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Changement climatique en France


mickael23

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il y a une heure, Gaël13 a dit :

 

Votre ressenti n'est pas faux quand au réchauffement global, mais les valeurs que vous présentez sont clairement et nettement exagérés, on rentre alors en partie dans la désinformation :$

"Les hivers avec des épisodes de 15 jours de tramontane consécutifs avec une température ressentie de -10°C n'existent plus" : la réelle question à se poser étant : Est-ce que ce genre d'épisodes étaient si fréquents dans le passé ( c'est à dire 15.0 j de windchill à -10.0°C)  ?  Clairement non. En ce qui concerne la fréquence du vent, pas plus loin que janvier dernier, Perpignan a enregistré quasi un mois de Tramontane https://www.infoclimat.fr/climatologie-mensuelle/07747/janvier/2019/perpignan-rivesaltes.html                                       "Cela fait plus de 10 ans qu'aucun flocon n'est tombé dans la plaine " :  Sur la période 2009/2019, le METAR de Perpinan a enregistré 19.0 j avec flocons aperçus, ce n'est pas énorme, mais on est loin du 0.0 j. Il est tombé une couche de 25.0 cm le 8 mars 2010, vous étiez donc déjà dans la région lors de cet événement ...                                                                           " Il y a 18 mois, il a fait plus de 20°C à Noël ou au jour de l'an, je ne sais plus" :  Effectivement on a enregistré ponctuellement des valeurs de maximales à 19/21.0°C  sur les deux derniers hivers, mais c'est tout sauf incroyable puisque  ce sont des valeurs que l'on retrouve quasiment  tout les ans depuis le début des relevés du début du siècle :                                                              image.png.0d8f919ec0a8ff30b7e8918e5dd33792.png                                                                                                                                                                                                

Il est sans doute vrai que le ressenti est différent de la réalité.

Pour la neige, depuis cet épisode de 2010, pas un flocon n'est tombé, ou alors de façon très sporadique. 

Pour la tramontane, je t'assure que régulièrement les vignerons ne pouvaient plus tailler tellement il faisait froid et que cette période est révolue.

 

Concernant l'avancée globale des saisons, la date des vendanges est un indicateur à ne pas négliger, même si par ici, on a que peu de données au début du XXème siècle.  Historiquement, les vendanges commençaient autour du 5-10 septembre. Désormais elles commencent au pire autour du 20-25 août. Comme partout les dates sont avancées. En Bourgogne, là où les choses du vins sont beaucoup plus suivies depuis bien plus longtemps, les vendanges sont avancées d'un mois depuis qu'elles sont suivies.

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L'un des paradoxes du réchauffement, c'est que les français ont toujours eu une vision tronquée des normales saisonnières estivales qu'ils imaginent beaucoup plus élevées qu'elles ne le sont malgré la

Bonjour à tou(te)s,   Toujours sur l'évolution climatique en métropole depuis les années 70, 4 mois particuliers pour illustrer cette évolution saison par saison : janvier, avril, juillet et

Enorme, je ne sais pas. Apocalyptique, je ne sais pas non plus.    Je sais juste qu'entre ça : (quaternaire, ère glaciaire)   Et ça : (Anthropocene, maintenant)

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Le 13/07/2019 à 11:28, Gaël13 a dit :

 

Votre ressenti n'est pas faux quand au réchauffement global, mais les valeurs que vous présentez sont clairement et nettement exagérés, on rentre alors en partie dans la désinformation :$

