ChristianP
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Ces 3 dernières Tn ont été un peu fraîches à Besse : 6.0°, 5.4°, 6.1° (les Tx sont plus supportables : 24.2°, 25.5°, 24.5°)
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Vigne et climat en haut Médoc : 1800-2005
ChristianP a répondu à un sujet de charles.muller dans Paléoclimatologie
J'avais compris que tu ne cherchais pas la précision, mais même pour une simulation, une estimation de réchauffement de +0.25° uniquement pour l'urbanisation, entre 2 normales de T moy mensuelles/30 ans calculées tous les 10 ans (+0.5° pour 20 ans dans ton cas, car la ref est 61-90), par effet de lissage d'une telle moyenne, ce serait un biais d'urbanisation très important. A ce rythme dans les stations concernées depuis 1900, on aurait pris +2.5°/100 ans uniquement à cause de l'urbanisation. Avec les autres causes de réchauffement, on tournerait autour de +3°/100 ans dans ces stations si c'était le cas ! Pour notre climat, une évolution de T moy annuelle/30 ans d'une station, de +0.3 ° pour des normales/30 ans espacées de 30 ans ( donc sans chevauchement de données), est considérée comme statistiquement significative, même pour des chercheurs qui ne sont pas des fans du réchauffement (Litynski). Exemple d'évolution urbaine+dégradation des normes difficilement visible dans une moyenne de ce type : Evolution des 12 Tm mensuelles de la station de Toulon qui est particulièrement concernée par la progression de l'urbanisation avec en prime une dégradation des normes de dégagement. C'est un cas d'école de ce qu'il faut éviter sur un site pour suivre l'évolution du climat (le site à l'origine était parfaitement libre, naturel et dégagé vers la fin des années 40). Evolution à la station du Luc/Le Cannet des Maures qui n'a pas été contaminée par l'urbanisation ni par une dégradation des normes de dégagements. Evolution depuis les normales de 61-90 par rapport à celles de 71-2000 : Toulon : J+0.3 F+0.3 M+0.4 A+0.0 M+0.4 J+0.3 JL+0.2 A+0.7 S+0.1 O+0.1 N+0.0 D+0.3 Le Luc : J+0.3 F+0.2 M+0.3 A-0.1 M+0.2 J+0.2 JL+0.2 A+0.5 S+0.1 O-0.1 N+0.1 D+0.3 Ecarts J 0.0 F+0.1 M+0.1 A+0.1 M+0.2 J+0.1 JL 0.0 A+0.2 S 0.0 O+0.2 N-0.1 D+0.0 Différence de réchauffement dans les normales : +0.075° à Toulon. On est loin des +0.25° pour l'urbanisation, surtout que certaines stations que tu classes urbaines sont sur des aérodromes, et elles n'ont probablement pas un problème de changement des dégagements comme à Toulon (ce qui rajoute une couche de chaleur par rapport à une station dégagée qui ne subit que la progression de la chaleur urbaine). Imaginons que ces +0.075° soient totalement dus à l'urbanisation, ce qui est peu probable du fait du changement des normes sur Toulon. Ca donnerait à ce rythme +0.375° en 50 ans, ce qui est bien plus conforme à ce que donnait un spécialiste Espagnol (dans une étude lue dans un des volumes de l'AIC) qui attribuait le réchauffement à l'urbanisation et à l'activité solaire pour la partie de l'Espagne étudiée (+0.3° en 54 ans à cause de l'urbanisation) Sur le cas de Toulon et du Luc, difficile d'affirmer que les +0.2° en août à Toulon sont dus à l'urbanisation/normes alors qu'il n'y a pas d'écart de réchauffement (0.0°) en juillet entre les 2 stations. Il faudrait brasser en détail les stats des 2 sites, voir les fréquences des vitesses et de direction de vent, celles des différents types de temps et se servir d'autres stations dans le secteur. Sans études très approfondies, il est bien entendu impossible de savoir si ces écarts entre les 2 stations, sont dus aux normes de dégagement qui se sont dégradées autour de l'abri à Toulon, à la progression de l'urbanisation (enfin certains intègrent la dégradation des normes dans la surchauffe d' urbanisation si la station est en ville, mais pas si elle est à la campagne même loin des villages), ou au fait que le climat n'a peut-être pas évolué exactement de la même façon sur ces 2 sites distants (mais bon pour mettre en évidence l'îlot de chaleur de Toulon, il faut utiliser une station synoptique assez loin de la plus grande concentration urbaine du département. Il y a 48 km entre les 2 abris, et la norme la plus sévère pour ce type de comparaison, préconise une distance minimum de 40 km pour ce type de ville). Ces écarts faibles sur des moy très lissées sur 30 ans, n'empêche pas de récupérer des erreurs de plusieurs degrés sur des Tn ou des Tx certains jours à cause des normes/urbanisation, quand les conditions météo le permettent c'est la fréquence et l'importance de ces erreurs qui feront la différence dans les moyennes. (il faudrait voir aussi l'influence de l'évolution de la T de la mer qui a pu jouer à Toulon). Certaines erreurs entraînent des corrections moyennes bien déterminées qui sont aussi de l'ordre des centièmes (ou millièmes) et même sans correction une variation de moyenne calculée avec des milliers de T sur une longue période ne bouge pas facilement au dixième. Si on veut voir une variation chaque année dans une telle moyenne, il faut zoomer (si je veux regarder l'évolution de la normale de Tma/30 ans au Luc en la calculant tous les ans. La nouvelle année qui entre et la plus ancienne qui sort, l'influencent que de quelques centièmes de degrés. Ex pour l'année 2005 qui a fait bouger la Tmoy/30 ans au Luc de +0.026°, la moy sur 54 ans bouge de +0.005° /emoticons/sleep@2x.png 2x" width="20" height="20"> ). Cette précision très relative n'empêchera pas que la T diffusée au centième aura une incertitude bien supérieure (incertitude donnée par les tests et les estimations stats que les chercheurs ont appliqué à chaque étape). Avec ce travail