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Quelle France avec +4°C ?


A.M.

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Posté(e)
Valence (26 proche 07) Alt. 127 Mètres Parfois Romans/Isère (26) Alt. 147 Mètres ou Châteauneuf/Isère (26) Alt. 130 Mètres
Il y a 2 heures, Discolulu a dit :

Putain !! Vous vous exprimez tous extrêmement mal !

 

Donc, remise à  jour pour tout le monde : la lecture de cet article 

 

https://www.carbonbrief.org/explication-le-rechauffement-climatique-sarretera-t-il-des-que-les-emissions-nettes-seront-nulles/

 

Et après vous revenez discuter sur des exercices de pensée théorique  " Et si l'Humanité disparaissait demain" ...

 

Je me suis en effet mal exprimé, car cet article dit exactement ce que je voulait dire concernant l’hypothétique "arrêt des émissions".

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Je n'avais pas vu le sujet ! Qu'on soit bien d'accord, on parle bien d'un réchauffement de +4°C sur la France en 2100 par rapport à la moyenne préindustrielle ?  Donc comme on estime à peu p

Sauf que dans tout ton post, tu nous ponds beaucoup de confusions et d'extrapolation entre faits scientifiques établis par une démarche et une rigueur claire, interprétations à partir de ces derniers,

Une remarque que je me fais souvent, c'est que les médias comme certains sites un peu plus spécialisés sont assez friands de cartes qui nous montrent que "(insérez un nom de ville ici) aura en 20XX le

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Naillat, 360m, 23
Le 18/06/2023 à 12:19, stormi26 a dit :

C'est assez simple : si les émissions cessait dès maintenant (ce qui est malheureusement assez improbable), le climat arrêtera de se réchauffer assez vite, par contre il faudra attendre un certains temps avant d'entamer une baisse. 

Bonsoir,

 

quand je lis ceci, ça me fait penser à un vieux truc:

 

Voilà!

 

Dans la situation actuelle ce n'est pas très drôle, et pourtant....

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Posté(e)
Matagami (région Nord du Québec)

Bonjour à toutes et tous , une question me taraude.

 

Pensez vous que la neige en plaine sera encore un phénomène observable en France dans le futur ? Disons vers 2070 /2080 par exemple?

 

Merci bien de votre opinion ou analyse  sur la question

 

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Le 25/06/2023 à 17:36, mickael23 a dit :

Bonjour à toutes et tous , une question me taraude.

 

Pensez vous que la neige en plaine sera encore un phénomène observable en France dans le futur ? Disons vers 2070 /2080 par exemple?

 

Merci bien de votre opinion ou analyse  sur la question

 

 

Plus tu montes la température, plus la probabilité de voir tomber la neige se raréfie. 

 

2070/2080, ça fait exactement 50 ans, et il y a toute chance que l on ait pris encore 2°C (soit0.4°C par décennie, c'est pas loufoque de l écrire).

On a déjà pris en gros 2°C depuis le milieu du XXeme siècle. 

4°C c'est ce qui sépare novembre d un mois de décembre. 

 

En gros donc, on aura probablement comme température lors des mois d hiver dans 50 ans, ce que l'on avait il y a 50 ans en novembre. 

On avait parfois de la neige...mais c était plutôt rare quand même.. 

 

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Posté(e)
Lyonnais et Jura en été.
Le 19/06/2023 à 00:09, stormi26 a dit :

 

Je me suis en effet mal exprimé, car cet article dit exactement ce que je voulait dire concernant l’hypothétique "arrêt des émissions".

Effectivement, ne pas confondre émissions et concentrations des GES. Quand tu arrêtes le robinet de ta baignoire, tu ne débordes plus, mais tu ne vides pas non plus le stock. On l'a vu grandeur nature pendant la crise Covid ou les émissions avaient bien baissé, mais pas la concentration.!!!

 

Sinon, le dernier Tweet de Maitre Christophe, qui sera peut être son dernier sur Twitter qui sait.???

https://twitter.com/cassouman40/status/1663443387620503552?s=20

Thread by @cassouman40 on Thread Reader App – Thread Reader App

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Posté(e)
Pont de dore (63) 330 m

Bonjour, 

 

Je vais être l'avocat du diable mais autour de moi la plus part des gens pensent que le climat ne se réchauffe plus, pourquoi??

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Posté(e)
Saint-Martin-Le-Vinoux (38)
il y a 6 minutes, jeantou63 a dit :

Bonjour, 

 

Je vais être l'avocat du diable mais autour de moi la plus part des gens pensent que le climat ne se réchauffe plus, pourquoi??

