ChristianP
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Bonjour Chamois, Avec tes relevés minutes, tu peux probablement calculer une bonne approximation du vent moyen maxi sur 10 mn pour ce jour (avec la moy de 3 relevés de 3' ou de 2'45) et le multiplier par 1.37 pour obtenir une estimation de la rafale maxi (coef pour anémo au pas de 2.5 s pour cette vitesse). Mais bon ce coeff est prévu pour la pleine mer, temps stable, rien qui perturbe le vent... Enfin, il n'y a pas de formules assez efficaces qui puissent donner une vitesse maxi réaliste sur terre avec les turbulences très différentes d'un site à l'autre et d'une direction à l'autre... C'est de la loterie. Hier à Besse, record de vent moyen/10 mn, 55.8 km/h à 16 m du sol sur un anémo Vantage (ancien record 54.7 km/h à 18 m du sol en même temps que le record de rafale maxi, 106.2 km/h). Toujours hier, sur un autre anémo Vantage à 2 m du sol près du mât, je relève un maxi de 30.4 km/h/10 mn. Rafales maxi, 98.2 km/h à 16 m du sol et 70.8 km/h à 2 m du sol. Et encore, les anémo sont installés sur un mauvais site de mesure du vent, classe 5, rugosité 6 à 7. L'écart des rafales maxi du jour entre 16 m et 2 m de haut sur un meilleur site, est en général moins important. Ici en regardant les 2 vitesses en temps réel, ou en observant les effets dehors aux niveaux des anémos et du terrain, les écarts sont bien plus importants que ne le montrent les valeurs finales. Les rafales qui touchent l'anémo à 16 m ne frappent pas souvent celui à 2 m en même temps, ou même à un autre moment. Elles sont souvent très décalées dans le temps et dans l'espace, ce ne sont pas souvent les mêmes rafales (très localisées en altitude mais aussi horizontalement, ça se joue au mètre, voir moins ici). Par contre, plus il y a de grosses rafales en haut et plus il y a de chances que l'écart final avec en bas soit faible (par vent faible il est arrivé de capter le maxi des 2 anémos sur celui à 2 m) Les graphes d'hier : http://meteo.besse83.free.fr/image001.gif http://meteo.besse83.free.fr/image002.gif Sympa ton abri /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">
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Chri, ça ne sert à rien de t'en prendre à GES qui fixe les prix en fonction de son prix d'achat, des diverses charges inamovibles en France et du service produit. De plus ta version 1 US ne fonctionne pas sur les mêmes fréquences que la version 2 US qui tombe sur des fréquences de portables FR. La version 1 EU était plus puissante (15 mW), la version 2 ne donne plus que 8 mW. Le gain concerne les US qui passent de 1 mW à 8 mW sur la V2. Le plus de la V2, c'est surtout l'utilisation de plusieurs canaux aléatoires dans la bande de fréquences donnée (51 canaux sur la gamme US). A noter l'arrivée d'augets en alu calibrés au laser, meilleurs que les augets en plastique pour évacuer l'eau (rétention d'eau au bout des augets usagers en plastique) Je déconseille d'acheter une version2 sans fil US sauf pour les amateurs de loterie. Ceux qui ont acheté chez GES les premières versions 1 avec la carte électronique dans l'abri, sont bien contents d'avoir récupéré facilement des "retrofit Kit" gratuits (nouvelle carte dans un boîtier étanche et nouveau capteur, gain 350 euros) en échange de l'ancienne carte. Comme pour tout matériel, des pannes sur les stations météo arrivent parfois pendant la garantie (ce n'est pas rare). Renvoyer le matériel aux US et le recevoir à nouveau, coûtera facilement 150 euros, sans parler des délais et de la plus ou moins bonne volonté du commerçant US qui peut rester sourd et muet.
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Bonjour Michel, Il est bien évident que l'air est réchauffé globalement avec plus ou moins de rayonnement, mais le rayonnement global ne possède pas obligatoirement la fraction de rayonnement direct suffisant pour qu’il y ait insolation, même avec de bonnes valeurs de global. Voir régulièrement sur ce site la proportion de diffus dans le global (il manque du réfléchi mais il ne doit y en avoir très peu dans des coins sans obstacles) http://wwwobs.univ-bpclermont.fr/atmos/don-tem-reel.html Je n’ai pas dit que dans le graphe il n’y avait aucune relation entre la variation du rayonnement Direct (c'est seulement lui qui compte pour l'insolation) et la T sous abri, mais qu’elle est loin d’être systématique et toujours la plus fréquente ( des variations de qq dixièmes de degrés et bien plus, se produisent aussi avec d'autres paramètres) A priori tu ne lis pas le graphe de la même façon que moi. Dans le graphe entre 12h et 14h TU, il n’y a pas du tout d’insolation (ne pas confondre R global et R direct), ce n’est pratiquement que du diffus et du réfléchi, ça n’empêche pas la T de monter. C’est l'augmentation de la vitesse du vent qui a fait progresser la T. On voit très bien que la T ne baisse pas systématiquement nettement partout à chaque coupure de soleil, comme ça semble être le cas vers 11h30 et 12h TU, où des brusques hausses de T seraient exploitables, s’il n’y avait pas d’autres possibilités qui pouvaient les créer (des variations de qq dixièmes ne prouvent pas que c’est le soleil qui l’a fait baissée ou monter). Entre 11h20 et 11h30, on voit aussi une hausse nette du R global suite à une réelle insolation avec un plateau de 