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ChristianP

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Tout ce qui a été posté par ChristianP

  1. Oui c'est certain Philippe qu'avec ce descriptif ce n'est pas pour moi une station campagnarde /emoticons/ohmy@2x.png 2x" width="20" height="20"> Quelle surface occupe la végétation courte et la terre naturelle dans un rayon de 100 m, de 30 m ? Quels sont approximativement les distances des obstacles et leurs hauteurs dans les 100 m et les 30 m ? Sur le plan du RNDE on voit le pointage sur ce site qui semble dégagé sur une bonne distance correspondant aux normes OMM de T classe 1, ou Radome classe 2, est ce le cas ? Enfin ce bétonnage du sol et la poussée des villes aux alentours, en plus des changements très significatifs de matériel, montrent l'intérêt d'utiliser uniquement des séries homogénéisées qui tiennent comptent de tous les changements dans le temps. On ne peut pas sortir et suivre des théories basées sur des données brutes non travaillées précisément. Pour ceux qui ne l'aurait pas lu : http://www.meteofrance.com/FR/actus/dossie...eclecho/dos.htm PS : Je suis loin d'être un pro, c'est "tu" pour moi.
  2. Christmas70, la station du Bourget n'est pas en centre ville, on s'en sert même pour mettre en évidence l'îlot de chaleur de Paris (voir dans un dossier publié il y a pas mal de temps sur le site MF) Quand les théories collent à tes désirs, tu acceptes bien les données de cette station (utilisées dans les théories de Florent) De plus j'ai précisé que les données étaient homogénéisées et sont donc autrement plus précises que des impressions qui n'ont rien de fiables et de mesurables. Sur de telles durées, les données brutes ne signifient pas grand chose avec les changements importants de matériel ou autres. Ne pas confondre l'intensité des vagues de froid avec la T moy de tout un hiver (déc, jan, fév), d'où le classement de 85 et 56.
  3. Bonjour, Voici un classement des 30 hivers les plus froids depuis 1852 à Paris le Bourget, données homogénéisées par l'OMM et le NCDC (qui tiennent compte des changements de matériel, des changements de l'environnement, de l'urbanisation, des éventuels déplacements,...) sans les années après 1990, sans l'hiver 1880, du plus froid au moins froid : 1963 1891 1942 1929 1947 1871 1888 1934 1940 1917 1941 1855 1865 1887 1879 1893 1886 1854 1876 1985 1909 1870 1861 1907 1875 1889 1858 1860 1956 1868 Effectivement 1956 est loin, 1985 20 ème. Entre 1940 et 1947 il n'y a pas 23 ans Entre 1940 et 1942 non plus Entre 1934 et 1947 non plus Entre 1907 et 1909 non plus Entre 1909 et 1917 non plus Entre 1929 et 1942 non plus Entre 1947 et 1963 non plus On peut continuer, la liste sans un écart de 23 ans entre des hivers froids, est longue... Les spécialistes des cycles solaires pourront peut-être nous extraire les hivers froids de ce classement, qui se sont produits pendant des phases solaires relativement hautes? Merci. La base d'un travail sérieux pour élaborer des théories avec des données du passé est d'utiliser des données homogénéisées, à moins d'être capable de corriger les données brutes à l'aide des métadonnées et de techniques bien précises. Petite révision avec l'OMM : http://www.wmo.ch/web/wcp/wcdmp/html/WCDMP-53.pdf
  4. Bonsoir C’est une modification intéressante et améliorant probablement la mesure dans ce boîtier trop fermé (attention toute ouverture qui ne permet pas de triples réflexions du rayonnement avant de frapper le capteur, augmentera l'énergie sur le composant) Je ne pense pas qu’il sera assez efficace à la belle saison et surtout pas autant qu'un abri à ventilation naturelle (il aura du mal à rivaliser avec un abri d'avant 1925). La ventilation méca va décoller la très forte chaleur des parois internes beaucoup trop simples et pas assez épaisses, la brasser et en faire passer une partie sur le capteur. Un abri ventilé mécaniquement dispose d'une chambre de ventilation à triple parois avec des lames d'air entre elles (sur le Davis complet, il y a en plus deux autres lames d'air avec en prime les doubles persiennes de l’abri standard qui empêchent la réflexion des rayonnements vers la permière paroi externe de la chambre (c'est un abri ventilé placé à l'intérieur d'un abri normalisé). Le flux est étudié et dévié de façon à éviter de contaminer le capteur avec la T de la 3 ème paroi interne (très limitée avec les protections) D'après Davis, le kit de ventilation diurne offre 75% des performances de celui à chambre, Le ventilo est dans un abri standard efficace de type 7714 qui permet une ventilation latérale naturelle habituelle dans ce type d'abri et là le ventilo est logiquement un plus par vent nul à très faible même sans chambre) Je n'ai pas pu encore tester ce modèle car j'utilise d'anciennes versions Vantage avec des plaques différentes. Autre problème possible pour la WS 2300. L'aspiration va projeter pas mal de débris, poussières et humidité vers l'électronique qui n'est plus aussi protégée. Le capteur de HR, s'il est sans filtre devrait rapidement dériver ou être endommagé. Le meilleur moyen d'améliorer la mesure sur ce modèle est de supprimer ce boîtier, de protéger l'électronique avec du silicone, d'entourer le tout d'une fine moustiquaire en plastique afin de l'installer dans un abri 7714. Plus simplement on peut aussi découper des parties de ce boîtier qui empêchent de le faire entrer dans un 7714 (et non découper l’abri 7714 ! ), sans oublier d'installer une moustiquaire sur les ouvertures.