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Prévisions stratosphériques à moyen & long terme


TreizeVents

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En effet, et on peut observer dans le même temps, que la première phase du SSW va se répercuter, du haut au bas de la stratosphère (à moins d'une erreur de ma part), avec une prévision montrant un important affaiblissement des vents zonaux, jusqu'à l'échéance maximum que nous pouvons consulter pour le moment, soit 240h, avec généralement pas plus de 10 à 20 m/s, dans un premier temps. Pas de renversement des vents tout d'abord certes, mais je doute fort que le ZO sorte vainqueur sur la durée, à la suite de ce premier coup de chalumeau...

Au tout début de la seconde phase (très probable), le vortex sera très loin d'être au mieux de sa forme et aura perdu une importante superficie, avec un remontée de la température en son centre :

498973gfsnh10288.png

Oui oui, il serait toujours présent, mais dans un piteux état...

La seconde phase, qui reste encore à largement affiner dans les détails (sur son intensité, son impact et sa durée finale), ne laissera pas de répit, à une possible tentative de léger renforcement du vortex :

367377gfsnh10372.png

Je ne connais pas la finalité de ce SSW, mais je doute fort que le " gros bleu / mauve " sorte indemne de cette bataille ou si tel est le cas, il sera bien affaibli dans un premier temps et je prends aussi le risque de pressentir des répercussions intéressantes pour nous durant le mois de février... ce n'est que mon point de vue.

D'ailleurs, ce genre de carte à Z500 avec cette organisation des centres d'action, est très parlante (en tout cas pour moi) :

216758gfsnh0324.png

Cela ressemble fortement à une sorte de transition, car malgré l'aspect trompeur du côté assez " rectiligne " du courant d'Ouest, de Terre-Neuve jusqu'aux confins de la Russie, se cache un jet tout sauf énergique, quelque peu ondulant et sujet à de possibles cassures (sur un compromis) :

683225gfsnh5384.png

En consultant les archives pour le mois de janvier 2012, à peu près autour du 20/01, on trouve (si je peux me permettre à titre d'exemple et non pour certifier ou avancer quoique ce soit), le même genre de configuration synoptique, à quelques détails près bien entendu (seul l'AR serait visiblement manquant cette fois-ci) :

20 janvier 2012 :

646325archivesnh2012120120.png

Pour le 4 février 2016 :

982996gfsnh0324.png

La seule différence notable étant l'AR, qui serait (en tout cas dans un premier temps) absent cette année, mais je me permets quand même de faire remarquer, la ressemblance dans les grandes lignes et même vis-à-vis de certains détails. Ce n'est pas un copié-collé certes, mais quand même...

Dans tous les cas, on observe au-delà de l'échéance 192h, un affaiblissement progressif de l'activité dépressionnaire atlantique, l'apparition d'une bulle tiède aux alentours du Pôle et une libération du Groenland. Pour moi, ce n'est pas anodin, mais ça ne garantit non plus rien pour la suite.

Ce ne sont qu'hypothèses, pressentis, comparaisons et petites analyses... on verra bien ensuite ce que l'avenir nous réservera.

Tant pis s'il ne se passe rien, ou le contraire total de ce que beaucoup attendent, au moins les analyses servent à progresser, pour une prochaine fois et je ne trouve pas que ce soit de ce fait, une perte de temps. Même si parfois, ça semble pour certains " une perte de temps " et un emballement inutile, moi je ne le vois pas de cette façon.

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Tu pousses le bouchon un peu trop loin maurice régis ! https://www.youtube.com/watch?v=ASc40_mpZjU       "... smiley à l'égard d'un certain pseudo "Cirus", amateur météo dont

Bien vu ! Cela ne m'a pas du tout traversé l'esprit sur le moment et je n'ai pas distingué les SSW qui "marchent" de  ceux qui "ne marchent pas" (d'un point de vue hivernophile). Pour répondre à

Même pas, c'est le niveau 0 du journalisme scientifique, sur tous les plans. On l'a jamais vu publier un quelconque article qui ne soit pas du recopiage bidonné d'autres informations reprises à droite

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Quelqu' un serait expliquer le vent thermique qui bouscule le vortex polaire stratosphérique et le rapport de mélange entre CFC - composé photochimique avec l' Ozone et les UV qui gagne en chaleur dans le cas des SSW ?

