zonal 45 Posté(e) 8 novembre 2019 Partager Posté(e) 8 novembre 2019 Bonsoir à tou(te)s, Il y a aussi qu'on devient complètement déconnectés (moi le premier) des normales saisonnières avec le RC. Moi aussi j'avais l'impression d'un mois de Novembre pas si doux, cet après-midi je me disais "peut-être que pour une fois on va avoir un mois en-dessous des normes" ! Comme quoi ... Et puis maintenant il me revient que dans mon enfance à Evreux, à la fin des années 70, je voyais parfois de la neige mi-Novembre. Rien ne remplace les chiffres ! Zonal 45 2 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
vincentnico Posté(e) 8 novembre 2019 Partager Posté(e) 8 novembre 2019 On verra bien pour les moyennes de température mais coté la NAO elle semble partie pour être positive depuis 6 mois qu'elle finit le mois en négatif ça va changer un peu si cela s'avère réel. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
paysdaix Posté(e) 8 novembre 2019 Bordeaux Partager Posté(e) 8 novembre 2019 Le 07/11/2019 à 16:00, kéké a dit : Oui enfin bon j'ai pas envie de faire l'avocat de l'ange (ou du diable ) mais en Novembre 2009 nous avions cela : Donc les superstitions des fameux cycles ne créent pas forcément la réalité, tout comme notre été hors normes que nous n'avions absolument pas vu venir ! D'ailleurs pour l'hiver 2019/2010 nous n'avions rien vu non plus, pourtant le mois de Décembre fût très hivernal et Janvier n'en parlons même pas pour la moitié nord avec des épisodes neigeux à n'en plus finir... Tout cela ne me convainc pas en tous cas, et d'ailleurs l’unanimité des modèles saisonniers à voir un mois de Décembre très doux ne m'inspire rien du tout surtout quand on sait quelle était la tendance pour Novembre. Et c'est pas parce que le pôle se réchauffe vitesse grand V que nous ne pouvons plus connaitre de situation hivernale, au contraire, cela peut faire l'effet d'une boule de glace qui fond sur son cornet... Désolé c'est juste pour rééquilibrer la morosité mainstream sur fond de RC. C'est ce qu'on appelle la démonstration par le contre exemple (de nov-09….puisqu'il y en a toujours un) Bref, pour moi la morosité n'existe guère RC ou pas RC...et si grand hiver vient à l'horizon 2020, franchement ça ferait plaisir car depuis 2012 y' a pas vraiment pas de quoi se mettre un vrai manteau en sortant le soir. ..Bon de là à sortir en short comme dirait un certain Claude A...y a encore qq décennies avant cela... 3 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
greghouse33 Posté(e) 9 novembre 2019 Tulle (19) et parfois Gradignan (33) Partager Posté(e) 9 novembre 2019 Il y a 12 heures, zonal 45 a dit : Bonsoir à tou(te)s, Il y a aussi qu'on devient complètement déconnectés (moi le premier) des normales saisonnières avec le RC. Moi aussi j'avais l'impression d'un mois de Novembre pas si doux, cet après-midi je me disais "peut-être que pour une fois on va avoir un mois en-dessous des normes" ! Comme quoi ... Et puis maintenant il me revient que dans mon enfance à Evreux, à la fin des années 70, je voyais parfois de la neige mi-Novembre. Rien ne remplace les chiffres ! Zonal 45 Effectivement le ressenti ne correspond pas toujours à la réalité implacable des chiffres et des statistiques ! Comme quoi, le RC dérègle un peu les sensations, on a maintenant l'impression d'avoir des T°C en-dessous des normales saisonnières alors qu'elles sont justes dans la norme voire au-dessus. Ceci dit on est encore en 1ère décade de novembre, et je ne pense pas que la deuxième décade fasse monter la moyenne, au contraire. Rééquilibrage en vue a priori, la fin de mois sera le juge de paix et risque fort de donner le ton pour décembre. Je trouve que les HP ont une tendance à s'élever facilement aux hautes latitudes contrairement à l'hiver précédent, ce qui est plutôt bon signe, mais est-ce que cela va durer ?? 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. gugo Posté(e) 9 novembre 2019 Chambéry (Savoie, 73), 270m C’est un message populaire. Partager Posté(e) 9 novembre 2019 (modifié) Mise à jour des tendances saisonnières hiver 2019-2020 Je n’ai pas proposé de mise à jour durant octobre car la situation incertaine en septembre ne s’est pas forcément plus décantée en octobre et on est bien parti d’ailleurs pour qu’il en soit de même en novembre. Je vais évoquer plus sommairement de nombreux aspects vu que j’ai déjà décrit beaucoup d’aspects de manière fines quelques pages plus tôt en septembre (https://forums.infoclimat.fr/f/topic/54359-tendance-hiver-2019-2020/?do=findComment&comment=3139686) Comme on a pu l’expliquer il y a quelques jours, la tendance saisonnière n’est pas une science exacte. Ça reste une science inexacte qui a son lot d’incertitude, il faut garder un certain recul notamment pour un pays comme la France le Finistère de l’Europe, cette géolocalisation peut provoquer et créer des modifications brusques dans ce qui est attendu. Je ne prétends pas avoir le résultat et la méthode exacte, mais comme à chaque fois je mise un peu plus sur les indices que sur les modèles saisonniers. A mes yeux, les indices vont plus facilement donner des idées précises sur la dynamique atmosphérique générale à attendre, à partir du moment où on les interprète bien. Je me sers seulement dans un second temps des modèles saisonniers pour avoir une idée un peu plus précise mois par mois voir par quinzaine de ce qui pourrait nous attendre. Tout ceci se passe à une échelle Européenne-Atlantique dans un premier temps. Dans un second temps en fonction du type de temps que l’on pourrait attendre en Europe-Atlantique, j’essaye de transformer les possibles attentes à cette échelle en les redirigeant à une échelle plus fine telle que l’Europe de l’ouest voir à l’échelle du pays (pour la conclusion). Forcément comme je l’ai déjà dit ce « zoom » d’échelle va forcément amener un risque supplémentaire. Dernière chose, je ne parle personnellement plus de l’enneigement sibérien car j’ai de plus en plus de mal à croire à cette théorie, les derniers hivers ont largement montré que ceci ne se validait pas forcément. Il est indéniable que ça va favoriser une plus forte réserve de froid continental et en cas d’un anticyclone scandinave (AS)/sibériens ce froid pourrait s’abattre sur nous. Mais pour ce qui est de l’influence atmosphérique notamment au niveau des centres d’actions anticycloniques, les influences semblent quand même assez à la marge. Donc oui si on a un AS cet hiver et que l’enneigement sous la latitude 60 est au-dessus des normes en Russie et Europe de l’est oui ça jouera sur le froid advecté mais c’est tout. Actuellement l’enneigement est dans les normes. I/L’indice solaire lui c’est sûr il ne bouge pas En effet, comme d’habitude je le rappelle il se décompose en deux grands points aussi important l’un que l’autre. · En premier on a l’indice de réception de particule. · En second l’indice de dynamique atmosphérique x année après le pic solaire. 