de fourmis, on sera bien certain que la valeur donnée est bien mieux centrée que si on négligeait toutes ces innombrables erreurs qui peuvent être fortes sur des Tx et Tn journalières, mais faibles d'autant plus qu'on les divisent quand on calcule une T moy, surtout quand ces erreurs ne sont pas toujours présentes ou qu'elles sont parfois compensées par d'autres. Par exemple à Paris Montsouris en Txm de janvier, MF a déterminé une surchauffe de l'ancien abri de +0.1°. Donc à cause du changement d'abri, on corrige la Tmm ancienne de janvier de -0.05° (si on veut garder les anciennes T comme ref, on ajoute +0.05° aux valeurs de Tmm actuelles). Si on calcule l'influence sur la Tm de l'année de cette erreur de 0.05° en janvier pour le changement de l'abri, tu te retrouves avec des millièmes de °C d'erreur qui sont pourtant significatifs, qu'autant plus qu'ils sont cumulés avec d'autres nombreuses corrections moyennes d'autres mois et pour d'autres causes que l'abri (l'erreur d'abri est bien entendu plus importante en juin et juillet, elle est de +0.9° en Txm pour ces 2 mois à Paris Montsouris). On ne va pas supprimer cette erreur d'abri de janvier, significative et bien réelle, sous prétexte qu'elle devient très faible d'autant plus qu'on la divise quand on calcule des moyennes. Ces centièmes sont une question d'échelle, il ne faut pas perdre de vue le niveau d'une erreur journalière observée à cause de ces qq centièmes moyens (et inversement ne pas perdre de vue que selon la fréquence et les compensations de certaines grosses erreurs journalières, la T moyenne ne bouge pas obligatoirement de plusieurs dixièmes). Il y a eu beaucoup moins de changements sur la façon de mesurer la T entre 1950 et 2006 qu'entre 1870 et 1950 (ou qu'entre 1940 et 1950). Même si on ne devrait pas comparer des Tmm qui contiennent des ruptures après 1950 (en dehors de comparaisons dans des sous périodes homogènes, donc entre 2 changements ayant entraîné des ruptures), ce sera quand même moins incorrect comme tu peux le voir sur l'exemple de Toulon où j'ai pourtant vu certaines erreurs de plusieurs degrés certains jours. Certains mois, il faudra descendre au centième pour trouver des erreurs moyennes dues à l'urbanisation. Il est bien plus facile de détecter une dérive de 0.1° sur les Tmm d'une station, qu'une erreur de plusieurs degrés sur une seule Tx journalière (c'est pour une des raisons pour lesquelles on ne sait pas corriger précisément une Txj comme on le sait pour une Txmm). Même si la précision réelle a été nettement améliorée depuis 1870, on communique bien une Tx journalière avec une "précision" de 0.1° alors que l'incertitude totale de la mesure (abri + capteur + acquisition + site, avec le matériel moderne) est de -0.55° à +0.85° sur un bon site. Si on avait simplement une résolution équivalente à cette imprécision presque maximale ( 95% des cas sont dans cet intervalle), on ne pourrait pas calculer une moyenne aussi juste car le calcul de la moy n'intégrerait pas le bénéfice de tous les nombreux jours où les valeurs ont été nettement plus précises que les limites de cette marge d'incertitude "maximale". C'est ce qui fait qu'on arrive à relever une Tmm relativement correcte avec une station bas gammeavec un capteur donné à +-1° , 10 fois moins précis que celui de MF (on rencontrera rarement des erreurs supérieures à 1°. En Tma l'erreur sera donc bien plus faible voire négligeable si on reste au dixième. Ces erreurs seront surtout gênantes pour les valeurs journalières et les records. Sans contrôle avec une mesure doublée dans le même abri, on ne saura pas quel jour la T a été surestimée ou sous-estimée de plus de 1° ( ceci hors erreur d'abri et de site et d'acquisition) Le niveau de l'erreur d'une valeur Txj de 1870 avec celle sur une Tmm actuelle entre 1950 et 2006 n'est pas du tout la même. Une Tx maximale d'un jour dans un mois donné est une valeur isolée ( s'il y a une erreur de x° sur la Tx de ce jour-là, elle restera pleine, alors que dans la Tmm, cette erreur sur cette Txj sera diluée, divisée par d'autres Txj moins biaisées et par d'autres inversement biaisées. C'est encore plus vrai sur la Tmj qui divisera d'entrée par 2 l'erreur sur les Txj si la Tnj est juste, ou l'annulera si la Tnj la compense (inversement pour les Tnj), et cette Tx journalière est plus variable qu'une Tm journalière, qui est elle-même bien plus variable qu'une Tm mensuelle, plus variable qu'une Tm annuelle, encore bien plus qu'une Tma/30 ans... (voir les écarts types des différentes échelles de temps de la Tm pour une station donnée avec une série assez homogène). A un moment ou à un autre, nous avons tous du mal à percevoir l'importance ou non d'un écart minime sur une T moyenne calculée avec pas mal de chiffres et/ou de stations, sur une longue période à cause du lissage d'une T moyenne à ces échelles. Au premier coup d'oeil, il est difficile d'appréhender ce qui se cache derrière une variation de +0.6°/100 ans à+-0.2° près, calculée à partir de milliers de T moy de milliers de points répartis sur le globe. Il faudrait trouver d'autres indicateurs pour que ce type de variation parle plus facilement au public de base. -
Vigne et climat en haut Médoc : 1800-2005
ChristianP a répondu à un sujet de charles.muller dans Paléoclimatologie