10 minutes avec le R global proche de 400W. Mais la T baisse en plein milieu de cet période d'ensoleillementt, alors que d’après la méthode recherchée d'estimation elle aurait dû monter. Par contre la T monte brusquement quelques minutes plus tard avec une puissance très légèrement supérieure mais bien plus courte. Mais en réalité ça vient du vent qui se renforce très provisoirement à ce moment là et non de l’ensoleillement seul. Elle serait montée sans lui comme cela a été le cas plus tard dans l’AM. Là où tu vois la courbe monter le matin avant 9h mais aussi au cours de certaines baisses de R global un peu plus tard, la puissance est souvent insuffisante, il n’y a pas eu d’insolation même avec plus de 200W/m2 de global, car il n’y avait pas assez de R direct pour qu’il y ait eu insolation (beaucoup de diffus avec les nuages présents ce matin là. Il faut 120 à 150 W/m2 de R direct selon le capteur utilisé, pour qu’on comptabilise une durée d’insolation) Ici on rencontre de très nombreux jours où la brise de mer se lève vers 13h proche du maximum de la puissance solaire. Sans un seul nuage, la T chute de plusieurs degrés même en été où la relation entre soleil et hausse de T est plus fréquente. Qu’est ce que va sortir une technique qui ne prendra pas en compte le vent, sa direction et qui ne détectera qu’une grosse baisse de T et donc déduire un soleil masqué pendant les heures suivantes !? Le problème de ce style de méthode, c’est d'arriver à être certain qu’une hausse ou qu'une baisse de T sous abri sur le pas de temps court considéré sont bien dues à la variation de la puissance de R direct et pas à autre chose. C'est uniquement le rayonnement solaire direct qu'on cherche à capter pour mesurer la durée d’insolation. L’abri s'il est bien fait, le coupe totalement, la T de l’air peut varier aussi significativement dans le même sens ou à l’opposé des variations de R Direct (autres causes de variations importantes de la T sous abri : le R global avec beaucoup de diffus et du réfléchi, le vent, le Td, l’eau sur et dans le sol, l’eau dans et sur l’abri, selon le modèle d’abri, selon la constante de temps du thermo parfois très différente d’un modèle à l’autre,…) Avec 200W de global mais seulement 100W de direct (donc pas de soleil), La T de l’air va monter à peu près de la même façon que s’il y avait 160W de direct dans les 200W de global (pour un même vent, une même masse d’air, un même modèle d’abri,…). L’énergie globale est la même mais moins diffuse, mais cette fois avec une fraction de R direct suffisante qui montre qu’il y a effectivement insolation. Je ne vois pas pourquoi tu parles de l’intelligence du concepteur du logiciel qui a peut-être intégré ces formules pour attirer qq clients de plus, ou simplement parce que la méthode existe, qu’elle donne une fonction en plus et qu’il n’a peut-être le temps ou les possibilités de contrôler son efficacité réelle. C’était le cas pour l’ancienne formule très imprécise du WC, basée sur l’eau et non sur la peau humaine. On la retrouvait pourtant partout dans les logiciels et les stations avant la nouvelle formule 2000 qui donne des résultats bien plus cohérents car il y a eu plus de travail en amont. Dans Weather Display même avec un système basé sur les valeurs de R global, ça ne donne pas de bonnes estimations ici. Des méthodes d’estimations trop mauvaises pour être utilisées en climato, il y en a des tas. Elles sont utiles pour d'atures applications, car dans certains cas il vaut mieux une très mauvaise estimation que rien du tout. Qu’elles soient trop imprécises, cela n’enlève rien à l’intelligence de ceux qui les ont créées ou intégrées dans des logiciels. Il existe des formules pour estimer le R global à partir de l’amplitude des Tx et des Tn du jour, avec la nature et l’importance globale de la couverture nuageuse du jour, des coeff pour le lieu, l’environnement... (Il suffit ensuite d’utiliser le résultat dans d’autres formules pour estimer la durée d’insolation) mais là on sort de l’échelle des variations de T très fines dans les horaires. Certaines de ces formules sont plus générales on n’entre aucun détail. Il y a plusieurs années j’en avais testé qq unes, les résultats ne collaient vraiment pas avec la réalité ici. On les trouve sur le Net dans des sites US, je n’ai pas gardé les adresses. Je ne pense pas qu’il existe une méthode statistique qui donne une approximation assez exploitable de la durée l’insolation journalière à partir des variations fines de la T sous abri normalisé. (même si la T de l'air sous abri varie en partie avec le R Direct, il n'y a pas que lui qui fait varier la T dans un abri comme on le constate d'ailleurs la nuit ou sur le graphe). Ce serait autre chose avec une technique utilisant un thermo à globe noir exposé au soleil où si on modélisait strictement les réactions de chaque modèle d’abri selon sa position son environnement proche en fonction de tous les processus physiques qui entrent en jeu. Malgré de nombreux calculs, la méthode OMM/MF basée sur les valeurs d’un capteur de R global placé hors d’un abri, donc exposé directement aux variations du rayonnement solaire direct que l’on souhaite mesurer, reste approximative mais réaliste.
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2 et 3 décembre 1973, les températures plongent...