1) L’indice de réception Pour rappel le soleil lâche des particules fines dans l’espace qui pour certaines vont aller en direction de la terre. Une partie de ces particules arrivent à entrer dans l’atmosphère. Cette partie va influencer notre climat. Les études ont montré que plus les particules entrent dans l’atmosphère plus ça favorise un AO+ et plus particulièrement une dynamique NAO+ (favorise de la douceur et de l’humidité en Europe de l’ouest). Inversement moins il y en a dans l’atmosphère plus ça favorise un AO- et donc le NAO- et un régime BL (favorise plus facilement un temps sec ou légèrement humide selon le flux mais des tendances froides). A première vu on pourrait croire qu’on est très bas en cette année 2020 qui arrive. Et bien non ! Car il y a un décalage de 4 ans et demi environ entre l’envoie et la réception des particules. Actuellement la réception (ajout en rouge de ma part) est en diminution. On est dans le milieu de la situation, ceci laisse penser à une relative neutralité de l’indice de réception. Pour les optimistes un léger NAO- serait favorisé sachant que le pic de 2014 a été beaucoup plus bas que des pics des années 80 – 90. Donc on peut penser que dans le cadre d’une situation descendante et un pic qui était déjà faible (et donc d’un envoie de particules plus limité), il est même possible que cet hiver on est déjà une légère tendance favorable au NAO-. 2) Le cycle des années après le pic solaire Les cycles solaires à échelle temporelle courte, comportent 11 années après le pic solaire. Selon l’année des dynamiques atmosphériques sont favorisés dans le monde. Ici les cartes sont des anomalies de pressions. Cet hiver et en 2020 nous allons être à la 7ème année après le pic. Dans la continuité de l’année 6, l’Amérique aurait des dynamiques de basses pressions assez marqué, sur le nord de l’Atlantique comme l’an dernier on aurait une forte anomalie anticyclonique (plus haute en latitude que l’an dernier (ça ne dépasse pas sur le royaume unis et ça va jusqu’aux Svalbard)). On a une forte anomalie dépressionnaire au large de l’Espagne jusqu’aux Açores. Cette situation ressemble assez fortement à un entre deux des régimes NAO-/Blocage. J’opterai pour le nom de blocage nord atlantique. II/La QBO début de la valse de la neutralité La QBO (Oscillation quasi biennale) est un indice qui va favoriser selon sa positivité ou négativité (en fonction des vents) une stratosphère plus ou moins favorable à des réchauffements stratosphériques (ces réchauffements vont favoriser en troposphère des ralentissements vu vortex polaire troposphérique et favoriser une dynamique NAO-/BL si le réchauffement se propage en troposphère). En cas de positivité on aura un vortex polaire stratosphérique moins favorables à ces réchauffements. En cas de négativité c’est l’inverse. Voici les chiffres de la QBO : 2017 14.92 14.78 14.35 13.88 8.01 -3.18 -10.48 -14.42 -15.28 -16.79 -17.20 -18.12 2018 -19.02 -19.37 -19.77 -21.41 -24.23 -28.45 -29.10 -20.41 -9.91 -2.79 3.36 8.05 2019 9.02 9.25 11.82 13.36 14.59 14.36 10.96 9.97 8.25 7.27 En octobre nous étions encore dans une légère positivité, mais cet hiver nous serons clairement dans une neutralité totale. Et fort logiquement la neutralité ne va pas favoriser grand-chose, comme évoqué/vérifié (en prenant deux dates moyennées de janvier et février (pour mieux voir un réchauffement stratosphérique ou non que deux mois entier moyenné (deux mois entier ça risque de ne pas permettre de voir les réchauffements si 6 semaines sur 8 sont sans ce réchauffement))) en septembre les résultats d’un QBO venant d’une phase positive vers une phase négative donnaient aucun scénario qui se dégagent clairement : 2 hivers avec aucun réchauffement 2 hivers avec un réchauffement mineur (simple déplacement du vortex polaire stratosphérique, favorisant souvent une condition NAO+ en troposphère s’il y a répercussion strato-tropo) 3 hivers avec un réchauffement majeur (favorisant NAO-/BL si répercussions correcte en troposphère) 2 hivers avec une phase terminale de réchauffement (split (favorise fortement NAO-/BL si la répercussion strato-troposphère a lieu)) Mais on constate quand même que les chances d’hiver sans aucun réchauffement reste assez faible (2 contre 9), il y a bien un risque de réchauffements mais sous quelle forme ? Car comme expliqué ci-dessus, un réchauffement mineur mènerait à favoriser un régime NAO+ (pour rappel doux et humide), comme dans un cas où le vortex polaire stratosphérique est plus intense que la norme. Alors que un réchauffement majeur ou même une phase terminale favoriseraient un NAO-/BL (froid et humide ou non selon le placement des centres d’actions). 4 à tendances NAO+ donc et 5 à tendances NAO-/BL, avec ça on est aidé…. Cependant à l’heure actuelle CFS semble assez sceptique sur la situation avec aucune réelle anomalie en vue en janvier, en février elle est légère et s’apparente à peine à des SSW mineur : Réchauffement en janvier février ou pas alors ? Je pense qu’il y en aura mais à quelle intensité ? La question se pose… En décembre on observe aussi des possibilités de SSW mineur. Ça semble assez logique compte tenu de la situation en cette fin novembre début décembre, en effet des on constate que les choses bougent, après une courte accélération en stratosphère une chute sous les normes est en vue à environ 20m/s : Rien de transcendant à l’heure actuelle avec des prémices de stagnations à partir du 22 ce qui va dans le sens de ce qu’avait prévu CFS (en rouge): Il est fort possible que cette chute en stratosphère soit due au fort ralentissement dépressionnaire en troposphère. En effet ce ralentissement de la machine atmosphérique en troposphère peut avoir des conséquences sur la troposphère en cas de couplage tropo-stratosphère. Représentation ci-dessous, on voit le fort ralentissement à 500hPa (provoquant le temps assez hivernal pour la saison de la semaine prochaine) se propager en plus haute altitude avec un net ralentissement par rapport à 10 jours auparavant : Cette chute à l’heure actuelle n’est signe seulement que d’un simple SSW mineur, si la stagnation se confirme. Ce ralentissement aurait lieu vers le 25 novembre, les conséquences ne s’en feraient donc ressentir seulement qu’en décembre si on respecte le décalage d’influence tropo-strato (et à condition que le ralentissement en stratosphère dû à la troposphère influe ensuite la troposphère de nouveau). Si nous restons à un simple stade de SSW mineur il est fort possible que ce ne soit pas forcément si favorable notamment pour notre partie du globe (Atlantique-Europe) car on l’a remarqué régulièrement ces SSW mineur conduisent en général à un renforcement du vortex polaire troposphérique de notre côté du globe et donc favorise une dynamique NAO+. Les choses sont donc à suivre de près, une chose pourrait influencer la situation, je l’évoquerai plus loin. III/Un ENSO (phénomène Nina-Nino) neutre qui stoppe toute influence de la PDO (L'oscillation décennale du Pacifique) Alors je ne vous cache pas que je me suis tiré les cheveux sur cette partie quand je me suis rendu compte que tout ce que j’avais fait durant environ une petite heure était inutile. Je m’étais amusé à mettre en avant les deux situations un peu contradictoires de l’ENSO en expliquant que les modèles mettaient en avant une phase neutre cet hiver alors que la situation en live et certains facteurs laissaient