(Les insectes s'incrustent et s’amusent vraiment partout, JM de Peypin ne me contredira probablement pas ) Mais bon ce boîtier allongera le temps de réponse en coupant la ventilation directe vers le composant, il vaut nettement mieux le supprimer lorsqu’on utilise le 7714. Sinon pour contrôler soit même le véritable gain, le problème c'est l'étalonnage des 2 capteurs sur les Tn et Tx sur toute la gamme (été hiver). Il faut pouvoir les étalonner ensemble dans un même et unique abri normalisé (sans abris, le rayonnement et les diff de ventilation peuvent nettement biaiser les résultats). Sans ce travail, il y a malheureusement de belles différences entre de mêmes modèles de capteurs, qui ne nous permettent pas de conclure que les écarts seront obligatoirement dus à la modif. Tenir compte aussi du fait que même avec une PT 100 MF très stable et précise à 0.1°, placée dans 2 abris standards MF l'un à coté de l'autre dans un site bien dégagé, après un an de mesure, il y a jusqu'à -0.2° à +0.3° d'écart en Tx, Tn (en instantané ça peut monter jusqu'à 0.5° )
  5. Bonsoir Chamois, Effectivement de bien beaux dégagements pour la mesure qui laisseront rêveurs les amateurs. Pour la T, l'interface Davis enregistre le maxi mini et la moyenne de chaque intervalle (quelque soit le pas de temps choisi, on est certain d'avoir les mini/maxi instantanés captés par la console). 1 ou 2 mn c'est quand même gros pour les Tn et les Tx parfois très brèves. Certaines seront sous-estimées si le capteur est bien réactif (ça ne changera pas grand chose si le capteur de la WS 3600 ne l'est pas assez) Il vaut mieux recouvrir ce pluvio rectangulaire d'un cône SPIEA MF 400 cm2 (20 euros) si le réglage des vis peut l'accepter. (on se demande pourquoi ils ont choisi une telle forme, ils sont d'ailleurs ronds sur les modèles "supérieurs" de cette marque) Le capteur de HR semble bien progresser sur le papier. Précision à vérifier à coté d'un capteur MF ,vu les annonces de précisions dans certaines de leurs notices. Le baro Lacrosse est normalement bon d'après ce que j'ai lu. Pour comparer le prix ne pas oublier de compter l'abri normalisé Davis (100 euros) livré avec une Vantage. Le très petit de la WS 3600 ne sera probablement pas assez performant. La qualité de l'abri est importante (plus que les différences provenant des capteurs). Autre avantage très important de la Vantage, c'est la possibilité de mise à jour du firmware de la console par le net. Ca évite de racheter une console onéreuse à chaque évolution significative ou en cas de bug découvert plus tard (ça compte beaucoup dans le prix final si on souhaite garder la station plusieurs années)
  6. Bonjour, Une Davis Vantage mesure le vent toutes les 2.5 s (compte le nombre de tour de moulinet pendant ce laps de temps). Le relevé de vent donné dans une ligne de relevés chaque minute est la moyenne de toutes ces rafales de 2.5 s (vitesses extrêmement variables d'une rafale à l'autre) + la rafale maxi sur 2.5 s captée et enregistrée instantanément dans la console pendant l'intervalle de 1 mn, en attendant la vidange de l'interface (auto ou non) vers le micro (un logiciel comme VWS donne instantanément cette vitesse maxi sur le micro, le port série communique toutes les 2 sec avec la station, idem dans le bulletin temps réel de Weatherlink) Depuis 92 que j'observe le vent sur mes consoles Davis, même chrono à la main, je n'ai jamais vu une même vitesse tenir 10 s sur l'écran (et très rarement plus de 5 s, c'est très souvent en dessous). Le vent est beaucoup plus variable que dans tes hypothèses, surtout dans nos installations amateurs avec de nombreuses turbulences parmi les obstacles proches (en pleine mer c'est plus stable mais les rafales d'une seconde à l'autre sont quand même bien variables) MF mesure les rafales sur 0.5 s, c'est bien mieux que 3 s . J'ai vu des écarts de plus de 15% dans des vents exceptionnels entre des maxi relevés sur 0.5 s et des maxi su 3 s. la GB a trouvé 5% de différence entre les maxi de son ancien anémo en 3 s et ceux des nouveaux sur 1 s. En regardant un anémo tourner dans les terres dans le vent fort, on voit très bien que de nombreuses rafales sont plus courtes que 2.5 s. Une station déterminant une rafale sur 30s ne donne qu'une moyenne du vent sur 30s, et non une rafale maxi qui doit être déterminé au plus sur 5 s (norme OMM). A noter que ce pas plus ou moins court pour mesurer une rafale, n'est pas gênant pour calculer le vent moyen sur 10 mn à partir du moment où l'anémo a été testé et validé en soufflerie (sur une Vantage, ce sera la moyenne des 240 rafales de 2.5 s alors que sur la Lacrosse ce sera la moyenne de 20 relevés de vent moyen sur 30 s (sur cette station on ne peut pas appeler ça une rafale c'est un pas bien trop long)) Davis a sa propre petite soufflerie, c'est du matériel semi-pro par extension (les pro ont remarqué ses qualité par rapport au prix et l'ont adopté, il remplace avantageusement des matériels bien plus chers) Lacrosse et Oregon ne sont pas dans la même catégorie, c'est du pur grand public. les 2 seuls modèles intéressants chez eux pour débuter avec un petit buget sont les WS 2300, 2305 avec fil et l'Oregon 918 cablée (le sans fil, il ne faut pas m'en parler ). Dès qu'on dispose d'un buget plus élevé que pour ces modèles, c'est Davis qui s'impose pour le moment. Tu as une gamme chez Davis pour bien débuter et éviter la perte de ton investissement par la suite. La Monitor 2 de base (sans HR sans pluvio sans interface) peu chère pour la qualité. Tu pourras la faire évoluer en achetant plus tard les autres capteurs selon ton budget. Voir la gamme chez le revendeur Davis le moins cher en France www.ges-lyon.fr En complément de la Vantage, j'utilise toujours ma première console monitor2 de 1992 qui fonctionne sans problèmes.