Je pense qu'ils s'habituent à la chaleur et au manque d'eau. Un exemple : moi, qui ne suis pas du tout climatosceptique, sans données, j'aurais dis que ce mois de juin était sous les normes météo. En fait, il est largement au-dessus. Ce ressenti est dû à l'absence de grosse canicule de ses morts. Inconsciemment, j'ai comparé au mois de juin de l'an dernier, sans trop me rappeler qu'en fait, bah, durant un mois de juin, on est pas trop sensés avoir de cagne généralisée. 

Je crois que l'été 2021 en est aussi l'exemple typique : tout le monde le présente comme pourri et frais, si je me souviens bien, il a été au-dessus des normes en température !

 

Bref, pour résumer, les gens s'habituent à toujours plus. Pour qu'ils continuent à être choqués, il faudrait qu'on aie du 45, puis 48, puis 52, puis 55 chaque année peut-être ? 

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il y a 54 minutes, jeantou63 a dit :

Bonjour, 

 

Je vais être l'avocat du diable mais autour de moi la plus part des gens pensent que le climat ne se réchauffe plus, pourquoi??

 

Peut-être parce qu'ils sont mal ou pas informés.

 

Notre ressenti est un leurre, ne jamais l'oublier. Et notre mémoire nous joue des tours, elle n'est pas fiable. Il y a peu, une amie me racontait ses étés, enfant, en Provence, avec 38-40°C tous les ans. Elle est sincère et de bonne foi. Mais il a fallu lui montrer les records des stations dans sont coin pour lui montrer à quel point les températures qu'elle annonçait étaient exceptionnelles.

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Posté(e)
Nice (06)-Corniche Fleurie / parfois Saint-Félix de Lodez (34)
Le 18/06/2023 à 21:14, sebb a dit :

C'est pourtant ce que nous dis la science @stormi26 , depuis un bon bout de temps maintenant:

 

image.png?w=605

Peak oil de la demande attendu pour 2028 selon l'AIE (Boursorama 15/06/2023), resterait problème du charbon + déforestation + captage océan qui fatigue + risque méthane + ...

Pas sûr que des gens comme Jancovici ou Keller aient la même lecture de ce pic pétrolier d'ailleurs, avec la notion du sur ajout des sources d'énergies plutôt que de leur remplacement.

 

4°C, on approche des 2°C, jusque là tout va bien ... < à 1.3°C on écrivait au fluo jaune stop it!, à 2 euros disparus. 4°C + sa cause en - = opposé du pouce gauche? <

 

Bref sujet glissant "quelle France à + 4°C?"

 

 

 

 

C'est fou ça, je pensais qu'on avait justement déjà atteint le peak oil depuis un bon moment (me semblait autour de 2018), en fait j'ai l'impression qu'à chaque fois on repousse un peu plus les limites du possible, déjà gamin au début des années 2000 on me disait que le pétrole serait de plus en plus rare et aurait disparu autour de 2020, force est de constater qu'on en trouve encore en bonne quantité avec des nouvelles méthodes d'extraction toujours plus dégueulasses et que la seule limite est le prix à payer pour l'extraire (mais on y arrive, et on y arrivera encore un bon moment faute de mieux j'ai l'impression). Tout ceci n'augure rien de bon, nous sommes absolument incapables collectivement de nous limiter, c'est absolument impossible et les bonnes volontés écologiques qui représentent 1 à 5% de la population Française n'y pourront rien (et ne parlons même pas des pays en voie de développement où l'écologie est relégué au rang de lubie)...

 

La seule solution reste le changement de modèle économique, grosso modo une sorte de repliement local, la fin des libres échanges, l'auto-suffisance et en quelque sorte la fin du capitalisme. J'y ai presque cru avec le Covid mais malheureusement ce virus était bien trop anodin pour nous faire tous changer collectivement "par la force", tout est redevenu comme avant, voire pire car il y a eu un sentiment de manque et une sorte de "vengeance" collective avec toujours plus de voyages et de consommation dès la fin des restrictions. 

Le problème avec le RC c'est qu'il s'agit malgré tout d'un phénomène "lent", entendre par là qu'on ne passera pas de 35°C de Txx à 45°C de Txx en l'espace de 1 an, mais plutôt de plusieurs décennies avec parfois des phases d'accélérations, puis de déclin, ce qui est d'autant plus un problème pour notre cerveau qui est habitué à gérer des flux de données plutôt dans l'instantané et avec des périodes de réflexion et projection autour de 5 à 10 ans grand max.

Je confirme aussi les propos de Boar, on s'habitue extrêmement vite et c'est à la fois notre force et notre plus grande faiblesse... on s'habitue si vite qu'on ne voit plus l'effet du RC dans le rétroviseur, même nos souvenirs arrivent à être altérés sur les été d'antan. Je crois qu'on ne conçoit désormais plus ce qu'est réellement un été "mauvais" comme ont pu l'être 2007/2008 ou pire encore durant le début des années 70 pour ceux qui étaient nés (y'a de quoi prendre peur, des étés sans Tx>30°C à Paris n'étaient pas rarissimes à l'époque, désormais c'est de la science fiction). 