penser à un risque de léger El Nino. De ce fait avec la PDO- on aurait pu avoir deux solutions. Mais je me suis rendu compte que notre ami le dérèglement climatique avait en réalité encore frappé. En effet à première vue avec l’arrivée à 0.7°C d’anomalie en zone 3.4 des anomalies SST sur le pacifique en zone 3.4 on pourrait croire que l’on se dirige vers un possible épisode El Nino. Ajoutons à ceci un indice SOI (permettant de savoir la dynamique atmosphérique de l’ENSO) légèrement négatif (ce qui va dans le sens d’un léger Nino avec un léger inversement de la dynamique des vents) bien qu’on est évidemment loin des mesures du super Nino de 2016, tout se prête à croire que l’hiver se dirige vers un léger Nino. Et bien il n’en est rien, en effet la SOI n’est probablement pas assez bas pour favoriser un réel Nino (surtout qu’en octobre ça valeur a augmenté). En effet, les anomalies sur les zones 1+2 et 3 qui ont un rôle important sur la zone 3.4 sont négatives et neutres signe que la situation en 3.4 est probablement en partie faussé (c’est ceci qui m’a fait tilt). Ceci se confirme quand on voit ce que dit la NOAA au sujet de la situation : « Des conditions neutres ENSO sont présentes. Les températures de surface de la mer équatoriale (SST) sont supérieures à la moyenne dans le centre-est Pacifique (zone 3.4). Dans l’extrême est de l’océane pacifique (zone 1+2 et 3) les températures sont inférieurs à la moyenne. Le schéma de convection et les vents sont généralement compatibles avec ENSO-neutre. » Le BOM va dans le même sens en annonçant une situation totalement neutre à l’heure actuelle : Tout ceci expliquerait donc la tendance vers la neutralité des modèles malgré le pic que l’on a en ce début novembre : ECMWF (ajout en noir de la moyenne des scénarios) : CFS: Le modèle BOM est le seul à être dans la limite entre 0.4/0.8 mais vu que l’agence annonce que la situation est neutre il n’y a probablement rien à attendre : Et puis le panel de modèle saisonnier confirme la tendance réelle à la neutralité autour de 0.2-0.3°C: D’ailleurs le rapport de la NOAA précise ceci dans son rapport quotidien « La neutralité ENSO est favorisée en 2019 (environ 85%chance), se poursuivant jusqu'au printemps 2020 (55-60% de chance). ». Donc non il n’y aura pas de Nino pour moi cet hiver et s’il y en a un il sera probablement à la marge avec aucune influence à peine 0.5-0.6°C (si ce n’est pas le RC qui favorise cette petite douceur). Je ne vois que le réchauffement climatique en facteur explicatif de la situation en 3.4 qui est quand même à 0.7°C ce qui n’est pas négligeable à première vue. Heureusement que les erreurs du passé (hiver dernier) permettent d’éviter les nouvelles… :) Donc pas de conséquences sur la PDO ? Et oui, après un comportement plus ou moins surprenant durant la période estivale (RC encore?) la PDO semble bien reprendre son cycle normal avec la phase négative qui reprend ses droits en octobre et en ce mois de novembre : Dans le cas d’un ENSO neutre et d’une PDO- compte tenu que la PDO est pilotée par l’atmosphère, s’il n’y a rien au niveau de l’ENSO alors aucune influence de la PDO à attendre sur notre hiver et même à l’echelle mondiale. Aucune étude existe sur le sujet car ça ne favorise tout bonnement rien, on le voit ci-dessous par les 8 hivers depuis 1950 dans une situation de PDO- et ENSO neutre (les cartes sont la moyenne de l’ensemble des jours du 1er décembre au 28 février): On a un régime de dorsale atlantique modéré (61-62), deux NAO+ (66-67 et 2013-2014) ,un régime d’anticyclone scandinave (90-91), deux régimes d’anticyclone Français (89-90 et 2000-2001) un régime NAO- (2003-2004) et un régime alternant BL/NAO+ (2012-2013) dans les grandes lignes. Donc rien qui se dégage de manière très majoritaire… Et rien à se mettre sous la dent pour une tendance. Il ne faudra donc pas compter pour moi sur l’ENSO pour avoir plus d’informations et encore moins sur le PDO compte tenu de la neutralité en vue du PDO. IV/La TNA n’est guère mieux… Effectivement la TNA ne devrait pas nous apporter non plus grand-chose compte tenu d’une neutralité très probable avec des scénarios tous dans la zone de neutralité (entre -0.5/0.5°C) selon le modèle saisonniers Anglais : Rien attendre ici non plus donc… VI/ Onde de Rossby en action en ce mois de novembre Vu que pas grand-chose s’impose de manière marquée pour cet hiver, on se contente des indices un peu plus fait pour le très long terme. Après 2 mois sans réelle dynamique de blocage dans l’hémisphère nord : Les choses bougent et on le voit par les cartes d’anomalies z500 les hautes pressions envahissent les hautes latitudes à MT mais à LT et TLT les choses semblent bel et bien se confirmer comme on le voit ici avec les moyennes GEFS assez prononcé malgré les longues échéances : On a en effet pour la seconde partie de novembre un emballement de la montée des hautes pressions en haute latitude. C’est étroitement lié aux ondes de Rossby qui se propagent relativement bien comme on le voit sur l’évolution ci-dessous : On observe même l’ajout de dynamique avec les ouvertures vers les hautes latitudes qui se multiplient. Cet emballement est bien signe que la fin de mois pourrait se dérouler sur une bonne dynamique AO-. C'est d'ailleurs assez flagrant: Ajoutons à ceci la MJO qui devrait aller en phase 6-7-8(?) qui vont toutes les trois favoriser possiblement le maintien de ces propagations fortes des ondes et donc favoriser probablement encore des dynamiques NAO-/BL (jusqu’à toute fin novembre début décembre) : Le mois de novembre pourrait donc bien être mouvementé et cette dynamique pourrait même déborder sur la première partie de décembre. C’est d’ailleurs ces ouvertures aux hautes pressions qui favorisent le ralentissement des vents en troposphère (qui devraient se propager en stratosphère). Maintenant comme évoqué dans la partie du QBO le ralentissement en stratosphère en dernière décade de novembre favorisera-t-il par la suite en décembre une répercussion ou non ? Et dans le cas d’un SSW mineur ne serait-ce pas probablement plutôt une répercussion NAO+ ? C’est fort possible… La situation actuelle en novembre pourrait bien influencer la situation d’une partie de décembre fort probablement. VII/Des modèles assez unanimes et c’est surprenant… En effet que ce soit CFS, ECMWF (ci-contre) et CANsip (que je n’ai pas mis mais dans l’idée c’est la même), tous à forte tendance NAO+ avec un temps dépressionnaire et doux. Pour CFS et Cansip tous deux un mois anticycloniques (février pour le premier, janvier pour le second) et sinon NAO+. J’avoue avoir pour le coup beaucoup de mal à croire à la tournure des modèles saisonniers. Comme vous l’avez vu ci-dessus la situation est quand même incertaine au niveau des indices et il n’y a pas de démarquages réels. Ne choisiraient-ils pas la solution facile compte tenu de la complexité des tendances de cet hiver ? C’est possible. Conclusion : On a donc quoi dans cette soupe ? Des modèles partisans du NAO+, un indice solaire à tendance BL/NAO-, un ENSO-PDO/QBO/ TNA neutre et une situation en novembre donnant des prémices d’idées pour décembre…. On est donc un peu plus avancé qu’avant