Nané63 Posté(e) 17 février Brassac-les-Mines (63), 15km au sud d'Issoire, sur les bords de l'Allier Partager Posté(e) 17 février Merci à la modération d'être aussi réactive sur ce sujet en tout cas. On se tape assez au quotidien de débats inutiles sur les RS, dans la vie de tous les jours ou même dans les médias, qui sont à contre-courant du consensus scientifique sur le sujet. C'est agréable d'avoir quand même des espaces où les discussions dépassent ce point et permettent d'être intéressantes et constructives sur des bases scientifiques. 4 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
stormi26 Posté(e) 17 février Valence (26 proche 07) Alt. 127 Mètres Parfois Romans/Isère (26) Alt. 147 Mètres ou Châteauneuf/Isère (26) Alt. 130 Mètres Partager Posté(e) 17 février (modifié) Le 15/02/2024 à 21:48, Llop a dit : C'est ce qui est modélisé pour la fin du siècle, par DRIAS-les futurs du climat (portail construit avec MF, le CNRS...) https://www.drias-climat.fr/document/20200914_DRIAS-ScenarioRCP4.5_support_selection_modeles_v3.pdf Et la révision qu'on est en train de faire pour DRIAS - explore 2 (ressource disponible en eau, qui va sortir dans qqs mois) renforce le trait. Franchement je en comprend pas, tant ces projections vont à l'encontre de ce que j'observe... Il semble donc que la Vallée du Rhône (et aussi la Haute Loire et la Vallée de la Limagne) est une exception. En moyenne vallée du Rhône, il n'y a même pas de corrélation entre un mois sec et un mois chaud, peut importe la saison, c'est juste chaotique. Les seuls évolutions notables semblent être : - Un décalage de l'automne pluviométrique (très humide) d'une quinzaine de jours plus tard. - Un hiver (a partir du solstice) qui se retrouve de plus en plus souvent à être la période la plus sèche de l'année (en HL il y a même eu des années qui ont rempli le critère pour être classifiés en climat Cwb) - Des orages pas plus fréquent mais plus violents, et qui concentrent une partie importante du cumul annuel - Un cumul annuel largement centré sur les mois de transitions thermique (mai-juin/octobre-novembre) - Des périodes très sèche prolongés, pouvant survenir à n'importe quel moment de l'année. Modifié 17 février par stormi26 2 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
th38 Posté(e) 17 février Partager Posté(e) 17 février Il y a 4 heures, stormi26 a dit : En moyenne vallée du Rhône... ....Les seuls évolutions notables semblent être : - Un décalage de l'automne pluviométrique (très humide) d'une quinzaine de jours plus tard. De tout ce que tu cites, je peux dire avec mes relevés qui datent de novembre 1970 (Anjou) que celui-ci est bien réel. Septembre est du point de vue pluviométrique devenu complètement estival, et le gros des pluies s'est largement décalé sur la fin d'automne où novembre est presque aussi arrosé qu'octobre. Bref, couplé avec des étés devenus remarquablement chaud, cela accentue d'état de sècheresse estivale des sols et du couvert végétal. 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Llop Posté(e) 17 février 35 km au sud de Paris Partager Posté(e) 17 février (modifié) Il y a 7 heures, stormi26 a dit : Franchement je en comprend pas, tant ces projections vont à l'encontre de ce que j'observe... Il semble donc que la Vallée du Rhône (et aussi la Haute Loire et la Vallée de la Limagne) est une exception. En moyenne vallée du Rhône, il n'y a même pas de corrélation entre un mois sec et un mois chaud, peut importe la saison, c'est juste chaotique. Les seuls évolutions notables semblent être : - Un décalage de l'automne pluviométrique (très humide) d'une quinzaine de jours plus tard. - Un hiver (a partir du solstice) qui se retrouve de plus en plus souvent à être la période la plus sèche de l'année (en HL il y a même eu des années qui ont rempli le critère pour être classifiés en climat Cwb) - Des orages pas plus fréquent mais plus violents, et qui concentrent une partie importante du cumul annuel - Un cumul annuel largement centré sur les mois de transitions thermique (mai-juin/octobre-novembre) - Des périodes très sèche prolongés, pouvant survenir à n'importe quel moment de l'année. Pour illustrer les évolutions récentes des étés, j'ai repris la température moyenne, la pluviométrie et l'ensoleillement en juillet à Paris, Toulouse et Lyon dans ces tableaux sur les 21, 11 et 6 dernières années, en les comparant à la normale précédente - période 1981/2010. J'ai pris les données sur infoclimat. Paris Montsouris : Paris 81/10 Paris 03/23 Paris 13/23 Paris 18/23 Tm juillet 20.5 21.5 22 22.2 Pluvio juillet mm 62 51 47 40 Ensol juillet h 212 227 249 267 Pas trop la peine de commenter, c'est net et impressionnant sur les 3 critères - on arrive à la bascule de stress hydrique sur juillet (critère pluviométrie < 2xTm) Toulouse Blagnac Toulouse 81/10 Toulouse 03/23 Toulouse 13/23 Toulouse 18/23 Tm juillet 22.3 23.3 23.6 24 Pluvio juillet mm 38 36 44 34 Ensol juillet h 253 273 281 299 Pluvio aout 47 37 33 28 Réchauffement impressionnant, forte augmentation de l'ensoleillement, pas d'évolution nette pour les précipitations sur juillet mais on était déjà en stress hydrique, et avec les T qui montent, le stress s'accroit sur les dernières