"Les hivers avec des épisodes de 15 jours de tramontane consécutifs avec une température ressentie de -10°C n'existent plus" : la réelle question à se poser étant : Est-ce que ce genre d'épisodes étaient si fréquents dans le passé ( c'est à dire 15.0 j de windchill à -10.0°C)  ?  Clairement non. En ce qui concerne la fréquence du vent, pas plus loin que janvier dernier, Perpignan a enregistré quasi un mois de Tramontane https://www.infoclimat.fr/climatologie-mensuelle/07747/janvier/2019/perpignan-rivesaltes.html                                       "Cela fait plus de 10 ans qu'aucun flocon n'est tombé dans la plaine " :  Sur la période 2009/2019, le METAR de Perpinan a enregistré 19.0 j avec flocons aperçus, ce n'est pas énorme, mais on est loin du 0.0 j. Il est tombé une couche de 25.0 cm le 8 mars 2010, vous étiez donc déjà dans la région lors de cet événement ...                                                                           " Il y a 18 mois, il a fait plus de 20°C à Noël ou au jour de l'an, je ne sais plus" :  Effectivement on a enregistré ponctuellement des valeurs de maximales à 19/21.0°C  sur les deux derniers hivers, mais c'est tout sauf incroyable puisque  ce sont des valeurs que l'on retrouve quasiment  tout les ans depuis le début des relevés du début du siècle :                                                              image.png.0d8f919ec0a8ff30b7e8918e5dd33792.png                                                                                                                                                                                                

 

Je suis assez OK avec vos remarques, mais ce graphique est beaucoup trop grossier.

 

Car il faut regarder de très près pour voir ce qui a changé :

Ex : les extrêmes maximales en janvier > 20°C... où on a l'impression que rien ne change :

1900/1960 : 10

1960/2019 : 17

Depuis 2000 :7 soit plus d'une tous les trois ans

Avant 2000 : 19 soit moins d'une tous les cinq ans

 

La pente est belle et bien là...

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Posté(e)
Saint-Ambroise, Saguenay-Lac-St-Jean, QC, Canada
Le 13/07/2019 à 06:29, Cotissois 31 a dit :

Les messages ont des dizaines de remarques/question  et pas une. Le site climatHD répond à plein de questions.

Les données de climatologie qualité OMM tout le monde les a, mais c'est impossible de trouver le vrai réchauffement climatique sur ces données brutes.

On aura toujours des dizaines de pourcent d'effet de site/capteur au moment de calculer les tendances.

 

Le 13/07/2019 à 06:29, Cotissois 31 a dit :

Tx à Perpignan au printemps, qualité expert.

 

Salut Cotissois 31,

Désolé, mais ton message est incompréhensible, ou presque !

Et « qualité OMM » ou « qualité expert », c'est quoi ?

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Posté(e)
Aubenas en Ardèche méridionale

lorsque @slo parle de la date des vendanges, je suis complètement d'accord avec lui. 

je trouve bien plus parlant ce genre de choses pour lesquelles ont a énormément de recul et qui ne dépendent pas

des conditions de prises de T° de l'emplacement et de la qualité des thermomètres, etc... 

de la même manière, il y a des apiculteurs qui notent dans leur calepins les dates et les qualités des floraisons depuis 50 ou 60 ans, là aussi les choses sont bien claires et bien lisibles.

on peut aussi supposer que des arbres plantés il y a 70 ans et qui ont toujours poussé et donné des fruits (plus ou moins certes); s'ils se mettent brutalement à crever de chaud et de soif c'est que quelque chose se passe, pas besoin de se faire mal aux yeux sur des graphiques pour le comprendre...    

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Citation

Et « qualité OMM » ou « qualité expert », c'est quoi ?

 

C'est un vocabulaire relatif à la climatologie. C'est mon vocabulaire, pour être explicite.

 

La qualité OMM, c'est le fait d'avoir une station normalisée au possible et de calculer des normes à partir des données. C'est souvent une très haute qualité instrumentale, mais pour le climatologue qui suit l'évolution des normes, c'est "low cost", c'est un "first guess", ce n'est pas un niveau d'expertise.

 

La qualité expert, c'est de post-traiter les données OMM pour tuer les biais de capteur/site et suivre la vraie évolution des normes, dit autrement, le changement climatique. On parle parfois de données homogénéisées, mais il faut être clair, c'est une qualité expert, à la hauteur du E dans GIEC.

