ChristianP
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Bonjour Pascal, Merci beaucoup pour ta proposition sympa. Pour le moment je renvoie la carte au SAV à GES Paris pour bénéficier de la garantie (il me restait 4 mois et on ne sait jamais si un 2 ème composant avait laché dans mon cas). J'ai bien trouvé ton nouveau condensateur sur http://www.radiospares.fr/
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Salut Pascal, /emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20"> Exactement le même problème s'est produit ce matin sur la même capa C 34 de ma Vantage 2 sans fil. C'est arrivé peu de temps après la Tnn de cet hiver ici : -6.1°. La pile a aussi été annoncée faible alors qu'elle est toujours bonne. Cette V2 a 20 mois, heureusement qu'ici l'ISS me fournit surtout des paramètres secondaires (ça me gêne surtout pour la vitesse du vent à 2 m du sol, les autres paramètres principaux de l'ISS sont donnés par des versions filaires). Les versions filaires ne connaîtront pas ce problème. Il n'y a aucune capa sur leur carte ISS. C'est une bonne raison de plus d'utiliser au moins une station filaire Davis en station principale afin de limiter les risques de rupture de données (du moins pour ceux qui veulent assurer un minimum de continuité dans leur clim).
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2 records remarquables de Txx en janvier
ChristianP a répondu à un sujet de ChristianP dans Climatologie
Je n'avais pas fait attention, mais un autre record a été remarquable même si la valeur est bien plus faible. Il est remarquable parce que ce nouveau record de janvier est aussi plus élevé que le record de février de la station. 23.0° à Hyères aéro le 19 (ancien record et record sur 1959 - 2006 : 20.8° en janvier, 22.2° un 23 février) De plus cette station est particulièrement bien dégagée dans cette direction de vent fort le 19 pendant le record, ce qui rend l'écart bien plus significatif qu'une différence de 1° sur un record en Tx d'août 2003 avec du vent faible. -
Suivi de l'épisode hivernal dans le Massif Central
ChristianP a répondu à un sujet de TreizeVents dans Le temps en France
Emma, on a été plusieurs à t'expliquer plusieurs fois comment relever la température de l'air et les écarts possibles sans normalisation. En tant que passionnée de froid et de comparaisons de trous à froid, on se demande vraiment pourquoi depuis tout ce temps que tu perds à minimiser tes éventuelles erreurs de mesures, tu ne t'es pas équipée d'un abri normalisé bien placé à 1.5 m au-dessus de la neige, pour clore une fois pour toutes, ce débat (on t'a communiquer les instructions pour bricoler facilement un modèle efficace et très peu cher et le lien pour acheter le modèle Davis si tu as la chance de disposer de la somme) Je suis surtout attiré par les scores de chaleur, mais j'imagine la déception des vrais amateurs de froid de ne pouvoir se régaler avec des mesures indiscutables (à +- 1.5° près ce serait déjà très bien avec un abri normalisé) dans ton site particulièrement passionnant. Ton estimation de tes erreurs de mesure hors abri n'a aucune base sérieuse sans donner des infos sur le type de capteur (type, forme et taille de la sonde, couleur, thermo boîtier ?...) , la hauteur du capteur au-dessus de la neige (et non au-dessus du sol sous la neige) et divers paramètres météo (comme la vitesse du vent au niveau du capteur, l'humidité, l'état du ciel au dessus de la station, tous ce qui influence plus la T hors abri que dans un abri). Certains jours les erreurs peuvent être faibles (vent + nuages) et à d'autres moment elles peuvent être très importantes (ciel clair + neige). Ici dans le SE sans neige au sol, on relève déjà de gros écarts selon le modèle de thermo utilisé en plein air hors abri. Je reposte une partie d'un msg de décembre sur ce sujet : Exactement le même capteur avec un ciel plus froid, comme chez toi actu avec en prime de la neige au sol, relèvera de plus gros écarts que ces 3° (ce qui ne veut pas dire que tu relèves ces écarts car on n'a pas d'infos sur ton capteur et sa hauteur au-dessus de la neige).Désolé Altitude600, mais ceux qui interviennent en général, ne pinaillent pas sur qq dixièmes d'erreur et ne s'en prennent pas aux débutants. A un moment où à un autre, ils ont tous été longuement et cordialement informés sur ce sujet, quand ils ont publiés des valeurs à priori hors catégorie. C'est quand il y a une insistance particulière pour valider et comparer des valeurs douteuses, que le ton devient plus rugueux (enfin ce n'est rien par rapport au climat de certains ). Ca fait des années qu'Emma poste ses valeurs et qu'elle est informée sur la façon de prendre les mesures de la T de l'air (bien avant d'arriver dans les forums IC, elle les diffusait sur la ML alerte météo où on postait déjà toutes les infos pour relever une T de l'air). Ce n'est plus une débutante, il est donc normal que certains avertissent le lecteur que les valeurs qu'elle cherche à comparer et à valider par rapport à celles prises dans les normes, peuvent comporter plusieurs degrés d'erreur. Si Emma souhaite vraiment situer le niveau de son trou à froid par rapport aux autres trous à froid comme elle le fait souvent dans ses msg, son seul moyen, c'est de normaliser l'installation pour pouvoir comparer assez objectivement les températures. Enfin même si ses valeurs ne sont pas normalisées, ça ne m'empèche pas de fouiller avec plaisir le forum sur le temps dans le Massif Central pour trouver ses relevés du jour -
2 records remarquables de Txx en janvier
ChristianP a répondu à un sujet de ChristianP dans Climatologie
Bonsoir Mike,Oui c'est juste la validation de base, donc il n'y a pas de problèmes techniques pour que MF l'homologue. Mais je n'ai pas vu la classification et d'infos sur ces 2 stations pour estimer le niveau d'erreur. Dans ce secteur, ca ne devrait pas poser de problèmes en Tx sur janvier, tant que l'abri n'est pas placé en pleine zone urbaine ensoleillée (urbanisation du niveau d'un village là-bas) ou bien trop près d'une bonne construction avec véranda/serres. Les rayonnements sont faibles en janvier. Les surchauffes sur Tx pour un défaut de normes à la campagne en janvier, sont minimes même avec un Cimel cloisonné. Dans ces coins plus ou moins encaissés, on a plus de problèmes d'ombres portées et donc de Tx trop froides (en été c'est l'inverse, les Tx chauffent). Autre exemple, mon abri MF en site classe 4 mal ventilé qui a ramassé 2 fois 40° cet été, a affiché à 0.1° près la même valeur le 19. Il n'y a pas de surchauffes des Tx pendant cette période dans ce coin naturel très mal ventilé par rapport aux normes. Enfin dès que j'en aurai la possibilité, c'est certain j'irai les visiter et les photographier à moins que Tony06 y passe avant. Tourrettes dans le 83 (24.7° le 19, record non battu, 24.8° en 83) La dernière fois que je suis passé devant il y a 8 ans, il n'y avait pas de problèmes de ventilation. La route plus bas, passe relativement près. Elle joue un peu sur les Tn ( le vent du 19 est passé d'abord sur la station avant de survoler la route) à suivre, -
Le 19/01/2007 A Roquesteron (06 - alt 405 m) : 27.1° (ancien record sur 1987-2006 : 20.3° en 2004) A Puget Théniers (06 - alt 441 m ) : 26.3° (ancien record sur 1991-2006 : 21.1° en 2003)
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Suivi de l'épisode hivernal dans le Sud-Est et en Corse
ChristianP a répondu à un sujet de TreizeVents dans Le temps en France
Bon petit coup de vent vers midi avec un max de 92 km/h ( 43.8 km/h/10 mn). Enfin ça ne suffira pas pour me consoler de la Tx faiblarde : 3.2° (pour ici c'est froid avec du soleil, il n'y a jamais eu un seul jour sans dégel depuis l'ouverture en 93) Tn -2.5° malgré le bon brassage du vent. Actu -0.6° avec le Mistral. -
Bonsoir Thierry, Ah ok, je me doutais qu'il me manquait un élément important. La comparaison est plus claire ! Oui bien entendu, même sans le 2 ème abri, c'est mieux avec un ventilo que sans (si c'était un simple capuchon du même type qu'un boîtier de WS 2300, même en bien plus petit, il aurait fallu le supprimer. Là, le 3600 est à persiennes)Ce 2 ème abri fera office de doubles persiennes, ce qui limitera l'influence du rayonnement indirect surtout l'été. Même avec la diminution de la ventilation interne à cause de ce 2 ème abri à persiennes, il est efficace pour limiter la T des parois internes près de la sonde et de diminuer le rayonnement indirect (ce ne serait pas vrai avec un boîtier 3600 sans persiennes). Les abris MF ont un des plus mauvais taux de ventilation interne, ce sont pourtant les meilleurs abris à ventilation naturelle (testés l'été par les pro face à des abris plus simples et bien plus ventilés naturellement). A+