années. J'ai rajouté août qui ces dernières années s'aridifie. Lyon Bron Lyon 81/10 Lyon 03/23 Lyon 13/23 Lyon 18/23 Tm juillet 22.1 23.2 23.7 23.9 Pluvio juillet mm 64 68 60 58 Ensol juillet h 283 299 312 331 Même évolution impressionnante sur les T de juillet que les villes précédente, l'ensoleillement devient spectaculaire, par contre c'est moins net pour la pluviométrie (ca baisse sur les dernières années mais il suffirait d'un mois de juillet 2024 très pluvieux suite à de gros orages pour changer le constat) et on est pas encore en stress hydrique. Voilà - évidemment prendre ça avec des pincettes puisqu'on parle de périodes courtes, ça n'a guère de valeur statistique (on approche du milieu de la période 2011/2040, mais rien ne permet de dire que ces données sur 2018/2023 seront proches et caractéristiques de la future normale 2011/2040). Mais pour les végétaux des 3 régions cela fait 6 années consécutives avec un climat qui a évolué et qui présente un stress hydrique d'un mois à Paris et de 2 mois à présent à Toulouse. Si on veut pousser les comparaisons, les étés (juin, juillet et août) à Paris ces dernières années ressemblent, sur les 3 critères, aux étés toulousains de la période 1981/2010 en étant tout aussi chauds et secs mais un peu plus ensoleillés (à Paris). Et Toulouse est devenue plus chaude et plus sèche en juillet qu'à Montélimar pendant la période 1981/2010 (mais encore 10% moins ensoleillée). Modifié 17 février par Llop 3 5 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
stormi26 Posté(e) 17 février Valence (26 proche 07) Alt. 127 Mètres Parfois Romans/Isère (26) Alt. 147 Mètres ou Châteauneuf/Isère (26) Alt. 130 Mètres Partager Posté(e) 17 février Il y a 2 heures, th38 a dit : Bref, couplé avec des étés devenus remarquablement chaud, cela accentue d'état de sècheresse estivale des sols et du couvert végétal. Après je parlais juste de pluviométrie, concernant le stress hydrique la situation est bien sûr de plus en plus à la sécheresse (comme je l'avais indiqué dans un message au début de la discussion). @Llop Merci pour les stats, ce que je trouve intéressant, c'est la diminution des précipitations estival à Paris, et dans le sud, les orages qui semblent prendre une place de plus en plus importante dans le cumul total. 1 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Llop Posté(e) 17 février 35 km au sud de Paris Partager Posté(e) 17 février (modifié) Cette diminution des précipitations associée à la hausse des T ne se limite pas à Paris, on la retrouve dans l'Ouest (Nantes, ou Cognac par ex qui passe à > 22°C en juillet avec 25 mm de pluie sur les 6 dernières années). Par contre dans l'est c'est moins la baisse de pluviométrie que l'augmentation de l'ensoleillement qui est impressionnante. J'ai cité Lyon, mais Colmar passe à 300 h de soleil en juillet (et presque autant en juin) sur les dernières années. Modifié 17 février par Llop 2 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Nané63 Posté(e) 17 février Brassac-les-Mines (63), 15km au sud d'Issoire, sur les bords de l'Allier Partager Posté(e) 17 février Sauf que dans tout ton post, tu nous ponds beaucoup de confusions et d'extrapolation entre faits scientifiques établis par une démarche et une rigueur claire, interprétations à partir de ces derniers, et opinions personelles. Être sceptique, ce n'est pas juste contester pour la forme des "élucubrations" d'une pseudo "voie officielle dominante" pour pouvoir affirmer être plus nuancé que la moyenne, non. Que tu sois sceptique si un ami te dit qu'à cause du RC, il veut se construire un bunker en Arctique, soit. Que tu sois sceptique sur l'augmentation des phénomènes extrêmes par exemple, c'est tout autre chose, et c'est dans ce cas-là du scepticisme que je dirais être mal placé. Quelques points: Il y a 2 heures, paysdaix a dit : Parce que phénomène eco anxieux a toujours existé dans l'histoire de l'humanité : la fin du monde a toujours été proche et c'était une formule récurrente y a 2000 ans comme y a 1000 ans (passage de ll'an 1000) comme au XIX siècle puis d'une manière moins anxieuse le passage de l'an 2000 etc. Les eschatologues des albums de Tintin sont très présents : l'Etoile Mystérieuse ou le temple du soleil (où Tintin manipule les masses autochtones avec la fin du monde due à une éclipse). J'en reviens à mon introduction ici. Si tu ne vois pas la différence entre d'un côté, des croyances qui n'étaient fondées sur pas grand chose d'une possible fin du monde à l'an Mil où à l'époque des civilisations pré-colombiennes pour nous annoncer la fin du monde en 2012 juste en observant le Soleil, et de l'autre, des rapports scientifiques respectant une méthodologie rigoureuse, amenant des preuves et basées sur tout un tas d'observations ou de modèles complexes, ce n'est pas la problème de tous les intervenants ici. Pourtant la différence est claire. L'Homme s'est souvent projeté et représenté une fin du monde qui approche, je laisse les plus philosophes du forum discuter pourquoi. Mais là où tu fais une confusion, c'est que jamais aucun scientifique du GIEC par exemple ne parle d'une fin du monde ou de l'humanité. Non, il fait des observations et commentaires scientifiques basés sur des