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Les Forums d'Infoclimat

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Prévisions stratosphériques à moyen & long terme


TreizeVents

Messages recommandés

Salut gugo. En théorie, il faut le préciser, il y a effectivement un rapport entre mouvement des geopotentiels et SSW. Le puissant SSW en cours qui met définitivement KO le vortex aurait des conséquences d'ici une dizaine de jours. Soit le 17. À voir donc, mais il n'y a jamais de hasard.

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Tu pousses le bouchon un peu trop loin maurice régis ! https://www.youtube.com/watch?v=ASc40_mpZjU       "... smiley à l'égard d'un certain pseudo "Cirus", amateur météo dont

Bien vu ! Cela ne m'a pas du tout traversé l'esprit sur le moment et je n'ai pas distingué les SSW qui "marchent" de  ceux qui "ne marchent pas" (d'un point de vue hivernophile). Pour répondre à

Même pas, c'est le niveau 0 du journalisme scientifique, sur tous les plans. On l'a jamais vu publier un quelconque article qui ne soit pas du recopiage bidonné d'autres informations reprises à droite

Images postées

Tout d'abord, au sein de la troposphère, plusieurs éléments sont à prendre en considération : * Une AO qui reste faiblement/modérément Positive.

* Un courant d'Est qui semblerait, par analyse des différents modèles, concerner l'Europe de l'Ouest pendant une durée supérieure ou égale à 6 jours.

Après avoir été concerné par des conditions plutôt dépressionnaires, le mois de Février, la situation change au cours de ce mois de Mars, avec l'arrivée de conditions nettement plus anticyloniques. Quant, à la stratosphère, après avoir subi un SSW modéré/important ce mois de Février, un nouvel SSW plus intense a démarré il y'a quelques jours. Cette situation a pour conséquence un vortex polaire fortement mis à mal comme l'illustre cette image ci-dessous représentant la température à 10Hpa :

gfsnh-10-6.png?6

Durant une première partie de l'hiver, la stratosphérique fut relativement stable avec des conditions (températures) relativement froides. A la suite, un premier réchauffement a éclaté à la mi/fin de mois de janvier et est survenue une AO fortement négative. A la suite, un nouveau réchauffement stratosphérique a démarré récemment et comme celui-ci a été relativement important, cela a permis, l'émergence d'une poussée de chaleur au sein de la stratosphère :

hgt.ao.cdas.gif

Ainsi, les températures relevées à très haute altitude au sein de la stratosphère, nous montre l'ampleur de ce réchauffement avec des températures à 10Hpa comparables à celle durant l'été, un constat également relevé par un membre ci-dessus :

10mb9065.png

Un autre lien de causalité de ce SSW, est bien évidemment une inversion des vents zonaux à 1Hpa et plus généralement aux hautes latitudes :

vent-zonal-120h.png

Ces conditions permettront le maintien de l'AO en phase faiblement positive et possiblement comme l'envisage certains scénarios, un passage dans une phase légèrement négative :

ao.sprd2.gif

Dans ces conditions, il parait peu envisageable une reconstruction du vortex polaire en ce début de printemps et qui, par ailleurs, devient monnaie courante ces dernières années. Je sous-entends ici les conditions fréquemment préoccupantes au Pôle Nord.

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  • 1 month later...

Avant de s'endormir définitivement jusqu'à la saison prochaine, à lire un très bel article de la NOAA sur les relations entre El Niño / La Niña et le vortex stratosphérique (avec une vision assez différente de ce que j'avais pu lire jusqu'à présent sur ce type de relations), et avec une analyse rétrospective de l'hiver 2015/2016 : voir ici

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il y a 40 minutes, TreizeVents a dit :

Avant de s'endormir définitivement jusqu'à la saison prochaine, à lire un très bel article de la NOAA sur les relations entre El Niño / La Niña et le vortex stratosphérique (avec une vision assez différente de ce que j'avais pu lire jusqu'à présent sur ce type de relations), et avec une analyse rétrospective de l'hiver 2015/2016 : voir ici

 

Cette phrase ci-dessous montre justement que l'ENSO n'a pas tellement d'influence en France, Espagne, Italie... sur l'Europe contrairement aux USA voir même en Nord de l'Europe suivant la fin du texte dans le site :

 

"While ENSO's influence on North American wintertime climate is directly tied to these wave trains, the wintertime climate over Europe and Asia is dominated instead by the occurrence of the polar vortex breakdown (or lack thereof) no matter the phase of ENSO (Ineson and Scaife 2009; Butler et al 2014; Richter et al 2015; see figure below)."

 

traduction :

 

"Alors que l'influence de l'ENSO sur le climat de l'hiver de l'Amérique du Nord est directement lié à ces trains d'ondes, le climat de l'hiver sur l'Europe et l'Asie est au contraire dominé par la survenue de la panne du vortex polaire (ou son absence) quelle que soit la phase du phénomène d'ENSO (Ineson et Scaife 2009 ; Butler et al. 2014 ; Richter et al 2015 ; Voir figure ci-dessous)."

 

Fig4_ENSO_teleconnections_620.png

 

Williams

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Posté(e)
Combs-la-Ville 77380 et Massy 91300

Cela fait un petit moment que j'observe la QBO, mais j'ai remarqué une chose "bizarre". Ce qui m'interpelle en ce moment, sans pouvoir donner les causes passées, présentes ou futures que cela avait, a et/ou aura, mais la gu**le de la QBO en ce moment est vraiment inhabituelle ! Dans le genre bizarre, là je suis vraiment intrigué par la chose.