 

99% des communiqués sur données station sont de qualité OMM.  Les normes OMM, les évolutions de normes OMM, les historiques de données journalières, les records, etc.  Ceci explique pourquoi sans être expert, tout le monde peut le faire en étant passionné météo.

 

ClimatHD et Berkeley Earth sont de qualité expert. Deux labels spécialisés dans le changement climatique.

Modifié par Cotissois 31
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Evolution des températures minimales d'hiver à Perpignan, qualité expert

PASSE_LAN_TEMPE_TN_HIV_IMAGE_66136001.pn

 

Depuis 1970, la période la plus froide a été autour de 2010.  Cela se voit avec la courbe marron.

 

En règle générale en France, le changement climatique s'est ressenti au passage dans les années 1990 comme un palier brutal.  Depuis 2000, les moyennes augmentent peu.

De mon point de vue totalement neutre attaché à la modélisation, il est tout à fait possible que les moyennes augmentent peu jusque 2030. La hausse continue du signal global n'empêche pas que la France peut réalistement avoir un comportement en palier/pause/palier...

Il reste la question des records. Le problème c'est que les records sont de la qualité OMM. Je ne sais pas comment analyser des records de qualité OMM dans une analyse de changement climatique. Ils augmentent mais à quelle vitesse réelle ?

Modifié par Cotissois 31
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Posté(e)
Hauts d'Essey / Hauts de Saint-Max / Vieille ville de Nancy

Ce soir, ce qui m'interpelle, c'est la facilité avec laquelle les 20°c à 850 hPa envahiraient  à nouveau le pays, un mois après la canicule de juin. 

Le Moscou-Paris est mort, vive le Rabat-Paris !

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De toutes façons, on peut penser ce qu'on veut, en France, jamais un record de chaleur n'a été établi en juin.

 

Donc celui-ci ne pourra pas tenir longtemps.

 

Même si ce qu'il c'est passé il y a presque 1 mois maintenant est exceptionnel, une configuration juste un peu moins exceptionnelle donnera des températures plus élevées en juillet ou en août.

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Posté(e)
Grenoble (limite Eybens)
Le 17/07/2019 à 22:56, slo a dit :

De toutes façons, on peut penser ce qu'on veut, en France, jamais un record de chaleur n'a été établi en juin.

 

Donc celui-ci ne pourra pas tenir longtemps.

 

Même si ce qu'il c'est passé il y a presque 1 mois maintenant est exceptionnel, une configuration juste un peu moins exceptionnelle donnera des températures plus élevées en juillet ou en août.

 

En effet,  d'ailleurs, pour rappel,  lors de la canicule de fin juin, seules 20% environ des stations  françaises  ont battu leur record absolu de température (souvent  de très peu d'ailleurs , si on met de côté la zone de climat méditerranéen)

50 % environ des stations françaises ont battu leur record mensuel, mais ce record pour  juin était généralement moins élevé que le record absolu de ces stations (record absolu établi en juillet ou août, selon le cas)

Donc,  on ne sait pas si cette canicule battra les records établis récemment dans le Sud-Est (ce serait proprement inquiétant...)

Mais il est bien probable qu'elle fasse tomber d'autres records  absolus dans le reste de la France, par contre

 

 