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Salut Thierry, Non, surtout pas car sur la WS 3600, le boîtier c'est un petit abri à persiennes (mais il n'est pas assez efficace pour être exposé directement au soleil des belles saisons, il est trop petit). Il peut le rentrer entier dans ton modèle d'abri bricolé. Il sera à l'ombre et il obtiendra un abri avec des doubles persiennes. Pour la ws 3600 ton abri bricolé est suffisant. Par contre je ne comprends pas comment tu peux affirmer qu'il est assez correct alors qu'il n'est pas testé à coté de l'abri de ta Vantage (le bricolé est au sol et le Vantage sur le toit ) avec des sondes étalonnées l'une sur l'autre dans le même abri normalisé Davis (les diff de sondes sont courantes). Un abri se teste en Tx surtout pendant les forts rayonnements en mai juin juillet et août. C'est pendant cette période qu'on constate les surchauffes les plus significatives. Dans le SE on peut les tester plus largement en Tx de début avril à tout début septembre (il faut des puissances de rayonnement global > 800w/m2 pour tester les abris en Tx). C'est aussi pour cette raison que Hyères agro n'a relevé que 0.4° de plus que Hyères aéro pendant le record de janvier 2007 (23.0°) avec un abri à simples persiennes, alors qu'il en relève autour de 3° de plus dans la même situation de Mistral en été. Je profite du sujet pour montrer comment un abri blanc bricolé au hasard peut surchauffer énormément en été dans le SE (dans une zone moins touchée par la brise de mer que Solliès, donc avec des problèmes qui sautent aux yeux dans ce coin qui est aussi chaud que la base du Luc/Le Cannet des Maures) : http://home.tele2.fr/vardecouverte/Sta_meteo.jpg En Juillet 2006 pourtant tronqué de 6 jours, on y relève 7 j > 40° (dont 43° de maxi) et 13 j > 39° ! http://home.tele2.fr/vardecouverte/det06.htm A noter qu'ici en plein air à 1.5 m du sol avec une sonde Davis noire de 2 cm (fixée et déportée du bout d'un piquet blanc de 1 cm de diamètre) en plein soleil et en plein vent est pratiquement aussi peu efficace (mais efficace par rapport aux boitiers et grosses sondes placées au soleil). Je n'ai pas dépassé 43.9° en juillet 2006 (un abri MF mal placé par rapport à la végétation, donc en site peu ventilé, a affiché 2 fois 40°, alors que la bonne valeur du site normalement ventilé a été de 37.5°). Actu je l'ai remplacée par une sonde Davis Vantage de 2 mm, peinte en blanc (je l'ai déportée du support d'origine en la branchant au bout d'un fil) à 1.5 m du sol en plein air et en plein soleil. Pour le moment aucune diff de Tx significative, ce sont les Tn qui sont régulièrement sous-estimées de -0.5 à -1°. On verra ce qu'elle donne en été, mais à priori elle devrait être meilleure que la petite sonde noire, vu qu'à cette période je relevais plus de +2° d'écart au soleil avec cette partie de janvier bien plus fraîche. Les relevés et le graphe/24h de cette sonde sont sur mon site. PS : Je n'ai malheureusement pas reçu l'updater
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En attendant la validation vu l'énormité des valeurs, même si c'est possible avec cette situ à foehn et les variations du vent dans ces secteurs : A Roquesteron 06 : 27.1° (ancien record 20.3° en 2004) A Puget Thénier 06 : 26.3° (ancien record 21.1° en 2003)
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Quelle station pour le meilleur ANEMO ?
ChristianP a répondu à un sujet de makabes dans Instrumentation
Bonsoir Dans ta douce région pour ton utilisation et pour la mesure, si le vent est réellement la priorité, je n'hésiterai pas à installer un sonique : http://www.lcjcapteurs.com/ (homologué MF, il est installé sur des stations marines Batos où les T sont > 0°) En promo chez des shipchandlers, tu dois pouvoir trouver ce matériel autour de 500 euros (prix normal autour de 600 euros), ce qui est donné pour ce type de matériel pro (meilleur qu'un anémo à moulinet MF) De plus il donne la T sonique et tu peux prendre l'option pression. Sinon tu as le nouveau Vaisala WMT 50 au pas de 0.25 s qui fonctionne aussi avec des T< 0° (voir sur le site de Vaisala) Pour les prévisions de vent, je ne vois pas quelle station est capable de prévoir assez correctement la vitesse, même largement à +- 2° Beaufort près !? Même sur une Davis qui utilise pas mal de paramètres, cette fonction est un gadget. Il vaut mieux prévoir et déduire la vitesse du vent par toi-même pour ton secteur après des comparaisons avec les prévis et les obs de MF pour chaque type de temps. -
Ah oui c'était notre journée d'hiver type comme on espère en voir plus souvent , on y repensera la semaine prochaine . Au moins 12 stations ont amélioré leur record de Txx de janvier dans le Var. Certains ont été battus de 2°, ce qui est remarquable avec la faiblesse du rayonnement en janvier et un vent moyen important sur la zone, ce qui élimine les erreurs d'abri MF et de site. A l'ïle du Levant relevé horaire de 20.7° (ancien record 18.8°). Le max observé dans le Var pour le moment est de 24.7° près de Fayence. A Besse 20.7° ancien record 19.8° avec un Mistral peu rafaleux par rapport à ce que j'observe habituellement ici. 42.8 km/h/10 mn avec un maxi de 72 km/h à 16 m, 68 km/h de max à 15.7 m, 64 km/h de max à 2 m du sol. En fin de matinée, les 3 maxi du jour se situaient à 71, 66, et 64 km/h. 2 km/h d'écart pour une diff de 13.7 m de hauteur, ça confirme comme il est impossible de déduire le vent max d'un jour ou d'un moment donné, en fonction d'une diff de hauteur sur un site turbulent.
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durée soleil dans les graphiques de Wswin32
ChristianP a répondu à un sujet de mm91 dans Instrumentation
C'est une moyenne d'insolation /24h, je ne lui trouve pas d'utilité. Oui, c'est même indispensable quand on dispose de la DI. De plus le calcul est pratiquement terminé dans son programme car il se sert obligatoirement de la durée théorique du jour pour des calculs d'insolation. Il suffit qu'il rajoute un petit rapport et les variables de nb de jours aux différentes fractions de la DI possible (par ex < 20%, >=50% >= 80%) ce serait vite réglé (avec un petit vent moyen/10 mn en prime ). Pour moi tant que tu n'as pas pu mesurer l'influence du pas de 5 mn pour chaque type de ciel, de saisons, de mois, tu as le bon réglage durée = pas. Oui c'est clair que des écarts pourront s'expliquer mais dfficile d'en être certain selon la distance de la station de ref.En utilisant la station MF de mesure de l'insolation la plus proche de chez toi ça peut améliorer les comparaisons. D'après la base de données MF, la plus proche de chez toi pour la DI est celle de Saclay (CEN) : http://www.sandre.eaufrance.fr/REF/PLUVIO/91534001 Les données sont dispo dans la climathèque sur le site MF (payant) Ca éliminera certains écarts pour des diff de distance (ou des faux non-écarts, c'est à dire des écarts qui auraient dû être présents par rapport à une station plus lointaine que Saclay) . Oui dans le cas où ta diminution serait trop forte par rapport à ce qu'il y aurait à corriger. D'après-moi, sauf grosse dérive évidente, il vaut mieux ne pas y toucher avant des années de comparaisons. Non, ça débute plus tôt à cause des arrondis, car 649/1440 = 0.4506 = 0.5 (arrondi fait par wswin). -
durée soleil dans les graphiques de Wswin32
ChristianP a répondu à un sujet de mm91 dans Instrumentation
Bonjour, Ici avec un pas d'archive de 1 mn, sur 24h de relevés de 0h à 0h TU ça correspond au nb de minutes d'insolation wswin / 1440 relevés minute. Quand la journée n'est pas complète ça correspond au nb de minutes d'insolation / par le nb de relevés minute écoulés depuis 0h ici (par ex à 11h29 TU ce jour, 165 mn d'insolation / 689 relevés de 1 mn = 0.24 = les 0.2 affichés) Dans ton exemple avec un pas de 5 mn ça te fait 150 mn d'insolation / 288 relevés de 5 minutes = 0,521 = 0.5 Ici je n'afficherai pas un 0.5 / 24h complètes avant la belle saison. Pour les 1440 relevés, il me faut une insolation >= 649 mn pour obtenir un 0.5. -
le vent et enregistrement meteorologique
ChristianP a répondu à un sujet de williams dans Questions - réponses sur la météo