 

qbo_wind.jpg

 

Une forte phase négative est venu jouer les troubles faites en plein milieu d'une phase positive descendante en le scindant en deux. Par la même occasion, il renvoi la phase positive jusqu'au plafond de cette frise. Dans tout les cas, c'est une première de ce genre lorsque l'on regarde toute les précédentes phases de la QBO.

 

Si vous avez un avis à donner à ce propos, ce serait volontiers.

 

Cytruj

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Buhl-lorraine, Moselle ( 260 m )

Il y a 10 heures, cytruj a dit :

Cela fait un petit moment que j'observe la QBO, mais j'ai remarqué une chose "bizarre". Ce qui m'interpelle en ce moment, sans pouvoir donner les causes passées, présentes ou futures que cela avait, a et/ou aura, mais la gu**le de la QBO en ce moment est vraiment inhabituelle ! Dans le genre bizarre, là je suis vraiment intrigué par la chose.

 

qbo_wind.jpg

 

Une forte phase négative est venu jouer les troubles faites en plein milieu d'une phase positive descendante en le scindant en deux. Par la même occasion, il renvoi la phase positive jusqu'au plafond de cette frise. Dans tout les cas, c'est une première de ce genre lorsque l'on regarde toute les précédentes phases de la QBO.

 

Si vous avez un avis à donner à ce propos, ce serait volontiers.

 

Cytruj

 

Ca fait deja un petit moment que j'avais remarqué cela, c'est effectivement très étrange

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Invité Sky Blue

Peut être  en rapport avec la décroissance rapide du Nino.???

Le coup de chaud dans la strato et c'est un euphémisme à provoqué un "final warming" d'une précocité rarement atteinte (5 mars).

Le vortex fut très froid en début d'hiver avec un tourbillon très puissant, mais c'est fait atomisé par une ogive en février.(paix à son âme)Fig5_avg_wind_polar_stratosphere_large.thumb.png.3bf1b287d96bd3d91d0aef6b4cae93d7.png

Après, c'est toujours pareil, qui à influencé le plus le train d'ondes planétaires, quels sont les forçages préférentiels dans l'atmosphère, quelle est la part de la variabilité naturelle la dedans, ou est la queue, ou est la tête, autant de questions auxquelles ils nous est impossible de répondre à ce jour. 

Les scientifiques cherchent, mais c'est comme partout il y plus de chercheurs que de trouveurs. (respect quand même à la recherche)

On note quand même des bizarreries, l'anormal devient t'il la normalité, la question est posée. 

"La vérité est ailleurs."_scared.gif

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Le 2/5/2016 à 11:22, williams a dit :

 

Cette phrase ci-dessous montre justement que l'ENSO n'a pas tellement d'influence en France, Espagne, Italie... sur l'Europe contrairement aux USA voir même en Nord de l'Europe suivant la fin du texte dans le site [...]

 

 

Je n'avais pas fait attention, mais tu as quand même lu vraiment très vite l'article au point de n'y voir que ce que tu avais envie de voir...

Des études scientifiques montrant qu'il y a un impact réel de l'ENSO sur le climat européen, ce n'est pas ce qui manque, j'en ai même fait une /topic/86536-relation-enso-et-climat-europ%C3%A9en/'>présentation relativement étayée il y a quelques mois.

 

Qui plus est, tu as fait une erreur de traduction en manquant la subtilité du raisonnement que présentait la NOAA et qui se rapporte à la publication de pas moins de trois études dans des revues scientifiques. Les trois articles scientifiques auquel la NOAA fait référence dans la phrase que tu cites (Ineson and Scaife 2009; Butler et al 2014; Richter et al 2015) montrent d'ailleurs clairement l'existence d'une relation entre l'ENSO et le climat européen hivernal :

 

 

The role of the stratosphere in the European climate response to El Niño d'Ineson et Scaife :

 

Citation

El Niño/Southern Oscillation (ENSO) is the largest natural interannual climate signal in the tropics; oscillations between warm El Niño and cold La Niña phases occur every few years. The effects are felt not only in the centre of action, the tropical Pacific region, but around the globe. Observational studies show a clear response in European climate to ENSO in late winter. However, the underlying mechanisms of the link are not yet understood. Here we use a general circulation model of the atmosphere, that has been extended into the upper atmospheric layers, to provide end-to-end evidence for a global teleconnection pathway from the Pacific region to Europe via the stratosphere. We present evidence for an active stratospheric role in the transition to cold conditions in northern Europe and mild conditions in southern Europe in late winter during El Niño years. In our experiments, this mechanism is restricted to years when stratospheric sudden warmings occur. The response in European surface climate to the El Niño signal is large enough to be useful for seasonal forecasting.

 

L'étude montre qu'il existe une "réponse claire" du climat européen à l'ENSO en fin d'hiver, et que ce signal est suffisamment conséquent pour être exploité et améliorer les prévisions saisonnières.