867381ob61084evouspouvezrepeterlaquestion.jpg

whistling.gifwhistling.gifwhistling.giflaugh.pnglaugh.pnglaugh.png

Pourrais-tu une fois pour toute, éviter ces espaces inutiles après chaque " ' " ou " . "... ?!.

Elle vient d'où cette mode (même si je pense avoir mon idée) ?!

Tu n'aères rien du tout, ça pique juste les yeux... je ne suis pas un donneur de leçons en orthographe, parce que je ne suis moi-même pas parfait dans ce domaine-là, mais p..... quand je te lis, j'ai l'impression de lire en morse sick.gifsick.gifsick.gif.

Dans le même temps, comprends-tu au moins le sens de la question que tu poses ?! wacko.pngwacko.png

Je ne doute pas qu'il y a un minimum d’intérêt et de recherche dans ta démarche, mais fait un effort, au moins pour te relire... car là j'ai l'impression de lire tout et n'importe quoi venant de ta part, avec une sorte de météo " à ta sauce ".

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Les premiers effets du SSW commencent à être visible sue l'AO: chute de tous les scenari sous 0 justement pour tout début fevrier, la période qui pourrait voire les effets de cette faiblesse des vents zonaux. M'étonnerai pas que les modèles commencent à envisager des HG bien hauts perchés dans leurs prochaines sorties à ces écheances.

ao.sprd2.gif

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Quelqu' un serait expliquer le vent thermique qui bouscule le vortex polaire stratosphérique et le rapport de mélange entre CFC - composé photochimique avec l' Ozone et les UV qui gagne en chaleur dans le cas des SSW ?

En tout cas je sais que 1 et 1 font 2.

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Les premiers effets du SSW commencent à être visible sue l'AO: chute de tous les scenari sous 0 justement pour tout début fevrier, la période qui pourrait voire les effets de cette faiblesse des vents zonaux. M'étonnerai pas que les modèles commencent à envisager des HG bien hauts perchés dans leurs prochaines sorties à ces écheances.

ao.sprd2.gif

Tout à fait. Beaucoup semblent perdre espoir (ce que je peux comprendre, avec une première partie d'hiver, pleine de désillusions), avec l'arrivée du probable courant d'Ouest dans ces prochains jours, mais c'est justement tout à fait normal dans l'état actuel de la stratosphère, avec un vortex encore bien vigoureux et placé à l'heure actuelle, entre le Groenland et le Canada.

Il va falloir attendre une bonne grosse semaine au minimum, pour que le déplacement en cours, pousse le vortex entre l'Europe de l'Ouest et l'Eurasie, accompagné d'un affaiblissement notable (de sa superficie et des vents zonaux). Pour ma part, je ne compte pas sur un changement dans les modélisations à venir, avant le début du mois de février... et encore.

La NAO devrait certainement mettre, beaucoup plus de temps à chuter, c'est une quasi certitude !.

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Les premiers effets du SSW commencent à être visible sue l'AO: chute de tous les scenari sous 0 justement pour tout début fevrier, la période qui pourrait voire les effets de cette faiblesse des vents zonaux. M'étonnerai pas que les modèles commencent à envisager des HG bien hauts perchés dans leurs prochaines sorties à ces écheances.

Que ne serait-on, depuis trois ans, sans le message quasiment quotidien de Riki sur "l'AO qui chute" .. je ne sais pas si tu as remarqué, mais la méthode Coué, elle n'a déjà pas beaucoup marché les deux dernières années...

Bon, pour faire un peu plus constructif, j'ai bricolé un petit schéma explicatif rapide sur la situation et sur ce que l'on est en droit d'espérer -ou non- sur les prochaines semaines. J'admets que le résultat ne va pas flatter vos rétines, mais le principal n'est pas la.

