière hivernal supplémentaire, où la dérive sera de mise.

Conclusion: un peu d'égard pour la modération ne ferait pas de mal!

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Posté(e)
Vertou ((Gwerzhav) ) 9 km au Sud-Est de Nantes (44)

Euh, NAO - et AO -, si tu ne ramasses pas de bonnes miettes, ce n'est même plus la peine d'espérer quoique ce soit.

Eh bah ça nous est arrivé plus d'une fois en france ! Sinon, concernant l'étude du modèle cfs, si la NOAA dit que son modèle est mauvais au run par run, alors qu'en faisant une simple moyenne de ces runs dans un tableau sur un mois il nous bat tous, je ne vous dit pas ce que serait s'il était bon !

Moi je trouve ce lien suffisant pour tenter de tirer quelque chose en fonction des runs :

http://www.meteociel.fr/modeles/cfs.php?mois=01&annee=2015

Après ça vaut ce que cela vaut, mais l'idée de ciel d'encre est bonne pour comparer justement.

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Circulation générale de la troposphère dans l’hémisphère nord

Sans revenir sur la circulation générale de l’atmosphère avec les cellules de Hadley, de Ferrel, et polaire, je souhaite avant tout, vous expliquer ce qui caractérise de manière si particulière la circulation dans l’hémisphère nord. Je ne prétends aucunement savoir tous de cette circulation dans l’HN, mais je vous fais juste part de ce qui me saute aux yeux et qui me semble expliquer plus ou moins bien cette dite circulation. Je vais peut-être paraitre paradoxal, mais je vais d’abord vous parler de l’hémisphère sud car il me parait beaucoup plus simple à comprendre la circulation dans l’hémisphère sud.

De manière générale, s’il y a une circulation continue dans l’atmosphère, c’est qu’il y a un déséquilibre constant. En effet, l’atmosphère tante par tous les moyens de rétablir l’équilibre avec l’apport d’énergie inégale reçu sous forme calorifique issue du rayonnement infra-rouge du soleil. (En vain, puisque l’apport est continue) Maintenant que nous avons notre premier élément, le rayonnement solaire, c’est la nature de la surface sur laquelle va arriver le rayonnement qui va variée et donc possiblement expliquer la circulation observé. Je pèse mes mots sur cette hypothèse avec l’exemple de la circulation dans l’hémisphère sud. Brièvement, l’hémisphère sud, c’est un continent, l’Antarctique centré sur le pôle sud entouré essentiellement de mer et océan. La différence entre le continent et la mer est flagrante d’un point de vue « absorption d’énergie solaire ». Le bilan sur une année est clair, la mer absorbe beaucoup plus d’énergie calorifique que le continent. S’il y a un déséquilibre constant au niveau énergétique, on peut au moins essayer de trouver un équilibre sur l’aspect circulatoire. Le régime type ; VP concentré et centré sur le continent est presque quasi-indéboulonnable et fait la particularité de la circulation atmosphérique dans l’HS. Les ondes de Rossby très présentes dans ce type de circulation, sont d’ailleurs, très faciles à identifier. On pourrait (je ne sais pas si cela existe enfaite ^^) instauré un indice type AO (Antarctique Oscillation), mais l’intérêt serait presque inutile en période hivernale, tant un régime AO+ (Antarctique Oscillation) serait dominant à plus de 90% du temps (chiffre à titre purement indicatif, à ne pas prendre comme une valeur sûre) et fortement dépendant des SSW qui sont une rareté dans l’HS. (Quelques rares cas récents et d’ampleurs ont fait impression auprès de nos experts en stratosphère, comme mike) La stabilité de la circulation dans l’HS me conforte quelque peu dans ma façons de voir les choses. Il est enfin temps de parler de notre hémisphère nord.

Hémisphère Nord Structure géophysique – nature de la surface terrestre

Avant même de vous parler de la circulation atmosphérique dans l’hémisphère nord, il est important de savoir sur quelle base nous évoluons. (J’y prête énormément d’intentions à ce sujet, car c’est de là que part et se structure mon raisonnement !) Je veux parler des structures géophysiques présentes à la surface (nature des surfaces). Tout d’abords, comme dans l’HS, nous avons un gros bloc de glace centrée au pôle (notre grand corps malade). La différence notable entre HS et HN à propos de ce gros bloc de glace, c’est que dans l’HN, une grande proportion de la glace est issue de la congélation de l’eau de mer (la calotte glacière), tandis que dans l’HS une grande majorité de la glace repose sur du continent. Heureusement qu’il y a encore le Groenland une surface continentale non négligeable pour limitée la casse, mais lui aussi se fait attaquer par le réchauffement climatique… (Mais là n’est pas le sujet) Nous avons donc notre océan glacial Arctique avec une proportion d’eau et de glace qui varie.