 

 

 

Separating the stratospheric and tropospheric pathways of El Niño–Southern Oscillation teleconnections de Bulter et al :

 

Citation

The El Nino–Southern Oscillation (ENSO) is a major driver of Northern Hemisphere wintertime ˜ variability and, generally, the key ingredient used in seasonal forecasts of wintertime surface climate. Modeling studies have recently suggested that ENSO teleconnections might involve both a tropospheric pathway and a stratospheric one. Here, using reanalysis data, we carefully distinguish between the two. We first note that the temperature and circulation anomalies associated with the tropospheric pathway are nearly equal and opposite during the warm (El Nino) and cold (La Ni ˜ na) phases of ENSO, whereas those associated with the stratospheric ˜ pathway are of the same sign, irrespective of the ENSO phase. We then exploit this fact to isolate the two pathways. Our decomposition reveals that ENSOs climate impacts over North America are largely associated with the tropospheric pathway, whereas ENSOs climate impacts over the North Atlantic and Eurasia are greatly affected by the stratospheric pathway

. The stratospheric pathway, which we here define on the basis of the occurrence of one or more sudden stratospheric warmings in a given winter, and whose signature projects very strongly on the North Atlantic Oscillation, is found to be present 60% of the time during ENSO winters (of either phase): it therefore likely plays an important role in improving seasonal forecasts, notably over the North Atlantic and the Eurasian continent.

 

La phrase en rouge est justement celle du raisonnement figurant dans l'article de la NOAA, et que tu as mal comprise. Le sens de la phrase, c'est de dire que l'ENSO influence le climat (hivernal) de l'Amérique du nord via les ondes de Rossby, et qu'il influence celui de l'Eurasie via le comportement de la stratosphère - c'est donc juste qu'il l'influence d'une manière différente, et non qu'il ne l'influence pas. Et à nouveau, il est question d'une relation qui est suffisamment robuste pour permettre d'améliorer les prévisions saisonnières en Atlantique nord et en Eurasie.

 

 

Effects of stratospheric variability on El Niño teleconnections de Ricther et al :

 

Citation

The effects of the tropical Pacific El Niño Southern Oscillation (ENSO) phenomenon are communicated to the rest of the globe via atmospheric teleconnections. Traditionally, ENSO teleconnections have been viewed as tropospheric phenomena, propagating to higher latitudes as Rossby waves. Recent studies, however, suggest an influence of the stratosphere on extra-tropical ENSO teleconnections. The stratosphere is highly variable: in the tropics, the primary mode of variability is the quasi-biennial oscillation (QBO), and in the extra-tropics sudden stratospheric warmings (SSWs) regularly perturb the mean state. Here, we conduct a 10-member ensemble of simulations with a stratosphere-resolving atmospheric general circulation model forced with the observed evolution of sea surface temperatures during 1952–2001 to examine the effects of the QBO and SSWs on the zonal-mean circulation and temperature response to El Niño, with a focus on the northern extra-tropics during winter. We find that SSWs have a larger impact than the QBO on the composite El Niño responses. During El Niño winters with SSWs, the polar stratosphere shows positive temperature anomalies that propagate downward to the surface where they are associated with increased sea-level pressure over the Arctic. During El Niño winters without SSWs, the stratosphere and upper troposphere show negative temperature anomalies but these do not reach the surface. The QBO modulates the El Niño teleconnection primarily in winters without SSWs: the negative temperature anomalies in the polar stratosphere and upper troposphere are twice as large during QBO West compared to QBO East years. In addition, El Niño winters that coincide with the QBO West phase show stronger positive sea-level pressure anomalies over the eastern Atlantic and Northern Europe than those in the QBO East phase. The results imply that the stratosphere imparts considerable variability to ENSO teleconnections.

 

Cette étude ne cible pas l'Europe de manière aussi directe que les deux premières car elle s'est focalisée sur un sujet plus large (les relations entre ENSO, stratosphere et QBO), mais ses conclusions sont cohérentes avec ce qui a été dit précédemment : l'ENSO influence de manière significative le comportement de la stratosphère, avec des conséquences réelles sur tout l'hémisphère - et donc également l'Eurasie.

 

 

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Posté(e)
Buhl-lorraine, Moselle ( 260 m )

il y a 55 minutes, TreizeVents a dit :

 

 

Je n'avais pas fait attention, mais tu as quand même lu vraiment très vite l'article au point de n'y voir que ce que tu avais envie de voir...

Des études scientifiques montrant qu'il y a un impact réel de l'ENSO sur le climat européen, ce n'est pas ce qui manque, j'en ai même fait une /topic/86536-relation-enso-et-climat-europ%C3%A9en/'>présentation relativement étayée il y a quelques mois.

 

Qui plus est, tu as fait une erreur de traduction en manquant la subtilité du raisonnement que présentait la NOAA et qui se rapporte à la publication de pas moins de trois études dans des revues scientifiques. Les trois articles scientifiques auquel la NOAA fait référence dans la phrase que tu cites (Ineson and Scaife 2009; Butler et al 2014; Richter et al 2015) montrent d'ailleurs clairement l'existence d'une relation entre l'ENSO et le climat européen hivernal :

 

 

The role of the stratosphere in the European climate response to El Niño d'Ineson et Scaife :

 

 

L'étude montre qu'il existe une "réponse claire" du climat européen à l'ENSO en fin d'hiver, et que ce signal est suffisamment conséquent pour être exploité et améliorer les prévisions saisonnières.