ChristianP a répondu à un sujet de nico67 dans Climatologie
Bonsoir, Un abri ouvert comme le modèle de Montsouris à partir de 1896, donne des Tn un peu plus froides que l'abri actuel. Avant 1896, il y a eu des périodes sans abri du tout, les Tn y sont bien plus froides (plus le thermo est à l’air libre la nuit par ciel clair et temps calme, et plus il se refroidit). Sans parler des différences de thermomètres, de l'exposition à diverses projections, du refroidissement avec l'évaporation des dépots de givre sur le thermo dans un air non saturé... On s'approche seulement actuellement de bonnes conditions de mesure, c'était loin d'être le cas auparavant. Il faut raisonner uniquement avec des données de T moyennes homogénéisées (Tx moy et Tn moy au plus fin) et oublier les T absolues des très vieux records journaliers, en gros celles d'avant 1950 pour arrondir (à moins de connaître la date précise d'entrée en vigueur de l'abri Stevenson dans la station concernée, et tant que les spécialistes ne sauront pas les corriger justement) Idem pour les vents maxi avant 1981. Un 160 km/h sur l'ancien modèle peut très bien correspondre à un 115 km/h sur l'actuel (vu dans des essais). On n'a pas réussi à corriger les données des anciens modèles à cause d'erreurs trop variables (d'autant plus grandes que le vent soufflait fort), d'où leur sortie des stats dans les normales. Si on ne garde pas les valeurs dans les tableaux officiels, c'est qu'il y a des raisons. Aucun amateur de sport n'apprécierait un record du monde de 100 m réalisé par un dopé, boosté en prime par un vent favorable de 20m/s, par rapport à celui d’un sprinter clean sous un vent favorable de <2 m/s (d'où la présense d'anémo sur les stades). C'est pourtant ce qui se passe souvent en météo amateur (voir pro) où l’on voit des records de T journalières du passé, publiés sans aucune réserve sur le même plan que les actuels (idem pour des T moy mensuelles, d’hiver, d’été, non homogénéisées, inscrites dans une liste ou un classement de séries récentes), alors qu’ils ne sont vraiment pas comparables avec nos conditions de mesures actuelles. -
Bonjour, Avec un bon abri normalisé prévu pour supprimer l’influence du rayonnement solaire direct (dans un bon abri normalisé au cours de tests MF, la T ne bouge pas de plus de 0.1° lorsque l’on porte volontairement une ombre calibrée uniquement sur les parois de l’abri), la relation entre variations de T et celles du rayonnement solaire, est très loin d'être évidente et systématique, surtout en cette saison. Les variations de vent au niveau de l'abri font régulièrement varier très significativement la T. L'humidité relative ne sert pas à grand-chose dans ce domaine car elle est relative à la T (si la T baisse, en général la HR monte pour une masse d’air avec un Td relativement stable) et elle est aussi sensible aux variations du vent. On a très souvent des baisses de puissance du rayonnement avec certains nuages, qui correspondent à des valeurs supérieures au seuil mini qui détermine l'ensoleillement. A voir ce que donnerait la relation avec une sonde de T noire exposée au soleil et totalement abritée du vent. Pour les stations équipées d'un pyranomètre mesurant le rayonnement solaire global, on peut estimer l'ensoleillement par calculs (Dans les CDM on peut trouver les formules MF adaptées à sa région et aux différentes saisons. POUr les calculs préliminaires, il faut aussi les cours MF sur le rayonnement solaire, disponibles à la librairie MF) Voici la T sous abri normalisé avec le rayonnement solaire global à Besse le 1 er décembre (pointage toutes les mn, heures TU) :
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definition de la plaine
ChristianP a répondu à un sujet de lyon69 dans Météo, environnement et société
Oui Bruno, le terme général de "plaine" chez MF, englobe souvent les stations à moins de 500 m d'altitude, qu'elles soient installées où non dans une vraie plaine au sens géographique/géologique. http://www.meteofrance.com/FR/actus/article.jsp?docid=3650 -
definition de la plaine
ChristianP a répondu à un sujet de lyon69 dans Météo, environnement et société
Pour moi ce n'est pas une question d'altitude. Ma définition correspond à celle que l'on trouve dans une encyclopédie Hachette. Plaine : Surface continentale d'étendue variable, plane ou peu accidentée, où le réseau hydrographique est peu encaissé. Les plaines sont généralement dues à des phénomènes de remblaiement; les plaines d'érosion sont plus rares et imparfaites ( pédiplaines, pénéplaines). Les remblaiements sont causés le plus souvent par les cours d'eau ( plaines alluviales), plus rarement par les processus périglaciaires ( plaines fluvioglaciaires) ou par la sédimentation marine côtière ( plaines littorales). Les plaines peuvent se situer à des altitudes variables : les hautes plaines (par exemple, l'altiplano dans les Andes), encadrées par des reliefs élevés, sont situées à de grandes altitudes, tandis que les plaines littorales sont proches du niveau de la mer. Elles peuvent être de superficie réduite (en montagne par exemple), ou très vaste : les Grandes Plaines d'Amérique du Nord, la plaine russe. Plaine abyssale : région océanique profonde (- 4 000 à - 5 000 m), sensiblement plane, occupant le fond d'un bassin océanique. Plateau : Forme de relief tabulaire terminée, au moins à l'une de ses extrémités, par une dénivellation brusque (coteau, corniche, glint) dominant le socle dénudé qui en constitue le soubassement; étendue plus ou moins plane, entaillée ou délimitée par des vallées encaissées. Un plateau peut être une ancienne pénéplaine disséquée, une surface structurale dont la surface est constituée par le toit d'une couche sédimentaire, ou une surface érodée. Les hauts plateaux du Tibet s'étendent à plus de 3 000 m d'altitude, mais les plateaux du Bassin parisien sont, pour l'essentiel, à des altitudes inférieures à 200 m. Les hauts plateaux, qui dominent une plaine, ne doivent pas être confondus avec les hautes plaines (altiplano) qui sont dominées par des montagnes. Plateau continental. Fond océanique peu profond le long d'un littoral (jusqu'à - 200 m environ). légèrement incliné vers le large, se terminant par une flexure (talus continental) à la limite de la plaque continentale. Synonyme : plateforme continentale. Le plateau continental forme près de 90 % de la superficie des fonds de la mer du Nord. -
Je ne discutais pas du tout des travaux de williams que je n'ai pas vus, mais de tes commentaires trop simples dans la plupart de tes msg sur le forum : un mini solaire = hiver très froid en France en moy tous les 22 ans (ou aux alentours). Tu as cité des hivers comme 1941, 1963, et 1985, ça concerne bien la France, non ?! Si ce n’est pas le cas, de quelles stations viennent les données homogénéisées (quel type de série ?) ? Quel est le classement des hivers sur ces stations ? Tu nous répètes souvent dans tes msg qu'il va faire un hiver froid une de ces années en France avec le mini solaire qui approche. Par contre lorsqu'on descend à cette échelle ce n'est plus valable pour toi. Il faudrait savoir ! Si tu as changé d'optique pour voir l'évolution en fonction des minis maxis solaires sur l'ensemble de l'hémisphère Nord, tu ne devrais donc plus tirer de conclusions pour notre pays. Tout le monde sait que s'il a fait un hiver (T moy de 3 mois) exceptionnellement chaud ou particulièrement froid au Bourget, il en a été ainsi pour les mêmes hivers dans certaines stations Françaises du Nord. Le chaud ou le froid n'a pas sauté toutes les autres stations pour s'abattre uniquement sur le Bourget. Ca se saurait si le Bourget était la seule à connaître un microclimat en T moy de l’hiver pour être l’unique station d’une partie du Nord de la France à être exceptionnellement chaude ou froide pour un même hiver. J'ai bien précisé que ces chiffres ne signifiaient rien pour d'autres zones de la planète qui ne sont pas corrélées au Bourget (ex : il peut faire un hiver très froid au Bourget et pas ici dans le Sud. Le Sud avait été exclu des études sur les cycles, lues sur le forum) Pour affirmer que cela se vérifie ailleurs dans les stats d'autres pays, il faudrait déjà que tu nous communiques des chiffres tirés de données homogénéisées pour le constater. C'est là le principal problème des chercheurs (en herbe ou non) qui n'ont pas un accès facile à toutes les bonnes sources de données corrigées disponibles. Pour le moment faute de démonstrations probantes (et en attendant de lire d'autres études), si un de ces prochains hivers est très froid en France, ce sera simplement par "hasard" (hasard : causes multiples non encore trouvées et/ou démontrées). Il n'a pas fait un hiver vraiment froid depuis longtemps sur une bonne partie de la France, ça reviendra bien un jour avec la variabilité naturelle du climat, avec ou sans maxi et mini solaire, avec ou sans réchauffement. Quand il y aura une coulée bien froide assez longtemps sur le pays avec les conditions voulues, rien n'empêchera le thermo de baisser. (ex : -9.0° Tnn record pour un mois de novembre, en 98 au Luc, dans une des années les plus chaudes de la planète) Ce qui n'a pas de sens scientifique, c'est d'affirmer des choses sans jamais publier de chiffres clairs.