observations ou des calculs. Derrière, les commentaires de chacun sur une pseudo-fin du monde n'ont rien à voir. Ce sont des interprétations ou des opinions... Il y a 2 heures, paysdaix a dit : Aujourd'hui on nous vend une surmortalité due au RC qui est hyper cynique et fallacieuse, s'appuyant uniquement (et d'une manière opportuniste) sur les ouragans/typhons d'une part, et canicules d'une autre. Sauf que tous ces phénomènes font l'essence même de notre climat planétaire depuis des millénaires! ! et des millions d'années ...:) Faire le différentiel entre les victimes du climat historique versus ceux du climat réchauffé est ardu ! Et censément, dans un climat réchauffé, il devrait y avoir moins de victimes dues aux vagues de froid. Certes, il y en a malheureusement toujours (cet hiver encore en France par exemple) et il y en aura toujours, mais surement moins à l'échelle planétaire et durablement. Pourquoi ne pas comptabiliser ceux qui sont et seront sauvés de ce fléau ? (Je n'ai jamais vu cette projection...Etrange...) Fallacieuse ? Je ne crois pas. Ce n'est pas parce que des modèles te dérangent qu'ils sont forcément fallacieux. Les rapports du GIEC estiment des risques de surmortalité liés à leurs observations se basant sur des critères géographiques, climatologiques, sociétaux... Les titres des médias qui les reprennent derrière en disant "D'ici 2100, la Terre aura connue une surmortalité de xmillions de personnes" sont pour le coup fallacieux, car ne respectent pas le travail de ces scientifiques, et font une interprétation biaisée que le grand public reprend malheureusement. Ces phénomènes font certes partie de notre climat, mais ce que pointe le GIEC par exemple, c'est leur multiplication et leur intensité qui vont augmenter... Difficile de remettre ce fait scientifique en cause ou d'être sceptique là-dessus. Si tu recherches un peu, après chaque évènement météorologique, il y a des études scientifiques qui viennent essayer de calculer à partir de modèles mathématiques la part du RC dans l'apparition de ce phénomène, à partir de probabilités. Par exemple, pour l'épisode Derecho en Corse en 2022, une étude du CNRS a établi le lien entre RC et ce phénomène. Mais si, la science essaye de faire la part des choses entre le climat "naturel" et les évènements liés au RC. Pour la sous-mortalité liée au froid, si tu n'as jamais vu cette projection, c'est que tu as mal cherché. Elle existe, et est prise en compte dans les rapports du GIEC qui tentent de prendre en compte cette compensation. Par example, voici une illustration donnée par cette figure extraite d’un article publié en 2021 dans la revue Scientific Reports: Une autre étude estime cette surmortalité en tentant de prendre en compte cette sous-mortalité. Mais ces études se basent sur des hypothèses et sont dans leur contenu très nuancée, puisqu'elles admettent qu'il est difficile d'établir des chiffres précis, cela dépend des estimations de différentes variables et des hypothèses. Ce sont simplement des projections pour estimer un risque. Ces projections sont sujettes à interprétation et scepticisme. le constat de base par contre est pour le coup un fait scientifique qui fait consensus. Encore une fois, ce sont les articles des médias qui reprennent ces études sans ces nuances et leurs auto-critiques qui sont fallacieux. Mais dis-moi ce que tu trouves fallacieux dans le travail de la science ? Il y a 2 heures, paysdaix a dit : Et je ne reviens pas sur l'apport du RC sur la plénitude de la végétation apportée par les précipitations plus abondantes et le recul des déserts. Pour le coup, j'aimerais savoir où tu as lu ça, ça m'intéresse. Mais certainement pas dans les rapports du GIEC, qui font état il me semble d'une désertification de plus en plus prononcée à cause du RC de certains bassin de vie (comme en dans le sud de l'Europe ou en Afrique du Nord), avec une extension du Sahara. De même, je m'y connais moi, mais il me semble que les précipitations ne vont pas forcément diminuer à cause du RC ni augmenter, mais que leur intensité va augmenter... Difficile en tout cas de parler de plénitude pour la végétation qui est en train de s'écrouler doucement mais sûrement... La flore souffre aussi, et l'évolution du climat est trop rapide pour qu'elle puisse s'adapter. Certains pays vont y gagner au change, par exemple la Russie qui à la place des Taïga, pourront sûrement développer des espèces plus rémunératrices. Mais pour quelles conséquences ? En tout cas, la plénitude de la flore, non. Il y a 2 heures, paysdaix a dit : Donc, oui, le scepticisme sera de mise devant trop d'élucubrations de fin du monde de Madame IRMA... (on est éduqué ainsi et tant mieux) Il n'est pas sujet ici de faire Mme Irma ou quoique ce soit. Encore une fois, les idées de fin du monde sont des opinions. Néanmoins, il me semble ici que les discussions ici ont le mérite d'être plutôt basées sur des postulats scientifiques au départ, ce qui n'est pas le cas de beaucoup d'autres forums ou sur les RS. Encore une fois, être sceptique sur des faits scientifiques, ce n'est pas du scepticisme. L'urgence actuelle est relative. Bien évidemment qu'elle n'est pas la même pour des agriculteurs russes pour