 

 

 

Separating the stratospheric and tropospheric pathways of El Niño–Southern Oscillation teleconnections de Bulter et al :

 

 

La phrase en rouge est justement celle du raisonnement figurant dans l'article de la NOAA, et que tu as mal comprise. Le sens de la phrase, c'est de dire que l'ENSO influence le climat (hivernal) de l'Amérique du nord via les ondes de Rossby, et qu'il influence celui de l'Eurasie via le comportement de la stratosphère - c'est donc juste qu'il l'influence d'une manière différente, et non qu'il ne l'influence pas. Et à nouveau, il est question d'une relation qui est suffisamment robuste pour permettre d'améliorer les prévisions saisonnières en Atlantique nord et en Eurasie.

 

 

Effects of stratospheric variability on El Niño teleconnections de Ricther et al :

 

 

Cette étude ne cible pas l'Europe de manière aussi directe que les deux premières car elle s'est focalisée sur un sujet plus large (les relations entre ENSO, stratosphere et QBO), mais ses conclusions sont cohérentes avec ce qui a été dit précédemment : l'ENSO influence de manière significative le comportement de la stratosphère, avec des conséquences réelles sur tout l'hémisphère - et donc également l'Eurasie.

 

 

 

entièrement d'accord avec Stephane. Rien a dire sur son message, c'est très clair et propre

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Oui mais attention le continent Eurasien c'est très vaste par rapport à la surface de la France. Car c'est surtout de la France que je parlais précisément comme dans ce forum c'est surtout de ce pays qu'on parle dans les prévisions saisonnières. Donc pour l'Eurasie... je n'ai pas dis le contraire. De plus dans leur texte ils ne parlent pas spécialement de la France. La  couleur de leur carte montre qu'en France la différence de la moyenne de la température entre un El Nino et La Nina est très proche de 0 dans les 3 cas alors que le Nord-Est, l'Est... de l'Europe, toute l'Asie, l'USA... ont des valeurs plus éloignées de 0 par rapport à la France.

 

Justement faut voir ce que tu nous avais dit : /topic/86762-tendances-hiver-2015-2016/?page=22#comment-2621288'>ici  

 

 

Williams

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Posté(e)
Buhl-lorraine, Moselle ( 260 m )

il y a 37 minutes, williams a dit :

Oui mais attention le continent Eurasien c'est très vaste par rapport à la surface de la France. Car c'est surtout de la France que je parlais précisément comme dans ce forum c'est surtout de ce pays qu'on parle dans les prévisions saisonnières. Donc pour l'Eurasie... je n'ai pas dis le contraire. De plus dans leur texte ils ne parlent pas spécialement de la France. La  couleur de leur carte montre qu'en France la différence de la moyenne de la température entre un El Nino et La Nina est très proche de 0 dans les 3 cas alors que le Nord-Est, l'Est... de l'Europe, toute l'Asie, l'USA... ont des valeurs plus éloignées de 0 par rapport à la France.

 

Justement faut voir ce que tu nous avais dit : /topic/86762-tendances-hiver-2015-2016/?page=22#comment-2621288'>ici  

 

 

Williams

 

On a vraiment l'impression que tu n'as pas compris. On se fiche completement de la France seule. On parle de l'Europe la, la France est petit à coté. Les conditions sur l'Europe entier dont la France fait partie mais en parlant d'une vision globale sur l'etat de l'atmosphère et en liaison avec la NAO et l'AO en fonction du profil des conditions stratosphériques qui sont souvent bien lié à l'ENSO

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il y a 21 minutes, mike a dit :

 

On a vraiment l'impression que tu n'as pas compris. On se fiche completement de la France seule. On parle de l'Europe la, la France est petit à coté. Les conditions sur l'Europe entier dont la France fait partie mais en parlant d'une vision globale sur l'etat de l'atmosphère et en liaison avec la NAO et l'AO en fonction du profil des conditions stratosphériques qui sont souvent bien lié à l'ENSO

 

Si j'ai très bien compris, c'est pour cela que j'ai été plus précis voir même donnée le lien de Treizevents où il nous a dit :

 

Citation

si on se borne à vouloir faire de la prévision à partir de l'ENSO directement sur notre nombril franco-français en ignorant ce qu'il peut se passer au delà des Pyrénées ou du Rhin, évidemment, on a peu de chances de trouver quelque chose. Partant de la, on peut avoir deux points de vue : soit (1) cela veut dire ça ne sert à rien de regarder l'ENSO pour faire de la prévision saisonnière en France soit (2) cela veut dire que ce qui n'a pas de sens c'est de vouloir se limiter à quelque chose d'aussi petit que la France quand on parle de prévision saisonnière. Les deux points de vue se défendent.

 

Puis comme je l'ai dit, dans le forum voir même dans les prévisions saisonnières de certain, la majorité des personnes parlent spécialement de la France même si oui on parle aussi de l'Europe... du fait que les prévisions saisonnières s'est plus en regardant sur une grande surface (Europe,...) comme c'est l'activité du vortex polaire, etc qui jouent sur la météo hivernal.

 

Williams

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Soit deux séries de données climatiques, représentant deux indices différents, évoluant depuis 1985 de cette manière :

 

[align=center]

Image.png.0dbf4f409b7e87dfcb576bff16ad8aaa.png[/align]

[align=center]

 

[/align]

Au premier coup d'oeil, on peut se dire qu'il n'existe pas vraiment de relation entre ces deux indices : le premier (rouge) est à peu stable, avec quelques ondulations, et le second (bleu) est en régression plus ou moins rapide.