Bonsoir Tudgur,Je ne peux malheureusement pas participer aux forums et à IC aussi souvent que je le souhaite. Les maîtres, ce sont les vrais pro du sujet qui interviennent parfois ici. Ils m'apprennent toujours beaucoup directement et en me permettant de consulter des doc. de rêve pour un passionné de mesures météo. Oui c'est bien cela, sauf que tu n'as pas pris en compte la forme de la distribution des valeurs dans l'intervalle d'incertitude (en moyenne il y aura plus de valeurs près des 0% d'erreur, que de valeurs proches des +-5% qui elles-mêmes s'annuleront dans une moyenne significative pour une distribution normale). Désolé, le mot "stables" est une belle erreur de rédaction, ce mot n'a rien à faire dans ma phrase (c'est probablement un mot oublié pendant la suppression d'une phrase sur les vitesses "stables" )95% (plus précisément 95.4% des valeurs) c'est le niveau de confiance de l'intervalle d'incertitude donné. En général pour une distribution normale, l'intervalle correspond à 2 fois l'écart type autour de la moyenne de cette distribution (pour exprimer une incertitude de mesure en météo, on utilise un facteur d'élargissement de 2. C'est cet intervalle d'incertitude qui doit être fourni avec le capteur). 68% (68.3% des valeurs) correspond à un intervalle d'incertitude de +- 1 écart-type d'une distribution normale (c'est l'incertitude type, facteur d'élargissement = 1). Si on donnait le pourcentage de 99%, cela correspondrait à 3 fois l'écart type (pour une distribution normale) Exemple de calcul d'incertitude ( type B ) de type composée pour la chaîne de mesure (MF) de la T de l'air selon les normes et formules du guide international sur l'incertitude de mesure. Données sur l'incertitude du matériel et du site utilisés : Sonde platine MF = +-0.15° Abri MF standard = +0.7° à -0.4° Acquisition = +-0.2° Biais sur un site parfaitement aux normes ou de classe 1 et 2 = +-0.15° Calculs : Variance de la sonde (0.15^2) / 3 = 0.0075 (la variance u^2 associée à des limites +-a est (a^2)/ 3) Variance de l'abri [(0.7 - (-0.4))^2] / 12 = 0.013 (la variance u^2 associée à un intervalle a- a+ est [(a+ - a-)^2] /12 Variance de l'acquisition (0.2^2) / 3 = 0.101 Somme des variances : U^2 = 0.0075 + 0.013 + 0.101 = 0.1215 (Cette façon de combiner les incertitudes n'est valable que parce que les erreurs ne sont pas corrélées) Donc l'incertitude-type (68%) de la chaîne de mesure de la T = +-0.35° autour d'un biais sur site de +- 0.15°. L'incertitude normalisée (niveau de confiance 95%, donc avec un facteur d'élargissement de 2) de la chaîne de mesure de la T de l'air = +-0.7° autour d'un biais de +-0.15°. On rencontrera beaucoup plus de valeurs près des 0.0° d'erreur mais aussi environ 1% de valeurs avec des erreurs >= +-1.05° autour d'un biais de +-0.15°. -
le vent et enregistrement meteorologique
ChristianP a répondu à un sujet de williams dans Questions - réponses sur la météo
Bonjour,Petite précision qui ne change pas grand chose à la bonne précision de la méthode statistique pour la moyenne, surtout par rapport aux autres sources d'erreurs comme le site de mesure (ou comme une différence d'emplacement de l'anémo de quelques dizaines de cm sur un site turbulent, ou comme une mauvaise lubrification des roulements assez rapidement au fil du temps). Si tu relèves qu'un échantillon de 8 s toutes les 5 mn, la valeur moyenne que tu signales comme "exacte" (7.204 km/h) représente 1 mesure sur 37.5. La valeur la plus "exacte" (ce n'est jamais le cas) est relevé avec une station et un logiciel donnant la moyenne d'un l'intervalle complet (5 mn dans ton cas) après les relevés de toutes les évolutions du moulinet, sans qu'il manque un intervalle dans les 24h (comme sur une Davis par exemple, qui va compter tous les tours de moulinet pendant l'intervalle choisi et donc pendant toutes les 24h). La moyenne "vraie"/24h correspond au total des tours effectués en 24h par le moulinet (ou pour être plus précis, au nb de contacts/24h pour les anémo qui utilisent de multiples contacts par tour. Il y a des dizaines de contacts par tour sur un anémo MF. Un ILS c'est la préhistoire pour un anémo). Le pas de mesure de la rafale n'a donc aucune importance dans la moyenne, tant que la station est capable de donner une moyenne complète pour un intervalle donné en ayant compté tous les tours de moulinet pendant l'intervalle considéré et si la durée totale des intervalles fait bien 24h. Si on réalise une moyenne des prélèvements, avec un seul relevé à la volée pour un intervalle de durée donné plus importante que la rafale (par ex 1 relevé de rafale sur x s / 5 mn), il vaut mieux que le pas des rafales soit long pour que l'échantillon représente la plus grande fraction possible de tours effectués dans les 5 mn. Un pas de 2.5 s représente 1 mesure /120 / 5 mn alors que sur 8 s, il représente 1 mesure /37.5 / 5 mn (un anémo mesurant une "rafale" en comptant les tours pendant 3 mn sera meilleur pour cette méthode de moyenne, malgré le fait qu'il soit nettement moins bon pour mesurer une rafale) Sinon pour Tudgur, l'incertitude de +- 5% , si elle est donnée selon les normes internationales, elle indique que 95% des valeurs sont dans l'intervalle +- 5% (vitesse de vent stabilisée en soufflerie, donc sans biais dus aux problèmes du seuil de démarrage et aux décélérations trop lentes) Donc un anémo Davis normal (sans biais systématiques) retournera environ 68 % des valeurs stables avec des erreurs < à environ +- 2.9% (peu de valeurs atteindront le niveau des +- 5% d'erreur, de plus beaucoup seront de signes opposés, ce qui diluera d'autant plus l'erreur dans une grande moyenne) Ex : un capteur de T Davis donné précis à +-0.5° ne renvoie pas plus de 0.0x° d'erreur sur la T moyenne annuelle alors que j'enregistre bien quelques rares cas d'erreur journalière avec les 0.5° annoncés. Sur une seule rafale instantanée de 2.5 s à un instant T, l'erreur sera parfois bien plus importante que les 5% indiqués (> 20%), car on ramasse les problèmes de démarrage, de décélération et de synchro du début de la mesure d'une rafale ( paramètre très important à haute vitesse sur un site turbulent). Un anémo en 2.5 s qui démarre la mesure d'une rafale en cours 1.25 s (ou autre) plus tard qu'un autre anémo en 2.5 s, ne relèvera pas la même valeur pour une rafale qui ne dépasse pas 2.5 s et qui a débuté sur la mesure de l'anémo qui est bien synchro avec cette rafale de 2.5, surtout lorsque la vitesse de la rafale suivante est bien plus faible (courant en site turbulent). La norme OMM est d'échantillonner la vitesse du vent toutes les 0.25 s afin de déterminer une moyenne glissante pour donner les rafales sur 3 s (3 s parce que les spécialistes ont déterminé qu'un vent fort pour les constructions humaines, était considéré comme significatif à partir d'un déplacement de masse d'air de 50 m, ce qui donne une vitesse de 16.7 m/s tenue pendant 3 s, une rafale de 16.7 m/s qui durera que 0.5 s (et pas plus et donc un vitesse moindre pour les 4.5 suivantes), n'aura pas la même efficacité ) Dans ces dernières recommandations, l'OMM préconise de mesurer et d'enregistrer la durée de chaque rafale, ce qui serait très intéressant pour les passionnés de la mesure du vent. Un spécialiste MF était venu tester son anémo sonique (homlogué MF). Sur plus de 14 000 rafales, on avait relevé 71% de rafales qui n'ont pas duré plus de 0.5 s, 1% ont tenu 2.5 s, 0.4% ont duré 3 s. La plus longue rafale des essais, unique, a tenu 6.5 s. (mesures à 2 m du sol en site turbulent, donc ces chiffres ne sont pas applicables à 10 m sur un site bien dégagé selon les normes, mais ils concernent pas mal d'amateurs ne disposant pas d'un tel bon site) A noter que Vaisala vient de modifier son nouvel anémo sonique (WMT 50) pour échantillonner le vent sur 0.25 s (c'est l'anémo de la petite station dont a déjà parlé sur le forum instru. Maintenant Vaisala le vend aussi détaché, sans les autres fonctions et composants de la station complète, ce qui doit bien faire baisser son prix). Cet anémo a été testé par l'OMM, il est très correct. Mike, on ne court pas chez Vaisala -
Tn trop froide ce matin, 0.7°, et je n'ai toujours pas relevé une Txx au-dessus de la moyenne de ce paramètre , seulement 17.6° hier, 16.5° aujourd'hui (masse d'air et forêt trop humides ici, il a fait plus de 20° à la même altitude dans le Haut Var avec un air bien plus sec). Hier, 18.8° au Levant, record de janvier égalé. 123 km/h de vent maxi à Porquerolles avec 88km/h/10 mn. Max 91 km/h au luc, 71 km/h ici (74 km/h la veille ici)
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La bonne méthode de calcul de la température moyenne
ChristianP a répondu à un sujet de mogador dans Questions - réponses sur la météo