Tu plaisantes en disant ça !? Toi qui recales des erreurs de qq dixièmes à la louche sur les données modernes des stations mondiales citées par GBL chaque mois, sans éléments concrets aussi précis que des comparaisons réelles de matériel et de techniques, sans que l'erreur soit aussi systématique que dans ces essais ! Tu n'es donc pas le dernier à rappeler l'importance de la qualité des données et à estimer une correction pour les comparer ! Mais bon à priori quand les données ne vont pas dans le sens de ta théorie, tu corriges à tour de bras des erreurs minimes, et quand elles collent, alors qu'elles sont bien plus biaisées systématiquement vers le chaud, tu les laisses brutes ! Il faut être cohérent et corriger les 2, et au moins celles qui contiennent les plus grosses erreurs sinon ça n'a pas de sens de s'en servir pour une comparaison journalière (une Tx journalière du passé pendant une canicule maxi pour l'année est bien plus biaisée que de savoir si l' écart à la dernière normale de T moy mensuelle d'une station moderne qui s'est plus urbanisée, est supérieure ou non à la dernière normale ! ) Je ne vois aucune prudence de ta part car tu mets ces Tx brutes de 1852 exactement au même plan que les Tx de juillet 2006, tu l'as clairement exprimé. La prudence avec les comparatifs dispo sur ces méthodes, c'est de réduire une Tx de l'époque prise à l'ombre hors abri en période de canicule par vent faible d'au moins 2° pour donner une idée de leur niveau réel (il y a probablement plus, mais c'est là qu'est l'incertitude principale, au-dessus de ces 2° d'erreur dans ce cas précis de temps très chaud peu venté) Tu dois être fatigué ce soir pour penser que l'on n'utilise pas les données parce qu'on ne sait pas corriger précisément des maxis journaliers !? Elles existent pour tout le monde, mais on ne les compare pas strictement valeur à valeur pour dire tel jour il a fait aussi chaud que tel jour de 2006. Qu'est ce que tu crois qu'ils font à l'IMFREX ? Comment crois-tu que les climatologues obtiennent des courbes de Tm du passé avec la marge d'incertitude associée de plus en plus grande, au fur et à mesure que les techniques se dégradent en remontant dans le passé. Tu sais très bien que les relevés journaliers ne sont pas faits en pure perte, étant donné que l'on sait homogénéiser les données moyennes mensuelles que ces valeurs journalières fournissent. On saura un jour ou l'autre approcher plus précisément les valeurs extrêmes anciennes de certaines stations. Comme tu le dis c'est une information précieuse mais pas une base journalière à comparer jour à jour, seuil à seuil, sans modif, aux valeurs actuelles, comme tu le fais pour tenter de prouver qu'elles ont été au même niveau qu'actuellement. Même si pour le moment on ne sait pas donner un chiffre exact pour un jour donné, on connaît le niveau des erreurs pour tel type de temps. On le sait d'après des essais bien réels avec les techniques anciennes et les modernes en double. Pendant ces périodes très chaudes, les Tx sont systématiquement très surestimées dans ce type de temps, peu venté et ensoleillé . On a donc 2 informations, des Tx journalières et des marges d'erreurs systématiques minimales avec le type de matériel selon les types de temps. Mais comme par hasard, tu refuses ces marges d'erreur quand elles vont à l'encontre de ce que tu penses : "les valeurs sont proches de celles mesurées avec le matériel actuel, elles n'ont pas besoin d'être estimées sinon elles seront plus fausses /emoticons/tongue@2x.png 2x" width="20" height="20"> !" (par contre toi, tu vas corriger qq dixièmes d'erreur sur des écarts à la dernière normale des données modernes de stations qui te dérangent lorsque GBL les publie chaque mois sans savoir si l'urbanisation a réellement évolué autour des stations considérées étant donné que le nom OMM d'une station ne suffit pas à définir son niveau d'urbanisation, il faut voir les distances par rapport au nombre d'habitants et l'évolution de l'environnement proche) Tu me parles d'erreurs sur mesures journalières du niveau de celles relevées actuellement en utilisant du matériel moderne sur un site relativement correct (1 à 1.5°) ! L'incertitude sur la surchauffe supplémentaire d'une T à l'ombre de 1852 qu'il reste après ma réduction de 2° est plus grande que tes +1 à +1.5° (pour ce type de temps particulier). Pendant les fortes chaleurs, quand on connait les écarts entre les Tx d'un capteur à l'ombre (hors abri normalisé) à 20 cm de la même sonde dans l' abri MF, et les Tx dans cet abri MF moderne, on a une assez bonne idée des erreurs mini systématiques engendrées par ce type d'installation dans ce type de situation météo qui donne les fortes Tx. On peut dire que l'erreur est "toujours" (avec une certitude suffisante) supérieure ou égale à telle valeur sans pouvoir la chiffrer exactement au-dessus de cette valeur. Ce n'est pas un problème de graduation ou d'étalonnage de seulement 1 ou 1.5° , c'est un problème général de mesure des extrêmes de Tx à l'époque par temps très chaud, qui se chiffre à bien plus que 2° dans un bon site pendant ces canicules (je parle de la T hors abri Montsouris ) /emoticons/tongue@2x.png 2x" width="20" height="20"> Avant de parler "d'oser", tu devrais me relire précisément car ce n'est pas 2° fixe, inamovible, c'est de réduire "d'au moins" 2°. Tu devrais aussi te relire pour voir les corrections que tu appliques aux écarts à la moy mensuelle de certaines stations modernes publiées par GBL chaque mois. Si tu me relis bien au sujet de 1852 (pas d'abri Montsouris, c'est une T à l'ombre), j'ai donné une valeur réduite de départ réduite de 2°, ce n'est pas une valeur finale fixe. J'ai retiré 2°car c'est une erreur mini pour ces jours particulièrement très chauds (je n'ai d'ailleurs jamais relevé une aussi petite erreur de 2° un jour de canicule entre la T à l'ombre à 20 cm de la T MF et celle dans l'abri MF, j'ai été large opur envisager plus de cas possibles en descendant de 2° pour ces cas). Celà