pour décembre. Mais pour janvier-février pas tant que ça. Voici vers quoi on pourrait aller selon moi en prenant en compte les divers facteurs évoqués ici, en plus de quelques observations (d’hiver passé et statistiques) : Décembre : A l’échelle Europe Atlantique il va probablement falloir s’attendre dans un premier temps à un risque anticyclonique accru notamment en Europe de l’ouest, avec la chute des blocages de novembre et une reprise en main des basses pressions sur l’atlantique et le nord de l’Europe. Progressivement la situation deviendrait sous une forme plus zonal et donc plus humide et encore assez douce (NAO+). Tout ceci à cause du probable SSW mineur fin novembre qui pour moi va probablement favoriser un simple déplacement du vortex polaire stratosphérique, conséquence similaire en troposphère avec donc un retour du rail dépressionnaire. En fin de mois je ne pense que un régime AR (ondulations favorisant un flux de NO, voir dorsale anticyclonique) pourrait s’impose. En traduisant ceci à l’échelle de la France on partirait de manière général sur un début de mois sec et plus ou moins de saison (selon les inversions ou non sous l’anticyclone) en température. Rapidement la douceur s’imposerait avec de nouveau un temps humide, attention aux risques tempétueux. Pour les vacances de Noël un temps encore assez humide mais plus frais et attention aux surprises pour les fêtes selon les les orientations de flux dû aux ondulations voir dorsale anticyclonique sur l’Atlantique. Un mois donc excédentaire en précipitation malgré un temps 4-5 jours sec en début de mois, niveau température probablement légèrement au-dessus des normes. Janvier : Pour l’Europe Atlantique, il faudra s’attendre à une continuité de la fin décembre pour ce qui est de la première partie de mois avec un mixte d’ondulations, dorsales mais les hautes latitudes peineraient encore à se déboucher. Pour de réelles coulées en Europe de l’ouest. Dans le même temps on surveillera la mise en place de SSW en stratosphère, on saura assez rapidement je pense si la tournure sera majeur ou non. Majeur ou non, vers le 20 janvier pour moi on pourrait avoir la mise en place d’un AS (anticyclone scandinave), dû à une déviation légère du jet avec l’absence de dépression 48h sur les zones propices. Restera à voir l’intensité et la tournure de la dynamique, mais je pense que l’activité dépressionnaire prendra l’avantage sur la situation et on sera loin de la situation type 2012. A l’échelle de la France donc un mois contrasté avec un temps encore humide minimum une quinzaine de jour, plus ou moins frais selon le flux, attention encore aux flux NNO qui peuvent créer des surprises en plaine. En fin de mois passage à un temps sec mais froid et sous les normes. Légèrement sous les normes donc pour moi et dans les normes en précipitation au nord, en déficit au sud. Février : Dans le cas d’un SSW majeur en janvier, je miserai probablement sur une dynamique de blocage nord-atlantique marqué sur une quinzaine de jour avant un retour d’un temps anticyclonique et printemps précoce en fin de mois. Dans le cas de SSW mineur je table sur un temps mou avec un petit régime AR, puis pour la fin de mois retour de nouveau du NAO+. A l’échelle de la France ça traduit donc deux possibilités. La première avec une phase fraiche-froide et humide (neigeuse) et une phase très douce en fin de mois avec printemps précoce et temps sec, donnant un mois légèrement déficitaire (plus au sud) en précipitation et dans les normes en température. La seconde possibilité un temps humide surtout en seconde partie de mois sinon des températures de saisons puis douces, dans ce cas mois humide et légèrement au-dessus des normes. De manière générale l’hiver devrait donc bel et bien être humide hormis possiblement une phase plus méridienne avec un anticyclone scandinave. On devrait donc être au-dessus des normes en précipitations. En termes de température c’est février qui décidera pour moi la tendance après un mois de décembre au-dessus sûrement et janvier légèrement en dessous. Je ne vous cache pas que cette année la tendance est très difficile à faire et je me base en bonne partie sur des logiques schématiques (après ce régime on tend souvent vers ça, la durée moyenne d’un régime de temps etc.) de régime de temps. Il faut donc prendre suffisamment de recul avec ce que j’ai dit ci-dessus ou même ce que peuvent dire les professionnels. Nous ne sommes pas à l’abri de surprises bonnes ou mauvaises à l’image de ce mois novembre qui part sur une tendance de dorsale marqué à MT et possiblement NAO-/BL à LT/TLT… Et ça pas beaucoup l’avaient prévu… Des sorties de route totale par rapport à ce que j’ai évoqué ci-dessus peuvent arriver (anticyclone Français au lieu de NAO+, NAO- au lieu de régime de dorsale type AR…) Je ne pense pas que l’on aura l’hiver de la décennie (2020-2030) cette fois-ci mais je ne pense pas non plus que ce sera le plus catastrophique de la décennie hivernophilement parlant loin de là. De manière générale le rail dépressionnaire nous posera souvent des soucis mais il y aura probablement des ouvertures par moment car rien ne tend à une dynamique NAO+ indéboulonnable comme le mettent en avant les modèles saisonniers. Bien au contraire. Je pense que l’hiver sera en deux phases, une ou l’on va surveiller les rabotages dépressionnaires des dorsales et ondulations anticycloniques de l’anticyclone des Açores. Et une autre phase où l’on surveillera des possibles ouvertures sur les hautes latitudes pour les hautes pressions, avec un ralentissement de l’activité sur certaines périodes. Voilà voilà, ce que je pense de tout ceci. Je suis ouvert au débat et aux avis. Si vous voulez plus de détails sur mon raisonnement notamment sur la conclusion en essayant d’anticiper les évolutions n’hésitez pas ! Et de même sur d’autres aspects. N’hésitez pas sur les questions, il n’y a pas de questions bêtes. Si vous avez vraiment trop peur sur le forum ou même vous jugez que ce n’est pas assez en lien avec le topic n’hésitez pas à venir sur le tchat partenaire du forum (lien en bannière du forum et dans ma description) ou par MP ! Je voulais faire plus sommairement et plus court j’ai pas réussi désolé Merci pour la lecture Gugo Sources en vrac désolé: MJo: https://www.cpc.ncep.noaa.gov/products/precip/CWlink/MJO/block.shtml https://www.cpc.ncep.noaa.gov/products/precip/CWlink/MJO/CLIVAR/clivar_wh.shtml#for QBO et strato: https://www.esrl.noaa.gov/psd/data/correlation/qbo.data http://www.atmos.albany.edu/student/hattard/realtime.php http://weatheriscool.com/ TNA https://www.metoffice.gov.uk/research/climate/seasonal-to-decadal/gpc-outlooks/atlantic-indian-ocean ENSO: https://www.cpc.ncep.noaa.gov/products/analysis_monitoring/lanina/enso_evolution-status-fcsts-web.pdf http://www.bom.gov.au/climate/enso/index.shtml#tabs=Outlooks https://www.cpc.ncep.noaa.gov/products/CFSv2/CFSv2seasonal.shtml http://www.bom.gov.au/climate/current/soi2.shtml https://www.ecmwf.int/en/forecasts/charts/catalogue/seasonal_system5_public_nino_plumes?facets=Type,Forecasts&time=2019110100,0,2019110100&nino_area=NINO3-4 Solaire https://www.swpc.noaa.gov/products/solar-cycle-progression