1)

Circulation_generale_1__gvi7.png

Deux autres acteurs dédoublés tous les deux, caractérisent physiquement la surface terrestre de l’HN. Je veux parler de nos deux gros continents et océans. Pour les continents, nous avons l’Eurasie et l’Amérique du nord. Pour les océans, nous avons l’océan Atlantique et Pacifique. (Rien de nouveau ^^) En reprenant le même raisonnement fait sur la différence entre continent et océan pour l’HS, mais un bilan thermique réalisé essentiellement sur la période hivernal (de l’automne au printemps), les océans ressorte beaucoup plus chaud que les continents. (Sur la période estivale la tendance s’inverse)

Grossièrement, en période hivernale, on obtient quelque chose comme ça : [légende : rose=+chaud/bleu ciel=+ froid/bleu foncée= ++froid]

2)

Circulation_generale_2__rqa7.png

Régime de circulation type AO (Arctique Oscillation)

L’indice AO est un indice qui nous indique une situation globale à l’échelle de l’hémisphère en étudiant la différence de pression entre le pôle est les latitudes moyennes. (cf. définition tiré de Wikipédia)

« L’oscillation arctique (OA) est une variation de la différence de pression atmosphérique, au niveau de la mer, entre 20 N et le Pôle, d'une année à l'autre. Cette variation est reliée à l'intensité et la position moyenne des dépressions et anticyclones entre l'Arctique et les latitudes de 37 à 45 nord. Elle couvre tout l’hémisphère nord alors que d'autres oscillations similaires, comme l’oscillation nord-atlantique, couvrent des bassins océaniques particuliers.

Lorsque l'oscillation arctique se trouve dans sa phase positive, il existe une plus grande différence de pression entre 20N et le Pôle, une basse pression prédomine dans l'Arctique et une haute pression dans les latitudes tempérées de la planète. Lorsqu'elle est négative les systèmes s'inversent. Il faut habituellement de quelques jours à plusieurs mois pour que les situations s'inversent ainsi et c'est ce que l'on nomme l'oscillation1. Ce schéma de la situation en surface est intiment lié à la situation dans la haute troposphère et la stratosphère. La stratosphère tend à se refroidir durant la phase positive, et inversement durant la phase négative. Cela a pour conséquence de renforcer le vortex polaire en phase positive2. » (Fin de citation)

Qu’est-ce qu’on doit tirer de ça ?

Personnellement la seule chose qui me semble acquise avec l’AO, c’est qu’en phase positive, on a un VP concentré et positionné plus ou moins entre nord Canada et le pôle. Quelques débordements sur la Sibérie ne sont pas exclus. Et plus celui-ci est positif, plus c’est le cas. La phase positive me semble donc clairement définit et à titre de comparaison, cela ressemblerais d’avantage à une circulation type « Hémisphère Sud ». Les ondes de Rossby sont dans ce cas facilement identifiables. (Importances que j’évoquerais plus tard)

Maintenant que pouvons-nous tirer d’une AO négative ?

Cela nous indique, qu’un anticyclone polaire puissant se balade au niveau du pôle. Mais pas plus… Ce qui est marquée sur Wikipédia à propos de la phase négative, ne me convaincs pas, tant il y a de cas qui pèsent pour et contre ce qu’ils ont écrit.

Finalement, où est-ce que je veux en venir ?

Ce que je veux montrer ici, mais ça reste à débattre, c’est que quand l’AO est en phase positive, il y a un régime de circulation type « hémisphère sud », et plus la phase est positive, plus c’est le cas. (Avec ses ondes de Rossby bien défini). Par contre quand l’AO est négative, j’ai juste envie de dire que ce régime type « hémisphère sud » disparait. Plus l’AO est négative, plus ce régime s’efface. (Les ondes de Rossby aussi s’effacent, où deviennent difficilement identifiable)

Illustration :

3)

Circulation_generale_3__ukq4.png

Le Dipôle Arctique

Le fameux DA ! Celui qui fait tant écrire depuis ces dernières années. Bon, à part être anglophone, (que je ne suis pas, par flemmardise. Oui, je l’avoue^^) je n’ai pas trouvé de définition très précise de ce DA. Sur Wikipédia, ils n’ont même pas été fichue de terminé correctement l’article. Quelques mots clés et idées sont présents, mais la première fois que je l’ai lu, je n’ai rien compris. Puis à force d’observations, et de réflexions, je commençais à comprendre la particularité de la circulation de l’hémisphère nord. Le DA commença enfin à me sauter aux yeux !