reprendre mon exemple que pour des agriculteurs espagnols qui voient leur production s'effondrer. Bien évidemment qu'elle n'est pas la même pour des habitants sur les côtes qui constatent l'érosion des littoraux au fil des ans que pour un habitant de Bourges. Bien évidemment qu'elle n'est pas la même pour un habitant au Maroc en stress hydrique de plus en plus prononcé que pour un habitant dans la Somme... Et je pourrais continuer des heures avec ces exmeples. En tout cas, c'est cela que nous dit la science, pas que telle ou telle société va s'effondrer. Et il n'y a pas forcément à être sceptique sur ça... 8 5 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Damia Posté(e) 17 février Saint-Astier (24) Partager Posté(e) 17 février Y en a qui ont pas eu la notice vraisemblablement. Donc stop. FULL STOP. Okay ? 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
paysdaix Posté(e) 17 février Bordeaux Partager Posté(e) 17 février il y a 16 minutes, Nané63 a dit : "Pour le coup, j'aimerais savoir où tu as lu ça, ça m'intéresse. Quelques retours d'expérience de paléoclimatologie sont éloquents au sujet des périodes chaudes...(cf Le climat de la terre de Sadourny par ecple) Et puis, bref, globalement, l'humanité n'a pas attendu le GIEC pour performer dans le domaine des sciences... Et ne cherchons pas à faire dire à nos scientifiques ce qu'ils ne disent pas. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Sebaas Posté(e) 17 février Montpellier (34), Montreuil (93) ou Ciran (37) Partager Posté(e) 17 février il y a 25 minutes, Damia a dit : Y en a qui ont pas eu la notice vraisemblablement. Oh, c'est surtout toujours les mêmes, connus depuis bien longtemps... il y a 21 minutes, paysdaix a dit : Et ne cherchons pas à faire dire à nos scientifiques ce qu'ils ne disent pas. Je ne te le fais pas dire. 2 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
paysdaix Posté(e) 17 février Bordeaux Partager Posté(e) 17 février (modifié) Il y a 1 heure, Sebaas a dit : Oh, c'est surtout toujours les mêmes, connus depuis bien longtemps... Je ne te le fais pas dire. Et ça ? Dixit Damia : Et je conserve et maintient l'emploi de climato-négationniste, car si, le RC fait déjà des victimes, des milliers, si ce n'est des centaines de milliers (difficiles à chiffrer d'ores et déjà) et en fera des millions à l'avenir. Nier que nous avons une responsabilité (collective) dedans, c'est du négationnisme. Ce n'est pas du déni (chercher à ignorer, à ne pas voir), mais bien activement aller contre le consensus scientifique qui est bien établi. Modifié 17 février par paysdaix Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Sebaas Posté(e) 17 février Montpellier (34), Montreuil (93) ou Ciran (37) Partager Posté(e) 17 février Il y a 1 heure, paysdaix a dit : c'est du négationnisme Non, le négationnisme, c'est ça, et uniquement ça : https://fr.wikipedia.org/wiki/Négationnisme Les mots ont un sens, pour un débat serein on doit tous s'y tenir. Et depuis quelques pages, on ne peut pas dire que ce soit le cas, donc merci à tous de sérieusement corriger la tendance, sinon ça va vite se régler. 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
alsavosges Posté(e) 17 février Goldbach-Altenbach (68) 705 m Versant Sud du Grand Ballon (1424 m) Partager Posté(e) 17 février Pour revenir au titre du topic, la France avec +4°C c'est ça : 5 2 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Hugo_HK Posté(e) 18 février Hong Kong Partager Posté(e) 18 février Je n'ai pas eu le temps de lire l'intégralité des 6 dernieres pages mais a t on des etudes qui confirment effectivement une hausse notable des episodes météorologiques extremes en France ou en Europe? exemple: hausse notable des événements types >=50mm de pluie en 24h (ou du nombre de jours avec RR appartenant au top 1% des journees les plus pluvieuses sur la periode 1950-2000 par exemple), rafales de vent >= 100km/h, jours d'orages, tornades, tempêtes hivernales classiques? Lorsque je regarde la climatologie, je regarde surtout les températures, et du coup les choses apparentes sont une hausse en frequence et intensite des canicules, ainsi qu'une disparition des VDF. Mais honnêtement, je n'ai encore rien vu de concluant sur les precipitations, alors que les tendances long terme pour le vent en Irlande et au RU montrent une ralentissement du vent moyen annuel ou des journees a tres fortes rafales sur les 20 dernieres annees. Il me semble avoir lu sur ce forum que les journees d'orages étaient aussi en baisse sensible pour la France par exemple... Un temps moins venteux, plus ensoleille, avec des printemps-été-Automne plus beaux et chauds et moins de pluie en ete, et peu de froid incommodant en hiver... vous allez avoir du mal convaincre Madame Machin que le réchauffement climatique c'est la catastrophe... 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