  7. Bonsoir, QQ précisions sur les normes, la hauteur des mâts et les formules. Effectivement 10 m de haut n’est pas une hauteur à appliquer dans n’importe quelles conditions. Sans être associée aux dégagements préconisés, cette hauteur n’a aucun sens avec les obstacles rencontrés dans mal de situations. Il est préconisé d’attribuer à l’anémo une hauteur effective de manière à éviter les effets des obstacles et afin de se rapprocher du vent équivalent à celui que l’on rencontrerait 10 m au dessus d’un terrain normalisé bien défini. Il faut un certain angle par rapport aux obstacles. L'anémo doit être placé sur un terrain représentant une longueur de rugosité particulière (plat, végétation courte comme de l’herbe, dans un rayon de 150 m) Le vent de référence OMM. Mesuré à 10 m de haut au dessus d’un terrain dégagé avec une longueur de rugosité de 0.03 m (classe de rugosité 3, norme OMM). Un terrain dégagé est une surface libre sur au moins 10 fois la hauteur des obstacles (compormis), et de préférence sur 20 fois leur hauteur (la distance de 20 fois est bien appliquée dans les meilleurs réseaux US) Un vent moyen mesuré à 10 fois la hauteur des obstacles est sous-estimé de 10 à 25 % par rapport à un vent mesuré à 20 fois la hauteur pour une même hauteur de 10 m. Dans la note sur la classification d’un site de mesure de vent, il est précisé que l’OMM recommande d’élever la hauteur de mesure de façon à ce que les capteurs se trouvent à 10 m au dessus la hauteur moyenne des obstacles, lorsqu’ils font plus de 2 m de haut (cette méthode permet de minimiser l’influence des obstacles proches) Heureusement qu’on ne se limite pas aux 10 m en présence d’obstacles. A Toulon le mât MF fait 20 m, http://www.photoclimat.com/photos-stations/76600/v2.jpg , dans ces conditions on imagine ce que serait le vent moyen 2 fois plus bas à 10 m de haut . Un amateur peut placer son anémo le plus haut "possible" sans problèmes. En général avec ses modestes moyens en dégagements et ses longueurs de mât réduites, il ne risque pas d’excéder les normes OMM. De plus un amateur a souvent une longueur de rugosité de type urbain, autour de la classe 6 (idem pour un anémo 10 m au dessus de la hauteur moyenne des arbres d'une forêt), soit une sous-estimation du vent moyen d'environ 20% pour un dégagement qui serait correct (ce qui n'est pas le cas). Pour des bénévoles US ne disposant pas des normes de dégagements et des mâts nécessaires, après études, il est conseillé de placer l’anémo à un mini de 4.6 m (15 pieds) au dessus d'un toit. Donc montez vos anémos, il n'y a rien à craindre pour la mesure, à part la foudre. Les formules proposées ne sont que des estimations et ne sont pas efficaces si le terrain n'est pas normalisé comme précisé plus haut. Elles ne sont pas du tout prévues pour les rafales maxi encore plus aléatoires chez l'amateur, mais uniquement pour le vent moyen/10 mn. En pratique on devrait calculer des coeff pour chaque direction de vent selon les hauteurs, les distances des obstacles, la forme des obstacles, les différentes longueurs de rugosité, le tout par rapport à la hauteur du mât. L’idéal serait une étude hydraulique du site pour choisir l’implantation de l’anémo. Un anémo au bord d'une falaise peut surestimé le vent à 1.7 ou 1.8 (maxi à 0.2 x h), au bord de mer avec une longueur de rugosité trop faible il est surestimé de 12% pour une installation normalisée 10 m au dessus de l'eau. Certaines stations cumulent pratiquement toutes les surestimations possibles, comme La Hève avec l'anémo à 100 m de haut au bord de la falaise qui donne sur la mer (là gros coeff réducteur à appliquer dans certaine directions). A noter qu'un site avec un mât différent de 10 m est classé 3 (au mieux) dans Radome. L'idéal reste le grand terrain dégagé avec la bonne longueur de rugosité et la bonne hauteur de mât à 10m. L’ensemble strictement conforme est difficile à trouver même pour MF.
  8. Si tu as ce problème avec la nouvelle carte dans le boîtier hors de l'abri, ça vient peut-être d'une présence d'humidité dans ton boîtier à certains T/Td (Td trop élevé dans le boîtier avec une T plus basse dehors, boîtier non étanche avec de l'humidité qui coule par des fils mal positionnés, ou joint pas assez serré (installer un écrou dans le trou prévu), voir insectes derrière la carte qui sont passé par les passages de câbles...) Il faut éventuellement sécher l'avant et l'arrière de la carte et installer quelque chose qui fasse tempon autour de la carte (coton ou autre absorbeur empéchant la condensation sur la carte) Regarde s'il n'y a pas d'insectes autour du capteur dans l'abri. Si le problème est toujours présent c'est un défaut de fabrication, faire jouer la garantie.
  9. La mesure électronique de la HR demande de la rigueur. Un capteur devrait être étalonné tous les 6 mois, la cellule changée au pire tous les 2 ans (MF) surtout lorsqu'on n'a pas d'autres références pour surveiller les dérives tout à fait normales pour ces capteurs. Les capteurs pro ou non demandent des étalonnages très réguliers, que ce soit les capteurs de HR, les capteurs solaires, UV et les pluvio... ( les T pour toutes les stations amateurs) qui dérivent même pour le très haut de gamme beaucoup plus cher que Davis. Sans matériel de contrôle, vous pouvez faire suivre vos capteurs par certificat NIST, les renvoyer à étalonner chez Davis. Ici les capteurs de HR Davis que je contrôle régulièrement dérivent peu ou pas pour certains (+2% sur un, en plus de 2 ans, facilement corrigé avec le calibrage), pour le prix ce composant est de trés bonne qualité dans le temps. En général ici, des orages les détruisent avant qu'ils dérivent trop (toujours avoir des pièces de rechanges sous la main car les stocks de Davis ne suivent pas du tout). Donc aucune déception à avoir, car la durée de fiabilité de ces capteurs de HR est largement conforme à celle du matériel pro. Un capteur qui tient 2 ans la mesure est très bon, plus c'est le top et c'est souvent le cas chez Davis pour la HR. (le seul défaut vient des premières versions avec la carte non protégée dans une boîte étanche qui a provoqué des pannes bien avant les 2 ans. J'avais d'ailleurs parlé de la possibilité de problèmes avec l'humidité dès la sortie de ce modèle dans la première version du dossier vantage, mais ensuite ici aucun problème sur mes vantages alors que le même capteur sur monitor 2 sans son boîtier de protection n'a tenu que qq semaines) Un anémo Davis serait normalement à changer tous les 2 ans car les roulements ne se démontent pas comme sur les anémo MF (ici je les lubrifie régulièrement pour augmenter la durée de vie d'un bon seuil de démarrage. Un vent moyen sur 24h n'a pas de sens d'une année sur l'autre si ce seuil devient mauvais, ce qui est le cas en très peu d'années) En 6 mois en mer, si on ne lubrifie pas préventivement, la girou sera bloquée. Il y a une grosse différence à ce niveau entre le matériel pro MF et Davis, normal vu la diff de prix. A priori beaucoup de monde surestime largement les possibilités et la durée de vie de l'électronique du matériel météo même 20 fois plus cher que Davis. L'illusion d'une bonne tenue de la précision dans le temps provient sans doute des beaux chiffres renvoyés sur un écran à cristaux liquide. La mesure électronique ne s'improvise pas, il faut contrôler, étalonner, entretenir, changer très régulièrement les capteurs pour que les valeurs soient comparables dans un temps même relativement court. Pour un amateur rien ne vaut un pluvio manuel SPIEA ou Pierron et un bon abri avec des thermo mini maxi manuels avec leur fiche d'étalonnage. C'est plus rentable et efficace dans le temps. Pour l'électronique c'est juste une question de moyens financiers, il faut étalonner souvent les capteurs et en changer certains quelque soit le prix et le niveau de la station (à part pour la T pour les stations équipées de sondes PT 100 qui tiennent des dizaines d'années)
  10. Salut Jérôme, Le problème chez toi vient probablement de l'ancien modèle de carte qui n'est pas assez protégée surtout avec l'air marin. Normalement en passant par ton revendeur on te fournira gratuitement un Retrofit Kit en échange de ta carte (la carte sera dans un boîtier étanche au lieu d'être exposée dans l'abri) Ton problème d'UV peut venir de la carte. Ici pas de probs même sur cette version.