4)

Circulation_generale_4__lno1.png

Reprenons la carte que j’ai faite pour expliquer mon sujet sur les structures géophysiques présente à la surface de l’hémisphère nord. Oublions le pôle nord et concentrons-nous sur les latitudes moyennes. Nous avons, deux bulles bleus ciels et deux bulles roses et où deux bulles de la même couleur ne se suivent pas. Partant de là, j’ai tout de suite compris. Partant du principe que le sens de circulation est connu, c.à.d. dans le sens normal (inverse aux aiguilles d’une montre) il apparaît quatre zones où 2 accentuent la cyclogénèse et les 2 autres accentuent l’anticyclogénèse.

5)

Circulation_generale_5__sqw1.png

La répercussion sur la circulation troposphérique se fait tout de suite ressentir et les forçages troposphériques sur le Vortex Polaire apparaissent :

6)

Circulation_generale_6__qpj1.png

Ce qui semble apparaitre comme 2 grosses ondes de Rossby, ne le sont pas réellement, car c’est un forçage et non une circulation classique. De se faite, ces forçages vont déstructurer les ondes de Rossby, en les amplifiants d’un coup (à la sortie d’un continent) avant de se « casser la gu**le » sur l’autre rive. Il est souvent mention, de la fonte des glaces de l’arctique qui amplifie le régime DA. En effet, en poussant le raisonnement à l’extrême, un régime AO+ sur un océan non glacé… Tout cela pour comprendre que la circulation type DA favorise les échanges méridiens, mais pas de manière totalement désordonné, c’est même tout le contraire ! Il faudrait créer ce même indice DA avec un DA+/- qui quantifierais le dipôle par les anomalies de géopotentiel Z500 (par exemple) sur des zones définit des 2 continents et océans. Un DA+ se caractériserait donc par un dipôle marquée et donc des anomalies négative sur les rives est des continents et des anomalies positives sur les rives ouest. Tandis qu’un DA-, serait caractérisé par un dipôle absent ou presque et donc des anomalies peu marquées et relativement homogène.

La balance DA/AO et les ondes de Rossby

La balance, ou plutôt, la dualité DA/AO est une réflexion plus poussée sur le rapport qu’ont ces 2 types de régimes sur la circulation de l’hémisphère nord. En cherchant des réponses sur le DA, j’ai souvent lu que le régime de circulation type DA et AO sont indépendant. J’ai eu beaucoup de mal à comprendre cela. J’ai donc poussée la réflexion par moi-même pour finalement arrivé à une conclusion totalement inverse, où le DA et L’AO sont fortement dépendant l’un de l’autre. Bien sûr cela reste à discuter, mais selon moi, cela pourrait expliquer pas mal de choses et notamment mettre d’accord beaucoup d’intervenant. (Ou pas ^^ je ne suis pas dans la tête de tout le monde)

Donc en quoi consiste mon raisonnement plus poussée ?

Il n’est pas si poussée que ça et reste même relativement simple dans un premier temps. Je vous parlais de l’AO et de l’indice AO+/-. Je considérais donc une AO+ comme un régime de circulation type HS, tandis qu’un AO- faisait disparaitre se régime type HS.

De même pour le DA, où le DA+ faisait apparaitre un régime de circulation fortement bipolarisé et le DA- qui lui faisait disparaitre se régime.

La dualité consiste donc à comprendre la rapport entre DA et AO. Une AO+ se couplera avec un DA- et inversement, Un DA+ se couplera avec un AO-. Un DA neutre se couplera donc très bien avec un AO neutre. Cela reste simple.