http://www.issibern.ch/teams/interplanetarydisturb/wp-content/uploads/2014/04/Mursula_03_2014.pdf https://agupubs.onlinelibrary.wiley.com/doi/full/10.1002/2013JD020062 Modèles https://www.tropicaltidbits.com/analysis/models/?model=cfs-mon®ion=eu&pkg=z500aMean&runtime=2018072518&fh=0 https://www.tropicaltidbits.com/analysis/models/?model=cansips®ion=eu&pkg=z500a&runtime=2019110100&fh=1 https://www.ecmwf.int/en/forecasts/charts/catalogue/?f[0]=im_field_chart_type%3A483&facets=Type,Forecasts Divers https://www.meteociel.fr/ http://documents.irevues.inist.fr/bitstream/handle/2042/36039/meteo_2004_45_21.pdf http://www.cerfacs.fr/~cassou/Regimes/regime.html Modifié 11 novembre 2019 par gugo Mauvaise carte au niveau de rossby 27 65 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Antoine73 Posté(e) 9 novembre 2019 Cusy/PNR des Bauges 525M Partager Posté(e) 9 novembre 2019 super taf GUGO et comme indice plutôt valant NAO- je rajouterais les températures SST des mois respectifs d’été (juin juillet aout) derniers qui donne souvent une rétrospection pour l'hiver d'après avec les mois décembre janvier février et qui ont été particulièrement NAO-. Voilà un indice qui vaut ce qu'il vaut mais qui en est un de plus.🤨 1 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Cotissois 31 Posté(e) 10 novembre 2019 Brest Partager Posté(e) 10 novembre 2019 L'AO chute en effet , même si d'après Cohen et al, il aurait normalement fallu attendre 1 à 2 mois pour imaginer que ça suive sa théorie des pulsions neigeuses d'octobre. La NAO est repassée récemment en mode positif, plutôt rassurant après la très longue (et devenant anormale) période NAO-. Le problème pour les fans d'hiver froid est que pour imaginer repasser en NAO- en début d'hiver, il faudrait imaginer une NAO annuelle très négative et c'est bizarre. 2 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
_sb Posté(e) 10 novembre 2019 Aubagne (13400) Partager Posté(e) 10 novembre 2019 Il y a 21 heures, gugo a dit : J’avoue avoir pour le coup beaucoup de mal à croire à la tournure des modèles saisonniers. Comme vous l’avez vu ci-dessus la situation est quand même incertaine au niveau des indices et il n’y a pas de démarquages réels. Ne choisiraient-ils pas la solution facile compte tenu de la complexité des tendances de cet hiver ? C’est possible. Elle n'est pas incertaine, elle tend vers le neutre comme tu l'as mentionné à plusieurs reprises dans ton argumentation. Neutralité des indices n'est, à mon sens mais je peux me tromper, pas synonyme de variabilité synoptique. Tu n'as pas évoqué la « récurrence » que je nommerai plutôt dans ce contexte de prévisions saisonnières, « rémanence » (pour éviter le piège de l'extrapolation empirique). C'est peut-être également un élément dans la vision commune des modèles, notamment au niveau des conditions initiales (théoriquement subalternes à LT vs CT) et des réanalyses incluses. Ensuite, le couplage océan - atmosphère est naturellement essentiel mais n'est sûrement pas suffisant à échelle saisonnière et même sous-saisonnière. Les changements majeurs au niveau de la glace de mer sont, je pense, source supplémentaire d'incertitudes au niveau de l'interprétation des sorties de ces modèles. Enfin, certains indices (ex ENSO) sont typiquement issus des modèles (en tout cas pour celui produit par ECMWF directement lié à SEA S5). Difficile de les unlinker. Surtout, encore bravo pour le travail que tu accomplis ! :) 6 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Julien764 Posté(e) 10 novembre 2019 Yainville, Seine-Maritime, Normandie Auteur Partager Posté(e) 10 novembre 2019 (modifié) Il y a 2 heures, Cotissois 31 a dit : L'AO chute en effet , même si d'après Cohen et al, il aurait normalement fallu attendre 1 à 2 mois pour imaginer que ça suive sa théorie des pulsions neigeuses d'octobre. La NAO est repassée récemment en mode positif, plutôt rassurant après la très longue (et devenant anormale) période NAO-. Le problème pour les fans d'hiver froid est que pour imaginer repasser en NAO- en début d'hiver, il faudrait imaginer une NAO annuelle très négative et c'est bizarre. C'est arrivée entre 2008 et 2013, la NAO a eu une période positive dominante entre 2013 et 2018, elle devrait connaître une période à tendance négative dominante d'ici à 2024 en autre à cause du cycle solaire 25 très faible. J'ai trouvé un étude sympa sur le forçage solaire et la NAO en relation avec le poste de @gugo https://rmets.onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1002/qj.2782 Modifié 10 novembre 2019 par Julien764 8 1 2 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
_sb Posté(e) 10 novembre 2019 Aubagne (13400) Partager Posté(e) 10 novembre 2019 (modifié) https://rmets.onlinelibrary.wiley.com/doi/abs/10.1002/qj.3676 Multiscale extratropical barotropic variability on the subseasonal‐to‐seasonal timescale (payant) https://rmets.onlinelibrary.wiley.com/doi/epdf/10.1002/qj.3690 The equatorial stratospheric semiannual oscillation and time-mean winds in QBOi models Modifié 10 novembre 2019 par _sb Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Antoine73 Posté(e) 11 novembre 2019 Cusy/PNR des Bauges 525M Partager Posté(e) 11 novembre 2019 Ce n'est pas très scientifique ce que je vous annonce, mais en tout cas sur "You Tube" de nombreux sites US avec leurs dernières mises à jour de début novembre annonce pour cet hiver une NAO- avec un bel anticyclone Atlantique faisant contournet le jet stream plein nord par Terre Neuve puis Labrador puis groenland et enfin Islande direction Grande Bretagne. Autant dire j'aimerai savoir la différence entre les modèles européens et de chez eux car à la base les données sont les mêmes à moins que le vieux continent reçoive des données en retard.😀 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Crockett Posté(e) 11 novembre 2019 Partager Posté(e) 11 novembre 2019 (modifié) D'abord, je tenais à féliciter Gugo pour ses analyses particulièrement pertinentes, intéressantes et détaillées. Tu prends une option plus modérée, contrairement à la mienne, mais qui se tient remarquablement. À ce propos, sur les indices de réception solaire, tu évoques un écart de 4 ans environ. Il me semble avoir lu une étude où on évoquait plutôt 1 à 2 ans... As-tu l'étude de référence en la matière... Et sur quel site trouves-tu la courbe d'indice de réception (avec les valeurs) afin de construire en parallèle la courbe avec les sunspots ou le solar flux... Ensuite, sur les dynamiques atmosphériques en fonction de l'année post maxi solaire, aurais-tu les synoptiques mensuelles... j'en ai trouvé quelques-unes mais pas la globalité. En tout cas, félicitations réitérées pour le travail fourni. Enfin, j'ai retrouvé les détracteurs ancestraux (Virgile) des prévisions saisonnières. Raisons pour lesquelles je ne participe plus ici... Mais beaucoup font un travail remarquable : 13V, Mike, Cirrus... et j'en oublie évidemment. Je tiens à préciser que pour les prévisions saisonnières, il convient de ne pas trop s'attacher actuellement aux intensités, souvent modérées en hiver et accentuées en été au RC (environ 1°3 C d'excédent par rapport aux moyennes que j'utilise pour le NE de la France). Et qu'il faut aussi s'attarder sur la version qualitative qui peuvent modérer telle ou telle tendance. Quant à ceux qui peuvent reprocher les tentatives de précision, disons que l'exercice est plus difficile, contrairement à d'autres zones géographiques européennes... Albert Simon et Jean Breton y arrivaient... Par recoupement, singularités et analogies, cela reste une extrapolation. Mais évidemment, le conditionnel reste de rigueur... Cordialement. Stéphane Fievet https://meteone.pagesperso-orange.fr Modifié 11 novembre 2019 par Crockett 10 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