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Je ne vois toujours pas de cycles de 22 ans, tu oublies l'hiver 1934 plus froid que celui de 1941, 1940 plus froid que 1941, 1947 plus froid que 1941 (eux mêmes plus froids que 85). Certains zappent volontairement toutes les années qui ne collent pas avec leur théorie. Les horoscopes ont encore de beaux jours avec ces méthodes sélectives. Classement des 30 plus grands hiver au Bourget (1852-1990), du plus froid au moins froid (données homogénéisées par l'OMM et le NCDC, tient compte de l'urbanisation, des changements de matériel et de l'environnement, des valeurs des stations proches,...) 1963 1891 1942 1929 1947 1871 1888 1934 1940 1917 1941 1855 1865 1887 1879 1893 1886 1854 1876 1985 1909 1870 1861 1907 1875 1889 1858 1860 1956 1868 Entre 1940 et 1947 il n'y a pas 22 ans Entre 1940 et 1942 non plus Entre 1934 et 1947 non plus Entre 1907 et 1909 non plus Entre 1909 et 1917 non plus Entre 1947 et 1963 non plus On peut continuer, la liste sans un écart de 22 ans (ou proche de 22 ans) entre des grands hivers froids, est longue... 1985 n'est que 20 ème, ne pas confondre l'intensité des vagues de froid avec une moyenne de l'hiver sur 3 mois, Déc, Jan et Fév (1956 est encore plus loin) Toujours avec les mêmes données homogénéisées du Bourget, j'ai regardé les écarts selon les années des maxi et mini solaire : On voit bien que même si on se limite aux 10 hivers les plus froids, en ne gardant que les écarts à 0 et +-1 an, on trouve le plus grand nombre des gros hivers en maxi solaire ( 4 hivers très froids pendant un maxi solaire contre 3 pendant le mini solaire) Sur le secteur de Paris et pour cette période de stats, on ne peut pas dire que les cycles solaires soient pertinents. (ce qui ne veut pas dire que pour le reste de la planète et sur une autre période ils ne le soient pas. Mais bon comme cette théorie était basée sur ce secteur, autant poursuivre avec de meilleures données que des séries brutes qui ont peu de sens si elles ne sont pas corrigées)
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Greg, Tu n'as peut-être pas configuré le téléchargement automatique des données (voir auto download dans setup). Va voir ta base de données dans browse, s'il n'y a pas de données, elles n'ont pas été transférées, tu ne pourras rien afficher dans les graphes. Ou bien tu n'as pas sélectionné le bon nom de station et donc pas de données (voir dans open station, station config, auto download...). Si le problème n'est pas réglé alors que tu vois le transfert se réaliser à l'écran et toujours rien dans browse après transfert, il peut y avoir un problème qui a endommagé ta base de données (mauvais réglage de l'heure micro/console, ressources du micro insuffisantes, branchement de l'interface après avoir alimenté, ce qui risque de l'endommager, mauvaise connexion des prises de l'interface ou du port série...) Initialise tout (console, interface en débranchant d'abord les alim au moins 30 s, pile + transfo) puis recrée une config complète (interface à connecter à la console toujours avant de remettre les alim, création d' un nouveau nom de station...) Mais je te conseille de suivre pas à pas la config du logiciel du premier menu du setup, "walkthrough" et de relire l'aide de ce logiciel, elle est bien faite. Pour les Tx et les Tn, il suffit de regarder ton bulletin NOAA mensuel, tu auras les valeurs justes pour chaque jour (mais sans chargement des données aucune valeur n'y sera visible), idem pour les archives des mois précédents (voir les bulletins NOAA des mois concernés)
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Salut Cyril, Weatherlink depuis la version 2 (j'utilise la 5.4 depuis sa sortie) a toujours été très stable ici. Absolument aucun plantage depuis 12 ans sur n'importe quel micro. Si le problème arrive depuis que tu communiques sur le net, ça peut venir de ton firewall voir de l'antivirus, ou d'un problème avec un autre logiciel, ou de la config XP... Regarde aussi si tu n'es pas un peu juste en ressources sur ton micro (quantité de mémoire limite, par ex) Tu as la 5.5 dispo sur le site Davis.