[align=center]nam.gif[/align]

[align=center] [/align]

[align=center] [/align]

Le cadre du haut représente les anomalies de géopotentiels en fonction de l'altitude dans les régions situées au dessus de 65° nord (régions polaires donc) : la partie basse c'est la troposphère (le sol est en bas au niveau de l'axe), la partie haute c'est la stratosphère. J'ai indiqué sommairement une limite entre les deux, ce n'est pas parfaitement exact car son niveau n'est pas fixe et peut varier considérablement selon la latitude et la saison, mais cela permet au moins de se fixer une borne approximative entre les deux. Donc sommairement : les plages de couleur rouge indiquent des anomalies positives de géopotentiels, ce qui implique pour la stratosphère des conditions anormalement douces et un vortex faible et perturbé, et pour la troposphère la présence de hauts géopotentiels avec éventuellement des régimes de blocage (conditions AO-). Et inversement, bien entendu, pour les plages bleues.

En dessous, vous avez justement la courbe de l'indice AO, ce qui permet de bien matérialiser la corrélation entre les deux : l'AO réagit de manière directe aux anomalies de géopotentiels dans la troposphère, ce qui est parfaitement logique puisque l'AO est calculé justement en fonction de ces anomalies.

Dans le déroulé, on peut voir ainsi les anomalies basses (bleues) qui ont largement dominé dans la stratosphère jusqu'à présent, avec un summum en décembre. Cela n'a pas empêché d'avoir dans la troposphère quelques soubresauts temporaires, un à mi-novembre et un à mi-décembre, mais dans l'absolu les conditions étaient véritablement verrouillées. Notez la manière dont les anomalies qui touchent la stratosphère ont tendance à se propager, avec plusieurs semaines de retard, vers la troposphère : c'est ça, le couplage qui rend le suivi de la stratosphère véritablement intéressant. Parce que quand elle encaisse un gros choc la haut, très souvent les effets de ce choc vont se propager vers le bas et venir perturber les régimes qui dominent dans la troposphère.

Passé ces deux mois de novembre et décembre, on observe une rupture nette qui s'est produite sur les derniers jours de décembre : c'est l’événement que l'on a déjà commenté par ailleurs, où le bassin arctique a encaissé une remontée douce d'une ampleur aussi brutale d'exceptionnelle. Cet afflux d'air doux était tellement massif (certains glaciers du Groenland ont temporairement perdu de la masse en plein mois de janvier, phénomène inédit) qu'il a littéralement et durablement réduit en miettes le vortex troposphérique. Alors même que la stratosphère n'a pas bougé d'un millimètre.

Aujourd'hui, où nous en sommes ? Pour le moment, deux constats :

- La troposphère est en train de "penser ses plaies" : les anomalies hautes sont en train de se réduire, et elle revient lentement mais sûrement vers des conditions plus normales

- La stratosphère est en train de connaître une phase temporaire de renforcement, et ce renforcement a entamé un mécanisme de propagation vers le bas.

Dans les prochains jours, la combinaison de cette phase de renforcement du vortex troposphérique, et de la propagation stratosphérique (flèche bleue sur le schéma) devrait nous conduire à une séquence plus ou moins marquée d'AO+. Ce n'est pas un hasard, c'est effectivement ce qui est entrevu par les modèles, avec un pic sur les derniers jours de janvier. Au même moment, le premier réchauffement stratosphérique devrait commencer à se manifester, mais cette première séquence ne devrait pas, en l'état actuel des modélisations, parvenir à se propager davantage vers des niveaux plus bas.

A plus longue échéance, les modélisations entrevoient toujours un second réchauffement qui serait bien plus conséquent sur les premiers jours de février. Pour le moment, nous en restons au stade des hypothèses :

- Ce réchauffement sera t-il suffisant pour impacter durablement la stratosphère ? En l'état des modélisations, c'est fortement possible, c'est même probable.

- Ce réchauffement sera t-il en mesure de se propager vers la troposphère (flèche rouge) ? C'est impossible à dire aujourd'hui. Les mécanismes de propagation de ce type ne sont en effet pas automatiques : tout comme la troposphère peut parfaitement partir en live sans assistance de sa voisine du dessus (c'est ce qu'il s'est passé en ce mois de janvier), il arrive parfois que la stratosphère enregistre des séquences de réchauffement soudain n'ayant aucun impact sur la troposphère (absence de propagation). C'est plus courant avec les déplacements du vortex stratosphérique qu'avec les éclatement, et c'est justement un déplacement qui est pour le moment envisagé.