  11. Bonjour, C'est clair que ta sonde Oregon a un bon problème ( de toute façon la précision d'origine de ce capteur même neuf est déjà un problème). Relever la HR dans des abris si différents génère aussi des diff de HR. Comparer sa HR avec la station voisine même beaucoup plus proche, n'est pas du tout significatif. C'est un paramètre très variable. De plus la HR est relative à la T, qq dixièmes de degrés de différence suffisent à créer de bons écarts près de la saturation, même si l'humidité absolue était exactement la même, ce qui est rarement le cas. Le bug d'archivage des Tx Tn de la console n'est pas gênant pour ceux qui utilisent le logiciel. Il garde les bonnes valeurs. Tu peux rapporter le problème directement à Davis, plus il y aura de demandes et plus vite il sera corrigé (modif du firmware).
  12. Re, A priori tu ne m'as pas bien suivi ou je me suis mal exprimé Il n'y a rien d'anormal à ce que ton capteur relève 96% de maxi sur une si courte période. Même avec de la rosée très abondante il peut afficher bien moins. Ton capteur pourrait renvoyer 97% pendant des années sans que ce soit un défaut. La valeur extrême de la condensation est un état toujours difficile même pour un capteur haut de gamme. Ta réclamation vers Davis ne sera pas recevable (le capteur est précis à + - 3%). Tu peux à la rigueur le renvoyer afin d'obtenir un certificat NIST pour ce capteur (payant). Mais bon, avant il vaut mieux regarder ton installation, comme pour la T si l'abri est mal placé, ça jouera sur la valeur du maxi. Quant au capteur Oregon ce n'est pas une référence pour la mesure de la HR, 'jai bien plus confiance en ton 96% qu'au 98% de ton Oregon. Il vaut nettement mieux comparer les valeurs en installant sa station juste à coté d'une station auto MF qui mesure la HR (tenir compte des diff de T par calcul) Pour relativiser ton 96%. J'ai roulé des heures dans des pluies jusqu'à plus de 150 mm/h (cumul 150 mm en quelques heures) 96% maxi (capteur affichant pourtant bien 100% parfois en fixe). C'est quand même autre chose qu'une grosse rosée de quelque dixièmes de mm. le 5 octobre qq exemple dans des brouillards non négligeables : 96% à Cazaux, visibilité 200 m 94% à Chambéry, visi 100 m Le 1er, 94% à Nimes Garons, visi < 100m Je te conseille d'observer régulièrement les valeurs de HR des relevés de MF et tu verras que certaines stations n'affichent jamais ou très rarement 100%. Si tu veux améliorer ta mesure de la HR, utilise un abri ventilé mécaniquement Davis.
  13. Bonjour, Chri c'est normal, la rosée se dépose souvent sur des objets plus froids que l'air, y compris l'abri. L'air près du sol est souvent plus froid, l'humidité n'est pas la même. L'air dans l'abri n'est donc pas obligatoirement saturé lorsqu'il y a de la rosée. L'abri a une influence sur la mesure de la HR, il intercepte une partie de l'humidité de l'air saturé avant de toucher le capteur qui est protégé par un filtre qui limite les échanges et absorbe aussi une partie de l'humidité. L'air par vent nul ou trop faible se stratifie dans l'abri, celà crée des différences d' humidité. J'ai comparé la HR relevée dans un abri ventilé mécaniquement avec celle relevée dans un abri standard avec 2 capteurs Davis étalonnés dans un abri MF standard (bon étalonnage d'origine avec des maxis identiques à 1% près ) L'abri ventilé mécaniquement donne de meilleurs résultats, on y atteind beaucoup facilement les 100%. Et surtout on en sort très rapidement par rapport à l'abri standard lorsqu'il y parvient plus rarement. La mesure y est beaucoup plus réactive et plus en phase avec la réalité des variations extérieurs. L'humidité qui s'est déposée dans l'abri s'évapore bien plus rapidement avec la ventilation méca. dès que l'air n'est plus saturé, alors que l'humidité est toujours présente sur les parois internes de l'abri standard et sur le capteur. Sans ventilation naturelle suffisante pour l'évaporer et la dissiper, elle continue de contaminer les mesures un certain temps (ex ce matin, sortie de condensation avec un peu plus d'une heure de retard par rapport à celle de l'abri ventilé). Un abri comme un capteur a une constante de temps et c'est le moins bon composant de la chaîne de mesure qui détermine le meilleur temps de réponse. Dans le cas présent c'est l'abri. Dans certaines stations MF il est très courant de ne pas relever 100% sous abri standard même avec 0 m de visi reportée avec du brouillard avec un capteur plus précis qu'un Davis (+ - 3%). Certaines n'en affichent pas pendant plusieurs années en attendant que le capteur dérive (97% de maxi). (ne pas regarder les valeurs des METARs très arrondies près de la saturation, mais plutôt les valeurs précises données par les SYNOPs) Ne modifiez pas le calibrage du capteur sauf si vous constatez par logiciel que la HR dépasse 100% (à contrôler avec la fonction de calibrage du logiciel au moment où la HR affiche 100% lorsque la T monte assez brusquement) Dans le passé on a rencontré une série de capteurs monitor 2 qui renvoyait des valeurs ne dépassant pas 93% dans la pire humidité. C'était un problème car la HR mini était bonne, donc la fonction calibrage inutile. Il fallait une autre référence étalonnée pour pouvoir modifier le réglage avec les vis des résistances variables (ne pas toucher à ces vis au hasard sans autre référence précise dans le même abri, et sans comptabiliser les portions de tours de vis pour pouvoir revenir au réglage d'origine) Normalement dans ce cas on devrait changer le composant. Un composant qui dérive de 10% doit être changé.
  14. ChristianP

    Normes

    Pour le moment cette station me semble très bien pour la mesure de la T sur cette image (avec les zoom on peut se tromper d'après une photo). Je ne vois rien de significatif dans un rayon de 30 m autour de l'abri, donc au pire je la situe classe 2 pour les sources de chaleur (c'est aussi bon pour la T que la classe 1). A voir sur place pour déterminer les ombres portées sur l'abri avec les obstacles. Mais bon ça me paraît très bon, au dessus d'une distance des 4 fois la hauteur des obstacles, ou des 15 fois la largeur pour les obstacles minces) Reste à savoir si les jeunes buissons (assez lointains pour cette taille) seront maintenus toujours bien courts dans le temps (je doute) ou s'ils sont prévus très grands pour masquer la station d'un coté. Pour le moment elle ne semble pas du tout cloisonnée sur cette image, la T relevée y est probablement très correcte (il manque les infos du terrain hors l'image).