th38 Posté(e) 18 février Partager Posté(e) 18 février Il y a 4 heures, Hugo_HK a dit : Je n'ai pas eu le temps de lire l'intégralité des 6 dernieres pages mais a t on des etudes qui confirment effectivement une hausse notable des episodes météorologiques extremes en France ou en Europe? ... Un temps moins venteux, plus ensoleille, avec des printemps-été-Automne plus beaux et chauds et moins de pluie en ete, et peu de froid incommodant en hiver... vous allez avoir du mal convaincre Madame Machin que le réchauffement climatique c'est la catastrophe... En effet, à part les extrêmes de températures qui bougent vite vers le haut, pour le reste, on a des difficultés à mettre en perspective, par exemple, les inondations de cet hiver dans le Pas de Calais, pour dire si le RC est venu exacerber l'intensité des précipitations.... Pour le vécu du citoyen lambda, le caractère incommode du RC se fait quand même bien sentir. Certes, on peut dire que l'épreuve des canicules est compensée par la disparition de celles des VDF. OK. Mais ce sont tous les écosystèmes qui sont bouleversés. En moyenne vallée du Rhône, depuis 2022, le moustique tigre pupule ; résultat, ça fait 2 ans que l'on ne peut plus manger dehors le soir. On beau essayer les citronnelles ou autre marre de café, et bien les repas sympa d'été... c'est dedans maintenant. Dès septembre, ce sont les punaises des bois qui investissement les maisons. Là aussi en 3 ans, le phénomène est devenu massif. C'est désagréable au possible ces vols lourds, la puanteur si on les écrase.... et elles attirent maintenant les grosses araignées.. Bref, le compte n'est vraiment pas en faveur d'un environnement plus agréable. Et dans 5 ans, il va nous arriver quoi ? 2 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Cristau de Hauguernes Posté(e) 18 février Salies de Béarn Partager Posté(e) 18 février il y a une heure, th38 a dit : En effet, à part les extrêmes de températures qui bougent vite vers le haut, pour le reste, on a des difficultés à mettre en perspective, par exemple, les inondations de cet hiver dans le Pas de Calais, pour dire si le RC est venu exacerber l'intensité des précipitations.... Pour le vécu du citoyen lambda, le caractère incommode du RC se fait quand même bien sentir. Certes, on peut dire que l'épreuve des canicules est compensée par la disparition de celles des VDF. OK. Mais ce sont tous les écosystèmes qui sont bouleversés. En moyenne vallée du Rhône, depuis 2022, le moustique tigre pupule ; résultat, ça fait 2 ans que l'on ne peut plus manger dehors le soir. On beau essayer les citronnelles ou autre marre de café, et bien les repas sympa d'été... c'est dedans maintenant. Dès septembre, ce sont les punaises des bois qui investissement les maisons. Là aussi en 3 ans, le phénomène est devenu massif. C'est désagréable au possible ces vols lourds, la puanteur si on les écrase.... et elles attirent maintenant les grosses araignées.. Bref, le compte n'est vraiment pas en faveur d'un environnement plus agréable. Et dans 5 ans, il va nous arriver quoi ? ça me parle terriblement ton message, les moustiques tigres, il faut savoir que le sud-ouest au climat très doux et relativement humide en est maintenant infesté, à partir de mai-juin c'est invivable, ils sont partout, même observation concernant les punaises des bois et les grosses araignées. J'ajoute qu'on a d'autres espèces exogènes ou invasives comme ce petit moucheron qui s'est installé dans les départements proches des Pyrénées et qui provoquent des épizooties à surveiller chez les bovins. Pour répondre aux messages précédents. On tend vers une dilatation du régime des précipitations qui n'est bon pour personne, on peut enchaîner des semaines et des mois de pluies diluviennes à la basse saison comme à l'automne dernier, et puis sans coup férir plus rien avec ces récurrences anticycloniques qui transmettent parfois le flambeau aux beaux jours et à l'été sec avec ses canicules de plus en plus itératives et intenses. Je ne pense pas qu'on puisse parler d'une diminution du nombre de jours avec orages en France, mais plutôt un éclatement et une redistribution de leur chronologie à l'intérieur de l'année. Je (me) fais souvent la remarque qu'on n'a beaucoup moins de périodes orageuses en plein été (c'est particulièrement visible à l'échelle des Pyrénées où voisines dans la mesure où gamin je passais mon temps à admirer les cumulonimbus qui illuminaient les sommets presque tous les soirs d'été même lorsqu'en plaine il faisait beau, aujourd'hui on peut passer des semaines sans voir un cumulus congestus là-haut en été,) mais qu'on peut avoir des orages typés été beaucoup plus tard et beaucoup plus tôt dans l'année. De même les orages dits de printemps qui autrefois attendaient sagement la fin des giboulées (qui ont quasiment disparu dans mes terres,) peuvent-ils survenir dès le début du mois de mars comme l'an dernier par exemple. Sans oublier les orages d'air froid en hiver. Les tempêtes et les vents violents, effectivement, malgré les phénomènes Lothar, Martin, Klaos puis Xynthia, qui remontent désormais à près de 15 ans et plus et qui avaient nourri les inquiétudes de certains au sujet d'une possible augmentation et intensification de ce genre d'évènements liées au RC, pour l'instant, au moins en allant vers le sud de la France et de l'Europe, il semble qu'on en ait moins mais c'est aussi parce que le flux océanique perturbé est rejeté vers le nord par la ceinture des anticyclones subtropicaux. ça ne veut surtout pas dire qu'il y a moins de tempêtes et de vents violents à l'échelle du monde, ni que ça ne reviendra pas chez nous plus tôt qu'on ne le pense. N'oublions pas que le RC lui-même est évolutif et que le temps sensible risque d'être amené à se recomposer régionalement en fonction. Après, localement, je signale qu'on a tout de même observé des pluies d'une violence inédite (à l'échelle des relevés) dans mon secteur de Salies de Béarn les 12 et 13 juin 2018 avec jusqu'à 300 mm en 36 heures par endroits sur tout le bassin versant de la rivière Saleys, causant des inondations majeures heureusement sans victimes. On pourrait trouver d'autres exemples à l'échelle du pays, mais bon, pour dire que, non, le réchauffement climatique, concrètement, c'est loin d'être toujours la fête comme certains messages le laissent entendre. 