- A quelles dates les effets de ce réchauffement stratosphérique devraient se manifester sur la troposphère ? En partant de l'hypothèse que le réchauffement a bien lieu et qu'une phase de propagation se mettre bien en place, compte tenu des délais en jeu on voit (flèche rouge) que les effets éventuels ne seraient probablement pas en place avant mi-février. Ca nous laisse du temps ... et cela montre que c'est inutile pour le moment de guetter quoi que ce soit sur les dernières échéances GFS ou sur le CEP.

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Merci pour les analyses. J'ai bien envie de confirmer qu'en effet, on peut attendre une bonne quinzaine de jours avant de commencer à voir des effets sur la troposphère (et cela ne représente qu'une éventualité ! ) et qu'on arrivera donc DEJA en mi-février. On sait bien qu'à partir de cette période la mise en place d'une vague de froid devient compliqué car il faut qu'elle soit idéalement bien faite pour qu'on puisse parler réellement d'une vague de froid. Les coups de froid sont plus courants mais ne bénéficient pas toujours aux plaines à cette période de l'année et clairement les jours vont être comptés ! Alors il y a des exceptions bien entendu mais en terme de statistique c'est très parlant, mi-février marque un tournant aux possibilités de conditions pleinement hivernales.

Il n'est donc pas question de pessimisme mais de réalisme. Notre hiver dans les grandes lignes est déjà classé.

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Que ne serait-on, depuis trois ans, sans le message quasiment quotidien de Riki sur "l'AO qui chute" .. je ne sais pas si tu as remarqué, mais la méthode Coué, elle n'a déjà pas beaucoup marché les deux dernières années...

Bon, pour faire un peu plus constructif, j'ai bricolé un petit schéma explicatif rapide sur la situation et sur ce que l'on est en droit d'espérer -ou non- sur les prochaines semaines. J'admets que le résultat ne va pas flatter vos rétines, mais le principal n'est pas la.

[align=center] [/align]

Le cadre du haut représente les anomalies de géopotentiels en fonction de l'altitude dans les régions situées au dessus de 65° nord (régions polaires donc) : la partie basse c'est la troposphère (le sol est en bas au niveau de l'axe), la partie haute c'est la stratosphère. J'ai indiqué sommairement une limite entre les deux, ce n'est pas parfaitement exact car son niveau n'est pas fixe et peut varier considérablement selon la latitude et la saison, mais cela permet au moins de se fixer une borne approximative entre les deux. Donc sommairement : les plages de couleur rouge indiquent des anomalies positives de géopotentiels, ce qui implique pour la stratosphère des conditions anormalement douces et un vortex faible et perturbé, et pour la troposphère la présence de hauts géopotentiels avec éventuellement des régimes de blocage (conditions AO-). Et inversement, bien entendu, pour les plages bleues.

En dessous, vous avez justement la courbe de l'indice AO, ce qui permet de bien matérialiser la corrélation entre les deux : l'AO réagit de manière directe aux anomalies de géopotentiels dans la troposphère, ce qui est parfaitement logique puisque l'AO est calculé justement en fonction de ces anomalies.

Dans le déroulé, on peut voir ainsi les anomalies basses (bleues) qui ont largement dominé dans la stratosphère jusqu'à présent, avec un summum en décembre. Cela n'a pas empêché d'avoir dans la troposphère quelques soubresauts temporaires, un à mi-novembre et un à mi-décembre, mais dans l'absolu les conditions étaient véritablement verrouillées. Notez la manière dont les anomalies qui touchent la stratosphère ont tendance à se propager, avec plusieurs semaines de retard, vers la troposphère : c'est ça, le couplage qui rend le suivi de la stratosphère véritablement intéressant. Parce que quand elle encaisse un gros choc la haut, très souvent les effets de ce choc vont se propager vers le bas et venir perturber les régimes qui dominent dans la troposphère.