sebb Posté(e) 11 novembre 2019 Partager Posté(e) 11 novembre 2019 (modifié) il y a une heure, Crockett a dit : Enfin, j'ai retrouvé les détracteurs ancestraux (Virgile) des prévisions saisonnières. Raisons pour lesquelles je ne participe plus ici... Cordialement. Stéphane Fievet https://meteone.pagesperso-orange.fr Pourquoi vouloir fuir le débat?, tant qu'il n'y a pas d'efficacité, et en l’absence de réfutation, on a quand même le droit de considérer que cette tambouille est à première vue, aussi intéressante soit-elle sur la compréhension de la machine et de ses interactions, sans intérêt pragmatique prévisionnel côté résultat aux moyennes latitudes? Et si on se tourne vers l'avant, on a aussi le droit de miser sur la capacité d'entraînement de l'IA, plus que sur la votre, simplifiée à quelques effets corrélés de large échelle, lesquels sont sensés faire ressortir une orientation du mix chaotique, non ? Modifié 11 novembre 2019 par sebb 3 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
gugo Posté(e) 11 novembre 2019 Chambéry (Savoie, 73), 270m Partager Posté(e) 11 novembre 2019 (modifié) Il y a 2 heures, Crockett a dit : D'abord, je tenais à féliciter Gugo pour ses analyses particulièrement pertinentes, intéressantes et détaillées. Tu prends une option plus modérée, contrairement à la mienne, mais qui se tient remarquablement. À ce propos, sur les indices de réception solaire, tu évoques un écart de 4 ans environ. Il me semble avoir lu une étude où on évoquait plutôt 1 à 2 ans... As-tu l'étude de référence en la matière... Et sur quel site trouves-tu la courbe d'indice de réception (avec les valeurs) afin de construire en parallèle la courbe avec les sunspots ou le solar flux... Ensuite, sur les dynamiques atmosphériques en fonction de l'année post maxi solaire, aurais-tu les synoptiques mensuelles... j'en ai trouvé quelques-unes mais pas la globalité. En tout cas, félicitations réitérées pour le travail fourni. Enfin, j'ai retrouvé les détracteurs ancestraux (Virgile) des prévisions saisonnières. Raisons pour lesquelles je ne participe plus ici... Mais beaucoup font un travail remarquable : 13V, Mike, Cirrus... et j'en oublie évidemment. Je tiens à préciser que pour les prévisions saisonnières, il convient de ne pas trop s'attacher actuellement aux intensités, souvent modérées en hiver et accentuées en été au RC (environ 1°3 C d'excédent par rapport aux moyennes que j'utilise pour le NE de la France). Et qu'il faut aussi s'attarder sur la version qualitative qui peuvent modérer telle ou telle tendance. Quant à ceux qui peuvent reprocher les tentatives de précision, disons que l'exercice est plus difficile, contrairement à d'autres zones géographiques européennes... Albert Simon et Jean Breton y arrivaient... Par recoupement, singularités et analogies, cela reste une extrapolation. Mais évidemment, le conditionnel reste de rigueur... Cordialement. Stéphane Fievet https://meteone.pagesperso-orange.fr D'habitude je mets toute mes sources là j'ai oublié lol je vais les ajouter Mais pour ta question : http://www.issibern.ch/teams/interplanetarydisturb/wp-content/uploads/2014/04/Mursula_03_2014.pdf Édit :Par le passé ça a longtemps été 4-5 ans mais lors des années 2010 il y avait effectivement eu un raccourcissement à 2-3 ans à peine. J'avais lu un article (que je ne trouve plus) qui expliquait que c'était passagé (dû à diverses raisons) et que c'est revenu quasiment à la normale environ 3.5-4ans. @Crockett Modifié 11 novembre 2019 par gugo 3 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Crockett Posté(e) 11 novembre 2019 Partager Posté(e) 11 novembre 2019 (modifié) Merci beaucoup Gugo. Je l'avais peut être loupé aussi. Je ne fuis aucunement le débat Sebb. Je fais partie des premiers membres d'Infoclimat et même avant... Mais un peu usé en plus de 20 ans de prévisions saisonnières... Certains évoquant du charlatanisme ou de la voyance dans mes prévisions... Je n'ai rien contre les modèles ou l'IA en soi... D'ailleurs, adepte des cartes de Roëder dans le temps... Je pense que tout est complémentaire ; les sciences du climat progressent évidemment. Modifié 11 novembre 2019 par Crockett 8 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
TreizeVents Posté(e) 11 novembre 2019 Dax (40) Partager Posté(e) 11 novembre 2019 Il y a 19 heures, Julien764 a dit : J'ai trouvé un étude sympa sur le forçage solaire et la NAO en relation avec le poste de @gugo https://rmets.onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1002/qj.2782 Merci Gugo pour l'analyse, à titre personnel je trouve assez intéressant d'avoir une certaine confrontation franche entre les modèles saisonniers et certains indices : au moins on a l'occasion de jouer un bon match entre les tendances par analogies et les calculs numériques basés sur les dynamiques. Le résultat définitif n'enterra vraisemblablement ni l'un ni l'autre, mais il permettra potentiellement soit de renforcer le constat que les raisonnements par analogies sont à reconsidérer dans un climat changeant, soit de renvoyer les chercheurs / modélisateurs à leurs programmes. J'ai déjà eu l'occasion de le dire (mais cela n'engage que mon avis !), j'ai de moins en moins confiance envers les raisonnements par analogie (d'où le fait d'ailleurs que j'aurais nettement préféré qu'on inverse les rôles, à savoir des résultats de modèles penchant pour le froid et des indices laissant supposer le contraire). Pour la curiosité et faire un essai sur ce point, je me suis un peu amusé à "tester" sur les dernières années les calculs de concordance entre les pressions en Europe en hiver et les cycles solaires, en utilisant la même méthodologie que les chercheurs du lien ci-dessus rappelé par Julien. Pour rappel, voici ce qu'ils ont mis en relief sur février (mois où l'impact est le plus significatif dans leur étude) sur la période 1870-2010 au niveau des différences de pression entre les années de maximum solaire et les années de minimum solaire avec lag de 1 et 2 ans - extrait de la figure 5 de l'étude : Je ne fais pas le choix de tester les lags 1 et 2 au hasard, je profite que nous sommes justement tout juste en sortie d'un minimum solaire au sens du nombre de tâches (je colle à la même méthodologie que dans l'article). Premier test, via les réanalyses NCEP, avec les différences de pression en lag 1 et 2 entre le minimum de 1964 jusqu'au maximum de 1990 : Franchement, rien à redire, on retombe largement sur le schéma attendu. Second test, mais sur période récente (minimum 1996 à maximum 2013) : Bon, ce n'est pas non plus une sortie de route complète. Mais quand même : alors que l'Europe est la zone où la corrélation est la plus sensible dans l'étude (les points sur l'image extraite de l'article indiquent les secteurs où la tendance est la plus statistiquement significative, ou dit autrement qu'elle sort du "bruit" climatologique et qu'on a donc le plus de confiance), on y trouve sur les dernières années un résultat inverse que celui qui est attendu. Je vais bien me garder de prétendre que du coup toute l'étude est à jeter à la corbeille, elle met en relief un lien réel sur les siècles passés. Je ne prétends pas davantage que ce lien est définitivement cassé et qu'on ne peut plus s'en prévaloir pour dresser des tendances sur le futur : des sorties de route temporaires sur période courte cela existe aussi, et je pense qu'on pourrait en trouver bien d'autres entre 1870 et aujourd'hui. Toujours est-il que, à une époque où les "sorties de route" se multiplient, on en devient forcément ... méfiant. 