Bonsoir,On en a déjà parlé x fois. Michel je ne vois pas comment tu veux faire pression sur MF qui applique la méthode préconisée par l'OMM comme tous les autres pays (ça n'empèche pas certains pays de diffuser en prime pour leur public, des valeurs sur 0h -0h loc comme ta station, ou d'avoir pondu leur propre méthode en interne, basée sur les synoptiques manuelles avec du personnel permanent à l'époque). La méthode MF en interne, c'est la moyenne trihoraire ( 1 relevé instantané /3 h à 0h 3h 6h 9h 12h 15h 18h 21h) Les Radome peuvent sortir des moyennes horaires, je ne sais pas si elles sont utilisées. D'autres pays en interne utilisent la moyenne horaire (1 valeur instantanée / 1 h) C'est donc à l'OMM qu'il faut écrire si tu veux voir un changement de méthode chez MF. Il y a encore beaucoup de stations manuelles dans le monde actuellement, et les séries de données auto des pays modernes sont bien plus courtes que les séries des données manuelles. Les pays qui ont 30 ans de mesures auto ne sont pas courants. Donc c'est logique que l'OMM attende des comparaisons assez longues et une majorité de stations auto le monde avant de basculer vers la meilleure méthode (la moyenne de tous les échantillons de T sur 1 s chaque 24h UTC). L'heure locale variant d'une période à l'autre (été hiver) et d'une époque à l'autre, selon le bon vouloir des politiques des pays, ne sera pas retenue par l'OMM (sinon l'Australie verrait rouge, vu que l'OMM les a fait changé pour l'UTC, il y pas mal de temps). Il faut utiliser une heure commune fixe, l'heure UTC. Le plus efficace à court et à long terme, c'est d'utiliser les 2 méthodes en double (la moyenne OMM et la moyenne de tous les échantillons dispo/24h) -
Meilleurs voeux à tous ! Tout est relatif car dans le centre Var même si les Tx sont régulièrement bien au-dessus de la moyenne ces jours-ci, on n'a pas encore observé de Txx de janvier remarquables. Pour le moment la Txx de janvier 2007 (17.3° le 7 à Besse) est même en dessous de la moyenne et de la médiane des Txx de jan : 17.8° 17.3° c'est la 5 ème plus froide Txx de jan sur 14 ans ici. Donc c'est frisquet pour ce paramètre et ce serait dommage d'en rester là. Même en jan 2006 j'avais relevé 18.5°. Le Luc en général plus chaud qu'ici n'a pas encore fait mieux que 17.8° cette année. Il faut que ça chauffe bien plus ces 2 premiers mois de 2007 pour commencer à digérer l'hiver 2006 qui a été le 8 ème plus froid au Luc (en 60 ans). Aujourd'hui Tx 15.5° (normale ici 11.6°) avec pas mal de cumulus, Tn 2.1° (normale 1.4°)
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La nuit par ciel clair et vent calme, le sol, certains capteurs et abris sont plus froids que la T de l'air car ils perdent plus rapidement l'énergie par rayonnement IR (ils émettent aussi, ils ne font pas que recevoir), que l'air, par rapport à la T équivalente du ciel clair (les capteurs en plein air, perdent aussi de l'énergie par rapport au sol, et/ou par rapport aux mauvais abris, boîtiers ou autres bricoles plus froides aux alentours). Cette T équivalente du ciel clair la nuit, est 20 à 40° plus froide que la T de l'air. L'air immobile par vent calme et ciel clair ne permet pas un assez bon échange par convection. Elle est indispensable pour une bonne mesure de la T de l'air par le capteur et pour diluer les effets radiatifs tous indésirables pour cette mesure. Sans circulation d'air autour du composant de T, on s'éloigne de la mesure de la T de l'air (d'où l'intérêt des très petits capteurs pour des mesures à l'extérieur d'un abri. Ces capteurs sont rapidement en équilibre avec la T de l'air et ils ne peuvent guère stocker du froid ou du chaud) Si un thermo boîtier et une petite sonde (par exemple une sonde de 2 cm sur 0.5 cm de diam) donnent la même Tn par ciel clair au même endroit sur un unique et fin piquet de 1.5 m (en plein air hors abri en terrain relativement dégagé), cela signifie qu'il y a un problème d'étalonnage sur l'un des 2 capteurs (ou sur les 2), ou que le modèle à boîtier est assez ouvert pour permettre une aussi bonne ventilation naturelle du composant que celui de la petite sonde (ou trop d'isolant sur la petite sonde ou autre). Je n'ai pas dit que tu avais obligatoirement 3° d'erreur, ce n'est qu'une possibilité parmi d'autres, elle n'est pas à exclure sans vérification sérieuse. L'écart est indéterminé sans comparaisons avec un capteur étalonné dans un abri réellement normalisé et bien placé chez toi. Mon exemple pas unique, montre ce que peut donner en Tn, un thermo boîtier en plein air par rapport à une mesure sous abri normalisé à la bonne hauteur (le capteur interne du Hobo est particulièrement fermé et étanche et il est donc probablement moins bon que tes capteurs pour une utilisation hors d'un bon abri) . Une petite sonde ne donnera pas d'aussi gros écarts et le plus souvent autour de -1° (étalonnage à vérifier dans tous les cas, j'en ai déjà vues dans le commerce, faussées de -2.6° en Tn. Je ne l'aurais pas remarqué en la comparant hors abri avec un de mes anciens thermo boîtier). Un abri ne se bricole pas au hasard avec qq planchettes peintes en blanc.Un abri mal conçu pourra générer de plus gros écarts en Tn qu' une petite sonde placée à 1.5 m en plein air sans aucun abri. Voici un abri réalisé et testé en Tn par Bicri (en Tx il faudra attendre de voir ce qu'il donne dans les plus forts rayonnements en juin et juillet), simple et peu cher. Bien respecter le diamètre des "coupelles" utilisées, c'est important de ne pas en utiliser de plus petites, car elles sont à simples persiennes : /index.php?s=&showtopic=16487&view=findpost&p=311903'>http://forums.infoclimat.fr/index.php?s=&a...st&p=311903 Il y a longtemps que je suis au courant, c'est évident qu'il y a de bonnes différences de T d'un secteur à l'autre dans un même département ou dans une même commune. On le voit bien dans les relevés officiels de ton département et d'ailleurs et aussi avec ma manie de me balader à droite et à gauche avec des abris normalisés. C'est pour cette raison que c'est assez absurde de critiquer des prévis de T MF, données pour une station précise, climatiquement différente, plus proche de la mer et à x km de ton secteur sans avoir adapté la prévis de T pour ton coin . Oui c'est possible que tu n'aies relevé qu'une erreur de -1, -2°, mais ce n'est pas juste de limiter ce maxi à -2° tant qu'on n'a pas comparé avec un matériel normalisé, étalonné et bien placé. Non, MF n'a jamais prévu la T à 30 bornes pour l'attribuer à ta station (ou secteur). C'est toi qui a décrété que la T prévue par MF pour une station à x km, bien plus près de la mer, devait correspondre à celle prévue pour chez toi. Une prévis de T est réalisée pour une station donnée (tu n'utilises d'ailleurs pas la bonne station de ref pour chez toi, voir plus bas) et c'est donc à l'utilisateur de l'adapter et de recaler la T à son pas de porte. Oui, Y en a surtout marre de la très mauvaise lecture des prévis de T MF, par certains (tu n'es pas le seul !) qui voudraient que la station de ref d'un département (voir la station de ref régionale, nationale ou internationale !) tombe toujours sur le pas de leur porte (sous-entendu que toutes les autres hors de chez soi, sont mal placées et inadaptées au climat ciblé). Désolé, mais Paulhan n'est pas le centre du monde, pas plus que le site d'une autre station. Ils devraient plutôt chercher chez MF la station de ref climatiquement la plus proche, pour comparer et recaler les T, une fois qu'ils connaissent les différences évidentes avec le lieu concerné (par la station de ref et avec le matériel utilisé !) Pour chez toi, Paulhan, la référence de ta zone radome, donnée sur le site MF, c'est St André de Sangonis, -4.5° ce matin (27/12). Ce sont les prévis de T pour cette station qu'il faut regarder et recalculer pour chez toi en fonction de la topo et après des comparaisons de Tn et de Tx selon les types de temps et de saisons. Ceci avant de critiquer objectivement une prévis de T MF basée sur tes propres relevés (sans tes données, tu peux toujours récupérer les relevés MF de Sangonis sur la climathèque et les comparer aux prévis de la veille pour cette station de Sangonis. Tu pourras juger que la prévis est mauvaise si la Tn relevée a écart supérieur à +- 2°, ce qui est faible vu l'incertitude de la mesure même pro) http://www.meteofrance.com/FR/mameteo/prev...?LIEUID=FR34194 (Ici l'abri de station de ref du Var, Toulon la mItre, est à une dizaine de mètres de la mer, il suffit de le savoir pour recaler les prévis pour l'intérieur et d'autres quartiers de Toulon après comparaisons. Il y gèle bien moins souvent qu'à Montpellier ou Béziers. La station synoptique de ref pour l'OMM pour mon secteur, c'est Cépet, un Cap. Tout est une question d'échelle, et l'analyse des relevés et des prévis doit en tenir compte.) Aujourd'hui à Besse Tx 14.0° Tn -3.0°, air plus humide avec du brouillard ce matin, actu 1.3°, air saturé.