2 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
bernardt60 Posté(e) 18 février 56800 Taupont Partager Posté(e) 18 février Il y a 5 heures, Hugo_HK a dit : Un temps moins venteux, plus ensoleille, avec des printemps-été-Automne plus beaux et chauds et moins de pluie en ete, et peu de froid incommodant en hiver... vous allez avoir du mal convaincre Madame Machin que le réchauffement climatique c'est la catastrophe... Madame Machin, elle ferait bien de lire ça , traduit en français en plus : Impacts positifs et négatifs du réchauffement climatique Ce que dit la science... https://skepticalscience.com/translation.php?a=50&l=12 2 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Llop Posté(e) 18 février 35 km au sud de Paris Partager Posté(e) 18 février Il y a 5 heures, Hugo_HK a dit : Je n'ai pas eu le temps de lire l'intégralité des 6 dernieres pages mais a t on des etudes qui confirment effectivement une hausse notable des episodes météorologiques extremes en France ou en Europe? Ca commence à être documenté et ca va être l'objet, en partie, de 2 PEPR qu'on vient de lancer, TRACCS et IRIMA https://anr.fr/fr/france-2030/programmes-et-equipements-prioritaires-de-recherche-pepr/traccs-transformer-la-modelisation-du-climat-pour-les-services-climatiques/ https://www.brgm.fr/fr/actualite/communique-presse/structurer-renforcer-science-risque-france-lancement-programme pepr : programme de recherche financé par France 2030 (le programme d'investissement d'avenir) Donc patience. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Kev Posté(e) 18 février Marcheprime, entre Bordeaux et le bassin d'Arcachon Partager Posté(e) 18 février Il y a 13 heures, Cristau de Hauguernes a dit : ça me parle terriblement ton message, les moustiques tigres, il faut savoir que le sud-ouest au climat très doux et relativement humide en est maintenant infesté, à partir de mai-juin c'est invivable, ils sont partout, même observation concernant les punaises des bois et les grosses araignées. J'ajoute qu'on a d'autres espèces exogènes ou invasives comme ce petit moucheron qui s'est installé dans les départements proches des Pyrénées et qui provoquent des épizooties à surveiller chez les bovins. Pour répondre aux messages précédents. On tend vers une dilatation du régime des précipitations qui n'est bon pour personne, on peut enchaîner des semaines et des mois de pluies diluviennes à la basse saison comme à l'automne dernier, et puis sans coup férir plus rien avec ces récurrences anticycloniques qui transmettent parfois le flambeau aux beaux jours et à l'été sec avec ses canicules de plus en plus itératives et intenses. Je ne pense pas qu'on puisse parler d'une diminution du nombre de jours avec orages en France, mais plutôt un éclatement et une redistribution de leur chronologie à l'intérieur de l'année. Je (me) fais souvent la remarque qu'on n'a beaucoup moins de périodes orageuses en plein été (c'est particulièrement visible à l'échelle des Pyrénées où voisines dans la mesure où gamin je passais mon temps à admirer les cumulonimbus qui illuminaient les sommets presque tous les soirs d'été même lorsqu'en plaine il faisait beau, aujourd'hui on peut passer des semaines sans voir un cumulus congestus là-haut en été,) mais qu'on peut avoir des orages typés été beaucoup plus tard et beaucoup plus tôt dans l'année. De même les orages dits de printemps qui autrefois attendaient sagement la fin des giboulées (qui ont quasiment disparu dans mes terres,) peuvent-ils survenir dès le début du mois de mars comme l'an dernier par exemple. Sans oublier les orages d'air froid en hiver. Les tempêtes et les vents violents, effectivement, malgré les phénomènes Lothar, Martin, Klaos puis Xynthia, qui remontent désormais à près de 15 ans et plus et qui avaient nourri les inquiétudes de certains au sujet d'une possible augmentation et intensification de ce genre d'évènements liées au RC, pour l'instant, au moins en allant vers le sud de la France et de l'Europe, il semble qu'on en ait moins mais c'est aussi parce que le flux océanique perturbé est rejeté vers le nord par la ceinture des anticyclones subtropicaux. ça ne veut surtout pas dire qu'il y a moins de tempêtes et de vents violents à l'échelle du monde, ni que ça ne reviendra pas chez nous plus tôt qu'on ne le pense. N'oublions pas que le RC lui-même est évolutif et que le temps sensible risque d'être amené à se recomposer régionalement en