 

En bref, y'aura aucune prise de conscience avant qu'un terrible événement ne se produise, et personnellement je ne pense pas qu'il viendra du climat, mais plutôt de l'instabilité géopolitique, ou l'émergence de maladies (bien plus coriaces que le Covid). Le repliement et la sobriété ne sont pas compatibles avec Homo Sapiens, c'est justement l'inverse qui nous a hissé au rang d'espèce animale dominante ultime. Constat un peu triste il faut se le dire. 

Modifié par cirrus007
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il y a 30 minutes, cirrus007 a dit :

 

C'est fou ça, je pensais qu'on avait justement déjà atteint le peak oil depuis un bon moment (me semblait autour de 2018), en fait j'ai l'impression qu'à chaque fois on repousse un peu plus les limites du possible, déjà gamin au début des années 2000 on me disait que le pétrole serait de plus en plus rare et aurait disparu autour de 2020, force est de constater qu'on en trouve encore en bonne quantité avec des nouvelles méthodes d'extraction toujours plus dégueulasses et que la seule limite est le prix à payer pour l'extraire (mais on y arrive, et on y arrivera encore un bon moment faute de mieux j'ai l'impression). Tout ceci n'augure rien de bon, nous sommes absolument incapables collectivement de nous limiter, c'est absolument impossible et les bonnes volontés écologiques qui représentent 1 à 5% de la population Française n'y pourront rien (et ne parlons même pas des pays en voie de développement où l'écologie est relégué au rang de lubie)...

 

La seule solution reste le changement de modèle économique, grosso modo une sorte de repliement local, la fin des libres échanges, l'auto-suffisance et en quelque sorte la fin du capitalisme. J'y ai presque cru avec le Covid mais malheureusement ce virus était bien trop anodin pour nous faire tous changer collectivement "par la force", tout est redevenu comme avant, voire pire car il y a eu un sentiment de manque et une sorte de "vengeance" collective avec toujours plus de voyages et de consommation dès la fin des restrictions. 

Le problème avec le RC c'est qu'il s'agit malgré tout d'un phénomène "lent", entendre par là qu'on ne passera pas de 35°C de Txx à 45°C de Txx en l'espace de 1 an, mais plutôt de plusieurs décennies avec parfois des phases d'accélérations, puis de déclin, ce qui est d'autant plus un problème pour notre cerveau qui est habitué à gérer des flux de données plutôt dans l'instantané et avec des périodes de réflexion et projection autour de 5 à 10 ans grand max.

Je confirme aussi les propos de Boar, on s'habitue extrêmement vite et c'est à la fois notre force et notre plus grande faiblesse... on s'habitue si vite qu'on ne voit plus l'effet du RC dans le rétroviseur, même nos souvenirs arrivent à être altérés sur les été d'antan. Je crois qu'on ne conçoit désormais plus ce qu'est réellement un été "mauvais" comme ont pu l'être 2007/2008 ou pire encore durant le début des années 70 pour ceux qui étaient nés (y'a de quoi prendre peur, des étés sans Tx>30°C à Paris n'étaient pas rarissimes à l'époque, désormais c'est de la science fiction). 

 

En bref, y'aura aucune prise de conscience avant qu'un terrible événement ne se produise, et personnellement je ne pense pas qu'il viendra du climat, mais plutôt de l'instabilité géopolitique, ou l'émergence de maladies (bien plus coriaces que le Covid). Le repliement et la sobriété ne sont pas compatibles avec Homo Sapiens, c'est justement l'inverse qui nous a hissé au rang d'espèce animale dominante ultime. Constat un peu triste il faut se le dire. 

 

Merci pour ton message auquel j'adhère en grande partie

Pour 2028, et Sebb le dit bien, il s'agit du Peak oil de la demande, non de la production.

Concernant la production, au moins pour le pétrole conventionnel, 2018 reste la date qui fait à peu près consensus. Il faut dire aujourd'hui que les plus gros gisements voient leur production décroitre, tel le Ghawar, plus gros gisement de la planète qui se trouve actuellement en difficulté...