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Que tu prennes en référence des T MF pour les comparer aux prévis MF pour la station concernée, ok il n'y aurait rien à dire sur tes critiques d'erreurs de prévis. Mais lorsque tu utilises tes Tn ( même pas de niveau amateur), très loin des normes en vigueur (ce n'est pas à 1 m du sol, hors abri normalisé ...) sans adapter la prévis de Tn à ton coin, c'est plus que gros ! (surtout que tu n'as pas l'air de faire l'effort de lire les dossiers et les msg sur le sujet de la mesure de la T et que tu en rajoutes une couche sur le travail des prévis dans les CDM que tu devrais visiter au lieu de raconter n'importe quoi). Dans un de tes précèdents msg pour tenter de valider tes mesures, tu indiques que la T hors et dans un abri normalisé la nuit, c'est pareil, que ça ne joue pas sans soleil ! Donc pour toi l'influence de l'IR n'existe pas /emoticons/tongue@2x.png 2x" width="20" height="20"> . On se demande bien pourquoi on trouve parfois des écarts de plus de -2° la nuit dans un mauvais abri par rapport à un bon (essais de pro). Exemple de différences ici hier, dans et hors abri normalisé avec le thermo interne du Hobo placé au-dessus d'un l'abri normalisé 7714 (donc c'est le capteur boîtier blanc Hobo qui est placé en plein air à plus de 1.5 m du sol ) : Tn -7.3° hors abri (à 1 m du sol j'aurais relevé encore moins avec ce thermo hors abri) contre une Tn de -4.0° mais à l'intérieur cet abri normalisé à 1.5 m du sol avec la sonde externe de ce Hobo. Au moment des -7.3° en plein air, il faisait -3.7° dans l'abri, -7.0° en plein air au moment de la Tn sous abri de -4.0°. Pour se rapprocher d'une mesure de Tn sous abri normalisé quand on n'en dispose pas, il faut utiliser une très petite sonde (très fine et très courte, et surtout pas de thermo boîtier) et la placer à 2 m du sol en plein air (l'erreur sera souvent plus faible que -1° pour des dégagements suffisants) Pour le moment sans mesures dans un véritable abri normalisé bien placé, tes sondes qui ne sont à priori pas en cause (à vérifier face à une référence de T indiscutable dans un bon abri), ne peuvent donner la Tn de l'air seule, mais une Tn due aux échanges radiatifs importants avec ce type de temps. C'est ce qu'on cherche à éviter en utilisant un bon abri placé à la bonne hauteur, ou en plaçant une sonde avec le moins de matière possible (ou pas du tout de matière en dehors d'une peinture de protection) autour d'un composant électronique de T (surtout quand elle n'est pas dans un bon abri). Sinon hier dans le poste MF à quelques dizaines de mètres du 7714, Tn -4.4°, Tx 16.8°. Tx 19.9° à Tourettes (83), 21.1° à Breil sur Roya (06). Ce matin ici Tn -4.1°, actu 14.4°.
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Bonsoir, Voici un tableau des moyennes de jours de gel dans divers trous à froid de l'Est du Massif Central, comparées à celles de certaines stations synoptiques. Ce tableau est extrait de la publication de JB Suchel sur les basses températures dans l'Est du MC (le mot manquant à la fin du texte en bas est : "gel") Un trou à froid d'après ce que j'ai lu à droite et à gauche dans les publications, ne se définit pas seulement par comparaisons avec les Tn (par ciel clair et vent calme) des versants qui entourent un point de mesure dans un fond de plaine. Sinon tous les terrains concaves entourés de reliefs/versants plus chauds (par ciel clair et vent calme) seraient des trous à froid. Ce serait une définition bien trop large. Dans l'intérieur du Var, chaque plaine de l'intérieur serait un trou à froid, car pratiquement toutes répondent à cette def, y compris des sites pour bonnes synoptiques très bien dégagées ! Un vrai trou à froid n'est pas très dégagé, il est en général peu ventilé par le flux synoptique ou autres brises nocturnes soutenues (et surtout pas sensible au vent, comme le sont Issoire et Clermont Aulnat, qui sortent des rapports de vent rafale/vent moyen tout à fait corrects pour l'intérieur des terres et qui n'ont pas les caractéristiques des dégagements et des vents d'un véritable trou à froid). Un trou digne de ce nom est bien enclavé, avec une ou des montagnes/collines voisines + verrous assez proches, et des lignes de crêtes qui représentent une bonne hauteur en degrés sur l'horizon, avec parfois en prime des ombres portées par les reliefs pendant les journées l'hiver (ombres naturelles produites par le relief représentatif du secteur, pas celles de murs ou d'arbres ou d'autres obstacles, à cause d'un problème de normes de dégagements de l'abri) En plus des maxis remarquables, pour détecter un vrai piège à froid, on compare le nb de jours de gel avec celui des stations synoptiques très dégagées en sol "plat". Y compris avec celles dans les fonds de larges plaines (ou avec celles situées dans de larges vallées, ou dans les parties basses de vallées étroites, mais ventilées, sans verrous, avec l'air froid qui continue à s'écouler sans limite, en générant toujours du vent et du brassage) de la région concernée et même d'ailleurs. La différence doit être bien marquée et assez remarquable par rapport aux sites synoptiques des bas fonds très dégagés (pourtant considérés froids en Tn par temps calme et ciel clair, comme le Luc, Clermont Aulnat, ...,) Il ne doit pas y avoir photo dans les chiffres comme dans le tableau ! Exemple : Dans le 06, près de Contes (alt 250 m), pour une étude, une station avait été installée dans un vrai trou à froid en site rural, à 1 km en aval du village (175 m d'alt) à seulement 10 km de la mer (en ligne droite). Pendant la période froide 98/99, elle a relevé 97 jours de gel contre 15 j dans une station à Vence en site rural à 8 km de la mer (dans le 06 - alt 325 m, mais sur un versant), 45 j au Luc-le Cannet des Maures (79 m en fond de plaine concave, entourée de reliefs), 2 j à Nice en bord de mer, et 61 j à Strasbourg. Donc un vrai trou à froid, quelque soit la région, donne des chiffres qui sautent aux yeux, même par rapport une station synoptique considérée comme froide en Tn (dont certaines sont soi-disant mal placées dans des cuvettes pourtant très larges, et bien dégagées pour permettre de capter les flux synoptiques du secteur concerné, ce qui en font des stations synoptiques à part entière et non des trous à froid) Comme je remarque que tu as quelques problèmes pour normaliser ton installation, je te communique quelques points importants pour t'aider à installer assez correctement un abri (réellement météo) dans ton coin passionnant. Il ne faut surtout pas installer une sonde de température et un abri météo, à l'abri du vent et de la libre circulation d'air (et surtout ne pas placer une sonde dans une boîte peu aérée, sinon elle va se refroidir par rayonnement (en Tn), bien plus qu'un petit capteur de 2 cm, placé en plein air au vent et hors abri à 1.5 m du sol) En pratique, on souhaite mesurer la T de l'air libre seule et non celle d'une niche/boîte. Un air trop immobile dans une boîte/niche, fera que ton capteur affichera la T mini des parois de ta boîte/niche, plus que celle de l'air libre (la T de la boîte sera plus froide que celle de l'air la nuit, à cause des pertes d'énergie par rayonnement, d'autant plus que le temps sera clair, calme et sec. Il communiquera cette T par rayonnement au capteur non exposé aux mouvements de l'air) C'est aussi pour cette raison qu'un abri doit être bien aéré, et aussi neutre que possible afin que le capteur se trouve en équilibre avec la T de l'air seul. Pour permettre au vent de circuler facilement dans l'abri, sans que le capteur soit trop influencé par les rayonnements extérieurs et ceux de l'abri, on fabrique des ouvertures de type doubles persiennes et/ou chicanes (l'air circule à travers ces nombreuses ouvertures indirectes, sans qu'on puisse apercevoir le capteur de l'extérieur de l'abri, en tentant de regarder par ces ouvertures) A noter que les meilleurs abris au monde sont équipés d'un petit ventilateur qui aspire l'air pour le faire passer sur la sonde dans l'abri (à une vitesse permanente de 2.5 m/s à 10 m/s selon les modèles) pour que le capteur soit encore moins influencé par la T de l'abri météo (le vent ne produit pas plus de froid tant que ton capteur n'est pas mouillé avec un air non saturé. Le vent améliore la précision de la mesure de la T de l'air en dissipant l'influence d'un abri météo). Ici tu trouveras les infos pour fabriquer le modèle d'abri de Bicri, très simple à réaliser, peu cher et assez correct pour les T mini qui nous intéressent particulièrement dans ton secteur (respecte bien le diamètre des coupelles, avec un diamètre trop faible, ce type d'abri rayonnera plus) : /index.php?s=&showtopic=16487&view=findpost&p=311903'>http://forums.infoclimat.fr/index.php?s=&a...st&p=311903 Enfin si tu ne souhaites pas bricoler, celui-ci est très correct pour le prix (il a été testé longuement face à des modèles pro) : http://www.ges-lyon.fr/METEO/7714.htm L'idéal dans ton trou, avec la hauteur variable de neige, serait d'installer l'abri comme tes voisins dans le MC (voir dernières photos en bas) : http://meteolyonnaise.lightbb.com/ftopic37...Violay-1000.htm Quand il neige, il faut maintenir la base de l'abri à au moins 1.25 m de la neige (avec la base de l'abri à 1.5 m du sol, il ne faut pas plus de 25 cm de neige pour cette hauteur standard). Donc pour éviter de passer l'hiver à déblayer la neige sur un rayon de 10 m autour d'un l'abri, il vaut mieux utiliser un système de ce type. L'abri doit être placé en zone ensoleillée (sauf si ce sont des reliefs qui provoquent l'ombre sur l'abri) à une distance d'au moins 2 fois la hauteur des obstacles et à plus de 10 m d'une maison, murs, arbres, haies... (L'idéal est une distance de 4 fois la hauteur des obstacles) ceci pour permettre au vent de circuler plus librement sur le site de mesure et dans l'abri afin d'extraire une T de l'air libre d'assez bonne qualité.