12 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
sebb Posté(e) 11 novembre 2019 Partager Posté(e) 11 novembre 2019 (modifié) Il y a 2 heures, Crockett a dit : Merci beaucoup Gugo. Je l'avais peut être loupé aussi. Je ne fuis aucunement le débat Sebb. Je fais partie des premiers membres d'Infoclimat et même avant... Mais un peu usé en plus de 20 ans de prévisions saisonnières... Certains évoquant du charlatanisme ou de la voyance dans mes prévisions... Je n'ai rien contre les modèles ou l'IA en soi... D'ailleurs, adepte des cartes de Roëder dans le temps... Je pense que tout est complémentaire ; les sciences du climat progressent évidemment. C'est ça que je trouve dommageable, c'est de se priver de venir apporter sa prévision pour le motif que certains s'y opposent de manière probablement limite parfois, même condescendante, quand bien même aucune méthode domine aujourd'hui. Tant qu'on sait pourquoi untel ou untel en arrive à telle ou telle conclusion, on peut objecter, trouver la démarche incomplète, peu robuste ou que sais-je, mais il n'en demeure pas moins que je ne doute pas que l'immense majorité d'entre nous la lise avec un réel engouement. Le site internet c'est bien, mais quand son auteur vient nous en parler ici, c'est autre chose . Donc au plaisir de te lire Crockett ! Modifié 11 novembre 2019 par sebb 13 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Crockett Posté(e) 11 novembre 2019 Partager Posté(e) 11 novembre 2019 En total accord avec tes propos, Sebb ! Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
gugo Posté(e) 11 novembre 2019 Chambéry (Savoie, 73), 270m Partager Posté(e) 11 novembre 2019 (modifié) Il y a 3 heures, TreizeVents a dit : Merci Gugo pour l'analyse, à titre personnel je trouve assez intéressant d'avoir une certaine confrontation franche entre les modèles saisonniers et certains indices : au moins on a l'occasion de jouer un bon match entre les tendances par analogies et les calculs numériques basés sur les dynamiques. Le résultat définitif n'enterra vraisemblablement ni l'un ni l'autre, mais il permettra potentiellement soit de renforcer le constat que les raisonnements par analogies sont à reconsidérer dans un climat changeant, soit de renvoyer les chercheurs / modélisateurs à leurs programmes. J'ai déjà eu l'occasion de le dire (mais cela n'engage que mon avis !), j'ai de moins en moins confiance envers les raisonnements par analogie (d'où le fait d'ailleurs que j'aurais nettement préféré qu'on inverse les rôles, à savoir des résultats de modèles penchant pour le froid et des indices laissant supposer le contraire). Pour la curiosité et faire un essai sur ce point, je me suis un peu amusé à "tester" sur les dernières années les calculs de concordance entre les pressions en Europe en hiver et les cycles solaires, en utilisant la même méthodologie que les chercheurs du lien ci-dessus rappelé par Julien. Merci pour les compliments. Et pourtant l'an dernier les modèles se sont gourés royalement .... Alors que si l'interprétation des indices aurait été mieux fait par les professionnels ou passionné il est possible que les indices auraient largement mieux prévu l'hiver qui était en vu.... (pour les erreurs voir mon post en juin sur le topic 2018-2019). A mes yeux les modèles ont encore beaucoup de boulot... tout comme le fonctionnement avec ma méthode analogique évidemment. On verra bien cet hiver mais un hiver tout entier NAO+ j'avoue ne pas y croire une seconde. Enfin on verra bien Pour ton exemple personnellement je ne prends pas cette étude, je considère que le mois par mois est beaucoup trop précis pour un indice très généraliste qui est l'indice solaire, c'est fort logique que ça favorise par le fait une marge d'erreur plus grande sur des exemples précis comme tu as pris. Et encore plus si on regarde pour un secteur comme l’Europe de l'ouest alors que ça reste plus une étude à échelle de l’hémisphère. Après à voir avec un panel plus large d'exemple? J'avoue pas le courage de faire ceci (surtout que je n'utilises pas leur méthode mois par mois). Mais quand on compare les années aux années référence de l'étude que je prends les ressemblances sont quand même en général troublante sur pas mal d’aspect. Bien que fort logiquement avec le RC quelques déviations subsistent avec plus de rouge en général sur la carte... (j'avais fait quelques tests) Sinon la réactualisation de ECMWF correspond avec ce que je semble dire pour décembre, chute des blocages du 1 au 5 puis tournure NAO+ ^^ Il l'a fait un peu avec du retard Méthode humaine indice 1 point , modèle saiso 0 Le match est lancé Modifié 11 novembre 2019 par gugo 5 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
_sb Posté(e) 11 novembre 2019 Aubagne (13400) Partager Posté(e) 11 novembre 2019 Il y a 1 heure, gugo a dit : Méthode humaine indice 1 point , modèle saiso 0 J'ai commencé la prévision avec l'observation, les cartes de surface et les RS. Il y a 20 ans, j'ai eu accès aux modèles numériques (moins nombreux et moins étoffés ! ;) ) et, par effet de nouveauté et par déformation professionnelle, j'ai privilégié cette approche. Lorsque je suis revenu à la prévision il y a quelques années, j'ai repris cette logique. Pourtant, depuis quelques temps, même à court et moyen terme, je trouve que j'attache bien trop d'importances aux sorties numériques d'une part, et que je deviens de plus en plus paresseux d'autre part. Trop d'importances parce que j'ai cet axiome partagé par beaucoup qui affirme qu'un modèle a forcément raison sur mon intelligence. De plus en plus paresseux parce que je ne prends plus le temps d'évaluer les paramètres (voire d'en calculer certains même empiriquement, l'exemple flagrant est la CAPE) et de prendre les calculs numériques pour argent comptant. Heureusement, la pluralité des modèles et de leurs sorties imposent encore un regard critique, forçant ainsi à jauger et juger et, in fine, à cogiter. Certes, la méthode analogique est mise à mal par l'afflux d'informations nouvelles complémentaires ou contradictoires (dues au RC ou non) mais la méthode numérique sous-tend ce même biais, les modèles tentant eux aussi de rattraper leur retard, autant que nous ! Les deux approches sont complémentaires et non supplémentaires : on a besoin de l'une comme de l'autre. L'IA c'est bien, l'humain, c'est mieux avec l'IA comme outil ! :) Au-delà de la prévision saisonnière, il y a cet aspect fondamental et méthodologique dans les posts de Gugo. 5 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