En général, quand on veut regarder une éventuelle corrélation entre deux indices, le mieux est encore de faire un nuage de point et de voir si une tendance se dégage :

 

[align=center]

Image2.png.3505e82407e382b8242c267a3ac5ad11.png[/align]

[align=center]

 

[/align]

Ce n'est guère mieux, on n'en tire visiblement pas grand chose. Le coefficient de corrélation, sans être nul (-0,46), ne casse pas trois pattes à un canard.

Etes-vous d'accord pour dire qu'il n'existe donc pas de relation réelle et franche entre ces deux séries climatiques ?

 

Si votre réponse est "oui", j'ai un aveu à vous faire : ce ne sont pas des séries climatiques. La courbe rouge c'est le taux de chômage annuel en France, la courbe bleue celle de la croissance économique, et si votre réponse était "oui" c'est que vous venez de penser que la croissance économique n'a aucune relation avec le chômage. Vous pouvez allez raconter ça à n'importe quel économiste, et à mon avis cela va beaucoup le faire marrer.

 

Williams, ton problème, c'est que tu t'enfermes dans un carcan basique dans lequel tu as simplement tiré d'un côté un indice de l'ENSO, de l'autre une série de température en France, que tu as mis les deux courbes l'une sur l'autre en faisant un nuage de points et que comme cela marche pas tu as décidé que cela prouvait qu'il n'y avait aucune relation. Et tu es tellement enfermé dans cette vision réductrice, que tu as compris exactement l'inverse de ce que disait l'article initial de la NOAA. La vitesse à laquelle tu as répondu à mon message d'hier soir montre clairement que tu n'as même pas essayé de comprendre le fondement des trois études scientifiques qui étaient mises en avant par la NOAA, d'ailleurs tu n'as probablement même pas essayé de les lire.

 

Sauf que, à l'image de mon exemple ici avec la croissance et le taux de chômage, ce n'est pas parce qu'on ne peut pas trouver une relation franche et directe entre le thermomètre de Blagnac et les températures de surface en zone Niño 3.4, qu'aucune relation n'existe. Si tu veux t'arrêter au fait que l'ENSO ne sert à rien parce que tu ne peux pas le lier directement au temps qu'il fait à Saint Gaudens ou à Melun, c'est ton choix, mais cela donne l'impression que comme avec l'article de la NOAA tu es passé à côté du sens profond de ma phrase que tu cites avec le (1) et le (2). En plus, tu avais repris une image de l'article de la NOAA que je trouvais vraiment parlante :

 

 

[align=center]

Fig4_ENSO_teleconnections_620.png[/align]

[align=center]

 

[/align]

[align=center]

 

[/align]

Ces images, qui proviennent de l'étude de Ritcher et al (voir message d'hier soir), sont quand même riches d'enseignements et sont très loin de montrer une absence de relation entre l'ENSO et le climat hivernal européen.

 

 

 

 

 

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  • 3 months later...

Oui, ça j'ai compris mais la question, c'est de savoir si c'est une simple fluctuation ou si c'est autre chose et apparemmen il n'y a pas eu beaucoup de flcutuations de ce type depuis qu'on connaît la QBO. Je me trompe?

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Posté(e)
Chambéry (Savoie, 73), 270m
il y a 29 minutes, Sky Blue a dit :

Je pense que c'est du jamais vu depuis la découverte de la QBO.

Et justement,  ça va nous donner quoi? Tel est la question....:|

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Cet arrêt (au moins temporaire) de la QBO est assez sensationnel quand on voit la régularité des oscillations sur la période connue.

Si c'était un oscillateur forcé, on a le droit d'imaginer qu'il puisse repartir, mais il faudrait attendre au minimum une période de "remise en route".

Si c'était un prédicteur des modes atmosphériques de l'Europe, il y a de sérieuses choses à surveiller sur la variabilité future des modes européens, ce qui implique toutes les statistiques des extrêmes avec fréquences de retour...

 

On ne pourra s'empêcher de noter que cela a coïncidé avec un pic inédit de libération de chaleur océanique (impliquant un fort El Nino) qui a probablement touché beaucoup au gradient vertical de l'atmosphère, lequel est fondamental dans la propagation verticale des ondes.

Modifié par Cotissois 31
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Quand on lit un peu plus sur la QBO, on note que la stratosphère tropicale est un filtre qui transforme un signal chaotique venant de la troposphère en un signal oscillant. Ce sont des oscillations largement forcées demandant un flux d'énergie constant des ondes troposphériques.

Dans l'hypothèse où c'est une simple vague scélérate et que le signal d'entrée reste à la même puissance, il suffit d'attendre. Sur ordinateur, des chercheurs arrivent à obtenir l'oscillation en quelques mois.

On surveillera néanmoins le fait que tout est en train de changer actuellement dans l'atmosphère. Non seulement les propriétés du filtre (la stratosphère) mais aussi les propriétés du signal entrant (ondes troposphériques). Toute évolution nette de la QBO (pause durable, fréquence changée...) serait la preuve que ces changements ont passé un palier important.

 

http://science.sciencemag.org/content/early/2016/09/07/science.aah4156

Il est analysé qu'une perturbation extérieure a eu lieu sur le signal d'entrée. Un retour au cycle régulier est attendu dans le courant de l'année prochaine...