signifie que la valeur d'un jour se trouve le plus probablement quelque part en-dessous de la Tx à l'ombre brute réduite de 2°. Tu as bien plus de probabilités de trouver des erreurs dans les 3° ces jours de forte chaleur que seulement +2°. La principale incertitude est surtout dans le niveau de surestimation au-dessus des +2°, à quel niveau ? +3, + 4, + 5°.... ? On n'en sait rien d'autant plus que les sites n'étaient pas classe 1 ou 2, il faudrait d'autres infos. Je n'ai donné qu'une estimation grossière, un ordre d'idée pour les comparer plus justement aux valeurs actuelles qu'en les laissant brutes pour annonce dans la foulée qu'elles sont identiques comme tu le fais. Pour l'abri Montsouris, j'ai choisi de réduire de 2° étant donné que l'erreur est supérieure à 2° uniquement pendant ces jours particulièrement chauds, ensoleillés et peu ventés au niveau de l'abri (mais à l'inverse d'une T à l'ombre hors abri, elle n' est jamais supérieure à +4° sur un bon site (ce qui ne sera pas le cas sur un mauvais site), l'écart maxi dans les essais a été de +3.5° en Tx et de +4° en T instantanée) 10% des Tx sur un an avec un été peu puissant à Trappes (1997) ont été supérieures de plus de 2° à celles des abris actuels ( donc 36 Tx de cette période avec des erreurs de plus de +2° jusqu'à +3.5°) et ces erreurs >+2° ne se produisent que par forts rayonnements et vent faible ( je parle pour le meilleur site, c'est donc ce qu'on peut faire de mieux en installant cet abri. Ton étude des T d'anciens sites ne peut améliorer ce qui se fait déjà de mieux à ce niveau . C'est plutôt le contraire avec des abris plus souvent installés près des constructions . +2° d'erreur c'est un minimum d'erreur réaliste pour les Tx que tu communiques qui sont au niveau des records de Txx de l'année et/ou des mois pour l'été, considérés. Si tu rejettes cette erreur mini de 2° pour une Tx à l'ombre dans ces conditions extrêmes, il faudra m'expliquer où tu vas fourrer les 36 erreurs de Tx qui se situe entre +2° et +3.5° (dans une année sans un été remarquable, ce qui signifie qu'on obervera plus de 36 valeurs dans les années ou les jours ensoleillés très chauds sont plus fréquents que pendant la saison chaude 97), étant donné qu'elles ne se produisent que dans les conditions des Txx journalières annuelles ou mensuelles que tu compares sans modif ? Ca n'a rien à voir avec un problème d'étalonnage de site ou de thermo, c'est un problème de matériel, de façon de se protéger du rayonnement, il n'y a pas d'abri en 1852. Je ne te parle pas de l'erreur de site qui rajoutera une couche aux erreurs mini que j'ai signalées. 2° de surestimation c'est de la rigolade sur une Tx journalière du passé l'été, on a facilement ces niveaux avec du matériel moderne mal placé (de nombreux exemples sont passés dans les forums). C'est la meilleure ! Maintenant tu vas nous prendre des impressions et indices subjectifs moins précis que les mesures à l'ombre de l'époque et que les écarts donnés par les comparaisons de ces techniques avec celles sous matériel moderne. On n'estime pas une T extrême journalière avec ce type de méthode. Tu mélanges tout, l'estimation des T moy quand on ne dispose pas d'un thermo, avec l'estimation de quelques Tx maxi pour l'année et ou les mois considérés, ou séries à un seuil particulier. Si on avait des Tx records à l'ombre, meilleures ou équivalentes pendant les canicules que dans des bons abris au même endroit, ça se saurait depuis le temps que des comparaisons sont réalisées ! /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20"> les coupures de presse anciennes, une référénce en mesure ! Déjà que les dernières coupures avec des journalistes autrement mieux informés, ne sont pas top ! Tu devrais te balader sur MSE dans les archives d'août 2006 et voir l'annonce du record de Tx à Grasse en début de du mois d'août, c'est du même niveau que les valeurs anciennes que tu veux absolument comparer sans modif ! Tu n'as peut-être pas remarqué le travail considérable des modérateurs de la situ d'IC qui passent pas mal de temps l'été à effacer les grosses T à l'ombre hors abri ! Pour le ressenti, c'est très vague, la population devait fournir autrement plus d'efforts physiques en permanence pour vivre, qu'en 2003. Va travailler du lever au coucher du soleil dans les champs de la plaine du Luc sans outils mécaniques, tous les jours même pendant un été froid pour ici. Tu verras la différence d'impression de chaleur quand tu rentres en prime dans des murs de pierre épais surchauffés au bout de plusieurs jours (inertie), sans isolant moderne derrière pour limiter la T des parois (dans une pièce on ressent une T entre la T de l'air et celle des parois). Surtout que pour boire il faut aussi fournir un effort et sortir l'eau d'un puit pas toujours très proche. Il n'y avait pas de voiture pour se créer du vent pendant ses déplacements, il fallait se servir bien plus souvent de ses jambes. Aller battre le linge, faire des km avec, autant d'activités générant des surchauffes du corps pendant les canicules. Les techniques pour améliorer les espèces cultivées et le travail du sol ont bien évolué depuis, l'arrosage aussi. Leur résistance à la sécheresse ou à la chaleur sont incomparables et ne donne aucune indication des valeurs extrêmes des journées, juste une indication sur des T moy avec une marge d'erreur plus importante que celle des données brutes moyennes des thermos avec les anciennes méthodes. Il vaut mieux une mauvaise technique de mesure avec thermo, donc une méthode dont on connait assez bien les biais après essais, que pas de mesure au thermo du tout ! -
Vigne et climat en haut Médoc : 1800-2005