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Et je ressors ce paragraphe :

 

2.3 sobriété , croissance et progrès
Le débat est souvent pollué par l’assimilation de la sobriété à la décroissance et de la décroissance à une moindre satisfaction des besoins humains, à une paupérisation générale.
La réalité est plus complexe.
L’effet primaire de l’efficacité et de la sobriété comportementale est une réduction du PIB :on produit la même satisfaction avec moins de ressources rares. Il peut cependant y avoir des effets rebonds. Ceux-ci sont indésirables s’ils se portent sur des consommations à forte empreinte, mais les consommateurs peuvent aussi se tourner vers des activités à moindre impact environnemental (soins, éducation, sports). Les consommations sobres en ressources rares peuvent mobiliser du travail humain (économie du soin, agro-écologie, construction durable, investissement dans la transition écologique) et donc participer à la croissance de l’emploi et à la réduction des inégalités. De même le développement d’une économie circulaire crée des emplois, non délocalisables, dans la réparation, le recyclage, etc. Les effets
globaux sur l’économie sont donc incertains.
Par ailleurs la croissance du PIB, facile à mesurer, n’est pas un indicateur de progrès fiable.
Même s’il n’y a pas encore d’indicateur agrégé consensuel, un accord se dessine sur la nécessité de prendre en compte d’autres facteurs de progrès (satisfaction des besoins élémentaires de tous, accès aux soins et à l’éducation, cohésion sociale et territoriale…). En tout état de cause, l’investissement dans la transition écologique, les politiques d’inclusion et de lutte contre la pauvreté demandent des moyens importants propres à susciter une activité productive significative.
Il importe donc d’aborder ces débats complexes sans assimiler le progrès à la croissance du PIB (ou du PIB par tête), ni opposer la sobriété au développement humain. La sobriété est, avec la recherche d’une efficacité et d’un découplage maximal, un moyen de progrès soutenable des sociétés humaines, pas une fin en soi.

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Il y a 4 heures, cirrus007 a dit :

 

C'est fou ça, je pensais qu'on avait justement déjà atteint le peak oil depuis un bon moment (me semblait autour de 2018), en fait j'ai l'impression qu'à chaque fois on repousse un peu plus les limites du possible, déjà gamin au début des années 2000 on me disait que le pétrole serait de plus en plus rare et aurait disparu autour de 2020, force est de constater qu'on en trouve encore en bonne quantité avec des nouvelles méthodes d'extraction toujours plus dégueulasses et que la seule limite est le prix à payer pour l'extraire (mais on y arrive, et on y arrivera encore un bon moment faute de mieux j'ai l'impression). Tout ceci n'augure rien de bon, nous sommes absolument incapables collectivement de nous limiter, c'est absolument impossible et les bonnes volontés écologiques qui représentent 1 à 5% de la population Française n'y pourront rien (et ne parlons même pas des pays en voie de développement où l'écologie est relégué au rang de lubie)...

 

La seule solution reste le changement de modèle économique, grosso modo une sorte de repliement local, la fin des libres échanges, l'auto-suffisance et en quelque sorte la fin du capitalisme. J'y ai presque cru avec le Covid mais malheureusement ce virus était bien trop anodin pour nous faire tous changer collectivement "par la force", tout est redevenu comme avant, voire pire car il y a eu un sentiment de manque et une sorte de "vengeance" collective avec toujours plus de voyages et de consommation dès la fin des restrictions. 

Le problème avec le RC c'est qu'il s'agit malgré tout d'un phénomène "lent", entendre par là qu'on ne passera pas de 35°C de Txx à 45°C de Txx en l'espace de 1 an, mais plutôt de plusieurs décennies avec parfois des phases d'accélérations, puis de déclin, ce qui est d'autant plus un problème pour notre cerveau qui est habitué à gérer des flux de données plutôt dans l'instantané et avec des périodes de réflexion et projection autour de 5 à 10 ans grand max.

Je confirme aussi les propos de Boar, on s'habitue extrêmement vite et c'est à la fois notre force et notre plus grande faiblesse... on s'habitue si vite qu'on ne voit plus l'effet du RC dans le rétroviseur, même nos souvenirs arrivent à être altérés sur les été d'antan. Je crois qu'on ne conçoit désormais plus ce qu'est réellement un été "mauvais" comme ont pu l'être 2007/2008 ou pire encore durant le début des années 70 pour ceux qui étaient nés (y'a de quoi prendre peur, des étés sans Tx>30°C à Paris n'étaient pas rarissimes à l'époque, désormais c'est de la science fiction). 

 

En bref, y'aura aucune prise de conscience avant qu'un terrible événement ne se produise, et personnellement je ne pense pas qu'il viendra du climat, mais plutôt de l'instabilité géopolitique, ou l'émergence de maladies (bien plus coriaces que le Covid). Le repliement et la sobriété ne sont pas compatibles avec Homo Sapiens, c'est justement l'inverse qui nous a hissé au rang d'espèce animale dominante ultime. Constat un peu triste il faut se le dire. 

 

Concernant le peak oil, c'est en 2005-2006 pour le conventionnel. Si on ajoute au conventionnel les autres formes de pétrole (sables bitumineux et pétrole de schistes principalement) on arrive quelque part entre 2020 et 2030 avec un plateau de production, forcément avec des cours très volatils.