TreizeVents Posté(e) 11 novembre 2019 Dax (40) Partager Posté(e) 11 novembre 2019 Il y a 2 heures, gugo a dit : Pour ton exemple personnellement je ne prends pas cette étude, je considère que le mois par mois est beaucoup trop précis pour un indice très généraliste qui est l'indice solaire, c'est fort logique que ça favorise par le fait une marge d'erreur plus grande sur des exemples précis comme tu as pris. Et encore plus si on regarde pour un secteur comme l’Europe de l'ouest alors que ça reste plus une étude à échelle de l’hémisphère. Les auteurs ont fait du mois par mois justement parce qu'ils ont trouvé un résultat plus solide que lorsqu'ils ont traité la saison hivernale complète (DJF). Cela est notamment du au fait que les débuts d'hivers sont moins sensibles à ce genre de paramètres que les fins d'hiver. Du coup, cela n'a pas de sens de dire que l'échelle du mois est trop petite alors que c'est justement celle qui donne, au cas particulier, les meilleurs résultats. C'est vrai qu'on a (trop) souvent tendance à vouloir lisser un maximum dès qu'on parle de prévision saisonnière, mais ce n'est pas toujours rigoureux : il existe des mécanismes qui ne produisent leurs effets que sur des échelles de temps très courtes, et dont on va noyer le signal si on veut les observer sur une échelle de temps trop longue. De la même manière qu'il existe des modèles qui sont fait pour l'étude fine temporellement et/ou régionalement (genre on n'utilise pas Arôme pour l'analyse d'une dynamique de large échelle), certains indices climatologiques doivent être interprétés sur des échelles fines faute de quoi ils seront noyés. Les dynamiques stratosphériques en sont aussi un exemple : le signal stratosphérique est tellement faible en décembre qu'il n'est pas décelable, et il est au maximum sur février et mars, et quand on le regarde sur le trimestre hivernal (DJF) on a un résultat médiocre car lissé. Du coup, idem pour la remarque sur l'Europe : dans l'étude présentée, les auteurs ont travaillé sur un lien à l'échelle régionale qu'ils ont d'ailleurs volontairement appuyé en y rajoutant les zones où le lien était statistiquement le plus significatif (fiabilité à 95/99 %). Si le résultat indique une telle confiance localisée sur l'Europe continentale, c'est la marque que ne doit pas s'attendre à ce que selon les années le positionnement de l'anomalie puisse jongler tantôt sur l'Oural, tantôt sur l'Atlas. 3 2 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Crockett Posté(e) 11 novembre 2019 Partager Posté(e) 11 novembre 2019 Je corrobore les propos de chacun évidemment. Même si j'ai analysé les modèles saisonniers depuis 1996, j'avoue qu'avoir baigné aux sons d'Albert Simon durant ma jeunesse, et d'avoir eu la chance d'avoir eu la chance de connaître Jean Breton, cela m'a ouvert différentes portes. Dotées d'une bonne bibliothèque, et grâce à internet cela a permis de capitaliser pas mal de connaissances ou d'obtenir des informations précieuses... Ainsi, 2003, 2005-2006, les hivers de 2010 ou les étés chauds de 2018 ou 2019 sont plus faciles à détecter même plusieurs années à l'avance. Néanmoins, le RC rebat les cartes, diminue les intensités et les durées des périodes froides (les hivers 2008-2009 à 2012-2013 sont des exemples notables à comparer aux séries précédentes)... Les vagues de chaleur atteignent des intensités incroyables... Il faut quand même remarquer que lorsqu'on prend les archives depuis 1880, aucune n'atteint l'intensité à 850 HPa de juin ou juillet 2019. Pour revenir aux prévisions saisonnières, je m'appuie avant tout sur le climat que je connais bien (le grand quart NE dont je suis natif) et ensuite je tente de faire une légère extrapolation. Néanmoins, chaque grande région a ses propres spécificités et modes de fonctionnement aussi... d'où effectivement les limites de l'exercice. Robert Grappe de MF avait bien circonscrit les zones il y a plus de 60 ans ! 2 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ciel d'encre Posté(e) 11 novembre 2019 Saint-Hilaire-de-Riez (corniche vendéenne) Partager Posté(e) 11 novembre 2019 En résumé (pour nos amis qui seraient rétifs à trop de lecture experte), on s'orienterait vers un mois de décembre marqué par le flux perturbé océanique. C'est à dire doux, pluvieux, venteux sur la majeure partie de la France. Régime plus sec près de la Méditerranée. 3 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
mike Posté(e) 11 novembre 2019 Buhl-lorraine, Moselle ( 260 m ) Partager Posté(e) 11 novembre 2019 il y a 4 minutes, Ciel d'encre a dit : En résumé (pour nos amis qui seraient rétifs à trop de lecture experte), on s'orienterait vers un mois de décembre marqué par le flux perturbé océanique. C'est à dire doux, pluvieux, venteux sur la majeure partie de la France. Régime plus sec près de la Méditerranée. et ca c'est clairement pas gagné. Quand on voit la très forte déconnexion entre la stratosphère et la troposphère et où les vents zonaux très haut actuellement devraient sérieusement chuter à la fin novembre, je suis fortement perplexe quand au flux zonal et la NAO+ en décembre. Ah si décembre se passe comme je le pense ( AO très négatif/NAO neutre), ca déjouerait tous les modèles qui voyaient une NAO+ enragée et même cas pour MF. On peut d'ailleurs déjà remarqué la grossière erreur du modèle Gloséa concernant le trimestre aout/sep/oc où une NAO+ devait fortement prédominé et c'est l'inverse qui s'est produit, une NAO- qui dure depuis avril avec des interruptions de maximum deux semaines Regardons maintenant les prévisions pour le trimestre dec/jan/fevr Etant donné les erreurs dans ce modèle depuis l'été, il convient d'être extremement prudent sur sa prédiction hivernale surtout que pour l'automne tout a été autant faux concernant la NAO où les blocages sur les hautes latitudes ont prédominé 16 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Jack75 Posté(e) 12 novembre 2019 Gentilly Partager Posté(e) 12 novembre 2019 Il y a 21 heures, mike a dit : On peut d'ailleurs déjà remarqué la grossière erreur du modèle Gloséa concernant le trimestre aout/sep/oc où une NAO+ devait fortement prédominé et c'est l'inverse qui s'est produit, une NAO- qui dure depuis avril avec des interruptions de maximum deux semaines Pardonne moi si je me trompe, mais il me semble que la NAO a tendance à remonter naturellement à l'approche de l'hiver aidé la re concentration du vortex polaire et le retrait de l'anticyclone des acores sur ses bases. En tout cas, je ne suis pas surpris que cet indice ou l'AO soient plutôt dans le négatif pendant la saison chaude et inversement en saison froide, ce qui n'exclue pas des sorties de route bien sûr. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
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