Passé ces deux mois de novembre et décembre, on observe une rupture nette qui s'est produite sur les derniers jours de décembre : c'est l’événement que l'on a déjà commenté par ailleurs, où le bassin arctique a encaissé une remontée douce d'une ampleur aussi brutale d'exceptionnelle. Cet afflux d'air doux était tellement massif (certains glaciers du Groenland ont temporairement perdu de la masse en plein mois de janvier, phénomène inédit) qu'il a littéralement et durablement réduit en miettes le vortex troposphérique. Alors même que la stratosphère n'a pas bougé d'un millimètre.

Aujourd'hui, où nous en sommes ? Pour le moment, deux constats :

- La troposphère est en train de "penser ses plaies" : les anomalies hautes sont en train de se réduire, et elle revient lentement mais sûrement vers des conditions plus normales

- La stratosphère est en train de connaître une phase temporaire de renforcement, et ce renforcement a entamé un mécanisme de propagation vers le bas.

Dans les prochains jours, la combinaison de cette phase de renforcement du vortex troposphérique, et de la propagation stratosphérique (flèche bleue sur le schéma) devrait nous conduire à une séquence plus ou moins marquée d'AO+. Ce n'est pas un hasard, c'est effectivement ce qui est entrevu par les modèles, avec un pic sur les derniers jours de janvier. Au même moment, le premier réchauffement stratosphérique devrait commencer à se manifester, mais cette première séquence ne devrait pas, en l'état actuel des modélisations, parvenir à se propager davantage vers des niveaux plus bas.

A plus longue échéance, les modélisations entrevoient toujours un second réchauffement qui serait bien plus conséquent sur les premiers jours de février. Pour le moment, nous en restons au stade des hypothèses :

- Ce réchauffement sera t-il suffisant pour impacter durablement la stratosphère ? En l'état des modélisations, c'est fortement possible, c'est même probable.

- Ce réchauffement sera t-il en mesure de se propager vers la troposphère (flèche rouge) ? C'est impossible à dire aujourd'hui. Les mécanismes de propagation de ce type ne sont en effet pas automatiques : tout comme la troposphère peut parfaitement partir en live sans assistance de sa voisine du dessus (c'est ce qu'il s'est passé en ce mois de janvier), il arrive parfois que la stratosphère enregistre des séquences de réchauffement soudain n'ayant aucun impact sur la troposphère (absence de propagation). C'est plus courant avec les déplacements du vortex stratosphérique qu'avec les éclatement, et c'est justement un déplacement qui est pour le moment envisagé.

- A quelles dates les effets de ce réchauffement stratosphérique devraient se manifester sur la troposphère ? En partant de l'hypothèse que le réchauffement a bien lieu et qu'une phase de propagation se mettre bien en place, compte tenu des délais en jeu on voit (flèche rouge) que les effets éventuels ne seraient probablement pas en place avant mi-février. Ca nous laisse du temps ... et cela montre que c'est inutile pour le moment de guetter quoi que ce soit sur les dernières échéances GFS ou sur le CEP.

Complètement en accord avec ce que j'ai mis en gras. Globalement assez d'accords avec le reste (en neutre). Pas trop d'accords avec ce que j'ai mis en rouge. La première phase de ce réchauffement, aurait bien des effets sur l'ensemble de la stratosphère (sans excès) et on ne peut pas exclure que ça puisse se répercuter déjà sur la tropo, bien avant les éventuels effets à très long terme de la seconde phase plus active de ce SSW.

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Merci pour les analyses. J'ai bien envie de confirmer qu'en effet, on peut attendre une bonne quinzaine de jours avant de commencer à voir des effets sur la troposphère (et cela ne représente qu'une éventualité ! ) et qu'on arrivera donc DEJA en mi-février. On sait bien qu'à partir de cette période la mise en place d'une vague de froid devient compliqué car il faut qu'elle soit idéalement bien faite pour qu'on puisse parler réellement d'une vague de froid. Les coups de froid sont plus courants mais ne bénéficient pas toujours aux plaines à cette période de l'année et clairement les jours vont être comptés ! Alors il y a des exceptions bien entendu mais en terme de statistique c'est très parlant, mi-février marque un tournant aux possibilités de conditions pleinement hivernales.