  15. Je suis en général d'accord avec toi, sauf sur un point. En météo en général on cherche à mesurer la T de l'air libre seul. Un abri mal placé ou mal conçu, engendre une erreur de mesure aussi réelle et plus importante que celle donnée par l'imprécision d'un thermo amateur en labo (conditions idéales). On captera en bonne partie la T anormale des parois de l'abri (erreur de mesure) ainsi que celle d'un air anormalement immobile dans l'abri (erreur de mesure) et hors de l'abri (là OK, erreur de représentativité dû à l'emplacement) et non plus la T de l'air seul (surtout dans l'abri standard) De plus nos thermos amateurs ne sont pas linéaires sur toute la gamme de mesure. En utilisant un mauvais abri et/ou un mauvais emplacement, on va se retrouver plus souvent dans une gamme où le thermo sera moins précis, ce qui va accentuer l'erreur de mesure moyenne. Je prends un thermo boîtier blanc qui donne les mêmes valeurs que celles relevées avec une petite sonde blanche placés dans le même abri normalisé MF (exactement même composant de T à l'intérieur des 2). Le boîtier renverra une valeur bien trop chaude au soleil par rapport à la petite sonde blanche au soleil (boîtier bien trop froid la nuit). C'est une erreur de mesure (si on cherche celle de l'air) engendrée par une mauvaise utilisation d'un thermo boîtier qui est d'autant plus mauvais qu'il est mal placé (pourtant avec un même composant de précision de base identique placé au même endroit) Il indiquera plutôt la T du boîtier avec le composant abrité de la circulation d'air, ce qui est moins le cas de la petite sonde. Il faut surtout savoir ce que l'on mesure et ne pas attribuer à l'air une T qui vient d'autre chose. L'écart sur la mesure d'un vent maxi entre un anémo en 0.5 s et un en 5 s, sera d'autant plus important que les 2 anémo pourtant l’un à coté de l’autre, seront mal placés (rafales souvent plus courtes dans ces cas) Un pluvio noir toujours à l'ombre sera plus précis que celui placé toujours au soleil, l'erreur due à l'évaporation y sera moins importante (même précision de base dans les bonnes conditions pour les 2 pluvio) Tout est lié, la précision de l'appareil déterminée pour les meilleures conditions en labo et son utilisation qui va elle même influencer la précision de l'appareil pour le paramètre qui nous intéresse. Si on mesure la T de l'eau alors qu'on cherche à connaître la T de l'air, c'est une grosse erreur de mesure d'attribuer la valeur à l'air. Là, ça semble évident pour tout le monde, mais c'est pourtant le même style d'erreur que celle relevée avec un capteur entre 4 murs (ou haies) sur une terrasse en plein sud. On croit mesurer un paramètre (la T de l'air) mais en fait on en mesure un autre (une bonne partie de la T des divers matériaux trop proches). C'est bien une erreur de mesure de la T de l'air même avec un abri standard qui n'étale pas dans ces conditions.
  16. ChristianP

    600mm/h!!

    Bonjour, Non, cette intensité n'est pas un bug, elle est même légèrement sous-estimée. Un autre pluvio manuel (Pierron de 400 cm2) a relevé un peu plus que le pluvio à augets (normal à ces intensités) En réalité en regardant les détails de ses relevés minutes et en corrigeant sur le manuel, il y a eu plutôt du 646 mm/h/1mn et et 229 mm/h/5mn (correction mini, probablement un peu plus encore). Il est tombé 65 mm en 20 mn ça fait déjà du 195 mm/h mais sur 20 mn ! Donc rien d'étonnant de capter une pluie plus de 3 fois plus forte sur un pas de temps aussi cours qu'une minute (c'est un peu le même principe que le vent moyen/rafale). Sur le radar on voyait bien un petit vortex orageux très actif passer pile sur son secteur. Pour le vent, à voir directement sur la console car il y a une différence entre le graphe et la donnée de gauche.
  17. Bonjour, François, Les pluies et les rafales de vent maxi sont plus variables d'un point à l'autre que la T, d’autant plus qu’on s’éloigne des normes pour les mesurer (on peut arriver à 100% d’erreur dans la mesure des précipitations en classe 5 et sans pannes !) Le maintien de la qualité des normes d’un site dans le temps est primordial. Mais si on n’est pas assez précis au niveau matériel, l’incertitude devient bien trop grande. Il a fallu l’améliorer pour étudier au mieux les petites variations de la température de chaque jour. Actuellement le matériel est très correct pour calculer des T moyennes, mais on a encore du chemin à faire pour les Tx du jour (voir plus bas les recommandations de l’OMM suivies par les US) Par exemple, en saison chaude si l’on relevait une Tx record à Clermont F. dans l’abri actuel, dans le meilleur des cas dans ce bon site aux normes classe 1 (2 c’est pareil) pour la T, il faudrait qu’elle dépasse de +0.85° l’ancien record, pour être à peu près certain à 95% qu’il a fait réellement plus chaud que le jour de l’ancien record. Donc ne pas se réjouir trop vite quand un record est battu de quelques dixièmes en cette saison d’autant plus lorsqu’il y a peu de vent. Comme le 3 de ce mois ici, tout content , j’ai relevé un « nouveau » record pour un mois de septembre, 33.1° améliorant un 32.5° de 98. Pourtant, je ne peux affirmer objectivement qu’il a fait réellement plus chaud qu’en septembre 98 en regardant uniquement la valeur dans l’abri standard. Mais avec un abri plus performant je peux le soupçonner, car j’ai relevé 32.7° dans l’abri ventilé mécaniquement qui supprime une bonne partie de l’incertitude due à l’abri (il faut aussi être certain que le site n’a pas baissé en qualité où qu’il a été amélioré depuis le dernier record). Enfin le problème est réglé le record a été nettement dépassé le 4/09 avec 34.8° (34.1° dans le ventilé). Par contre au Luc, impossible de savoir si pendant les 36.1° du 04/09/2004 il a fait réellement plus chaud que pendant les 36.0° de septembre 1949. En pratique, on peut essayer d’estimer si un record de Tx à la saison chaude a été réellement battu même de quelques dixièmes dans un abri standard. On peut regarder la vitesse du vent moyen aux alentours de l’heure de la Tx (comparer aussi cette vitesse à celle pendant l’ancien record). S’il est à plus de 20 km/h/10mn à 10 m de haut, et qu’il semble régulier on pourra penser qu’il a fait réellement