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Si tous les relevés de toutes les stations auto en temps réel d'un département étaient diffusés sur les cartes, cela contenterait probablement plus de monde. 16 stations MF en temps réel pour le 73, si on ajoutait celles des sociétés d'autoroute ou d'autres associations et organismes privés, ça en ferait pas mal. En n’oubliant pas d’indiquer l’objectif de chaque station pour que tout le monde puisse s’y retrouver. Pour les noms des stations, ils sont choisis afin qu’une personne ne connaissant pas le secteur puisse la situer plus facilement sur une carte. Un Espagnol regardant les relevés OMM, aura beaucoup de mal à situer St Geoirs, s’il n’y a pas le nom de Grenoble. Idem pour Marseille/Marignane et bien d’autres. En France, il y a du monde qui ne situera pas du tout des villes et des villages assez inconnus pour certains. Si je m'étais pas intéressé à la météo, St Geoirs serait resté inconnu pour moi. Dans les médias effectivement des journalistes vont supprimer le petit nom peu connu et résumer en citant uniquement la ville principale la plus « proche ». Pour des mairies, ça reviendrait bien moins cher d’installer des réseaux de Davis, plutôt que des stations MF très haut de gamme à plus de 15000 euros pièces (sans parler de l’entretien beaucoup plus cher que sur une Davis). C’est ce qu’ils font dans certains pays bien moins riches pour des réseaux qui n’alimentent pas les principaux modèles (bien que des Davis alimentent certains modèles de prévis aux US) -3.2° ce matin à Besse (83 – 275 m d’altitude à 26 km de la mer), station située 30 à 35 m plus haut que les points bas de la plaine à 600 m, , (première gelée le 11/11, -0.9°), +5.4° à Hyères, station à 29 km d’ici.
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Oozap, si tu ne souhaites pas que je réponde à un de tes msg dans un forum public, il faudra plutôt t’exprimer seul en face de ton beau miroir. Même s’il ne t’intéresse pas, je donne mon avis sur le sujet à d’autres lecteurs. Je rappelle que je n'ai jamais dit qu'il n'y avait pas d'effet lac sur cette station. J'ai indiqué que les 5° d’écart ce matin-là, ne pouvaient être attribués en majeure partie au Lac, d’après les différences observées sur d’autres paramètres importants dans les stations et que cette staion restait représentative (si du moins la station n’est pas contaminée par une autre cause plus importante, ce qui peut arriver en cas de très mauvaises normes, ce ne serait pas le lac qui serait la cause unique de douceur dans ce cas) C'est dommage de ne pas avoir choisi une situation claire dans les stations considérées pour faire ressortir l’effet lac bien réel. "il", ce n'est pas l'OMM Philippe, mais probablement d’autres, comme les médias et certaines communications de MF simplifiées pour le public (on manque d’infos sur les objectifs clairs de chaque station, ça éviterait certains malentendus). Les stations dans Paris (ou dans les villes) ne sont pas représentatives au sens synoptique pour l'OMM (ni pour le suivi du climat à long terme, elles sont exclues des réseaux RCS ou GCOS ou synoptique principal), comme toutes les stations à certaines distances des zones urbaines en fonction du nombre d'habitants. Une station en ville est classée dans un réseau appelé business. C'est ce type de stations que désirent la plupart des habitants et les médias, là où ils vivent et où ils contaminent les mesures à tour de bras de façon très variable dans le temps. Ca ne changera rien au problème de celui qui veut connaître la T sur le pas de sa porte et sur la route étant donné que l’on peut relever 10° d’écart en Tn nocturne dans une même ville dans une même nuit, soit des différences ville/campagne. De plus il est très difficile de respecter les normes en ville, la mesure de T est en général classe 4 ou 5 (bien entendu il y a des exceptions comme la bonne station Radome dégagée à Marseille vers le bord de mer), donc un site qui ne devrait pas exister dans un bon réseau d’après l’OMM et MF (dispersion des valeurs trop importantes) Ces stations sont en général bien éloignées des besoins en mesures représentatives des modèles de prévisions numériques et des normes pour un suivi sérieux du climat. Idem pour les stations au bord des routes prévues pour les conditions météo routières (Oozap, ce serait étonnant que Chambéry aient été installée uniquement pour le réseau routier, bien qu’elle indique la T d’une bonne zone autour du Lac et que les touristes frileux du sud sont bien contents de trouver une grande étendue intéressante et vivable dans ta région, qu’ils ne détecteraient pas sans cette station /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20"> ) Dans ce sujet, tout le monde parle donc de stations et d'échelles bien différentes, on ne peut que tomber en désaccord. J'ai déjà développé sur ces forums les différents types de réseaux de stations et certains de leurs objectifs. Je n’y reviens pas. Il est inutile de s’en prendre à une bonne station réellement synoptique qui n'est pas prévue pour vous donner la T sur votre pas de porte ou au bord de vos routes (attention toutes les stations présentes sur la carte ne sont pas "synoptiquement" correctes même si elles ont parfois cette appellation, certaines ont des problèmes de normes et d’emplacement, bien réels) Je signale que cette station de Chambéry même si elle était installée à 80 m de ce lac le plus grand de France, elle serait parfaitement aux normes de représentativité (sous réserve que les autres normes d’installation soient correctes). D’après le plan elle est à plus de 100 m ce qui est aussi conforme aux normes pour éviter l’influence d’un lac négligeable à ne pas représenter. Ce lac n'est pas artificiel, ni surnaturel Ce se sont les normes étudiées pendant des dizaines d'années par les spécialistes mondiaux des différents services nationaux et internationaux, et certains dans ces forums n’hésitent pas à balayer leurs travaux d’un tour de main, sans avoir réaliser le moindre travail sur le terrain ni étudié sérieusement la question ! Très fort. Dans le Var sur de courtes distances, on trouve aussi de très grandes différences de T. Comme par exemple entre Hyères et Cuers (16 km entre les deux) où dès qu'il y a un peu de neige, les poids lourds ne peuvent passer le premier petit col de Cuers en direction de Brignoles. Ce n'est pas pour cette raison que l'on va indiquer que la station de Hyères sans neige et douce n'est pas représentative au niveau synoptique. De même quand Cuers se retrouve en vent de mer nocturne (qui chauffe beaucoup plus à cette distance que le Lac du Bourget bien plus petit et plus froid l'hiver que la médit.) on ne vas pas dire qu'elle n'est pas représentative. Avec les arguments que certains opposent, il n'existerait aucune station synoptique, étant donné qu'il y aura toujours différents éléments locaux plus ou moins chauffants ou rafraîchissants pour influencer la T. D'autant plus que des amateurs se basent uniquement sur des écarts de Tn pour valider ou non cette représentativité. Tout le monde sait qu'en général les cas de vent nul sont les plus fréquents avec les Tn, l'air est plus immobile. La T est donc plus influencée par ce qui est très proche de l’abri et plus locale. Si la nature du sol est représentative du coin, il n’y a rien à dire surtout qu’il existe bien une situation météo synoptique bien réelle qui permet cette immobilité. Si la station est bien placée pour représenter et capter le temps synoptique (bonne circulation naturelle) d'un secteur assez naturel (partie de forêt, lacs significatifs, collines, bras de mer singificatif, champs, campagne variée, ...) et qu’elle est aux normes OMM classe 1 pour limiter les erreurs de mesures, il n'y a pas de problèmes.