 

Modifié par Cotissois 31
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Pour revenir sur l'oscillation quasi-biennale, je suis retombé sur une étude publiée en 2013 qui avait mis en évidence une tendance nette à l'affaiblissement de la QBO, en lien avec une augmentation de l'upwelling tropical (au niveau de la basse stratosphère notamment) :

 

466308Figure3Timevariationinthethreecycl

 

http://www.nature.com/nature/journal/v497/n7450/full/nature12140.html

 

Ces résultats renforcent les suppositions sur un possible changement notable de la dynamique équatoriale, certainement en lien avec le changement climatique. Le récent papier sur la disruption observée de la QBO cette année ( http://science.sciencemag.org/content/early/2016/09/07/science.aah4156 ) aborde aussi ce phénomène. Si la QBO est affaiblie elle sera plus facilement perturbée etc. Cf. le post de Cotissois au-dessus :

 

Citation

 

 

On surveillera néanmoins le fait que tout est en train de changer actuellement dans l'atmosphère. Non seulement les propriétés du filtre (la stratosphère) mais aussi les propriétés du signal entrant (ondes troposphériques). Toute évolution nette de la QBO (pause durable, fréquence changée...) serait la preuve que ces changements ont passé un palier important.

 

Ce n'est pas forcément une bonne nouvelle pour la prévision saisonnière d'un autre côté, si les relations/couplages dans le système climatique commencent à changer...En tout cas, ça a le potentiel de rajouter du pain sur la planche dans ce domaine.

Modifié par Higurashi
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L'étude de notre climat est très complexe et c'est pourquoi il me passionne. Pour le moment, je cherche et j'étudie et ça me prend pas mal de temps! Pour commencer, un diagramme du QBO de 1992 à 1998 des deux hémisphère. C'est le seul que j'ai à disposition pour le moment en rapport avec un fort El-Nino pour les deux hémisphère sur une longue période. C'est le problème avec les données Berlin, elles ne regroupent que l'hémisphère Nord depuis l'équateur => http://www.geo.fu-berlin.de/en/met/ag/strat/produkte/winterdiagnostics/index.html

Il y a une différence assez nette entre le Nord et le Sud. L'oscillation et l'influence du QBO se trouve à l'équateur (propagation des ondes de Rossby) .Je remarque l'influence d'El-Nino 1998 à 100hpa dans l'hémisphère Nord et la phase EST du QBO à 10 hpa (SSW).

 

temps de parcelles Latitude évents zonale-moyennées zonaux à 10 hPatemps de parcelles Latitude évents zonale-zonales Moyennes à 100 hPa

Je pense que la différence vient de l'évolution des banquises, elles ne sont qu'un marqueur (j'y reviendrai par la suite). C'est très compliqué car il y a deux oscillations océanique qui jouent les troubles faites dans l'hémisphère Nord, la PDO et l'AMO. Elles ont un impact sur l'évolution de la banquise Arctique. C'est pour cette raison que j'étudie l'indice OPI ou TPI. L'OPI regroupe le pacifique dans sa globalité (hémisphère Nord et Sud) pour indice de l'oscillation océan pacifique.  Petite comparaison avec la PDO. La PDO reflète, a mon avis, l'évolution du pacifique.

Capture d’écran 2016-09-01 à 16.28.00.jpg
L' ITP pour indice Tripôle du pacifique, permet d'avoir une prévision sur:
-El-Nino ou La Nina (ENSO)
-La PDO
-Le dipôle de l'océan indien => la MJO et l'ENSO => par effet indirect l'AO (ondes de Rossby troposphérique, indice PNA et stratosphérique en hivers SSW) et la NAO (teleconnection MJO) pour notre climat Européen =>
http://forums.infoclimat.fr/f/topic/50746-tendances-hiver-2016-2017/?do=findComment&comment=2638300
 
 
 
Capture d’écran 2016-09-05 à 22.39.23.jpg
En dessous du point 3, il y a une zone chaude due à El-Nino. C'est elle que j'étudie actuellement.
Capture d’écran 2016-09-07 à 22.43.48.jpg
Pour l'hémisphère Nord, nous avons la PDO et l'AMO qui ont une rétroaction avec la banquise (phase chaude) tout comme dans l'hémisphère Sud pour l'Antarctique. Depuis les SST vers l'AAO et de l'AAO vers les SST. La différence d'évolution entre les deux banquises et que l'Antarctique n'a pas d'oscillation décennale et multi-décennale.
Capture d’écran 2016-09-07 à 22.42.24.png
On retrouve cette rétroaction dans l'évolution du SAM pour Mode Annulaire Austral et l'évolution ou la différence d' englacement entre l' hémisphère Nord et celle du Sud. Je pense que l'Antarctique influence aussi l'ENSO sur le long terme par rétroaction (le sujet que j'étudie). Pour le moment, je lis et j'observe l'évolution des SST antarctique et L'AAO. Je ne vais pas trop m'avancer sur le sujet mais 2017 semble déjà très intéressant. En 2015 et 2016, El-Nino à créé un surplus d'énergie qui n'a, à mon avis, pas put se dissiper (voir graphique du QBO 2016).
Selon certaines études, le QBO aurait une relation étroite avec l'ozone stratosphérique mais, pour compliquer la chose, l'activité volcanique des années 80 à fait pas mal de dégâts sur la couche d'ozone. Je ne vais pas m'aventurer plus loin dans ce domaine là.