 

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Posté(e)
Vanves (92) et Châtenay-Malabry (92) pour le travail
Il y a 11 heures, cirrus007 a dit :

Je confirme aussi les propos de Boar, on s'habitue extrêmement vite et c'est à la fois notre force et notre plus grande faiblesse... on s'habitue si vite qu'on ne voit plus l'effet du RC dans le rétroviseur, même nos souvenirs arrivent à être altérés sur les été d'antan. Je crois qu'on ne conçoit désormais plus ce qu'est réellement un été "mauvais" comme ont pu l'être 2007/2008 ou pire encore durant le début des années 70 pour ceux qui étaient nés (y'a de quoi prendre peur, des étés sans Tx>30°C à Paris n'étaient pas rarissimes à l'époque, désormais c'est de la science fiction).

 

@cirrus007 Tout d'abord je suis complémentent d'accord avec ton message 👍. On s'habitue très rapidement au nouveau référentiel climatique et il faut avoir régulièrement le nez dans les données d'observation météorologique pour rectifier le tir de nos sensations biaisés.

 

Ensuite, pour illustrer le passage de ton message que j'ai mis en gras, voici un graphique animé donnant le nombre de jour de forte chaleur (Tx>=30°C) à Paris-Montsouris depuis 1873. L'animation met en exergue l'effet de la surchauffe de l'abri météo avant 1948. Cette surchauffe est estimée entre +0,5°C et +1°C. Pour retirer cet "offset" j'ai donc retiré -0,5°C et -1°C aux données Tx avant 1948 (la réalité doit sûrement se retrouver entre les 2).

 

Tout ça pour dire qu'en effet, il y a bien eu par le passé des étés exemptent de très fortes chaleur, mais cependant pas tant que cela finalement :

  • Le dernier fut 1978, et il y a aussi eu en remontant plus loin 1910/1891/1891/1889. Donc 2 fois au 20ème siècle.
  • Si on se focalise sur les 2 courbes avec corrections de la surchauffe les années 1927/1883/1878 apparaissent aussi.

 

Comme tu le dis, vu la tendance c'est maintenant de la science fiction d'avoir un été sans Tx>=30°C...

 

Fait important, quand on observe la courbe de tendance sur 30 ans (moyenne climatique glissante), pour la 1er fois depuis le début des mesures, on passe la barre symbolique de 15 jours/an de forte chaleur...

 

Autres fait, il faut remonté à 1993 pour avoir moins de 5 occurrences, 3 jours cette années là... Et par le passé il y a pas mal d'année sous ce seuil de 5 occurrences.

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Posté(e)
35 km au sud de Paris
Le 07/10/2023 à 22:24, mickael23 a dit :

Bonsoir.

 

Une France à 4 degrés de plus ça donne quoi ?

Des canicules avec des pics à 50 degrés celsius ?

Ca va bien au delà des phénomènes extrêmes comme les canicules.

 

Les scenarii sur lesquels travaille le ministère de la transition écologique :

Pour la TRACC (trajectoire d'adaptation au CC) https://www.ecologie.gouv.fr/trajectoire-rechauffement-reference-ladaptation-au-changement-climatique-tracc-0

 

Pour la ressource en eau vers 2070 et au delà https://www.drias-eau.fr/accompagnement/sections/292

 

Face à l’augmentation des températures qui pourraient dépasser +4°C et la baisse des précipitations estivales à horizon 2100 en France, il est probable que certains territoires français soient au cours du XXIème siècle plus durement et plus fréquemment touchés par des épisodes de sécheresse l’été. Cela aura pour conséquence une moindre disponibilité des ressources en eau dans les rivières et un impact sur les nappes. Véritable bien commun, l’eau est indispensable à de nombreux usages : les activités économiques (agricoles, industrielles, touristiques), les besoins en eau potable de la population locale et ceux inhérents à la préservation de la qualité des milieux aquatiques. La rareté de cette ressource naturelle pourrait entraîner des conflits qu’il faut anticiper.

(le projet explore 2 sera publié dans qqs semaines)

 

En pratique le sud méditerranéen bascule probablement en semi aride au moins pour le golfe du Lion, la majorité du territoire bascule en climat méditerranéen - méditerranéen de type meseta espagnol, les hivers restant relativement frais -  avec des T estivales > 22°C voir très au dessus de 22 °C (sauf près des côtes de la Manche et en altitude) + aridification et augmentation de l'ensoleillement en été. 