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Tu attribues un écart au lac alors que dans le cas que tu présentes pour cette matinée, la grande majorité de cet écart vient des différences de couverture nuageuse et de vent. Je réponds donc à cette imprécision même si l'influence du lac existe mais ne peut pas être démontrée et chiffrée dans cette situation. Là tu laisses penser que le Lac offre les 5° d’écart et que la station est mal placée, c'est un peu gros ! La seule chose que tu pourrais reprocher à cette station, serait qu'elle ne soit pas aux normes. Mais tu n’as jamais donné d’infos sur ce point, toi qui connais bien ton secteur. La météo est un vaste domaine, ton analyse de l'écart montre que tu ne sembles pas mesurer l'importance des variations de T en fonction des nuages et du vent (voir d'autres paramètres), seul le lac te chagrine. Ce n'est pas parce qu'on connaît sa région, qu'une station bien placée au regard des normes (y compris celles prévues pour qu’elle soit représentative) donnera des relevés non représentatifs. Tu te fais une idée des T de ta région avec les relevés des stations MF (voir d'après des ressentis moins objectifs ou d’autres mesures douteuses), mais si tu n'as pas vu ces stations en étant capable d'estimer assez justement l'influence des différences d'installations sur les mesures, tu peux très bien t'en faire une idée assez imprécise. Connaître vraiment son département est un travail de longue haleine. En plus des mesures fixes de qualité de certaines stations MF, il faut récupérer ou pratiquer de nombreuses mesures itinérantes normalisées, réalisées dans certaines conditions pour affiner ses connaissances. Si on compare sur le papier des stations proches sans les visiter (ou sans les bonnes infos), c'est clair que l'analyse sera biaisée, même si on connaît parfaitement le climat du coin (et même pour un pro). Je connais des cas de ce type dans le Var et dans d’autres départements. Je ne vois pas un problème d'échelle. Ce lac significatif de plusieurs dizaines de km2 aura une influence sur une étendue plus limitée que la mer mais pas « synoptiquement » négligeable. Sa position par rapport au lac est conforme avec l’OMM (hors normes de dégagement que je ne connais pas) et ce n’est pas un seul spécialiste d’un seul pays qui décide ou non de la représentativité des stations. Je pense qu’ils ont plus de connaissances et sont plus aptes que toi dans ce domaine pour en juger.
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Décidément tu as du mal à nous trouver une situation qui montre vraiment l'effet lac de façon rigoureuse ! /emoticons/sad@2x.png 2x" width="20" height="20"> Le ciel était totalement différent à Chambéry, 6/8, 8/8, 3/8, c'est très chauffant par rapport aux 0/8 à St Geoirs. Le vent moyen était aussi plus fort à Chambéry (brassage supérieur = T supérieure pour une même masse d'air). Rien que ces 2 paramètres (surtout les nuages) suffisent largement à expliquer ces 5° de diff entre ces 2 stations, avec ou sans lac. Pour montrer l'effet lac, choisis un jour avec un ciel 0/8 toute la nuit dans les 2 stations (c'est le seul cas où on peut dire que les ciels sont rigoureusement identiques, 8/8 peut se présenter sous plusieurs formes, selon l'épaisseur et l'altitude des nuages...), avec le même vent moyen de 10 à 15 km/h (attention 5 km/h et 10 km/h ne donneront pas du tout la même T), même niveau pour la rafale horaire, soufflant de la même direction concernée par le lac (trop de vent homogénéisera la masse d'air et l'effet lac sera moins perceptible car son étendue n'est pas aussi immense qu'une mer) Vérifier que les paramètres sont restés assez identiques toute la nuit. Par ex, s'il a fait nuageux la moitié de la nuit dans une station et pas dans l'autre, l'environnement aura perdu moins d'énergie dans celle qui a observé ces nuages même si les conditions deviennent très proches vers la Tn. Voir aussi les écarts éventuels de Td et la HR. Bien entendu, il faut se rendre sur le terrain pour vérifier la position des abris par rapport aux normes et à l'environnement très proche, étant donné que ces infos ne sont pas disponibles. Avec ta théorie de la représentativité on devrait déménager toutes les stations influencées par les vents forts de mer jusqu'à plusieurs centaines de km dans les terres.
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Ort, tu utilises probablement la vieille formule de 1940 pour trouver un WC de -20°. Le WC canadien de 2000/2001 est nettement meilleur et plus optimisé. Il est aussi utilisé aux US et par MF (il sert dans les vigi pour le froid). Il donne un WC de -8° pour 50 km/h/10mn avec une T de 0° et un WC de -12° pour 50 km/h/10mn avec une T de -3°. http://www.msc.ec.gc.ca/education/windchil...alculator_f.cfm Pour les amateurs de froid, il suffit de faire quelques longues descentes torse nu à vélo de bon matin, après avoir bien sué dans la montée; pas besoin d'attendre que le vent se lève pour en profiter
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Pluies dans le sud : 1 personne disparue
ChristianP a répondu à un sujet de oozap73 dans Le temps en France
Bonsoir, Carnoules est un village à 5 km au Sud de Besse sur Issole (au SSW de ma station). A Besse il est tombé 99.1 mm en moins de 24h et 93 mm dans une station à 4 km, au niveau de la frontière de Carnoules ( 137 mm à Cuers à 10 km plus au SW). Le jeune a disparu un peu après la plus forte intensité relevée ici, 20 mm/30 mn à 120 mm/h maxi, après 75 mm tombés assez tranquillement. On a relevé 150 mm à Cogolin et 115.6 mm à Hyères en moins de 24h (record sur 24h à Hyères, 152 mm en 73) -
Bonjour
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Bonsoir Damossr, Il arrive que le port série soit endommagé pour la station Davis (c'est courant surtout si le micro n'est pas protégé par un onduleur), mais qu'il fonctionne avec d'autres matériels qui n'ont pas besoin des mêmes branchements (vu 2 fois). Il est possible que ça vienne d'un conflit avec un autre matériel (conflit non visible dans windows). Il suffit parfois de déplacer une carte d'un slot PCI. On peut aussi débrancher les autres matériels utilisant l'USB et les ports série, les désinstaller de windows pour vérifier que ça fonctionne sans eux.