ChristianP a répondu à un sujet de charles.muller dans Paléoclimatologie
Ce qui est surprenant ce n'est pas de chercher et d'utiliser une base de stats du 19 ème, c'est de vouloir entrer dans les détails journaliers alors que personne ne sait le faire assez justement, Malgré tes bonnes connaissances sur le sujet et d'après tes remarques, cest aussi surprenant que tu ne tiennes pas du tout compte des grosses différences de conditions de mesure pour ces Tx journalières, pas plus que quelqu'un qui n'y connait absolument rien en météo. Ce n'est pas la seule fois (tu y parlais de la canicule de juillet 2006) : En recalant grossièrement les Tx de l'époque (à l'ombre hors abri), des mois d'été avec moins de 33° à Lille, moins de 34° à Rouen et Paris, moins de 37° à Monptellier, sont bien plus courants que juillet 2006. La série de 10 jours à 30° tombe plus probablement aux alentours de 4 jours. Autre exemple récent de difficulté à comptabiliser justement des séries de 30°, s'il y a un déplacement ou une modification autour d'un poste pourtant sans changement d'un matériel dépassé (dans le cas présent c'est équivalent à se dégager des arbres dans une direction et à un déplacement de 35 m vers le NE avec 1 m d'altitude en plus). Ce mois de septembre à Besse, en classe 4 près des arbres de la forêt, la station donne une Txm +0.3° plus chaude qu'en classe 2 (poste que l'on aurait déplacé ici pour améliorer la qualité, pratique courante au cours de l'histoire). On va me dire ce n'est rien du tout, mais cette différence moyenne minime a donné 9 j >= 30° dans le site classe 4 contre 4 j >= 30° dans le classe 2 ! Si on ne tient pas compte des changements des conditions de mesures (pourtant avec le même matériel moderne dans ce cas, ce qui limite les erreurs), l'analyse de la variation de ce paramètre des jours à 30° sera plus que biaisée. Donc une comparaison d'aussi anciennes Tx journalières avec les actuelles, sans au moins utiliser les qq infos dispo que tu as sur les conditions de mesure de l'époque (on sait que les Tx du passé aux saisons chaudes sont surestimées, on sait à peu près ce que donne l'ancien abri en Tx l'été) est aussi fausse que si tu utilisais les Tx du premier thermo à l'ombre venu, pour démontrer qu'il y a un réchauffement actuellement en comparant ces Tx à l'ombre à celles des Stevenson depuis 1950. Les spécialistes travaillent sur les SQR avec les métadonnées dispo, les données d'autres stations, les ruptures des séries de Tx moy mensuelles homogénéisées sous les yeux, ils appliquent des critères de sélection et divers traitements statistiques, il reste des incertitudes ... Tu a un bon article de JM. Moisselin et B. Dubuisson sur l'évolution des T extrêmes dans le nr 54 de "La Météorologie", qui explique tout ceci, ainsi que les difficultés des recherches sur le sujet. Quoiqu'il en soit, pour ces valeurs journalières du passé, pour le moment on ne sait pas dire que tel jour ensoleillé l'été, il a fait telle température même à 1° près. Il est difficile de déterminer si une valeur journalière de cette époque a été simplement hors norme ou fausse de x°, les conditions de mesures provoquant une grande dispersion des valeurs pour de mêmes conditions météo. Moins on mesure correctement la T de l'air seule, et plus la T relevée varie en fonction d'autres paramètres parasites. On ne sera pas dire si tel jour très chaud, l'abri Montsouris a donné une Tx fausse de +3.5° à +1.5° , par contre on sait qu'il est beaucoup moins probable qu'il y ait eu seulement +1.1° d'erreur (médiane des écarts sur Tx sur un an, donc 50% des Tx à Paris sur un bon site, avec des erreurs supérieures à +1.1°, qui arrivent rarement pendant les 6 mois "frais" et pendant les jours couverts et ventés, y compris l'été dans ce cas) un jour ensoleillé par vent faible pendant des saisons chaudes (pour une T à l'ombre c'est pire, tout est possible en Tx selon le site et l'installation) -
Bonjour Michel, J'avais signalé que l'installation de Ricos est assez bonne pour ce type d'abri à coupelles simples. Il fait ce qu'il faut en plaçant une grande planche afin que l'abri soit le plus souvent à l'ombre pendant les plus forts rayonnements et surtout pendant la grande majorité des Tx ensoleillées des saisons chaudes. De plus son site est très bon et donc le plus souvent ventilé au niveau de l'abri au moment des Tx. Pour les Tn à vérifier qu'il ne rayonne pas trop (trop froid). Voici un bon abri à simples persiennes optimisé par des spécialistes (très bon taux de ventilation de 57%, les coupelles inférieures avec persiennes de 45° sont importantes pour limiter le rayonnement de la partie basse qui sera plus souvent exposée au soleil et à l'effet de sol, à placer en site ventilé) : L'abri qui ventile le mieux naturellement dans des essais MF, c'est le mini Cimel (70% de taux de ventilation interne contre 10 à 30% pour les Stevenson et le Socrima à coupelles) c'est pourtant le mini Cimel qui surchauffe en Tx. Idem pour les autres abris qui ventilent mieux naturellement que des Stevenson, ils ont tous été moins bons. Sans une assez bonne protection contre le rayonnement indirect et sans la meilleure isolation des parois des Socrima (doubles persiennes + lame d'air), la ventilation naturelle supérieure d'un abri ne suffit pas à renvoyer d'aussi bonnes valeurs (surtout chez un amateur qui ne dispose pas souvent du terrain assez dégagé offrant une bonne ventilation naturelle. L'abri moins bien protégé sensé compenser le rayonnement indirect et la T des parois plus élevée par une meilleure ventilation, ne peut bénéficier de ce surplus de ventilation) Ca ne doit pas être compliqué de démonter la protection du composant de T du 3600 et de l'insérer dans l'abri 7714 (qu'il ne faut surtout pas découper hors modif pour installer un ventilo en haut, sinon il ne sera plus normalisé, ce qui serait un comble après l'avoir acheté !). Il faudra bien nettoyer un jour le capteur du 3600. Plus le composant sera dépouillé, plus il sera petit, et plus il sera réactif et en équilibre plus rapidement avec la T de l'air.