L'ONF commence a préparer le terrain pour les changements des forêts avec importations d'essences méditerranéennes et surtout espagnoles dans des ilots - chêne zéens, sapin d'Espagne, chêne du Portugal, cèdes de l'Atlas, et de Californie, sequoia sempervirens...

https://www.onf.fr/onf/+/1544::deperissements-et-changement-climatique.html

 

Evidemment les pratiques agricoles devront aussi changer totalement, il faudra s'inspirer de ce qu'on fait en Espagne. Les oliviers ont de beaux jours chez nous, sur une étendue bien plus large qu'aujourd'hui mais sont sans doute condamnés dans le sud de l'Espagne.

 

23251_infog-France+4-degres2_0.jpg

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il y a une heure, Llop a dit :

 

23251_infog-France+4-degres2_0.jpg

On sent bien qu'avoir simulé des villes africaines aurait pu être mal interprété ... 

Quelle blague cette carte !!

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Le 11/02/2024 à 18:48, paysdaix a dit :

On sent bien qu'avoir simulé des villes africaines aurait pu être mal interprété ... 

Quelle blague cette carte !!

Bonjour, quelle est la réelle pertinence de ces "translations" de ville avec le scénario +4 ?

 

Je pose la question car autant il semble y avoir un consensus sur l'augmentation des températures, autant il me semble qu'hormis le pourtour méditerranéen, il n'est pas projeté une diminution des précipitations (voire même le contraire).

Du coup faire "remonter" pour 2100 le climat de Montpellier à Paris où celui de Rome à Lyon, n'est ce pas un peu cavalier ?

Pour celui de Vigo à Brest, cela paraît déjà plus crédible (On reste dans l'oceanique même si + chaud).

 

Merci par avance pour vos avis éclairés.

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Posté(e)
35 km au sud de Paris
Il y a 4 heures, beotien a dit :

Bonjour, quelle est la réelle pertinence de ces "translations" de ville avec le scénario +4 ?

 

Je pose la question car autant il semble y avoir un consensus sur l'augmentation des températures, autant il me semble qu'hormis le pourtour méditerranéen, il n'est pas projeté une diminution des précipitations (voire même le contraire).

Du coup faire "remonter" pour 2100 le climat de Montpellier à Paris où celui de Rome à Lyon, n'est ce pas un peu cavalier ?

Pour celui de Vigo à Brest, cela paraît déjà plus crédible (On reste dans l'oceanique même si + chaud).

 

Merci par avance pour vos avis éclairés.

C'est évidemment une approximation, mais qui n'est pas ridicule. Rome a un climat méditerranéen assez humide donc ce n'est pas aberrant.

La réaction de béotien montre bien l'intérêt de cette comparaison : dire + 4 °C ne parle pas aux gens. Dire que Paris aura le climat qu'avait Montpellier (même si c'est un approximation) fait réagir, parce que là les gens visualisent.

Et en pratique c'est utile et nécessaire parce que c'est ce à quoi notre environnement sera confronté et ce à quoi on doit s'adapter (et adapter nos cultures, nos forêts... comme on commence à le faire avec l'ONF pour les faire en implantant des espèces qui viennent d'Espagne).

 

Sur la diminution des précipitations estivales, si, c'est tout à fait prévu, presque partout en France (compensé parfois par une augmentation des précipitations hivernales dans le Nord).

Et cette diminution des précipitations estivales commence à apparaitre ces dernières années un peu partout, conformément aux modèles.

 

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il y a 41 minutes, Llop a dit :

C'est évidemment une approximation, mais qui n'est pas ridicule. Rome a un climat méditerranéen assez humide donc ce n'est pas aberrant.

La réaction de béotien montre bien l'intérêt de cette comparaison : dire + 4 °C ne parle pas aux gens. Dire que Paris aura le climat qu'avait Montpellier (même si c'est un approximation) fait réagir, parce que là les gens visualisent.

Et en pratique c'est utile et nécessaire parce que c'est ce à quoi notre environnement sera confronté et ce à quoi on doit s'adapter (et adapter nos cultures, nos forêts... comme on commence à le faire avec l'ONF pour les faire en implantant des espèces qui viennent d'Espagne).

 

Sur la diminution des précipitations estivales, si, c'est tout à fait prévu, presque partout en France (compensé parfois par une augmentation des précipitations hivernales dans le Nord).

Et cette diminution des précipitations estivales commence à apparaitre ces dernières années un peu partout, conformément aux modèles.

 

Merci beaucoup pour ta réponse.

 

Je précise que quant j'évoquais que j'avais cru comprendre qu'il était prévu une stabilité, voire une augmentation, des précipitations hors pourtour méditerranéen, mon propos concernait les précipitations annuelles et non estivales.

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Posté(e)
Plaisance du Touch (31)
il y a 35 minutes, Llop a dit :

La réaction de béotien montre bien l'intérêt de cette comparaison : dire + 4 °C ne parle pas aux gens. Dire que Paris aura le climat qu'avait Montpellier (même si c'est un approximation) fait réagir, parce que là les gens visualisent.