« Tu as un indices qui se complémente avec l’AO déjà connu. Quel en est l’utilité ? »

L’idée de faire cela, c’est d’essayer de prévoir leur variation. Comment ? Je le répète pour rappel, l’AO est ce qui caractérise un régime type HS et donc qui s’accompagne de ses ondes de Rossby bien équilibrées et esthétiques. Tandis que le DA lui essaie de « détruire » les ondes de Rossby (mot un peu fort à mon goût, mais c’est pour que vous compreniez). Le « truck », c’est qu’ils peuvent trouver un terrain d’entente et équilibré leurs régime de circulation. Cela tendrais donc vers un régime DA et AO neutre. Cependant, Il subsistera dans tous les cas, un terrain de mésentente entre nos 2 types de régimes. Je parle bien sûr, des «Ondes de Rossby ». Bon nombre d’indices oscillants peuvent agirent sur ces ondes de Rossby, comme le QBO qui agit sur le VP stratosphérique qui lui-même va en se réchauffant ou non (SSW avec splitting event ou displacement event) amplifier ou non et en fonction de… les ondes de Rossby. La QBO agit aussi sur la mousson qui peut entrer en phase avec une ondulation des latitudes moyennes et amplifier une de ces ondulations. La MJO (Madden Julian Oscillation) qui elle aussi peut entrer en phase avec une ondulation et donc agir sur l’équilibre DA/AO. Une autre idée me viens à la tête, c’est l’étude des cyclones qui s’extra-tropicalisent. En effet, en s’extra-tropicalisant, les cyclones aurait tendances à amplifier où même créer une ondulation de Rossby. (À étudier et à développer) Tout ça, pour dire qu’il faudrait d’avantage étudier ces ondes de Rossby et des indices qui agissent dessus.

Limites de mon raisonnement (discussion)

L’une des limites que je vois c’est une possibilité de voir un régime DA- et AO- (car DA+ et AO+ m’étonnerais, car cela signifierait une anomalie négative de température à l’échelle de l’hémisphère, alors que preuve du contraire on a tendance à voir énormément d’anomalie positive à l’échelle de l’hémisphère). Une espèce de régime de circulation hybride qui me semble fortement pas équilibré, mais qui reste cependant possible.

L’autre limite est, et qui s’est parfaitement illustrée l’hiver dernier, c’est la symétrie de la nature des surfaces terrestre qui ne le sont pas réellement. La proportion de mer et de continent est dans ma symétrie, imparfaite. On voit bien que l’Amérique du nord est quand même beaucoup plus petite que l’Eurasie, même raisonnement pour l’Atlantique et le Pacifique. Il suffit que le dipôle du DA soit déséquilibré avec un VP plus important sur l’Amérique du nord que sur l’Eurasie pour venir contrecarrer l’équilibre DA/AO. Petite anecdote par rapport à l’hiver dernier, c’est que malgré une prévision à AO fortement positive, on voit que le DA à agit et donc quelque peu limiter ce régime de temps à AO+. Et je pense personnellement, que des hivers à AO+ fortement dominant seront de plus en plus rare notamment grâce à la fonte des calotte glacière (notre grand corps malade).

Je voulais débattre des indices SAI et OPI pour l’intérêt qu’ils pouvaient apporter sur la prévision saisonnière, mais ma première remarque est qu’il n’y a aucune référence au DA et cela me gêne un peu.

Conclusion

Je voulais montrer ici l’intérêt qu’il faudra porter au DA, en expliquant qu’est-ce que c’est et le rapport qu’il a avec l’AO. Nous avons donc pu voir qu’ils sont, d’après mon raisonnement, fortement liée entre eux et dont les oscillations sont fortement dépendant des ondes de Rossby. Bien que certaines limites existent entre les 2 types de régimes. (Des limites certes non stables et tendant à rapidement disparaitre, mais dont on ne peut niée l’existence)

Je suis donc maintenant ouvert à toutes vos critiques constructives !

Merci de m’avoir lu, car ça reste un travail de 3 jours pour moi.

Cytruj

Désolé, je n'ai pas de critique en stock blush.png Juste à un grand merci à distribuer en échange de cet énorme boulot et pour la pédagogie des illustrations qui vont avec. Effectivement, on comprend mieux pourquoi l'absence de référence au DA te "gêne un peu". Disons que le côté constructif... c'est peut-être finalement de faire remonter ton message pour qu'il ne parte pas aux oubliettes à peine posté flowers.gif
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Oui les modèles n'en démordent pas, ils veulent absolument nous coller un zonal au sens perturbé, en Décembre, c'est généralement humide en France, en épargnant le SEst.

Remarque pour le moment en tout cas, avec en dominance, un talweg pour Novembre à nos portes, c'était plutôt bien vu par les modèles pour Novembre.

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