Mon avis, qui ne reste que le mien, est que la strato ondule, c'est un fait. Cette ondulation vient du fait que nous avons des saisons ( différence de vent zonal entre le Nord et le Sud, graphiques a et b du QBO durant l'année) et de la différence de températures entre tropo et strato mais pas seulement.

J'ai parlé plus haut de l'indice OPI et de mes recherches sur la différence d'évolution entre les banquises Arctique et Antarctique. Une autre différence vient des courants jets en relation avec la PDO et la MJO (dipôle de l'océan indien)=>OPI => AO et NAO.

 

http://sealevel.jpl.nasa.gov/files/archive/science-elnino/pdo_warm_cool.jpg

Il y a bien sur l'ENSO sur le très court terme qui influence la tropo et la strato par ondulations (ondes de Rossby=> convection MJO et ENSO)) mais la PDO influence aussi sur le long terme le jet polaire (indice PNA) et le jet sub-tropical (MJO) => http://www.cpc.ncep.noaa.gov/products/precip/CWlink/daily_mjo_index/pentad.shtml   (J'y reviendrais une prochaine fois peut être..) Je pense à la propagation d'ondes de Rossby en Hivers selon le cycle PDO.

( C'est la relation entre indice OPI=>PDO et l'évolution des SST froide dans le Nord Atlantique sur une plus longue période, a ne pas confondre avec l'AMO. C'est une interaction sur le long terme avec la NAO=>MJO=>OPI pour l'hémisphère Nord).

Nous avons une première ondulation, la PDO qui reflète une partie de la tendance de l'océan Pacifique et qui a un effet sur l'ENSO ou plutôt, son intensité comme en 2015 ou la PDO s'est alliée avec El-Nino. Le problème et que les océans redistribuent l'énergie emmagasinée sur des périodes beaucoup plus longue via l'atmosphère. De l'océan à l'atmosphère, de la troposphère vers la stratosphère.

Je pense que c'est cette variation de l'océan Pacifique qui créé le QBO (voir schéma a et b du QBO).

 

A l'heure actuelle, les prévisions de la PDO semble être pour le neutre un bon moment. La relation avec l'IOP, la Nina, la PDO, le dipôle de l'océan indien..

 

Résultat de recherche d'images pour "pdo 2016"

 

http://www.tropicaltidbits.com/analysis/ocean/cdas-sflux_ssta_global_1.png

 

 

La troposphère se réchauffe et la stratosphère se refroidit. Nous avons eut, en 2016, une instabilité qui se reflète dans le QBO. Je pense que nous aurons une forte Nina en 2017 mais cela ne reste que mon impression. Tout dépendra de l'évolution de l'OPI.

 

Nanuq

 

 

 

 

 

 

Modifié par Nanuq
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il y a 56 minutes, Nanuq a dit :

Nous avons une première ondulation, la PDO qui reflète une partie de la tendance de l'océan Pacifique et qui a un effet sur l'ENSO ou plutôt, son intensité comme en 2015 ou la PDO s'est alliée avec El-Nino. Le problème et que les océans redistribuent l'énergie emmagasinée sur des périodes beaucoup plus longue via l'atmosphère. De l'océan à l'atmosphère, de la troposphère vers la stratosphère.

Je pense que c'est cette variation de l'océan Pacifique qui créé le QBO (voir schéma a et b du QBO).

 

Salut,

 

Ce n'est certainement pas le Pacifique qui crée la QBO. On a d'ailleurs des phénomènes analogues qui ont été observés sur d'autres planètes (Jupiter par ex.) à priori sans océans. La dynamique de la QBO est plus subtile, à rechercher dans des interactions du type ondes/écoulement. La littérature scientifique regorge de papiers à ce sujet, même si des zones d'ombres subsistent, la théorie cadre de la QBO est assez bien établie ( déferlements d'ondes de Kelvin/Rossby-gravité dans la haute stratosphère et se propageant vers le bas à tour de rôle. Chacune expliquant une phase de l'oscillation). Voir cette étude tout particulièrement : https://www.gfdl.noaa.gov/bibliography/related_files/baldwin0101.pdf. On voit d'ailleurs que la dynamique onde/écoulement se poursuit jusqu'en basse thermosphère.

 

55717635dz.png

 

Pour la PDO et l'ENSO, il faut faire attention à la causalité. La PDO serait plus une conséquence qu'une cause à proprement parler. Ça pourrait se décrire comme étant un processus de type autoregressif dans lequel l'ENSO imprime son signal et explique les régimes de la PDO ( voir : http://journals.ametsoc.org/doi/abs/10.1175/1520-0442(2003)016<3853%3AEVOTPD>2.0.CO%3B2 ). "Dans les faits, il est connu que l’ENSO peut avoir des périodes durant lesquelles El nino se produit plus souvent que La Nina, et inversement. Comme l’ENSO a une influence prononcée sur la PDO, ces régimes de la PDO pourraient être le reflet des régimes de l’ENSO, sur lesquels se superposent une sorte de bruit additionnel." Étant donné que la PDO représente en grande partie une réponse de l'océan à l'atmosphère, on doit être prudent avant de dire que la PDO provoque tout grand changement dans la circulation atmosphérique.