fonction. Après, localement, je signale qu'on a tout de même observé des pluies d'une violence inédite (à l'échelle des relevés) dans mon secteur de Salies de Béarn les 12 et 13 juin 2018 avec jusqu'à 300 mm en 36 heures par endroits sur tout le bassin versant de la rivière Saleys, causant des inondations majeures heureusement sans victimes. On pourrait trouver d'autres exemples à l'échelle du pays, mais bon, pour dire que, non, le réchauffement climatique, concrètement, c'est loin d'être toujours la fête comme certains messages le laissent entendre. Je remarque exactement la même chose pour les orages et je suis complètement d'accord avec une tendance à une redistribution en faveur du printemps et de l'automne, de plus en plus chauds. En plein été, l'air de plus en plus chaud a tendance à devenir aussi plus sec, à cause de la migration plus fréquente des hauts geopotentiels en plein sur la France. C'est ce que j'observe ces dernières années, et la logique voudrait que ça se confirme dans le futur... 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Cristau de Hauguernes Posté(e) 18 février Salies de Béarn Partager Posté(e) 18 février il y a 2 minutes, Kev a dit : Je remarque exactement la même chose pour les orages et je suis complètement d'accord avec une tendance à une redistribution en faveur du printemps et de l'automne, de plus en plus chauds. En plein été, l'air de plus en plus chaud a tendance à devenir aussi plus sec, à cause de la migration plus fréquente des hauts geopotentiels en plein sur la France. C'est ce que j'observe ces dernières années, et la logique voudrait que ça se confirme dans le futur... Dans mon piémont pyrénéen, et encore plus en s'approchant du relief, il y a bien plus de 25 ans, on connaissait des périodes orageuses durables sur plusieurs jours, semaines ou même à l'échelle d'un mois en plein été, qui fait que le temps pouvait être sec et agréable en journée, quoi que chaud, mais que ça tournait plus ou moins à l'orage dans l'après-midi ou à un autre moment de la journée ou de la nuit. On le voyait effectivement très bien sur le relief. Depuis, ce type de temps est devenu bien plus rare, on a des orages pré-frontaux lorsqu'un front froid, même atténué, déstabilise la masse d'air en approchant par le Golfe de Gascogne, mais très vite c'est balayé par le vent frais et on repart sur un cycle plus sec et de plus en plus chaud. Ce qui n'exclut pas d'ailleurs que les orages qui éclatent encore puissent être violents. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ventdautan Posté(e) 19 février Toulouse (quartier Lardenne) Partager Posté(e) 19 février (modifié) Le 17/02/2024 à 19:37, alsavosges a dit : Pour revenir au titre du topic, la France avec +4°C c'est ça : Non, ça, c'est +4.0°C par rapport aux normales 1991-2020. Or le topic parle de la France avec une Tm de +4°C en 2100 par rapport à la moyenne préindustrielle (1850-1900). Comme on estime à peu près que l'indicateur thermique moyen en France 1991-2020 a augmenté d'environ +1.7°C par rapport à la moyenne préindustrielle (1850-1900), cette période du 22 janvier 2024 au 16 février 2024 correspondrait environ à un +5.7°C par rapport à la moyenne préindustrielle (1850-1900). Quoiqu'il est difficile et complètement non rigoureux scientifiquement de comparer une période de moins d'1 mois avec une moyenne de Tm annuelle. 😱 Sinon, j'ai retrouvé les Tm annuel en France (Tm des fameuses 30 stations de référence) depuis 1951 et j'ai pu recalculer au centième près les différentes moyennes sur 30 ans et leurs évolutions. L'indicateur thermique moyen national 1951-1980 est de 11.68°C. L'indicateur thermique moyen national 1961-1990 est de 11.82°C (+0.14°C en 10 ans) L'indicateur thermique moyen national 1971-2000 est de 12.16°C (+0.34°C en 10 ans) L'indicateur thermique moyen national 1981-2010 est de 12.55°C (+0.39°C en 10 ans) L'indicateur thermique moyen national 1991-2020 est de 12.97°C (+0.42°C en 10 ans) On va dire que l'indicateur thermique moyen national 2081-2110 sera représentatif de 2100 (2095 si on veut être rigoureux). Donc 90 ans plus tard par rapport à celui utilisé aujourd'hui (1991-2020) Si je suppose une tendance linéaire (ce qui ne sera probablement pas le cas) avec la dernière évolution (le +0.42°C en 10 ans), on arrive à 9x0.42°C/10 ans = +3.78°C en 2081-2110 auquel on doit ajouter l'estimation de +1.7°C d'écart entre la moyenne préindustrielle (1850-1900) et la moyenne utilisé actuellement 1991-2020. On arriverait donc à quasiment +5.5°C par rapport à la moyenne préindustrielle (donc déjà bien loin du +4°C envisagé par le "plan" du gouvernement). Sauf que la tendance ne sera probablement pas linéaire, elle a plutôt tendance à s'accélérer comme on peut le voir sur les observations. Je ne serais pas étonné de voir l'indicateur thermique moyen national augmenter aux alentours de +0.5°C entre 1991-2020 et 2001-2030 (surtout au vu des années 2022, 2023 et le début de 2024), et voir encore plus la décennie suivante vu l'inertie du système climatique. Tout ça pour dire que le sujet du topic "Quelle France avec +4°C" par rapport à la moyenne préindustrielle en France prévu par le "plan" du gouvernement me parait vraiment une version "bisounours" de