plus chaud (uniquement en classe 1 ou 2). L’incertitude de nos abris bien placés devient négligeable à partir de 10 km/h de vent au niveau de l’abri. Mais dans un mauvais site trop clos avec 20 km/h à l’anémo à 10 m, il n’y a pas 10 km/h à hauteur d’abri, ce n’est plus pareil. Il faut donc récupérer les bonnes infos sur le site comme par exemple le relevé des masques, la vitesse et la direction du vent pour mieux analyser la valeur (on peut être classe 4 à cause d’une direction bouchée alors que dans une autre direction bien dégagée avec du vent, la Tx est « bonne » comme en classe 1 ou 2) Si on utilisait toujours l’ancien abri de 1896 sur le bon site de Clermont F., l’incertitude aurait été bien plus grande. Pour être à peu près certain (à 95%) d’améliorer une valeur, il aurait fallu que la T dépasse l’ancien record de +2.5° (dispersion des valeurs très grande avec cet abri, jusqu’à +3.5° en Tx pendant les essais) en utilisant la PT 100 moderne ( je n’ai pas d’infos sur la précision du thermo sur le terrain en 1896) ! Autre problème, cet abri n’était pas souvent bien placé et l’incertitude est bien plus grande encore dans ces cas. A quoi sert une comparaison avec un record de chaleur qui peut-être faux de plus de 5° selon les conditions ? Il faut donc du bon matériel avec un bon emplacement pour connaître au mieux les valeurs extrêmes dujour, bien plus que pour les moyennes globales. Mais malheureusement aujourd’hui toutes les stations ne sont pas en classe 1 et 2, voir 3 cas limite (+1.5°, 95%). En classe 4 et 5 selon le type de perturbation les erreurs son plus bien importantes. (Ne pas toujours se fixer uniquement à la classification, une station en site très ventilé en classe 5 à cause de sources de chaleur provenant de la nature artificielle du sol, ou à cause d’une hauteur d’abri trop haute non réglementaire, donnera de bien meilleures Tx qu’une station dans un site naturel très cloisonné à cause de dégagements très insuffisants avec des obstacles très proches. Ce ne sera pas le cas en Tn) Certaines stations cumulent même, un défaut de site avec des abris modernes de moindre qualité (quand même meilleurs que celui de 1896). Dans des sites classe 4 particulièrement mauvais et dans certaines classes 5 parfois on ne mesure pas mieux la T qu’avec l’ancien abri lorsqu’il a été particulièrement très bien placé en classe 1 ou 2. C’est pourtant de cette façon qu’on a récolté deux « 44.1° » au cours de l’été 2003. Ca fait pas mal de temps que l’OMM recommande l’utilisation des abris ventilés mécaniquement qui s’approchent au mieux de La Température (lorsqu’ils sont bien placés). Dans leur meilleur réseau de suivi du climat, les US utilisent 3 abris ventilés mécaniquement par station (avec mesure permanente de la vitesse de rotation des ventilos pour être certain que la ventilation ne faiblit pas dans le temps) ainsi qu’un anémo au niveau des abris pour corriger l’erreur résiduelle minime restant en cas de vent nul. Bien entendu un abri de ce style placé au hasard ne serait pas très rentable. Une étude de la circulation d’air sur le site est réalisée, la classification MF de Michel Leroy a été reprise et appliquée. Le site ne doit pas changer de façon significative sur une très grande étendue pendant un minimum de cinquante ans. A noter qu’avec ce niveau, inutile de disposer des stations tous les km2. Ils ont calculé précisément la densité nécessaire et efficace pour cerner la T sur tout le territoire avec ce type de réseau. Quand on place très correctement une station elle est représentative de la T de l’air au dessus d’une grande étendue. Lozère, Pour le 44.0° s'il a bien été relevé dans l'ancien abri positionné comme actuellement, la probabilité est très forte pour qu'il n'y ait pas eu plus que 41 à 42°. Pour les Tn aussi il y a parfois de gros problèmes surtout dans des lieux comme l’arctique, avec le vent givrant fréquent. Je vois mal quelqu’un présent en permanence dehors pour déblayer les aérations et l’intérieur des abris jour et nuit dans le blizzard. Les erreurs se chiffrent en degrés. De plus un thermo hors abri, relève des Tn en générale plus froides. L’abri de 1896 limite ce phénomène mais il reste un peu plus froid en Tn qu’un abri actuel. Il y a bien entendu une bonne homogénéisation à réaliser pour les Tn contaminées par l’urbanisation. Donc les valeurs brutes en Tn sont là aussi peu significatives sans travailler sur les données des séries et sans infos sur tous les changements et leur influence.
  18. ChristianP

    Abri

    Pour moi il vaut largement les abris MF avec nos capteurs, s'ils sont bien centrés. Je l'ai testé des années à coté de 2 modèles MF différents dont celui du poste (en utilisant 2 sondes identiques étalonnées) Il n'y a pas de différences significatives (écarts en tx ou en tn moy mensuelles < 0.1°), par contre il y des différences entre nos sondes et les thermo de MF. Je l'ai même testé dans des conditions extrêmes de chaleur en les positionnant très mal volontairement pour voir son comportement face au MF avec de l'énergie supplémentaire (hors normes), idem, très bons résultats. En temps réel, je trouve qu'il réagit de la même façon que le Socrima à coupelles. Le modèle réduit MF un peu moins réactif est plus lent dans le vent nul à très faible (volume d'air plus grand à renouveler) Il reste à le tester avec une PT 100 plus précise que nos capteurs. Une fois qu'on utilise cet abri ou le MF, le problème c'est surtout la qualité de l'emplacement, puis ensuite toutes les sondes qui ne sont pas des bonnes PT 100. L'achat d'un abri standard MF ne se justifie pas sauf si on désire le modèle réduit pour étalonner facilement du matériel ou pour le plaisir d'utiliser ce très beau matériel. Si l'on veut le top de la précision pour un abri, on installe un abri ventilé mécaniquement (les modèles Davis sont relativement abordables)
  19. Bonjour, Ce type de problèmes vient le plus souvent des prises RJ. Il faut les refaire. Attention certains raccords croisent les fils (c'est ce qu'il faut) et d'autres pas. Aucun problème avec de grandes longueurs de câble ici. Attention aussi au type de câble (ref AWG 26) Initialise ta console, réalimente une fois le câble branché aux capteurs.