Il n'est donc pas question de pessimisme mais de réalisme. Notre hiver dans les grandes lignes est déjà classé.

Oui, quoiqu'il arrive, notre hiver est malheureusement déjà classé.

Pour le reste... aïe... comment dire... en arrivant dans le mois de mars, c'est vrai qu'il devient plus difficile d'accéder à une réelle vague de froid et de pouvoir réellement profiter de certains phénomènes hivernaux en plaine, même si mars 2010 et 2013 ont quand même prouvé à leur manière, qu'il y a moyen en forçant les choses, de se retrouver avec de franches conditions hivernales, que ce soit à l'Ouest et à l'Est, ou au Sud du pays.

Mais dans le courant de février et notamment en deuxième quinzaine (et encore plus en étant tout juste pile à la moitié du mois), je serais loin d'être aussi catégorique et la survenue d'une belle vague de froid marquée, durable avec des épisodes neigeux en plaine tenant au sol sans difficultés c'est loin d'être rare (même dans l'Ouest et le Sud-ouest). C'est essentiellement durant cette période-là justement que pour ma part, j'ai pu observer les cessions hivernales les plus intéressantes et fréquentes, par delà mes plus lointains souvenirs. Oui, ça ne vaut rien fasse aux statistiques, ça je le sais... mais bon, pour certaines régions (donc pas partout, je le précise) de France, au final, il y a toujours autant d’intérêts, de subir des assauts hivernaux en décembre, janvier, février et même durant la première décade de mars...

Pour le moment, les effets du SSW peuvent très bien se manifester début février ou donc, durant la première décade... à suivre !

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Complètement en accord avec ce que j'ai mis en gras. Globalement assez d'accords avec le reste (en neutre). Pas trop d'accords avec ce que j'ai mis en rouge. La première phase de ce réchauffement, aurait bien des effets sur l'ensemble de la stratosphère (sans excès) et on ne peut pas exclure que ça puisse se répercuter déjà sur la tropo, bien avant les éventuels effets à très long terme de la seconde phase plus active de ce SSW.

Les cartes de l'université de Berlin te montrent pourtant la réponse. Si tu prends les modélisations par géopotentiels comme celle-ci :

[align=center]ecmwf5a12.gif[/align]

[align=center] [/align]

[align=center] [/align]

Tout en bas à droite, tu as le vent zonal moyen à 60° de latitude nord - ici, 81,9 m/s. C'est pas un indicateur parfait et exhaustif, mais c'est déjà très bon pour donner une idée. Nous sommes ici quasiment au sommet de la stratosphère. A échéance J+8, ce vent zonal devrait avoir été plus que divisé par deux, ce qui montre l'impact réel du premier réchauffement sur la très haute stratosphère :

[align=center]ecmwf5f168.gif[/align]

[align=center] [/align]

[align=center] [/align]

Maintenant, faisons la même chose à d'autres niveaux en descendant graduellement :

- A 10 hPa, on passerait de 72,6 m/s (analyse) à 29,9 m/s (J+8) - c'est à ce niveau qu'il faudrait passer en négatif pour considérer que le réchauffement est "majeur"

- A 30 hPa, on passerait de 40,0 m/s (analyse) à 26,1 m/s (J+8)

- A 50 hPa, on passerait de 27,1 m/s (analyse) à 22,4 m/s (J+8)

- A 100 hPa, on passerait de 14,7 m/s (analyse) à 15,8 m/s (J+8)

- A 150 hPa, on passerait de 9,3 m/s (analyse) à 11,7 m/s (J+8)

Cela va chambarder franchement dans la haute stratosphère, c'est indéniable. Mais à ce stade, il n'est pas entrevu de propagation vers la basse stratosphère - on a même un renforcement sur les valeurs à 100 et 150 hPa qui se poursuivrait même sur la modélisation à J+10. Il n'y a donc pas d'impact à attendre de ce premier réchauffement sur la troposphère, puisqu'il ne passera pas le plancher de la stratosphère. C'est sur le deuxième que cela va se jouer (début février), d'où un effet sur la troposphère qui n'est probablement pas à attendre avant la St Valentin au moins.