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95% et 96% ce n'est pas fameux pour la climato, ça fait un bon paquet de données ratées (plus de 1300 paquets de 2.5 s). Un bon résultat affiche un résultat de 100% avec 300 paquets ratés au maxi (en dessous j'ai parfois vu que des données ne collaient pas, tout dépend comment se répartissent les ratés, et à quels moments importants ils se produisent) Ici avec la sans-fil, c'est toujours 100% avec moins de 50 paquets ratés lorsque la console est à l'extérieur à 50 m de l'ISS sans relais. Le problème ce sont donc les murs, les obstacles et le logiciel. Il faut un relais près de la maison pour atteindre 100% à l’intérieur, surtout quand la console communique trop souvent avec le micro. La liaison est affaiblie par une com permanente du log (toutes les 2.5s à 5mn) . Donc éviter toutes les fonctions qui communiquent toutes les 2.5 s à 5 mn comme le bulletin weatherlink. Il vaut mieux laisser charger les données en automatique au plus toutes les 15 mn, la console coupe automatiquement la liaison avec le port série après 5 mn d'inactivité (un transfert en manuel a une nette tendance à faire perdre des données par rapport à un transfert auto du log, donc laisser faire le log). En utilisation mobile sur le véhicule ou en installations fixes ponctuelles, seuls les portables émettant à quelques dizaines de cm de l'antenne de la console ont brouillé sérieusement la transmission, sinon c'est 100% même en circulant dans les villes ou en plein orage violent. A noter que l'ISS mémorise certaines données pendant des coupures et les envoie quand la com est rétablie (je n'ai pas réussi à estimer les limites de ce système). C'est une bonne fonction qui permet d'afficher un cumul journalier correct même avec des bonnes coupures. Par contre le total de pluie pour l'intervalle au moment de la reprise de la com est faussé, surtout si la com est coupée sur une durée supérieure au pas d'archives choisi. Exemple pour un pas de 1 mn : Il tombe 2 mm pendant une coupure de 1 mn ou pendant une portion de cette minute. Ces 2 mm seront rajoutées à la quantité tombée (ex 1 mm) pendant la 2 ème mn si la com reprend (ou plus tard si elle n'est pas rétablie, donc avec le cumul de tous les autres intervalles ratés). La base de données indiquera qu'il est tombé 3 mm en 1 mn ce qui est faux. Il est tombé 2 mm/1mn puis 1 mm dans la minute suivante. L'intensité donnée par la console sera aussi fausse, comme avec le calcul de l'intensité horaire à partir de la base (60 x 3 mm = 180 mm/h au lieu de 120 mm/h en réalité s'il n'y avait pas eu de coupures). Avec environ 15 mn de coupure suite à une com avec portable, on arrive vite fait à des 20 mm en 1 mn à la reprise de la com dans les bons orages, alors qu’ils sont tombés en réalité en 15 mn. Donc ne pas téléphoner près des consoles pendant qu'il se passe qq chose d'intéressant. Ne jamais considérer l'intensité de la console juste, si l'intervalle précèdant et/ou l'intervalle suivant ( celui où on lit l'intensité) n'ont pas le maximum de réussite. Taux pour l'intervalle donné par le logiciel (voir plusieurs intervalles suivants selon l'importance des ratés et des pluies). Même pour 85% de réussite juste sur un intervalle de 1 mn (même avec 100 % de réussite affiché pour le total général de la journée), l'intensité est probablement doppée par rapport à la réalité (cas de pluies significatives avec basculement assez rapprochés par rapport aux fins d’intervalles). D'ou l'intérêt d'afficher le plus grand taux de réussite avec un relais obligatoire sur une version sans fil (les relais ont été améliorés depuis ma version) Attention, il y a des relais en fréquence US et FR. Toutes les Vantage sont livrées avec toutes les unités FR/US.