  20. Anecdote, il est évident que septempbre 1895 a été bien chaud, il est 3 ème en valeur corrigée. Mais il n'est pas le premier ni aussi extraordinaire que le laissent penser les chiffres publiés dans ton msg. Il y a eu plus chaud depuis avec des mesures modernes. Tiens donc, toi qui critique toujours la presse quand elle parle de climat, là elle redevient fiable. Pour le ressenti de l'époque, les gens n'avaient pas le même confort de vie, la même alimentation, ils marchaient beaucoup, ils travaillaient physiquement autrement plus qu'aujourd'hui, pendant de très longues heures. C'étaient bien plus difficile qu'actuellement dans la voiture, dans le métro ou au bureau. Ce que je conteste surtout, ce sont ces annonces sans réserves, d’anciens records de Tx dans une saison chaude, donc probablement faux de plusieurs degrés et non de quelques dixièmes (comparés à la façon de relever la T actuellement), ainsi que le nb de jours au dessus de certains seuils, irréaliste et non comparable aux valeurs actuelles sans corrections. J'ai montré en mai avec des mesures dans du matériel moderne, qu'avec 0.2° d'écart sur une Tx moy (moins lisse qu'une T moy globale mensuelle) entre 2 stations normalisées distantes de qq dizaines de m, on pouvait relever 2 fois plus de jour à 25° (10 j au lieu de 5 j, avec un écart maxi journalier en Tx de seulement +0.9°, car les valeurs étaient proches de la limite de ce seuil) Les gros écarts aux seuils sont plus faciles à obtenir avec des différences journalières bien plus importantes. En juin 2001, pour +0.9° d'écart de T moy, je relève 14j avec un écart sur Tx journalière > à 2°, 6j avec un écart > 3°, 1 j = 4°. En août 2001, une diff de T moy de +0.9° a donné un écart de +12j >=35°. Là les abris sont modernes, avec une T à l'ombre hors abri actuel, la dispersion des valeurs entre un mauvais et un bon emplacement, est bien plus importante. Donc des dixièmes négligeables ce n'est pas le cas surtout à la saison chaude même dans du matériel moderne. Une moyenne peut lisser les valeurs énormément selon le niveau des chiffres dans la série. Il y a les Tn, ainsi que des Tx plus faibles dans le tas, voir très faibles qui vont compenser les plus grosses Tx faussées. Surtout que l'ancien abri sous-estime les Tn et que l’on sait qu’une Tn hors abri est plus faible, ce qui fait que ce n'est pas la moy globale du mois qui subit les gros écarts mais bien les Tx en période très chaude. D’après les tests de l'abri « 1896 », 24% des Tx relevées sur un an ont plus de 2° d’écart par rapport à l’abri actuel, avec pourtant un été peu chaud dans les essais (donc de nombreux cas de nuages et pluie dans les mois considérés, en 2003 les écarts auraient été beaucoup plus fréquents et importants). La très grande majorité de ces écarts se produisent à la saison chaude d’autant que le vent au niveau de l’abri est faible (l'abri était bien placé donc bien ventilé ce qui n'est pas souvent le cas dans le passé accentuant encore la fréquence des erreurs) Le fait qu'il n'y avait pas cet abri en 1895 n’arrange pas les choses, tu peux retirer facilement plusieurs degrés à la liste des valeurs maxi de sep 1895, et non quelques dixièmes. Il serait intéressant de voir la valeur brute de la T moy de sep 1895 pour voir de combien elle a été corrigée. Quelqu'un peut-il nous communiquer la T moy brute de sep 1895 pour Paris le Bourget ? Merci. La moindre des choses en parlant de ces vieilles données journalières, c'est de ne pas les faire passer pour argent comptant (il y a des débutants qui ne peuvent pas faire le tri et relativiser ce type de msg avec x !!! sur des valeurs du niveau de celles de mon voisin) Il faudrait émettre des réserves à chaque fois qu’on publie d’aussi anciennes valeurs, en précisant qu’elles sont probablement plus chaudes et difficilement comparables surtout en Tx journalières vu les conditions de mesures très différentes à l'époque. C’est d’ailleurs ce que tu fais si bien quand une personne rapporte un réchauffement dans des valeurs récentes non homogénéisées dans une station qui s’est urbanisée, et c’est bien normal, ça l’est moins quand tu oublies ce principe dans d’autres cas. Malheureusement à ma connaissance, on ne sait pas encore corriger assez précisément un extrême du jour aussi ancien... mais bon, je ne suis pas au courant de tout dans ce domaine, loin de là. Si quelqu’un a des infos à ce sujet…
  21. Bonsoir, Je poursuis un sujet du forum prévis moyen terme qui dérive vers la climato : Anecdote parle de Septembre 2004 : Combien de fois faudra-t-il signaler sur ce forum que les données du passé lointain non homogénéisées (en gros avant 1950 pour les stations non équipées d’abris modernes) ont peu de sens quand on les compare aux valeurs actuelles ? D'autant plus lorsque l’on zoome dans l’année et que ce sont des records journaliers qui concernent la saison chaude et qu’on ne connaît pas le matériel utilisé et son incidence. En 1895, il n'y avait même pas l'abri type Montsouris (1896) qui surchauffe déjà beaucoup par rapport aux abris modernes dans ces types de temps chauds. A Paris le Bourget d'après les données homogénéisées par l'OMM et le NCDC (qui tiennent compte des stations voisines, des changements de matériel, de l'environnement, de l'urbanisation, et des éventuels déplacements..., données uniquement jusqu'en 1990, sep 1982 et sep 1990 non disponibles ou non validés) c'est septembre 1949 le plus chaud avec 18.8°, viennent ensuite 1961 18.7°, 1865 et 1895 avec 18.5°. A voir s'il n'y a pas eu d'autres mois de septembre plus chauds depuis 1990 sans oublier 1982 (à vérifier dans des données homogénéisées) C'est très étonnant comme certains amateurs (voir des pro, d’après la source de ton msg) semblent aimer penser que ces changements importants de matériel, d'environnement, voir des déplacements, sont négligeables. On pourrait même en déduire qu'ils jugent le matériel moderne et les normes actuelles pas plus efficaces et totalement inutiles. Le thermomètre contre un mur ou dans une pièce bien aérée (c’était une des anciennes méthodes utilisée pour relever la T) a encore de beaux jours, si les passionnés ne sont pas plus rigoureux que mon voisin. Il ne s’intéresse pas du tout au climat passé, mais avec son thermo à l’ombre à ras de la fenêtre il me raconte qu’il a vu des dizaines de jours > 40° à l’ombre l’été dernier à plus de 80 m de mon abri qui n’en a vu qu’un (5 j dans un abri en classe 4) ! Même depuis 1950 il faut être prudent, il y a eu des changements dans certaines stations, comme l'a très bien montré Patrick (M. Météo) dans un de ses messages sur Paris. Voilà le genre de précisions que l’on aimerait voir plus souvent et surtout récupérer ce minimum d’infos vitales dans un espace pro comme OKAPI !Sans accès aux métadonnées très précises et un travail pointu sur les données brutes, l'amateur ne peut pas faire grand chose avec des données anciennes. Vivement que MF publie les longues séries homogénéisées. Avant de sortir des tendances ou des théories avec des données brutes assez anciennes, il faut s’intéresser à certaines infos et techniques énumérées par l’OMM ici : http://www.wmo.ch/web/wcp/wcdmp/html/WCDMP-53.pdf Ensuite il faut les appliquer.