EDIT : rectif d'une faute de frappe (60°N et pas 80°N)

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De toute façon il ne faut pas se leurrer, s'il y avait un lien univoque entre SSW et conditions météo troposphériques, les pros l'auraient déjà démontré Incidemment ça leur éviterait beaucoup de boulot.

C'est un paramètre parmi d'autres contribuant à l'évolution de ce système mathématique non linéaire et ultra-complexe que sont les écoulements des fluides dans la troposphère.

Maintenant, pour rebondir et approuver ce que dit Sky dans un autre forum, on a parfois l'impression (entre les lignes) chez certain(e)s qu'un SSW va forcément générer une VDF, mais pas n'importe où, devant la cabane de jardin du contributeur ! scared.gif

Désolé si j'en offense quelques-un(e)s, ça n'est pas bien méchant, je pense. smile.png

Et si ce SSW favorisait une advection d'air froid aux moyennes latitudes dans l'hémisphère Nord eurasiatique, ce qui est après tout tout à fait possible; l'Eurasie.

L'Eurasie.

C'est grand l'Eurasie.

Et c'est si petit la France.

Zonal 45

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Invité Sky Blue

Tout à fait d'accord avec 13V, n'oublions pas que la référence stratosphérique c'est 10hPa qui se se situe au milieu de la strato.

Pour être qualifié de réchauffement majeur, c'est le renversement des vents zonaux à 10 Hpa et au 60°N.

Pour le moment à cette altitude, je ne vois qu'un scenario à onde N°1 plus favorable au déplacement qu'au Split intégral.

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Le même déplacement peut très bien renforcer le ZO chez nous par exemple.

On casse un peu le trip, mais j'ai la même vision que 13V ce soir.

je rajouterai la MJO qui est vue inopérante sur GEFS (rond centrale) et plus phase4 (NAO+)sur ECMWF.

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Tout à fait d'accord avec 13V, n'oublions pas que la référence stratosphérique c'est 10hPa qui se se situe au milieu de la strato.

Pour être qualifié de réchauffement majeur, c'est le renversement des vents zonaux à 10 Hpa et au 60°N.

Pour le moment à cette altitude, je ne vois qu'un scenario à onde N°1 plus favorable au déplacement qu'au Split intégral.

Le même déplacement peut très bien renforcer le ZO chez nous par exemple.

Certes la référence pour considérer qu'un réchauffement stratosphérique a atteint le stade "majeur" c'est le renversement du vent zonal à 60°N à 10 hPa. Mais il n'y a pas pour autant de règle absolue qui voudrait qu'au dessus de ce seuil ça marcherait à tous les coups (ie, on aurait une propagation dans la troposphère de la désorganisation stratosphérique), et qu'en dessous cela ne marcherait jamais. Cela marche plus souvent en effet quand on a un réchauffement majeur, cela marche moins souvent en effet quand on n'atteint pas ce seuil, mais il existe bien des exemples passés de réchauffements majeurs qui n'ont pas passé le plancher de la stratosphère et de réchauffements non majeurs qui ont été décrocher la timbale troposphérique. Qui plus est, le type de désorganisation y fait aussi beaucoup : les éclatements (split) se propageant en général beaucoup plus massivement que les déplacements.

Pour le moment, ce qu'on peut dire c'est que le premier réchauffement ne sera probablement pas majeur, et qu'il sera de type déplacement, ce qui en fait un épisode peu enclin à propager des valeurs de NAM- vers la troposphère. Et effectivement, il n'y aura probablement pas de propagation d'après les modélisations actuelles.

Le second, c'est une autre histoire .. mais c'est aussi plus loin.

Après, rien ne dit que la troposphère ne se refera pas un trip toute seule comme une grande sans attendre, comme ce qu'il s'est passé début janvier, mais ce genre de choses est très difficile à appréhender au delà de J+8.

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Invité Sky Blue

Effectivement la tropo nous à montrer récemment qu'elle savait se débrouiller toute seule pour dynamiter les hautes latitudes et le bassin Arctique.