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Salut Rémi, Tu trouveras le SPIEA ici : http://www.pluviometres.com/ Le Pierron de 400 cm2 est quelque part sur ce site : http://www.pierron.com
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Bonsoir Michel, Pour l'anémo si tu as un jardin, tu n'es pas obligé de le monter sur le toit. On peut emboîter 5 tubes de 2m de TV de 50 mm et les haubaner facilement. Pour y monter, on fixe des échelles contre ces tubes haubanés. (mon premier mât était constitué de tubes TV de 35 mm haubanés, j'avais installé l'anémo à 13 m. Je montais à 10 m de haut sur un empilement d'échelles en alu que je fixais à plat contre le mât, je déboîtais juste le dernier étage de tube pour la maintenance de l'anémo. Autre solution moins bonne mais valable si la maison fait au moins 2 étages, installer un tube de 2 m avec des fixations contre le sommet d’un des murs de façade. Avec une grande échelle sans monter sur le toit, pour la maintenance on démonte ce seul tube avec l'anémo. Sinon installer (ou faire installer) un système d'échelons près de l'emplacement du mât pour circuler en sécurité sur un toit très pentu (toujours s'attacher). Si ce n'est possible, le problème sur ce modèle viendra peut-être de la taille réduite de l’hélice. Les toiles d'araignées risquent de la bloquer assez souvent à la belle saison. A l'origine vers 93, le moulinet Davis était plus petit, il se bloquait très souvent à la belle saison la nuit, à cause des toiles tissées dès que le vent stoppait assez longtemps. Depuis la sortie du gros moulinet en 94 ou 95 , plus puissant dans le vent faible, ça n'est arrivé qu'une seule fois et seulement sur la version Monitor2 qui a une tige de forme différente de la Vantage. (Ce moulinet existe toujours, il est prévu pour les secteurs avec des vents plus fréquents > à 180 km/h, il démarre moins bien dans les petits airs) Sinon il faut bien lubrifier les axes et les roulement en prévention (pas trop fort sur la girou si c'est un potentiomètre, juste sur les clips près de la jonction au niveau de l’axe et du potar ). Si le contacteur est un ILS et que le vent moyen annuel est important, la durée de vie sera plus limitée (variable), l'ILS usé restera collé, l'anémo affichera 0, il faudra donc changer ce composant à 1 euro ou changer d'anémo. Logiquement on doit monter au grand minimum une fois tous les 2 ans pour lubrifier (plus si on constate que le démarrage n'est plus bon. Lorsque ça se voit à l'oeil sans 2 ème anémo juste à coté, c'est qu'il y a un bon problème à ce niveau) Ici je monte au moins 1 fois avant l'hiver pour lubrifier, vérifier le cablâge, inspecter les fixations, et les raccords dans la boite étanche (j'ai installé 2 réseaux de câbles par anémo pour permuter en cas de problèmes, je peux basculer d'un câble à l'autre en pleine tempête à partir du sol) Il vaut mieux rendre l'anémo accessible par tes propres moyens pour nettement limiter les frais. Il y aura toujours un cas imprévu qui nécessitera une intervention.
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Différence des valeurs de t° enregistrées à J+1
ChristianP a répondu à un sujet de Chri dans Instrumentation
Bonjour Chri Davis te raconte des histoires à moins que tu n'aies signalé qu'un écart de +-0.1°. Ce n'est pas un problème d'arrondis, car le jour J la bonne valeur est enregistrée correctement dans la console. L'erreur se produit lorsque la valeur est basculée en archives dans la console le lendemain. C'est un bug. L'arrondi ne donnerait qu'un écart de +-0.1° et aussi le jour J , jamais +-0.2° (la résolution US en F de la mesure se fait à 0.055...°C près ), d'ailleurs dans le log on trouve exactement la valeur du jour J, y compris le lendemain. Enfin pour te soulager, il faut bien penser que si tu n'as pas ton abri bien placé sur un site de classe 1 ou 2, cette erreur de 0.2° est totalement négligeable (elle est déjà assez négligeable sur un terrain classe 1 avec l'incertitude de la mesure de la T dans la meilleure installation possible avec un abri standard. Il vaut mieux changer d'abri que de station ou de sonde) Soigne bien la position de ton abri et tu récupéreras bien plus que ces 0.2° perdus. Quand tu seras passé à la tronçonneuse et au bulldozer dans tous le voisinage, tu pourras commencer à t'occuper de ces 0.2° La T Davis est donnée à + ou -0.5° près, d'après mes comparaisons c'est vrai pour le composant lui même, les petites sondes et la carte Vantage (ancien modèle, je n'ai pas testé le nouveau modèle, ça ne tardera pas) Ca l'est bien moins lorsque le composant est dans un boîtier blanc comme celui de la monitor2 ou dans l'inox de la sonde prévue pour le sol (constante de temps trop longue à cause des matières importantes, isolant trop le composant). Avec une sonde réactive Davis (la toute petite standard noire) qui mesure depuis 1993 ici, je n'ai jamais dépassé les + - 0.5° d'écarts annoncés (c'est l'écart maxi enregistré ici, très rarement, 1 à 3 fois par an). La très grande majorité des écarts se situent par rapport aux MF à moins de -0.3° en Tx et à moins de +0.2° en Tn. Ce qui n'était pas le cas de la sonde dans le boîtier blanc monitor2 même avec le capteur bien étalonné quand on compare les valeurs dans une T bien stable sans vent, à l'intérieur d'un four, d'un congélateur, d'un frigo ou dans la maison. Les sondes dérivent, il faut les étalonner régulièrement puis les calibrer en conséquence quand on en constate une (les thermo à thermistances dérivent un jour ou l'autre quelque soit la marque et le prix, d'où l'intéret d'utiliser des sondes PT 100 chez les pro) -
mm oui, mais sans oublier de vérifier que 0.01 inche est bien sélectionné sur la console et dans le logiciel.
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Bonsoir, Sans un cône plus grand que le modèle standard Davis, il faut laisser le pluvio réglé en 0.254 mm (soit 0.01 inches avec unité mm sur la console et dans le logiciel). Les augets n'ont pas assez de pente pour 0.2 mm. Ici comme avec le monitor2, il fonctionne sans problèmes en 0.2 mm avec un cône de SPIEA de 400 cm2 fixé sur le cône d'origine. Après mouillage du cône et des augets, vérifier que les augets basculent avec 5.4 g (utiliser une pipette de labo ou une seringue bien graduée en laissant le cône en place. Calcule une moyenne sur plusieurs basculements) Régler les vis en conséquence et compenser éventuellement d'un coté, afin que les augets basculent avec la même quantité d'eau pour éviter une mauvaise mesure de l'intensité. Dans une documentation sur les pluvio, Le modèle le plus proche de Davis chez MF, c'est le Socrima. L'étalonnage transposé au pluvio Vantage : Déverser très régulièrement 1 litre en 11 à 16 mn (donne une certaine intensité d'étalonnage), pour obtenir 166 à 173 basculements (pas de 0.254 mm avec la surface du Vantage). Renouveler l'étalonnage tous les 6 mois. Vérifier en démontant le cône que le pluvio n'est pas bouché et les éventuels insectes et les mini escargots à l'intérieur (araignées qui s'amusent au niveau des augets ou de l'aimant) Voir si la transmission entre l'ISS et la console est bonne. Vérifier que l'emplacement du pluvio est correct (dans un mauvais environnement on peut relever de très grosses différences en qq mètres avec du vent , même avec les meilleurs pluvio du monde)