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Mesure de l'ensoleillement et de la couverture nuageuse
ChristianP a répondu à un sujet de mm91 dans Instrumentation
Bonsoir Michel, Dans mon msg précédent, je n'ai pas du tout abordé la fonction de détection de la présence ou non, d'un type de couverture nuageuse. J'ai parlé uniquement de la méthode par rapport à la mesure de la durée d'ensoleillement. Michel à répondu en bleu aux phrases en italique noires : OK, mais justement, la méthode N°2 permet, elle, de mesurer la couverture nuageuse. Ce qui n'est pas le cas d'une mesure absolue (en w/m²) Christian répond en noir standard : Décidément tu veux absolument m'entraîner sur le sujet de la couverture nuageuse . La méthode 2 est surtout importante pour la durée d'insolation calculée à partir du R global car on descend au pas minute pour la correction de hauteur du soleil (et autres paramètres dérivés qu'on ne voit pas). Il faut surtout activer cette fonction avec le pyrano (voir les chiffres obtenus ici plus bas) Que ce soit des diff de degrés ou de W/m2, on peut déterminer la couverture nuageuse de la même façon avec le même principe. Je me suis intéressé à la méthode2 de ws pour la durée grâce à ta bonne interprétation du terme traduit de l'allemand concernant la correction de hauteur du soleil. La méthode 1 avec le seuil de 125W/m2 sur ce soft donnant de très mauvais résultats ici, ce qui est normal avec un pyrano ou des diff de T. (Enfin j'attends toujours le vent moyen/10 mn pour plonger un peu plus dans ws. Quand on voit ce que le concepteur a dû injecter comme calculs plus compliqués dans ce soft, c'est assez ahurissant qu'il ne veuille toujours pas sortir ce satané vent/10 mn, très simple à calculer à partir de la colonne du vent moyen/1 mn d'une base Vantage, surtout qu'il a une Vantage !) Quelques résultats ici avec wswin + pyrano Davis et les coeff d'origine de la méthode 2 (correction pour le soleil activée, donc pas de seuil), du 1er janvier 2006 au 31 octobre 2006 : +2.6% sur la durée totale d'insolation de cette période avec wswin par rapport à durée déterminée avec la méthode MF (la dernière que j'ai exposée) ce qui est bien meilleur que l'ancien héliographe (boule de verre). C'est donc très correct pour le moment avec ce style de coeff mensuels non réglés pour le lieu (sauf gros hasard vu que le concepteur n'est pas dans mon secteur) et qu'il faudrait obligatoirement ajuster à la région concernée (quand on a une ref pour comparer assez longuement, sinon comme tu l'indiques il ne vaut mieux pas y toucher !). Mensuellement (toujours sans modif des coeff d'origine ws) l'écart varie de +7.6% de la durée d'insolation en juin, à -5.6% de la durée d'insolation en février. Le mois avec l'écart le plus faible a été octobre 2006 avec -0.5%. WS relève 4 mois/10 avec moins de +-2% d'écart (tous les autres sont à plus de +- 3%, écart type 3.7 %, écart maxi absolu sur un mois, en juin +23.1 h, écart type mensuel 9.6 h (données à relativiser vu que la série est courte) J'ai regardé en détail plusieurs cumuls journaliers avec différents types de ciel. WS sous-estime l'insolation du jour quand la durée est relativement proche du maxi possible. Il la surestime lorsqu'il y a des nuages qui laissent passer du soleil. Ce qui signifierait qu'il gère moins bien le diffus plus présent avec ces nuages, ainsi que le trouble lorsque le ciel est à ou près de 0/8 toute la journée. Les coeff de ws sont justement prévus pour corriger ce genre de problèmes (après comparaisons) et c'est là l'avantage du modèle d'insolation MF, il n'y a aucun coeff à ajuster (Pour le moment car pour améliorer la méthode au pas minute et journalier face au pyrhéliomètre de ref, il faudra y venir, mais ces paramètres ne pourront être programmés que sur la future génération de stations qui remplacera les Xaria récentes) Dans le détail des minutes dans une journée, il ne vaut mieux pas trop s'attarder dans ws (ici). Il voit des durées d'insolation pour des hauteurs solaires où mon pyrano (pas seulement lui, mais aussi tout mon secteur) ne voit pas du tout le soleil masqué par des collines ! Ca n'arrive jamais avec la méthode MF (ça confirme un problème avec le diffus, car le ciel visible à partir de mon site et au niveau capteur, à ces moments, est strictement vide sans un seul micron de disque solaire visible. Donc là on est certain qu'il n'y pas d'insolation.) Ca ne change rien au problème de la durée d'insolation, de prendre comme référence la puissance totale du rayonnement solaire au sommet de l'atmosphère. La méthode purement OMM utilise déjà cette technique et calcule aussi le rayonnement théorique total parvenant au sol en tenant compte de l'inclinaison des rayons et autres bricoles, à l'aide de plus nombreux paramètres astronomiques que dans la dernière méthode MF que je viens de communiquer. On tourne en rond ! Pour mesurer une durée d'insolation à partir d'un seuil de puissance (125 w/m²), nul besoin de connaître l'insolation au dessus de l'atmosphère. Oui en rond, vu que je n'ai jamais dit qu'il fallait 125W/m2 de direct pour savoir s'il y avait insolation avec cette méthode qui utilise le rayonnement global (j'ai bien précisé que les 125W/m2 concernent UNIQUEMENT les capteurs capables de relever que le direct sans CALCULS ). Ce n'est pas aussi simple que ta soustraction entre ces 2 puissances pour pouvoir comptabiliser une durée d'insolation. Malheureusement quand il y a des nuages on ne peut pas dire s'il y a ou non insolation sans savoir s'ils laissent ou non passer assez de direct. Si, la différence entre tout ce qui arrive avant l'atmosphère et tout ce qui reste après est égal à l'absorption de l'atmosphère elle même. D'accord pour le global total. Mais pour le reste je voudrais bien voir que cette soustraction simple donne une durée d'insolation. Je n'arrive pas à trouver une formule aussi simple dans des bouquins sur le sujet, les doc MF et de l'OMM ou sur le reste du Net. Un nuage ne fonctionne pas de façon binaire pour l'insolation (nuage devant le soleil = pas d'insolation et pas de nuages devant le soleil = insolation) car lorsqu'il y a certains nuages fins devant le soleil, ils laissent passer assez de soleil pour comptabiliser une durée. Ce qui n'empêchera pas la méthode de déterminer s'il y a ou non, présence de nuages devant le soleil (en général car il y a toujours des exceptions), mais pour la durée d'insolation... Ta phrase "Peut-on vraiment dire « qu'il n'y a pas de soleil » par une belle journée d'hiver sans nuage en fin d'après midi ? (puissance directe inférieure à 125 W/m²)" montre que tu rejettes la définition météo qui précise s'il y a ou non ensoleillement afin de pouvoir comparer les mesures objectivement. Tout à fait, on n'a pas la même définition : la « définition météo » se réfère à un seuil de puissance en mesurant le direct. Moi je me réfère aux ombres très nettes (ou à la visibilité du disque solaire, ce qui n'est pas très différent) Une ombre "nette" ce n'est pas une def si elle n'est pas chiffrée pour qu'on connaisse son intensité afin d'utiliser la même ref. Il faut qu'elle corresponde à une certaine puissance d'éclairement (il faut la quantifier en ce que tu veux pour qu'on puisse aussi le mesurer objectivement. Si tous les amateurs sortent leur propre def, ça ne va pas nous aider à parler de la même insolation. Une ombre nette pour toi n'est probablement pas aussi nette pour d'autres, et surtout pas en météo qui la définit) L'OMM donne une autre définition plus précise de l'insolation/ensoleillement à partir des mesures réelles des 2 rayonnements : Il y a durée d'insolation lorsque le direct est supérieur au diffus. (L'ombre nette, concerne surtout l'époque de l'ancien héliographe Campbell-Stokes, la belle boule. On a voulu garder une homogénéité avec l'ancien modèle. En comparant avec du matériel de ref moderne, le papier brûle le plus souvent avec 120W/m2, on l'a donc gardé comme ref. Le brûlage débutait selon les conditions, parfois de 70 à 280 W /m2 de direct !) En résumé (et pour ne pas trop lasser les lecteurs,), si vous utilisez Wswin32 : 1/ si vous voulez vous rapprocher de ce que mesure MF en heures de soleil, n'utilisez pas « exécuter la correction de la position du soleil » et fixez un seuil à 125 w/m². Non, il faut absolument utiliser la correction de la position du soleil avec le pyrano Davis pour bénéficier des calculs astronomiques à chaque instant. L'autre option est a réserver au capteur de R direct indispo chez l'amateur. (appliquer 125W/m2 au global du Davis donnent de très mauvais résultats ici ) 2/ si vous voulez mesurer la couverture nuageuse utilisez l'option « exécuter la correction de la position du soleil », vous pourrez tout de même vous rapprocher de ce que mesure MF pour la durée d'ensoleillement en choisissant le bon seuil (80%…50%…) Ici je n'ai rien modifié à (80%...50%...) vu que ça donne de bons résultats pour l'insolation avec le pyrano Davis avec l'option "de exécuter correction.." sur ON. Encore une fois ne vous laissez pas décourager par l'apparente complexité de ce débat. Par rapport aux moyens très simples mis en œuvre, et même avec un paramétrage assez grossier de Wswin32 vous