 

C'est une caractéristique importante à garder à l'esprit au vu de nos connaissances actuelles sur le sujet.

 

http://journals.ametsoc.org/doi/abs/10.1175/JCLI-D-13-00577.1.

https://www.climate.gov/news-features/blogs/enso/going-out-ice-cream-first-date-pacific-decadal-oscillation

http://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1029/2009GL040313/abstract

Modifié par Higurashi
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Salut Higurashi et merci pour ta réponse. Ma venue sur ce forum n'est pas innocente. Je cherche des personnes pour motiver mes recherches et surtout pour partager de la connaissance.

 

Il y a 4 heures, Higurashi a dit :

la théorie cadre de la QBO est assez bien établie ( déferlements d'ondes de Kelvin/Rossby-gravité dans la haute stratosphère et se propageant vers le bas à tour de rôle.

 

Je ne vais reprendre que ton premier PDF dans un premier temps. De un, parce que je n'ai pas beaucoup ce soir (du temps.. xD.. la gravité..xD non, rien!) et demain, j'ai répète.. Le reste viendra plus tard. Je reprendrai quelques bouts intéressants du début.

 

Citation

La météorologie
terme "easterlies" décrit des vents qui soufflent de
l'est, tandis que "westerlies" coup de l'ouest. Malheureusement,
les termes vers l'est (à l'est) et à l'ouest
(À l'ouest) sont utilisés couramment dans les discussions de vague
la propagation et l'écoulement et ont le sens opposé de
est et l'ouest.

 

J'ai mis un graphique dans les tendances saisonnières => Hiver 2016-2017:

Il fait mention du QBO...

ImageImage

Image

 

C'est la circulation de Brewer-Dobson...

e.jpga4.jpg
 
Pour El-Nino, on retrouve une convection MJO en phase 2-3-4-5 (NAO+) QBO Ouest.
 
a1.jpg

 

Capture d’écran 2016-08-30 à 19.39.19.jpg
Ce graphique montre des vent d'EST (QBO d'EST), la Nina. La Nina se caractérise par des SST chaude à l'ouest de l'océan Pacifique au niveau de l'équateur et un dipôle indien froid => MJO phase phase 6-7-8-1 (NAO-). Plus la convection est importante (selon les SST), plus il y aura d'ondes de gravités (dérangement de l'AO en hivers), plus elles auront un impact sur le QBO (Durée de chaque phase). C'est pour cela que je regarde l'indice OPI et la PDO. Pour comprendre l'évolution de l'océan Pacifique et l'évolution du dipôle indien => http://www.cpc.ncep.noaa.gov/products/precip/CWlink/daily_mjo_index/pentad.shtml  
 
 
Citation

les retombées des essais nucléaires sur les îles Marshall, à
constater que la transition entre les westerlies Berson
et easterlies Krakatau varient de mois en mois
et l'année en année. Toutefois, les données étaient insuffisantes pour
montrer aucune périodicité. En utilisant les observations de Noël
Island (2.08N), Graystone [1959] profilée 2 ans
des vitesses de vent dans le plan temps-hauteur, qui a montré
descendant progressivement des régimes de vent d'est et ouest.

Les deux ans correspondent à ce que j'ai encadré dans les deux prochains graphiques ( selon la convection entre MJO et équateur), les saisons (hémisphère Nord puis Sud) rythme la cadence du QBO.

C'est pour cette raison que j'étudie les rétroactions:

1: Arctique =>AMO et PDO ( en rouge dans l'hémisphère Nord)

2: Antarctique => AAO, SAM.. (en rouge dans l'hémisphère Sud)

3: L'OPI pour comprendre dans le temps la convection et l'évolution du QBO.

Capture d’écran 2016-09-13 à 20.45.46.pngCapture d’écran 2016-09-13 à 20.38.43.png

https://cnes.fr/sites/default/files/styles/large/public/drupal/201511/image/is_msla_moymens_pactrop_1993_201511.png?itok=RQQ_DiR3

 

L'Enso n'est que le thermostat de l'océan pacifique. Le pacifique équatorial n'emmagasine pas de chaleur mais il la restitue à l'atmosphère.

 

NOAA%20CPC%20OceanicNinoIndexMonthly1979%20With37monthRunningAverage.gif

 

Citation

La recherche
une explication de la QBO initialement comportait diverses
d'autres causes: un mécanisme de rétroaction interne, un naturel
période d'oscillation atmosphérique, un processus externe,
ou une combinaison de ces mécanismes.

C'est ce que je cherche avec l'OPI et l'évolution des banquises..

 

Citation

Lindzen et Holton [1968] ont montré
explicitement dans un modèle à deux dimensions (2-D) comment un QBO
pourrait être entraîné par un large spectre de propagation verticale
ondes de gravité (y compris les vitesses de phase dans les deux
vers l'ouest et vers l'est, les directions) et que l'oscillation
née par le biais d'un mécanisme interne impliquant un
rétroaction dans les deux sens entre les vagues et l'arrière-plan
écoulement.

 

Etc.. Pour la PDO, la suite en fin de semaine..

Ce ne sont que mes recherches, je suis un passionné du climat..

Amitié, Nanuq

 

Edit: petite correction sur le graphique représentant la Nina, c'est une Nina Modoki..:S

 

 

 

Modifié par Nanuq
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