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Vigne et climat en haut Médoc : 1800-2005
ChristianP a répondu à un sujet de charles.muller dans Paléoclimatologie
Tu es loin d'être un débutant, ces remarques sont donc plus que surprenantes. Etant donné que tu as eu largement l'info sur ces forums et chez MF à ce sujet, tu dois faire semblant de ne pas comprendre les différences des conditions de l'époque ainsi que les possibilités actuelles des organismes qui ne savent pas encore corriger un Tx journalière comme on sait le faire pour une Tx mensuelle. Y compris sur le KNMI où l'on trouve des SQR françaises que MF fournit ( séries testées et complétées quand il y a des trous, mais ce ne sont pas des données journalières homogénéisées, ni corrigées, que ce soit pour des différences de matériel, de normes, ou pour d'autres causes, indépendantes du climat). Ce n'est pas parce que les données ont été homologuées à l'époque ou vendues et diffusées bien après, qu'elles sont homogénéisées et comparables aux valeurs actuelles. C'est la base de la climato et tu le sais très bien. C'est aussi le cas à la climathèque avec des données bien plus récentes pourtant relevées avec le même type de matériel moderne. Si tu continues à nous abreuver de comparaisons de bidochons comme le faisait un utilisateur lambda avec son thermo au mur (qui pensait, relevés à l'appui, qu'il faisait plus chaud à 70 m d'ici jusqu'à ce qu'il constate qq jours avec un petit abri normalisé dans son jardin, que c'était l'inverse), dans une cinquantaine d'années, tu seras toujours dans ce forum à vouloir nous faire gober qu'un 44° des années 1920 à Toulouse est identique, à un 44° de 2003 et à un 44° de 2050 relevé par un capteur sonique de T qui n'a plus besoin d'abri (Tx bien plus justes sans biais d'abri, donc Tx encore moins hautes l'été que celles captées dans des abris actuels, mais avec moins de différences qu'entre l'ancien modèle et les actuels). Définitions MF que tu as dû déjà lire (def des spécialistes qui travaillent sur les meilleures SQR françaises) : Qu'est ce que l'homogénéisation ? C'est la détection et la correction des ruptures dans de longues séries de données. Les ruptures corrigées sont des ruptures extra-climatiques qui peuvent être du même ordre de grandeur que les variations du climat. Elles sont d'origine multiple : un changement de capteur, un déplacement, un changement de l'environnement de mesure, etc. L'homogénéisation est un processus itératif, non automatisable et qui demande une expertise climatologique et statistique. Les données mensuelles peuvent être homogénéisées, pas les données à résolution plus fine . Qu'est ce qu'une SQR ? Une SQR (pour Série Quotidienne de Référence) est établie à partir d'une série de données quotidiennes dont on détermine la profondeur temporelle en fonction : des ruptures vues sur la série homogénéisée correspondante, des déplacements de postes, du taux de manques. Séries homogénéisées et SQR quelle est la différence ? Une série homogénéisée est une série corrigée, mensuelle. Elle démarre en général avant 1901.Les séries homogénéisées sont utilisées pour l'évolution des paramètres moyens. Une SQR est une série non corrigée, quotidienne. Elle démarre en général après 1901 parfois même après 1951. Les SQR sont utilisées pour l'évolution des extrêmes. -
Vigne et climat en haut Médoc : 1800-2005
ChristianP a répondu à un sujet de charles.muller dans Paléoclimatologie
Encore une fois tu publies des Tx anciennes incomparables face à 2006, sans les recadrer un minimum. Pour les comparer grossièrement (mais bien plus justement qu'en les donnant brutes) aux valeurs actuelles, il faut lire : En 1870 on relève 35.5° à Toulouse, 36° à lyon, 37° à St Martin de Hinx, 38° à Poitiers. En 1874 le thermo a atteint 34° à Vendôme, 35.5° à Paris... Les séries à 30° n'ont bien entendu pas le niveau que tu indiques par rapport aux 30° actuels. En 1870 il n'y avait pas d'abri, les Tx étaient plus chaudes que dans l'abri Montsouris lui même bien plus chaud en Tx que les abris actuels (sans parler des sites qui accentuent l'écart sur ce type de d'abri). De 1873 à 1875, les abris de type Montsouris ont été introduits dans le réseau. Pour réaliser une comparaison estimée beaucoup moins fausse sur ces vagues chaudes du passé, il faut réduire de 2° les Tx de l'abri Montsouris. 2° en étant gentil, car les essais MF et étrangers de cet abri, ont été réalisés dans des sites au top, bien plus dégagés et ventilés que la plupart des sites de l'époque. Malgré ces très bons sites, c'est dans ces conditions de fortes chaleurs et de vent faible au niveau de l'abri Montsouris, que les Tx sont surestimées de plus de 2° par rapport aux abris actuels (l'écart est d'autant plus important dans cet abri sur de mauvais sites). Pour comparer aux séries de T >= 30° actuelles, il vaut mieux utiliser le seuil des Tx du passé >= 32° dans l'abri Montsouris (+ hors abri, car l'écart est plus important). C'est seulement après ce type de recalage (sur Tx journalières dans des vagues de chaleur) que tu pourras tenter de démontrer plus objectivement qu'il a fait aussi chaud (en Tx journalière...) dans le passé. -
Station météo oui certe, mais laquelle?