serez impressionnés par la qualité du résultat (par rapport à ce que vous observez, pas par rapport à MF !) Oui c'est clair, il n'y a vraiment pas à être découragé vu le faible investissement même pour un système Davis si on veut s'approcher de l'insolation MF. Si je suis intervenu sur le sujet, c'est surtout parce que Michel s'avançait trop sur la bonne performance de la méthode sans donner une début de comparaison objective (pour la durée d'insolation, je ne parle pas du tout de fonction pour la couverture nuageuse) Enfin ça m'a "forcé" à ouvrir un peu ws (que je ne peux toujours pas voir sans un vrai vent moyen/10 mn dans cette usine à gaz) pour quelques comparaisons avec la méthode MF, pour en fin de compte mettre en évidence des résultats réellement très intéressants (d'où l'intérêt d'un minimum de comparaisons avant de s'avancer dans l'autre sens aussi ). On devrait arriver à de bons résultats avec ws en ce qui concernent la durée d'insolation pour un pyrano Davis, surtout qu'il y a la méthode MF qui permet d'affiner le réglage des coeff une fois pour toute pour son secteur (sous réserve de bien entretenir son pyrano et d'éviter les masques), ça demandera juste de la patience, au moins 2 ans de comparaisons entre les 2 calculs ) Pour la méthode de diff de temp, ce sera plus long avec un très gros boulot de réglage spécifique à chaque système bricolé (à moins que Michel lance une production de capteurs en série, une fois sa mise au point terminée ). -
Mesure de l'ensoleillement et de la couverture nuageuse
ChristianP a répondu à un sujet de mm91 dans Instrumentation
Bonsoir Michel, Dans mon msg précédent, je n'ai pas du tout abordé la fonction de détection de la présence ou non, d'un type de couverture nuageuse. J'ai parlé uniquement de la méthode par rapport à la mesure de la durée d'ensoleillement. Ca ne change rien au problème de la durée d'insolation, de prendre comme référence la puissance totale du rayonnement solaire au sommet de l'atmosphère. La méthode purement OMM utilise déjà cette technique et calcule aussi le rayonnement théorique total parvenant au sol en tenant compte de l'inclinaison des rayons et autres bricoles, à l'aide de plus nombreux paramètres astronomiques que dans la dernière méthode MF que je viens de communiquer. Ce n'est pas aussi simple que ta soustraction entre ces 2 puissances pour pouvoir comptabiliser une durée d'insolation. Malheureusement quand il y a des nuages on ne peut pas dire s'il y a ou non insolation sans savoir s'ils laissent ou non passer assez de direct. Ta phrase "Peut-on vraiment dire « qu'il n'y a pas de soleil » par une belle journée d'hiver sans nuage en fin d'après midi ? (puissance directe inférieure à 125 W/m²)" montre que tu rejettes la définition météo qui précise s'il y a ou non ensoleillement afin de pouvoir comparer les mesures objectivement. Une puissance de 120 W/m2 de direct (dernier seuil de direct officiel de l'OMM pour la durée d'ensoleillement), donne exactement la même puissance d'éclairement direct, que ce soit en été ou en hiver. A diffus égal, à atmosphère égale, il ne fait pas plus soleil, plus jour, en été qu'en hiver, avec 120W/m2 de direct. D'après les essais des pro sur l'influence de l'incertitude vers le seuil, le problème d'un héliographe ou d'un pyrhéliomètre, c'est surtout le trouble atmosphérique élevé. Que ce soit en hiver ou en été, ça ne change pas grand chose. En hiver l'héliographe est aussi capable que l'été, de mesurer les 120W/m2 de direct avec moins de 1° de hauteur du soleil (c'est l'importance du trouble atmosphérique qui fera la différence). Il faut déjà avoir la chance de pouvoir installer le capteur sans obstacles de plus de 3° de hauteur sur l'horizon dans les directions concernées par ces faibles hauteurs du soleil (3° c'est la limite classe 1 pour la mesure du rayonnemennt. De plus c'est la limite efficace de la dernière méthode MF accessible pour un passionné qui n'investira pas dans un héliographe Cimel et la centrale qui l'exploite, pour le prix d'un bon stock de stations Davis avec pyrano). Je ne sais pas si tu as vraiment remarqué que ton système de diff des 2 T (dont un capteur dans une boite noire isolée de l'air extérieur et au soleil), n'est ni plus ni moins qu'un type de pyrano (en 2 parties bien trop distantes sur des emplacements trop différents) qui est prévu pour relever le rayonnement global. Ce n'est pas un capteur d'ensoleillement comme tu l'indiques. Un capteur d'ensoleillement ne capte que le R DIRECT (sans calculs). Ce n'est pas ton cas, ni celui du capteur Davis et ce n'est pas le cas des pyrano MF utilisés pour le type de méthode 2 (la méthode 1 MF est uniquement prévue pour l'héliographe et le pyrhéliomètre qui ne relèvent que le direct et donc peuvent utiliser un seuil de 120W/m2 de direct). Dans des pyrano MF, c'est le même principe que ton sytème des 2 T qui est utilisé. La différence entre deux températures relevées dans le pyranomètre MF (une est la T de la chaleur captée par une surface horizontale noire, toujours au soleil sous le verre de l'optique du pyrano MF, l'autre est la T du corps blanc du pyrano), est proportionnelle à l'éclairement énergétique du rayonnement solaire GLOBAL. Contrairement à ce que tu indiques dans ton dossier où tu dis que "cette différence est pratiquement proportionnelle à l'ensoleillement". L'ensoleillement tel qu'il est défini en météo au niveau de sa présence, c'est le rayonnement direct provenant du disque solaire seul (à partir d'un certain seuil). Ce n'est pas le rayonnement global total (théorique ou non) avec toute la composante diffuse de tout le ciel (sans le disque solaire). Il y a un problème de définition qui génère des incompréhensions. Qu'est ce que tu appelles "mesure tout" pour être certain qu'on parle bien de la même chose ? Une valeur de diffus seule + une autre valeur de direct seule, ou bien le global ( la valeur totale du direct + diffus ) ? Pour moi c'est le total des deux, donc le global, car ton pyrano ou le Davis ne peuvent pas les différencier directement (sans calculs). Non, la méthode MF de type 2 que j'ai décrite, est basée sur la mesure du rayonnement GLOBAL (direct + diffus) et non sur la méthode 1 basée sur la mesure réelle (et pas calculée) du R DIRECT seul. Dans ta première phrase de la méthode 1 : Une puissance qui nous chauffe et qui nous éclaire (pour celle qui nous intéresse, sans entrer dans les détails de l'IR et du R réfléchi par les obstacles et autres, des UV...) c'est le rayonnement GLOBAL (le diffus + le direct), on ne s'occupe pas du seuil de 125 W/m2 (ou 120) pour le global quand on veut déterminer la durée d'ensoleillement. Je ne vois pas où les ingénieurs de MF sont empêtrès surtout que le type de méthode 2 MF (à partir du global), calcule assez correctement la durée d'insolation (aussi bien qu'un héliographe moderne Kipp et Zonen qui ne relève que le direct, il faut le faire ! ) Il n'y a aucun coeff correcteur en dehors de ceux spécifiques au capteur Davis pour le corriger en fonction de la T. Ce sera d'ailleurs à déterminer sur ton système car il faut que la variation de ta diff de T soit bien proportionnelle à la variation du global. C'est un peu fort de minimiser la qualité des résultats des spécialistes MF du rayonnement (de niveau international) alors que leur méthode a été longuement comparée dans différentes stations. Surtout que tu te permets d' affirmer que ta méthode avec ton capteur est performante pour mesurer la durée d'insolation (avec des passages de nuages divers) sans fournir les formules utilisées (ou au minimum la formule finale sans celles concernant les paramètres astronomiques) et sans donner quelques résultats de comparaisons face à une référence (même une relative comme l'est la méthode MF à partir d'un pyrano moyen). Il y a bien longtemps qu'ils ont testé diverses techniques simples et peu chères pour tenter de déterminer indirectement la durée d'insolation et qu'ils ont digéré les diverses publications sur ce sujet. Carpentras est un des centres mondiaux de référence en radiométrie. Alors qu'est ce que des pyrano Davis et MF (et donc ton pyrano maison qui utilise la même principe que des pyrano MF) ne mesurent pas de la puissance solaire, que seul ton pyrano capterait ? Simple et performante ! Je veux bien, mais sans les formules utilisées et sans comparaisons face à un réf, tu ne démontres absolument rien sur les performances pour la durée d'insolation. A première vue sur le graphe de ton dossier, pour moi il y a surestimation de la durée d'insolation (ce n'est pas très objectif car je me suis basé sur mon expérience de la lecture simultanée des graphes de : T capteur noir au soleil, T sous abri, puissance pyrano Davis, insolation calculée toutes les mn avec la méthode MF.) Ce n'est pas un problème si l'ensemble est cohérent. Une diff en °C ne changera rien au résultat dans la mesure du global, si ton système garantit une différence de T bien proportionnelle à la puissance du rayonnement solaire global. Ensuite pour la durée d'insolation, tout dépendra des formules utilisées vu que tu ne relèves que le global avec ton pyrano et qu'il faudra bien faire le tri quand il y a certains nuages devant le