Modifié par Dionysos
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entre 1950 et 1980 de 7 à 8 jours de fortes chaleurs ( > 30 ° C) par an, de nos jours souvent plus de 25/an ( 28 l’an dernier).
en 1976 , il y a eu 21 jours > 30 ° c à la station météo  de NEVERS, et avec des max de 33/34 pas des 38/39 comme maintenant, et 21 jours, c' était une exception à l’époque.( en 1977 , pas un jour à plus de 30 et seulement 18 jours > 25 ° C dans l’année !)
les moyennes 1951/1980 montrent en jours > 30 :
1 à Caen, 4 à Beauvais, 6 à Reims, Orléans , Cannes, ou Nantes, 9 à Strasbourg, 14 à Lyon, 17 à Toulouse, 31 à Nîmes.
21 jours de fortes chaleurs en 1976, c’était vraiment une exception à cette époque et ça tend à devenir la norme.( par exemple 20 jours en 2017 et 29 jours en 2018 !) gros changement climatique et pas en bien , il suffit de voir le nombre de conifères morts . les canicules et sécheresses répétitives, année après année , font leur effet
les moyennes de Nevers sur la période 1951/1980 c'était Tmin de 12 ° C et Tmax de 24 °C pour juillet et août, on est très largement au-dessus de nos jours et on avait 12 jours de pluie en juillet et 13 en aôut, on en est très loin.

Une époque où on attendait l'été avec impatience et maintenant une époque où on attend avec impatience que l'été se termine.

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il y a 34 minutes, novelty a dit :

entre 1950 et 1980 de 7 à 8 jours de fortes chaleurs ( > 30 ° C) par an, de nos jours souvent plus de 25/an ( 28 l’an dernier).
en 1976 , il y a eu 21 jours > 30 ° c à la station météo  de NEVERS, et avec des max de 33/34 pas des 38/39 comme maintenant, et 21 jours, c' était une exception à l’époque.( en 1977 , pas un jour à plus de 30 et seulement 18 jours > 25 ° C dans l’année !)
les moyennes 1951/1980 montrent en jours > 30 :
1 à Caen, 4 à Beauvais, 6 à Reims, Orléans , Cannes, ou Nantes, 9 à Strasbourg, 14 à Lyon, 17 à Toulouse, 31 à Nîmes.
21 jours de fortes chaleurs en 1976, c’était vraiment une exception à cette époque et ça tend à devenir la norme.( par exemple 20 jours en 2017 et 29 jours en 2018 !) gros changement climatique et pas en bien , il suffit de voir le nombre de conifères morts . les canicules et sécheresses répétitives, année après année , font leur effet
les moyennes de Nevers sur la période 1951/1980 c'était Tmin de 12 ° C et Tmax de 24 °C pour juillet et août, on est très largement au-dessus de nos jours et on avait 12 jours de pluie en juillet et 13 en aôut, on en est très loin.

Une époque où on attendait l'été avec impatience et maintenant une époque où on attend avec impatience que l'été se termine.

 

Merci pour ton post

Vraiment dur dur ce RC.

 

Alors pour continuer, en vallée du Rhône :

A Lyon, comme pour ma station, le mois de juin depuis 2001 est plus chaud que juillet entre 1951 et 1980 !!! (+0.5°C à Lyon, +0.4°C chez moi)

A peine croyable !

 

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Posté(e)
Grenoble (limite Eybens)
Il y a 2 heures, novelty a dit :

en 1976 , il y a eu 21 jours > 30 ° c à la station météo  de NEVERS, et avec des max de 33/34 pas des 38/39 comme maintenant, et 21 jours, c' était une exception à l’époque.( en 1977 , pas un jour à plus de 30 et seulement 18 jours > 25 ° C dans l’année !)
les moyennes 1951/1980 montrent en jours > 30 :
1 à Caen, 4 à Beauvais, 6 à Reims, Orléans , Cannes, ou Nantes, 9 à Strasbourg, 14 à Lyon, 17 à Toulouse, 31 à Nîmes.
21 jours de fortes chaleurs en 1976, c’était vraiment une exception à cette époque et ça tend à devenir la norme.

 

Oui, l'été 1976 avait fortement marqué toute une génération.

Son successeur , en 1977, avait été vite oublié à l'époque .

Et pourtant ,  on se demande si ce n'est pas 1977 qui paraît  le plus atypique des deux ,  vu de nos années 2010 ...