ChristianP a répondu à un sujet de Toaz dans Instrumentation
Salut Ricos, Tu ne précisais pas dans ton avant-dernier msg, que les chiffres donnés, sont ceux des essais de Michel Gagnard, on ne pouvait que penser à tes propres essais (les essais de Michel et les miens ne sont pas transposables chez toi ou ailleurs pour le moment à cause des différences mises en évidence, il faut qu'on trouve d'où vient le problème). Dans son cas il y a bien une T de référence, donc on sait que son couple Hobo+7714 est bon chez lui dans les conditions météo et de T testées. L' incertitude mise en évidence avec nos 2 essais devient un problème pour l'amateur (pas pour un pro, il étalonne ses nouveaux capteurs, il a une ref disponible pour déterminer des corrections). Quelqu'un qui achète un Hobo ne peut pas savoir s'il est bon sans une référence indiscutable pour l'étalonner. C'est un gros problème pour la plupart des amateurs, qui justement comme tu le dis, ne peuvent pas investir ou installer un gros abri pro. Les essais de Michel et d'ici sont bien réels dans des abris normalisés homologués. Mes résultats dans un même et seul abri normalisé qu'il soit MF ou non, 7714 ou non, sont donc tout aussi éloquents en ce qui concerne les Hobo dans des conditions météo courantes ici. D'autant plus que l'abri MF modèle réduit relève des T moins changeantes ici qu'un abri 7714 qui amplifiera le problème des Hobo dans mes conditions météo, si une bonne partie des écarts est due aux différences de constante de temps des capteurs. Faire l'autruche en rejetant les résultats d'essais qui ne font pas plaisir (à moi le premier, je les ai acheté les yeux fermés , il y a pas mal de temps que j'utilise un bon Hobo Event sur un pluvio, de plus je conseillais ces Hobo, avec un 7714 + un SPIEA, en première station ! ) ne rendra pas les relevés des Hobo plus justes chaque jour dans toutes les conditions météo. Rien ne pourra effacer le fait que des thermo à 10 euros ont fait mieux pendant des années dans toutes les conditions météo que ces hobo en qq jours, c'est inadmissible à ce prix ! Il va falloir que je les étalonne aussi longuement que des thermo bas de gamme avant de pouvoir les utiliser correctement. Dans ce sujet sur une première station, tu parles toi-même de la comparaison de la WS 3600 avec le Hobo/7714, tu as donc changé d'avis entre tes 2 msg. La WS 3600 mesure et enregistre la T, il faut l'étalonner comme un Hobo... -
J'avais déterminé la constante de temps des thermo MF en verre à 1 m/s stabilisé, vu que c'est la norme ISO pour la météo maintenant (j'avais fait un montage avec un ventilo et un anémo), Elle variait de 55 à 60 s (essais aussi bien en sortie de four, qu'en sortie de congélateur ) Le Hobo est donné avec une constante de temps de 122 sec +- 6 s, la PT 100 inox à 1 m/s à 100 sec (essais MF norme ISO). Mais bon l'écart entier ne vient probablement pas de là car j'ai amélioré certaines constantes de temps et la précision des Davis sans que l'écart sur Tx disparaisse entièrement. Pour JC, la PT 100 MF c'est la sonde du réseau de Météo France. Elle est faite d'une résistance en fil de platine avec un gainage inox, (gainage en verre pour les essais d'abri ou autres, le top, mais fragile, constante de temps de 15 s), elle donne 0.0° pour 100 ohms. Sonde non seulement très précise, mais très stable dans le temps. (enfin l'avenir c'est la mesure sonique de la T, plus de biais à cause d'un abri, plus de constante de temps) Tu trouveras probablement des photos de PT 100 sur le site de MF ou sur le Net.
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Station météo oui certe, mais laquelle?