soleil (trop de diffus) ou vers les levers et couchers de soleil (là aussi même sans nuages trop de diffus mais ce n'est pas un problème). Ton pyrano peut largement être amélioré. Pour le moment il est en pièces détachées à 2 endroits très différents. Il faut que les 2 T soient relevées l'une à coté de l'autre au même endroit, donc sur le toit dans ton cas (Ca évitera des diff de T dues à des diff de ventilation, de rayonnements, d'insolation, de hauteur et de "sol", qui n'auront rien à voir avec la variation de du global au niveau du capteur sur le toit). La T plus froide sous abri devrait avoir une réactivité et une stabilité presque équivalente à celle du capteur sur le toit (par ex place ton capteur dans une boîte blanche identique à la boîte noire, avant de le placer dans l'abri près du capteur noir. C'est clair que si tu suis des stats, il te faudra une 3 ème installation de T pour pouvoir garder tes mesures actuelles à 2 m avec ton capteur normal sous abri). Il faut aussi être certain que la surface noire exposée au soleil soient constante quelque soit la position du soleil et que les rayons frappent cette surface avec un angle assez constant, donc pas de cotés noirs exposés ( l'idéal serait que seul le dessus du couvercle noir, bien horizontal, soit touché par le soleil et soit visible de l'extérieur à travers la boite transparente, pour aussi éviter de capter des rayonnements parasites venant des objets ou autres de dessous le plan horizontal du couvercle) Les écarts d'emplacement et de réactivité des 2 capteurs, ne peuvent que modifier ta différence de T de plusieurs degrés pendant certaines périodes sans que le rayonnement solaire capté sur le toit, en soit la cause (surtout que tu utilises parfois des petites variations de diff de 2°) Tu pourras en apprendre plus sur l'abri en disposant ton abri juste à coté du capteur au soleil, car certaines variations seront biaisées par les différences significatives entre les 2 emplacements (rien ne prouvera qu'un écart ou qu'une partie de l'écart analysé ne viendra pas de la différence significative des 2 emplacements). Pour analyser l'abri ce sera aussi plus efficace de disposer au soleil, un capteur strictement identique à celui placé dans l'abri (sans l'isoler de l'air dans des boîtes et sans "le noircir" comme c'est nécessaire pour ton pyrano, ou inversement en isolant l'autre dans l'abri, exactement de la même façon que celui à l'extérieur sur le toit. Ceci afin d'obtenir les mêmes réactions s'ils étaient placés dans le même et seul abri, ou dehors sous de mêmes conditions) -
Mesure de l'ensoleillement et de la couverture nuageuse
ChristianP a répondu à un sujet de mm91 dans Instrumentation
Bonjour Je vais surtout aborder le sujet concernant la 2 ème méthode citée plus haut. Comme tu le signales, le calcul de la puissance solaire totale arrivant au sol avec les paramètres astronomiques du soleil, c'est le rayonnement global total théorique de l'instant t arrivant au sol (par ciel clair). On aura donc toujours un problème dès que le ciel ne sera plus clair. On ne saura pas à l'instant t quelle sera la fraction de R diffus ou de R direct présent dans le R global réduit mesuré (réduit par l'état du ciel y compris à l'instant t ) sans une formule qui contient non seulement la hauteur du soleil de l'instant t mais surtout d'autres coeff statistiques qui permettent de fixer un seuil de R global limite de l'instant t pour dire qu'il y a insolation. Si cette 2 ème méthode dans wswin est réellement correcte et celle à laquelle je pense pour déterminer la durée d'insolation à partir d'une fraction de R global calculée avec les paramètres astronomiques, il doit utiliser obligatoirement celle qui prend en compte du R diffus et donc le R direct (sans qu'on s'en occupe et sans qu'on s'en aperçoive en pratique en utilisant la bonne formule) Le calcul théorique du R global total à un instant t pour la hauteur du soleil à cet instant précis est donné par une formule de ce type (là on ne tient pas compte statistiquement du direct ou du diffus des ciels variables donc on ne peut pas s'en servir efficacement pour déterminer la durée d'insolation dès que le ciel ne sera plus clair) : G = 1080 (sin h)^1.25 (sin h doit être calculé à partir de formules astronomiques OMM bien particulières, voir plus loin dans un fichier Excel) Si wswin utilisait cette formule (donc sans tenir compte du diffus hors ciel clair), il ne pourrait pas renvoyer de bons résultats pour déterminer la durée d'insolation hors ciel clair. Je pense plutôt qu'il utilise la méthode suivante, ou une autre assez équivalente à celle de MF exposée plus bas. Par rapport à la formule précèdente du R global total, on doit obtenir, un seuil une valeur REDUITE de ce R global. Dans ce type de formule, en plus de la hauteur du soleil, on utilise des paramètres statistiques qui permettent de modéliser un seuil de R global (valeur réduite) variable en permanence à la place du seuil de R direct fixe de 120w/m2. En pratique avec la formule suivante on ne s'occupe donc plus du direct et du diffus (mais uniquement en apparence, car ce gros travail pour "étalonner" la formule par rapport au seuil de R direct a été réalisé et intégré par les pro pendant la conception de ce type de formule). Cette méthode précise a été mise au point et est utilisée par MF. Je l'applique sur le R global de la Vantage (ce n'est pas celle de l'OMM que j'ai communiquée il y a un certain temps dans un fichier Excel) et elle est intégrée dans la programmation de certaines stations Xaria Radome équipées d'un pyrano pour sortir la durée d'insolation automatiquement comparable à celle d'un capteur Cimel. (C'est peut-être la même méthode qui est intégrée dans wswin ? Elle est aussi utilisée par certains pro à l'étranger. Il faudrait récupérer la formule dans wswin pour le vérifier ou que quelqu'un compare les résultats de wswin avec une Vantage sur 1 mn et le fichier Excel en lien plus bas) Avec cette méthode MF, on calcule un seuil de R global (valeur réduite par rapport au total reçu par ciel clair) et des paramètres astronomiques du soleil chaque minute. Puis on compare ce seuil calculé chaque mn, aux valeurs données par un pyrano Davis ou autres, pour savoir s'il y a bien 1 mn d'insolation (il faut obligatoirement utiliser ce pas de 1 mn et exclure les valeurs pour les hauteurs du soleil <=3° pour garder la bonne précision. Les erreurs sont statistiquement beaucoup trop importantes à ces faibles hauteurs) Seuil de R global modélisé à partir duquel il y a insolation à un instant t pour une hauteur solaire à cet instant t (exclure les résultats pour les hauteurs de soleil <= 3°) : G mod = (0.73 + 0.06 x cos(2 pi/365) x d)) x 1080 (sin h)^1.25 d (nr du jour dans séquence annuelle) = (date du jour) - (1er janvier de l'année) sin h = sin ( latitude) sin (déclinaison solaire) + cos( latitude) cos(déclinaison solaire) cos (angle horaire du soleil calculé depuis midi TSV) Le calcul de sin h induit d'autres calculs : le Temps Solaire Vrai, la déclinaison solaire, l'équation du temps,...) Attention pour calculer ces paramètres astronomiques, il faut utiliser uniquement certaines formules OMM de la note technique MF nr 36 de 1999 (Aspect géométrique du rayonnement solaire), pour éviter de bons écarts avec d'autres formules disponibles sur le Net. Je communique ces formules OMM dans la feuille Excel en lien plus bas. Pour ceux qui veulent éviter de se prendre la tête et pour rendre plus clair l'exploitation du rayonnement global du pyrano Davis, afin de calculer la durée d'insolation sans que la méthode MF soit noyée dans tous les autres calculs des paramètres de ma climato Excel, j'ai extrait de mon système, les formules et les colonnes nécessaires que j'ai placées dans ce brouillon Excel : http://meteo.besse83.free.fr/insolationvantage_xaria.xls Il est conçu pour pour une Vantage ( sur 1 mn). Vous pouvez l'essayer en exportant et en copiant les colonnes nécessaires de relevés minutes /24h de la Vantage (à coller uniquement sur les données en vert) et en modifiant les divers paramètres utiles aux calculs (lat, long) Ensuite il sera simple d'adapter les formules à votre système et d'automatiser ce traitement avec Excel. Si cette méthode n'est pas déjà intégrée dans wswin, cette feuille vous permettra d'affiner les réglages de wswin afin de coller au mieux aux résultats données par cette technique particulièrement performante sans un véritable héliographe. Cette méthode MF est nettement plus précise que "l'ancienne" méthode puremement OMM. ( par ex : -0.58% d'erreur sur la durée d'insolation totale des 8 ans de comparaison à Carpentras par rapport au pyrhéliomètre de ref lui même plus précis qu'un Cimel) Jack, si ça peut t'aider, l'ordre de grandeur des coeff dans "facteur mois" correspond à quelques centièmes près (ce qui est normal, chaque région utilise des coeff différents) à certains coeff saisonniers/régionaux entrés dans la formule d' Angstrom (méthode OMM bien moins précise que celle de MF) pour déterminer la durée d'insolation à partir du R global (mais bon ce n'est peut-être pas cette méthode car il manque un 2 ème coeff différent et aussi variable selon les saisons/régions).