  22. ChristianP

    WS 2300

    Salut, Euh tu plaisantes , au prix de Davis c'est plus "normal" que les vis ne soient pas strictement bien réglées, étant donné que c'est souvent le cas pour des pluvio pro d'autres marques 10 à 20 fois plus cher qui sont pourtant livrés dans des services pro. Que ce soit du matériel pro ou non, on doit toujours vérifier l'étalonnage du matériel neuf. Ce n'est pas compliqué de régler 2 vis sous des augets afin qu'ils basculent pour une quantité d'eau donnée. Pour les puristes, chez Précis Mécanique il existe un bidon d'étalonnage de 1 litre avec une buse spéciale qui débite régulièrement à 60 mm/h. Les pluvios monitor2 et Vantage sont les mêmes, sauf que le Monitor2 est totalement mobile car le fond ne fait pas corps avec l'abri comme celui de la Vantage. Le réglage des vis a toujours été à affiner depuis 1992 que j'utilise une Davis. Tu peux acheter un pluvio Davis avec un certificat NIST (payant) qui offre un contrôle de l'étalonnage indépendant de Davis. Depuis le dossier, il y a eu des améliorations, maintenant il vaut mieux acheter une Vantage (avec fil) qu'une Monitor2. La fonction d'intensité se bloquait parfois sur la console et donc on ratait parfois le maxi d'intensité (mais on l'avait avec le cumul d'archive), ça se voyait facilement dans les relevés minutes. Ca ne semble plus être le cas dans les dernières versions. De toute façon pour être certain de l'intensité il vaut mieux utiliser celle préconisée par l'OMM ( la quantité tombée pendant l'intervalle d'archive de 1 mn). Celle de la console sur 1 mn centrée actualisée toutes les 10 s n'est comparable qu'entre les possesseurs de Davis Vantage. Pour plus de précision sur l'intensité (à notre niveau), il faut une fonction comme celle du Hobo Event. Le Hobo Event enregistre et horodate à la demi seconde près, chaque basculement des augets. Ce qui fait que l'on obtient un suivi plus précis des précipitations et l'intensité maxi de la pluie encore plus finement (sous réserve de bien équilibrer les 2 augets pour qu'ils basculent avec la même quantité d'eau). Il est très autonome avec une bonne mémoire, ça fait pratiquement 2 ans que je n'ai pas eu à changer la pile et il sert de secours en cas de destruction de la station principale (ce qui est arrivé) Je le dis souvent, pour ceux qui veulent des relevés fiables dans le temps à moindre coût, rien ne vaut un bon SPIEA (ou Pierron très correct, je l'ai testé à coté du SPIEA) et de bons thermo manuels avec leur fiche d'étalonnage, un bon abri réellement normalisé, le tout bien placé. Une station auto (surtout à notre niveau de prix) tombera un jour en panne, les capteurs dériveront (y compris la T, ces stations n'ont pas la chance de disposer d'une bonne PT 100). Sans matériel de rechange sur place et une installation doublée, sans des contrôles très réguliers, c'est impossible d'assurer une continuité assez fiable.
  23. Bonjour, Voici le synop 07145 21580 73306 10195 20132 30007 40202 50002 72586 878// 333 69905 81826 83833 87657 90710 91112 Trappes 26/08/2004 14:00 19,5 13,2 67% 11 NNW 330 22 0,2 1020,2 Traces 1 heure Averse(s) de pluie (non au moment de l'obs mais au cours de l'heure précédente)
  24. ChristianP

    WS 2300

    Bonjour, Pour le pluvio JM, c'est normal que tu ne puisses pas régler précisément ton Vantage (trop rarement livré correctement étalonné d’origine) sur le Pierron. Les différences d'installations sont trop importantes (le Vantage sur le toit avec des turbulences différentes de celles captées par le Pierron installé en bas) L'idéal serait de le descendre près du Pierron, de le caller et de le remettre où tu le souhaites (dans ton cas ce serait plus pratique de te procurer un autre pluvio Davis seul, prévu pour la monitor2, il fonctionne sur la Vantage, tu pourrais même en profiter pour brancher un petit Hobo Event ) Il restera toujours de petits écarts selon les conditions à cause de la différence de forme, de couleur et de plastique (le noir c'est pas le top surtout dans le SE pour des petites pluies, on l'améliore pas mal en lui collant un cône de SPIEA avec un nouveau réglage des vis). Pour ceux qui ont testé le pluvio WS rectangulaire, avec quel modèle de pluvio manuel les comparaisons ont-elles été réalisées ? Marc, Comparer sa vitesse de vent maxi pour valider la qualité d'un anémo avec un autre modèle à 15 bornes n'est pas du tout efficace même si les sites étaient strictement semblables (le vent maxi est très aléatoire d’un endroit à l’autre). C’est encore plus le cas lorsqu’on n’a pas d’info sur les deux installations où les dégagements et les conditions de mesures sont probablement très différents (je connais peu d'amateurs disposant d'un terrain avec la même longueur de rugosité, un dégagement sur plus de 10 fois la hauteur des obstacles avec des anémos à la même hauteur sur le même type de mât) Il a été démontré qu'un anémo sur une station qui déterminait la vitesse maxi du vent sur un pas de temps plus important (ex : 8 s ou 32 s sur la WS2300) ne pouvait pas donner d'aussi bons résultats qu'un anémo sur un pas plus court (ex : en 2.25 s sur Davis monitor2 ou mieux, en 0.5 s chez MF) . Il y a déjà de bons écarts dans les durées d’une rafale en pleine mer là ou la vitesse est plus régulière, c’est encore plus le cas sur terre avec des obstacles très proches provoquant de nombreuses variations de la vitesse des rafales qui sont souvent bien plus courtes à vitesse maxi constante que 5 s ou même que 2 s. J’ai vu les différences entre des anémo MF en 3 s et en 0.5 s installés sur un même mât, il n’y a pas photo, le 0.5 s est meilleur pour la mesure du vent maxi. L’OMM préconise un pas maximum de 5 s, les US sont en 2 s, les anglais sur 1 s, MF sur 0.5 s .
  25. Oui sans problèmes. Si tu configures le pas d'archivage sur 1 minute (seul pas permettant de calculer le vent moyen sur 10 mn et de mémoriser l'intensité des pluies sur 1 minute fixe) le délai avant la saturation de la mémoire qui fera perdre les relevés les plus anciens, est d'environ 42h (maxi 2565 lignes soit 2565 minutes pour ce pas) Si tu passes sur un pas de 5 mn, tu pourras transférer les données environ tous les 8 jours.
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