Pour ce dernier, c'est toute l'année, même avec une strato en mode été et stérile aux ondes planétaires et autres Rossby.sick.gif

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Mise à part quelques petites divergences résolues depuis peu (entre nous), nous sommes bien d'accord que si changement il y a, plutôt au cœur du mois de février... possiblement en seconde décade effectivement (je doute quand même qu'il faudra attendre le début du mois de mars, ou nous aurions vraiment la poisse). En parlons de poisse, le second réchauffement peut très bien réussir à déstabiliser le VP certes, mais on peut très bien aussi se retrouver avec un flux d'Ouest ou de Sud-ouest sous une grosse bulle de HP, genre GA ou du mauvais côté d'un AS...

Bon bref, maintenant, on va pouvoir patienter... et se dire en tant qu'hivernophile, qu'il s'agira d'une dernière cartouche, avant... l'arrivée du printemps, après un nouvel hiver encore une fois décevant et emmerdant (ça commence sérieusement à faire sick.gifsick.gifsick.gif ).

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Posté(e)
St Germain les Corbeil

Les premiers effets du SSW sur la tropo se situerait vers le 2-3 février avec une récurrence aux bulles tièdes dans l'Arctique coté Béring. Des conditions certainement AO- début février mais encore clairement NAO+ (qui percerait le plafond d'ailleurs).

La progression d'une quelconque dorsale par notre cadran hémisphérique semble très improbable pour les 240 prochaines heures.

Pour résumer pas de sursaut hivernal à la 2012/1956 cette année.

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On flirt avec le renversement zonal rien qu'avec ce réchauffement mineur dans la strato. Quand on voit la puissance de celui prévu début fevrier, je me demande ou ça pourrait descendre, surtout que ça fait déjà une semaine que ça descend confused1.gif

Ci-dessous, diagramme des vents zonaux et des flux de chaleurs:

fluxes.gif

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Les premiers effets du SSW sur la tropo se situerait vers le 2-3 février avec une récurrence aux bulles tièdes dans l'Arctique coté Béring. Des conditions certainement AO- début février mais encore clairement NAO+ (qui percerait le plafond d'ailleurs).

La progression d'une quelconque dorsale par notre cadran hémisphérique semble très improbable pour les 240 prochaines heures.

Pour résumer pas de sursaut hivernal à la 2012/1956 cette année.

En regardant l'ensemble des scénarios (et même le déterministe) pour le second souffle de ce SSW début février, j'ai quand même l'impression que l'on pourrait (ça ne veut pas dire que ce sera le cas) se diriger, vers une réduction très nette de ce qu'il restera du vortex stratosphérique et pourquoi pas, vers un splitting... ça se voit quelque peu en toute fin d'échéance, par rapport à l’amplitude et la pression exercée du réchauffement sur le forme du vortex. Ce n'est qu'une supposition.

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Invité Sky Blue

Toujours pas en vue à 10hPa, 60 m/s actuellement et 20m/s en projection.

A 1hpa c'est trop haut.(limite stratopause)

Mais le travail de sape continue néanmoins.

On flirt avec le renversement zonal

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On flirt avec le renversement zonal rien qu'avec ce réchauffement mineur dans la strato. Quand on voit la puissance de celui prévu début fevrier, je me demande ou ça pourrait descendre, surtout que ça fait déjà une semaine que ça descend confused1.gif

Ci-dessous, diagramme des vents zonaux et des flux de chaleurs:

fluxes.gif

Pour le moment, seule la fin du premier souffle de ce SSW est pris en compte. Je n'ose donc imaginer l'impact pour le second... alors oui, on risque sentir les effets plutôt dès la mi-février, mais à ce que je sache, l'hiver ne se termine pas un 15 février et pour la seconde décade de ce mois là, il y a très largement le moyen d'avoir quelque chose de franchement hivernal.

Toujours pas en vue à 10hPa, 60 m/s actuellement et 20m/s en projection.

A 1hpa c'est trop haut.(limite stratopause)

Mais le travail de sape continue néanmoins.

On sent que le second souffle fera sans nul doute ce travail de renversement, je suis prêt à le parier.

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