Un été aussi "pourri" que celui de 1977 , cela paraît presque relever de l'inimaginable de nos jours (ça vaut le coup de regarder les Tx de cet été-là , par exemple dans la zone méditerranéenne, on se demande presque s'il n'y a pas une erreur...😉)

Alors que 1976 nous apparaît désormais comme un été certes chaud et ensoleillé mais finalement pas  plus que les étés 2003, 2015, 2018, 2019...(par exemple, au choix)

 

Il y a 2 heures, novelty a dit :

Une époque où on attendait l'été avec impatience et maintenant une époque où on attend avec impatience que l'été se termine.

 

Je n'irai quand même pas jusque là , car l'été reste  attendu , ne serait-ce que pour son ensoleillement (qui fait parfois encore bien défaut le restant de l'année, tout dépend évidemment des années et des régions...) Mais il ne faudrait pas que ces canicules deviennent la règle, car alors ça va être compliqué...

Modifié par Dionysos
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il y a 30 minutes, Dionysos a dit :

Je n'irai quand même pas jusque là , car l'été reste  attendu , ne serait-ce que pour son ensoleillement (qui fait parfois encore bien défaut le restant de l'année, tout dépend évidemment des années et des régions...) Mais il ne faudrait pas que ces canicules deviennent la règle, car alors ça va être compliqué...

 

Arf! Par ici ça devient pénible. Tous les jours ou presque à plus de 30, taquiner les 35 de temps en temps et les dépasser quelques fois dans le mois (après le 15 juin, juillet, août et prochainement début septembre aussi), ça commence à être dur pour le corps. Heureusement qu'il y a une rivière à 15mn d'ici pour se rafraîchir (la mer il y a trop de monde).

 

Mais bon, ce n'est pas le pire. Le pire c'est les dégâts sur la végétation, les cultures,  la faune et la flore. Dépasser les 42°C, ce n'est plus méditerranéen. La preuve, des amandiers et des chênes verts, typiques de la végétation dans le coin on séchés en une après-midi. Et si on n'a pas un peu de pluis dans les jours qui viennent on risque d'avoir des incendies vites incontrôlables vu l'état de sécheresse de la végétation.

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Posté(e)
Beauvoir (Manche/Mt st Michel
Il y a 18 heures, novelty a dit :

Une époque où on attendait l'été avec impatience et maintenant une époque où on attend avec impatience que l'été se termine.

Je recite la formule je la trouve splendide!

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Je ne suis pas sûr qu'on avance scientifiquement.

Entre 2005 et 2015, combien d'étés avez-vous souhaité vite voir la fin ?

Depuis 2015, peut-être mais ça fait 4 ans, ça peut être superposé à un cycle naturel défavorable, etc.

 

(je parle de la France océanique, le pays méditerranéen c'est toujours différent mais la France est essentiellement océanique)

Modifié par Cotissois 31
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Il y a 1 heure, Cotissois 31 a dit :

Je ne suis pas sûr qu'on avance scientifiquement.

Entre 2005 et 2015, combien d'étés avez-vous souhaité vite voir la fin ?

Depuis 2015, peut-être mais ça fait 4 ans, ça peut être superposé à un cycle naturel défavorable, etc.

 

(je parle de la France océanique, le pays méditerranéen c'est toujours différent mais la France est essentiellement océanique)

 

En effet, le niveau des 5 étés depuis 2015 n'est pas une nouvelle norme ! 

Il y a forcément de la variabilité naturelle là dedans qui va se terminer d'ici peu d'années par un ou deux étés maussades et plutôt frais.

C'est immanquable. On est sur  une pente, qui peut être s'accélère quelque peu, mais on n'est pas parti au Sahara non plus..

 

Pour autant, il ne faut pas minimiser ce réchauffement des étés qui est violent, et qui va faire disparaître plus tôt que prévu (non des mémoires, mais des tableaux statistiques) l'été 2003.