Ces comparaisons sont un peut-être un peu risquées et ce n'est pas si sûr que le grand public visualise bien... Elles n'insistent pas assez sur les extrêmes je trouve... Les Franciliens imaginent le climat de Montpellier et se disent peut-être "ce n'est pas si sévère" par rapport à l'image d'un scenario à + 4°C vendu comme particulièrement rude : " après tout, on vit bien à Montpellier, il y fait chaud l'été mais c'est raisonnable"... Sauf que des canicules ultra-sévères à 45°C voire davantage, pouvant durer plusieurs semaines, ne sont pas le lot du climat montpelliérain actuel, alors que cela sera sûrement le cas à Paris en fin de siècle avec+ 4°C au compteur... Sans compter les pénuries en eau, que le monde méditerranéen commence lui tout juste à affronter...

Ces visions limitées au "déplacement" du climat font appel à un imaginaire collectif qui peut minimiser le risque encouru et limiter la volonté d'action contre le RC et/ou d'adaptation à celui-ci...

 

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Amplement d'accord avec les arguments que vous avancez tous, le seul problème qui me fait bouillir derrière mon écran mais ce n'est pas de votre fait... À part travailler à sortir des cartes bien flippantes et des modèles pour estomaquer le tout venant, que font-ils ? On le sait que le climat se réchauffe à cause des activités humaines, que le cas de la France (ces dernières années nous en préviennent bien,) est terriblement inquiétant. À ce jour, nous avons, et surtout, ILS ont, toutes les données en main ? Alors ILS attendent quoi de plus ? NOUS sommes prêts, BEAUCOUP si ce n'est la quasi totalité des membres de ce forum sont prêts à bouger, à changer. Alors ILS attendent quoi de plus ? L'élaboration de nouvelles cartes, l'accouchement de nouvelles courbes ? Encore plus terrifiantes ? Veuillez m'excuser, quand je vois ce cinéma, j'en peux plus, je me déconnecte et je vais marcher dans ma campagne. Où je constate, et c'est là mon ultime espoir, que de plus en plus de citoyens, notamment des jeunes, n'attendent plus le nouvel accouchement de telle ou telle carte et encore moins l'aval des hautes sphères pour mettre en train le changement... à bas bruit. (Surtout que dès que ce changement commencera à en faire un peu plus (de bruit,) ILS ne manqueront pas de lui mettre des bâtons dans les roues.

Modifié par Cristau de Hauguernes
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35 km au sud de Paris
il y a 56 minutes, Cristau de Hauguernes a dit :

Amplement d'accord avec les arguments que vous avancez tous, le seul problème qui me fait bouillir derrière mon écran mais ce n'est pas de votre fait... À part travailler à sortir des cartes bien flippantes et des modèles pour estomaquer le tout venant, que font-ils ? On le sait que le climat se réchauffe à cause des activités humaines, que le cas de la France (ces dernières années nous en préviennent bien,) est terriblement inquiétant. À ce jour, nous avons, et surtout, ILS ont, toutes les données en main ? Alors ILS attendent quoi de plus ? NOUS sommes prêts, BEAUCOUP si ce n'est la quasi totalité des membres de ce forum sont prêts à bouger, à changer. Alors ILS attendent quoi de plus ? L'élaboration de nouvelles cartes, l'accouchement de nouvelles courbes ? Encore plus terrifiantes ? Veuillez m'excuser, quand je vois ce cinéma, j'en peux plus, je me déconnecte et je vais marcher dans ma campagne. Où je constate, et c'est là mon ultime espoir, que de plus en plus de citoyens, notamment des jeunes, n'attendent plus le nouvel accouchement de telle ou telle carte et encore moins l'aval des hautes sphères pour mettre en train le changement... à bas bruit. (Surtout que dès que ce changement commencera à en faire un peu plus (de bruit,) ILS ne manqueront pas de lui mettre des bâtons dans les roues.

Si tu parles d'atténuation - limitation des gaz à effet de serre dans l'atmosphère pour limiter l'augmentation de T du globe à 1,5 °C - on fait des choses.

Cf. la COP 28, les engagements pris par notre pays et les autres pays européens, on est quasiment sur la trajectoire sur laquelle on s'était engagés à l'accord de Paris.

C'est loin d'être le cas partout et les pays en développement ne veulent pas/peu brider leur croissance, arguant du fait (et ils ont raison) que ce sont les pays occidentaux qui ont émis une grande partie du stock d'excédent de CO2 dans l'atmosphère (c'est la position de L'Inde, et assez largement de la Chine. Mais ça ne suffit pas et donc on travaille aussi sur l'adaptation - au 4°C parce que très objectivement si on suit les projections d'émission, on dépassera largement (même si c'est temporaire "overshoot", ce dont je doute) les 2 °C au niveau global ce qui se traduit en France par environ +4°C.