ce qui va réellement se passer. Modifié 20 février par Ventdautan 9 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Llop Posté(e) 19 février 35 km au sud de Paris Partager Posté(e) 19 février (modifié) il y a 59 minutes, Ventdautan a dit : Non, ça, c'est +4.0°C par rapport aux normales 1991-2020. Or le topic parle de la France avec une Tm de +4°C en 2100 par rapport à la moyenne préindustrielle (1850-1900). Comme on estime à peu près que l'indicateur thermique moyen en France 1991-2020 a augmenté d'environ +1.7°C par rapport à la moyenne préindustrielle (1850-1900), cette période du 22 janvier 2024 au 16 février 2024 correspondrait environ à un +5.7°C par rapport à la moyenne préindustrielle (1850-1900). Quoiqu'il est difficile et complètement non rigoureux scientifiquement de comparer une période de moins d'1 mois avec une moyenne de Tm annuelle. 😱 Sinon, j'ai retrouvé les Tm annuel en France (Tm des fameuses 30 stations de référence) depuis 1951 et j'ai pu recalculer au centième près les différentes moyennes sur 30 ans et leurs évolutions. L'indicateur thermique moyen national 1951-1980 est de 11.68°C. L'indicateur thermique moyen national 1961-1990 est de 11.82°C (+0.14°C en 10 ans) L'indicateur thermique moyen national 1971-2000 est de 12.16°C (+0.34°C en 10 ans) L'indicateur thermique moyen national 1981-2010 est de 12.55°C (+0.39°C en 10 ans) L'indicateur thermique moyen national 1991-2020 est de 12.97°C (+0.42°C en 10 ans) On va dire que l'indicateur thermique moyen national 2081-2110 sera représentatif de 2100 (2095 si on veut être rigoureux). Donc 90 ans plus tard par rapport à celui utilisé aujourd'hui (1991-2020) Si je suppose une tendance linéaire (ce qui ne sera probablement pas le cas) avec la dernière évolution (le +0.42°C en 10 ans), on arrive à 9x0.42°C/10 ans = +3.78°C en 2081-2110 auquel on doit ajouter l'estimation de +1.7°C d'écart entre la moyenne préindustrielle (1850-1900) et la moyenne utilisé actuellement 1991-2020. On arriverait donc à quasiment +5.5°C par rapport à la moyenne préindustrielle (donc déjà bien loin du +4°C envisagé par le "plan" du gouvernement). Sauf que la tendance ne sera probablement pas linéaire, elle a plutôt tendance à s'accélérer comme on peut le voir sur les observations. Je ne serais pas étonné de voir l'indicateur thermique moyen national augmenter aux alentours de +0.5°C entre 1991-2020 et 2001-2030 (surtout au vu des années 2022, 2023 et le début de 2024), et voir encore plus la décennie suivante vu l'inertie du système climatique. Tout ça pour dire que le sujet du topic "Quelle France avec +4°C" par rapport à la moyenne préindustrielle en France prévu par le "plan" du gouvernement me parait vraiment une version "bisounours" de ce qui va réellement se passer. On reboucle par rapport à ce qui est écrit plus haut : il faut adaptation ET atténuation. Et se limiter à + 4 °C en France impliquera de gros efforts partout, pas que en France. Mais ça reste un scenario réaliste bien que volontariste. Les 1,5°C en global (et donc environ 2,2/2,3°C en France - on y sera quasiment sur la normale 2001/2030, pour laquelle on a fait la plus grande partie du chemin) sont par contre une vue de l'esprit, sauf à considérer ça comme l'objectif après l'overshoot (donc en retour après un max bien au delà de 1,5°C au global, peut-être 2,5 °C) Modifié 19 février par Llop 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
mickael23 Posté(e) 19 février Matagami (région Nord du Québec) Partager Posté(e) 19 février Je me demande à quoi ressembleront vraiment les canicules dans le reste du siècle à venir en France.. A quel point du août 2003 deviendra fréquent ? Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
sebb Posté(e) 20 février Partager Posté(e) 20 février C'est vrai que pour le moment août 2003 à un côté tempêtes de 99, il semble cependant que les projections persistent à voir des canicules de type 2003 de façon beaucoup plus fréquentes à partir de 2050. Alors qu'on ne voit pas ce genre de fiabilité pour les tempêtes. Après quand ça chauffe régionalement tôt par rapport à d'autres zones, avec donc un risque de plafonnement sur plusieurs années, il n'est pas facile de savoir si c'est positif côté prise de conscience, ou bien si ça stimule des paysdaix. 1 2 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
serge26 Posté(e) 20 février Pierrelatte (confluent 26/07/30/84) - et Saint Palais sur mer (17) occasionnellement Partager Posté(e) 20 février Il y a 23 heures, mickael23 a dit : Je me demande à quoi ressembleront vraiment les canicules dans le reste du siècle à venir en France.. A quel point du août 2003 deviendra fréquent ? quand on regarde l'été dans sa globalité, 2003 etait un OVNI à l'époque dans lequel s'inscrivait cette canicule record. Mais si on regarde nos derniers étés dans leur globalité, on est tout proche de 2003 niveau T°. Ce qui m'inquiete, c'est quels vont etre les seuils atteints, si, par exemple, cet été ou les prochains on a un événement extreme style 2003, qui ferait sortir la courbe de T° d'au moins +3° par rapport à nos derniers étés? 1 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
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