On va attendre le 15 septembre pour faire un bilan de l'été 2019, pour autant :

-Depuis 2015, un tiers des stations du réseau MF ont battu, à ce jour leur Tn la plus élevée jamais relevé. Sûr que la semaine qui vient va faire grossir sérieusement la liste. Adieu 1983, 2003 ou 2006.

-Quand aux records absolus (Tx) celui pour la France entière a été battu en juin ; et dans la semaine qui vient, il risque d'y avoir un nombre non négligeable de stations qui vont battre leur propre record qui pour l'essentiel datait de 2003, et pour la minorité restante de 1947.

Et l'été n'est pas fini....

 

Face à un tel événement (emballement ?) pas étonnant que le topic moyen terme se soit enflammé !!!

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Si on se place pile au centre de la France, à Bourges, qualité expert toujours :

PASSE_CEN_TEMPE_TM_ETE_IMAGE_18033001.pn

 

L'été 2003 a permis en 1 an à la moyenne 1995-2005 de battre la moyenne 1985-1995. En 1 an !

Donc techniquement, le réchauffement des étés a bien été maximal entre 1980 et 2005.

 

Il y a une différence entre l'approche par "successions" qui donne l'impression que tout s'aggrave depuis 2015 et l'approche énergétique qui considère que 2003 a concentré toute l'énergie de fin 1990 à fin 2000. Cette énergie s'est peut-être concentrée en 1 an, mais au bilan énergétique, il n'y a pas de réchauffement net depuis 2005.

Modifié par Cotissois 31
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il y a 27 minutes, Cotissois 31 a dit :

Si on se place pile au centre de la France, à Bourges, qualité expert toujours :

PASSE_CEN_TEMPE_TM_ETE_IMAGE_18033001.pn

 

L'été 2003 a permis en 1 an à la moyenne 1995-2005 de battre la moyenne 1985-1995. En 1 an !

Donc techniquement, le réchauffement des étés a bien été maximal entre 1980 et 2005.

 

Il y a une différence entre l'approche par "successions" qui donne l'impression que tout s'aggrave depuis 2015 et l'approche énergétique qui considère que 2003 a concentré toute l'énergie de fin 1990 à fin 2000. Cette énergie s'est peut-être concentrée en 1 an, mais au bilan énergétique, il n'y a pas de réchauffement net depuis 2005.

On ne dispose pas de la moyenne estivale 2018 pour Bourges ?

 

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Bonjour. Nouveau sur le forum, non spécialiste de la climatologie, je cherche à comprendre ce qui se passe.

 

Il semblerait, d'après plusieurs scientifiques, que la plus grande fréquence des canicules serait due à l'affaiblissement du Jet Stream. Cet affaiblissement du Jet Stream serait lui-même lié à l'augmentation très rapide de la température de l'Artique (encore que tout le monde ne partage pas cette explication). Affaibli, le Jet Stream présenterait des ondulations beaucoup plus importantes, amenant de grandes quantités d'air très chaud (ou d'air très froid) sur des régions auparavant tempérées.

 

Qu'en pensez-vous sur le forum ?. Peut-on trouver une confirmation de cette hypothèse dans les flux aériens récents ?

 

Autre question (il n'est pas sûr qu'elle soit pertinente...), est-ce que l'anomalie froide atlantique nord joue un quelconque rôle dans les positions des anticyclones concernés.

 

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Il y a 15 heures, bernardt60 a dit :

On ne dispose pas de la moyenne estivale 2018 pour Bourges ?

 

 

Ce n'est pas 2018 qui va suffire à changer l'analyse.

Je sais que c'est troublant par rapport à l'intuition, mais un climatologue qui dit "les étés français n'augmentent plus depuis 2005" a parfaitement raison.   D'après les modèles climatique, c'est quasiment logique d'avoir une pause car d'après eux on avait augmenté trop rapidement entre 1980 et 2005. 

Modifié par Cotissois 31
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Il y a 3 heures, Cotissois 31 a dit :

 

Ce n'est pas 2018 qui va suffire à changer l'analyse.