D'où le plan d'adaptation.

Mais ce n'est pas l'un ou l'autre, c'est l'un et l'autre. 

Si on ne veut pas se préparer à +6 °C en France il faut aussi faire de l'atténuation.

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35 km au sud de Paris
Il y a 1 heure, Blacksun a dit :

Ces comparaisons sont un peut-être un peu risquées et ce n'est pas si sûr que le grand public visualise bien... Elles n'insistent pas assez sur les extrêmes je trouve... Les Franciliens imaginent le climat de Montpellier et se disent peut-être "ce n'est pas si sévère" par rapport à l'image d'un scenario à + 4°C vendu comme particulièrement rude : " après tout, on vit bien à Montpellier, il y fait chaud l'été mais c'est raisonnable"... Sauf que des canicules ultra-sévères à 45°C voire davantage, pouvant durer plusieurs semaines, ne sont pas le lot du climat montpelliérain actuel, alors que cela sera sûrement le cas à Paris en fin de siècle avec+ 4°C au compteur... Sans compter les pénuries en eau, que le monde méditerranéen commence lui tout juste à affronter...

Ces visions limitées au "déplacement" du climat font appel à un imaginaire collectif qui peut minimiser le risque encouru et limiter la volonté d'action contre le RC et/ou d'adaptation à celui-ci...

 

C'est vrai qu'il y a un sujet "événements extrêmes" exacerbés par le changement climatique - on l'a vu avec les... 46 °C tout prêt de Montpellier récemment, les 43°C et plus à Paris aussi, les près de 50°C au Canada, en Colombie Britannique, tout ça en moins de 5 ans alors que c'était totalement irréaliste avant.

C'est un sujet sérieux, j'espère qu'on pourra travailler avec le GIEC sur la gestion des risques liés aux événements  extrêmes.

Ca fait aussi partie de l'adaptation. On devra changer les modes de vie, partout.

Mais c'est faisable, il ne faut pas non plus être trop catastrophiste sur la viabilité de la France à + 4°C.

Il y a près de 8 millions d'habitants à Bagdad ou au Pakistan, qui ne meurent pas tous à chaque vague de chaleur à +49°C et plus (c'est tous les ans)

Ca ne veut pas dire que c'est souhaitable ou enviable bien sur.

 

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il y a une heure, Llop a dit :

Si tu parles d'atténuation - limitation des gaz à effet de serre dans l'atmosphère pour limiter l'augmentation de T du globe à 1,5 °C - on fait des choses.

Cf. la COP 28, les engagements pris par notre pays et les autres pays européens, on est quasiment sur la trajectoire sur laquelle on s'était engagés à l'accord de Paris.

C'est loin d'être le cas partout et les pays en développement ne veulent pas/peu brider leur croissance, arguant du fait (et ils ont raison) que ce sont les pays occidentaux qui ont émis une grande partie du stock d'excédent de CO2 dans l'atmosphère (c'est la position de L'Inde, et assez largement de la Chine. Mais ça ne suffit pas et donc on travaille aussi sur l'adaptation - au 4°C parce que très objectivement si on suit les projections d'émission, on dépassera largement (même si c'est temporaire "overshoot", ce dont je doute) les 2 °C au niveau global ce qui se traduit en France par environ +4°C.

D'où le plan d'adaptation.

Mais ce n'est pas l'un ou l'autre, c'est l'un et l'autre. 

Si on ne veut pas se préparer à +6 °C en France il faut aussi faire de l'atténuation.

Mouais, entre autres parce que les gens ont de moins en moins les moyens de consommer, de se chauffer correctement, de partir en vacances par exemple, et que forcément un peu moins de consommation c'est un peu moins d'émissions. De même avec les hivers doux, forcément la consommation de gaz de chauffage (surtout au prix où il est,) tend à baisser. Mais bon, si tu veux parler d'atténuation, et là je suis d'accord, je voulais remettre ce mot sur la table justement, j'ai d'énormes doutes parce que toutes les dernières décisions prises ou avalisées vont dans le sens d'une aggravation du réchauffement, absolument pas de l'atténuation pourtant indispensable dont tu parles.

Dernière chose, si les pays en développement polluent autant n'est-ce pas aussi parce que nous avons délocalisés chez eux une grande partie de la production destinée à être vendue chez nous ? D'une certaine façon ne sommes-nous pas en train de déléguer aux pays en développement le soin d'émettre des GES à notre place pour pouvoir verdir le tableau en disant qu'on baisse nos émissions de quelques pourcents ?

Je veux bien croire qu'on fait des choses, je veux bien tout croire d'ailleurs au train où vont les choses, mais pour l'instant je peine à voir des faits qui me donnent envie d'y croire.

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