Je sais que c'est troublant par rapport à l'intuition, mais un climatologue qui dit "les étés français n'augmentent plus depuis 2005" a parfaitement raison.   D'après les modèles climatique, c'est quasiment logique d'avoir une pause car d'après eux on avait augmenté trop rapidement entre 1980 et 2005. 

Oui mais plus rien ne semble logique en ce moment !

Je sais qu'il faut dans certains milieux avoir une foi presque aveugle dans l'argumentation scientifique mais comme disait le curé de la paroisse à ma grand-mère '"Ne sois pas plus Pape que le Pape"

Désolé mais occulter l'été 2018 alors que cette année est la plus chaude jamais enregistrée en France ( ce n'est pas moi qui le dit ) je ne sais si faire preuve de la très grade rigueur scientifique qui te tient tant à cœur.

En plus annoncer ça alors que depuis le début des années 2010  on n'arrête pas de battre des records de chaleur et qu'on est en pleine canicule et que de mon vivant déjà long je ne pensais jamais voir des températures pouvoir passer allégrement les 40°C dans le nord de la France et qu'on compte les records de froid sur moins des doigts d'une main,  je le vois quand même  un peu  comme un sentiment de supériorité et un brin provocateur par rapport aux gens qui osent avoir de l'intuition comme tu dis , même si c'est probablement scientifiquement vrai ce n'était sûrement pas le moment approprié pour faire passer le message .

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C'est justement parce qu'il y a canicule à répétition que je vérifie le signal de fond pour voir ce qui se passe.  Je suis content d'y trouver de l'optimisme, mais si ce n'est pas certain.

 

Je ne suis pas climatologue, mais j'ai l'expérience de l'analyse multi-échelles et jongler entre météo et climato demande justement une analyse multi-échelles.

En théorie, il n'y a aucun problème de poster en "changement climatique" en même temps qu'un fort événement météo a lieu. Ce sont deux disciplines quasiment indépendantes.

 

Le fait que beaucoup aient besoin de vivre des événements forts pour comprendre qu'un signal de fond a lieu  n'a pas grand chose à voir avec l'approche scientifique.  En science, les événements forts c'est surtout la difficulté d'analyse, à savoir comment attribuer les choses à quelle échelle. Une difficulté d'analyse. Il est plus simple d'analyser un changement climatique sans les extrêmes.

Modifié par Cotissois 31
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il y a 46 minutes, Cotissois 31 a dit :

C'est justement parce qu'il y a canicule à répétition que je vérifie le signal de fond pour voir ce qui se passe.  Je suis content d'y trouver de l'optimisme, mais si ce n'est pas certain.

 

Je ne suis pas climatologue, mais j'ai l'expérience de l'analyse multi-échelles et jongler entre météo et climato demande justement une analyse multi-échelles.

En théorie, il n'y a aucun problème de poster en "changement climatique" en même temps qu'un fort événement météo a lieu. Ce sont deux disciplines quasiment indépendantes.

 

Le fait que beaucoup aient besoin de vivre des événements forts pour comprendre qu'un signal de fond a lieu  n'a pas grand chose à voir avec l'approche scientifique.  En science, les événements forts c'est surtout la difficulté d'analyse, à savoir comment attribuer les choses à quelle échelle. Une difficulté d'analyse. Il est plus simple d'analyser un changement climatique sans les extrêmes.

 

Je suis complètement OK avec ce que tu écris ci dessus, sans restriction.

 

Le problème de la discussion vient de ton échantillon présenté, car, même si Bourges est au centre le la France, ce n'est pas pour autant le climat de la France.

 

Hors pour les étés, en France,  les 4 plus chauds depuis 1959 sont dans l'ordre 2003, 2018, 2017, 2015.

A Bourges, (où Bernardt60 te fais remarquer que tu n'as pas 2018), c'est 2003, 1976, 2015, 1983.

 

Forcément, ton signal de fond ne va pas réagir de la même façon...

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