ChristianP a répondu à un sujet de Toaz dans Instrumentation
Je ne vois aucune référence de T indiscutable dans tes essais, tu ne peux donc pas dire que les relevés sont bons dans l'un des 2 cas. Le Hobo n'est pas une référence absolue et il est loin d' une PT 100 MF précise (la PT 100 MF génère au MAXI une erreur de +-0.15°, +-0.18° pour le Hobo ce n'est qu'une moyenne qui masque des erreurs maxi bien plus importantes) Voir ici le carnage en qq jours dans un même et seul abri MF: /index.php?s=&showtopic=16459&view=findpost&p=322800'>http://forums.infoclimat.fr/index.php?s=&a...st&p=322800. Ne pas oublier de préciser que tu as "modifié" efficacement l'abri WS 3600 en l'abritant du soleil avec une grande planche (tout le monde ne suit pas de près ton installation) Ce n'est pas un étalonnage des capteurs que tu réalises, c'est une comparaison de couples : abri 7714 + capteur Hobo face à l'abri "modifié" WS 3600 + sonde WS 3600 sans pouvoir démontrer quel est celui qui donne le meilleur résultat car tu n'as aucune référence qui puisse être jugée juste (rien ne dit que ce n'est pas le couple 3600 le plus juste). Avec ces 2 abris si différents, tu ne peux pas tirer de conclusions sur les capteurs seuls, si tu ne les places pas dans un seul et même abri, pour vérifier si les écarts sont générés par les sondes ou par les abris, ou par les 2 ensembles). Si on admet que les 2 capteurs renvoient la même Tn dans un même abri, l'écart ne vient pas l'air plus frais qui n'entrerait pas assez bien dans l'abri 7714. C'est l'abri 3600 qui rayonne trop et produit trop de froid, c'est typique de ce genre d'abri (l'abri 7714 n'étant pas neutre comme tous les abris, il est lui même aussi trop froid en moy Tn par rapport à la Tn réelle de l'air seul. Un abri qui est donc plus froid en moy qu'un abri lui même trop froid, ne peut être que trop froid) Les moyennes ne sont pas significatives seules dans ces essais, j'ai déjà vu des écarts moyens de 0.0° avec des écarts journaliers importants qui se compensent et s'annulent dans une moyenne. Sinon effectivement par rapport aux hobo de T ici, une WS3600 est probablement un bien meilleur achat /emoticons/sleep@2x.png 2x" width="20" height="20"> -
Depuis le 19/09, j'étalonne 2 Hobo dans l'abri du poste MF à coté des thermo MF. Au bout de 2 jours, vu les résultats lamentables en Tx /emoticons/sleep@2x.png 2x" width="20" height="20"> , j'ai contrôlé le thermo MF à maxi et j'ai doublé la mesure de la Tx MF en faisant défiler au fil des jours, 3 autres thermo MF à maxi étalonnés. Aucun écart significatif à noter avec le thermo MF habituel, ce qui est logique, les 2 autres capteurs Davis déjà présents dans le même abri, auraient détecté une éventuelle dérive bien avant l'arrivée des Hobo. Les premiers résultats ( http://meteo.besse83.free.fr/imfix/test1hobo.gif ) ne sont donc pas fameux en Tx pour du matériel à ce prix. Ils sont moins bons que certains de mes thermo à 10 euros. Ca fait très cher pour utiliser une mémoire et avoir l'étanchéité intégrée en plus. Comme quoi, même si des composants ont une bonne réputation suite à divers essais sérieux, il faut vérifier et revérifier, car un problème de matériel, les conditions différentes d'un endroit à l'autre, d'un moment à l'autre, peuvent mettre en évidence des erreurs indétectables en dehors de ces conditions. Je verrai plus tard avec plus de cas, si cette imprécision vient de la constante de temps (ici les Tx sont souvent particulièrement brèves avec la brise souvent soutenue qui raméne de la forêt, surtout quand elle est humide, des bouffées d'air plus frais qui coupent rapidement les hausses de T. J'ai pu le vérifier sur le Hobo pourtant moins réactif que les MF et que mes capteurs Davis modifiés. Certaines Tx pourtant trop faibles sur les Hobo, n'ont pas duré plus de 10, 20 et 30 s. Je testerai progressivement des pas plus grands jusqu'à la limite des 2 mn, donnée comme suffisante par MF. J'en doute ici en tous cas avec des Hobo !), de la gamme de mesure concernée, du comportement face au rayonnement résiduel dans l'abri ou autres... Ici en Tx les Hobo n'ont donc rien de la précision d'une PT 100 MF qui ne dépasse JAMAIS sur une Tx, une Tn et une Tinst, une erreur max de +-0.15° pour ce qui concerne l'erreur du capteur seul (MF +-0.15° sur le capteur, c'est une erreur maxi, pas une erreur moyenne comme celle donnée pour le Hobo, moy qui comprend des erreurs journalières très supérieures qui peuvent être fréquentes et s'annuler plus ou moins sur le long terme dans une moyenne pour faire illusion) Le Hobo nr 317 noté en panne a un problème lorsque je change le pas d'acquisition si je ne vérifie pas qu'il a bien été effectué (le 318 fonctionne normalement). Ces 3 derniers jours sans donwload, suite à ce bug, il a quelque peu renvoyé des valeurs surchauffées : http://meteo.besse83.free.fr/imfix/pannehobo317.gif /emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20"> Hobo pas jojo à Besse .
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Petit retour des Tn de l'hiver dernier 2005/2006.
ChristianP a répondu à un sujet de math92 dans Climatologie
Pour un meilleur aperçu, il faudrait rechercher ces Tnn pour chaque département : Tnn des stations < 250 m (exemples pour le Var, -9.5° à Cogolin, alt 10 m) Tnn des stations < 500 m (-12.3° à Vinon/Verdon, alt 270 m) Tnn des stations > 500 m (-16.2° à Comps Enterron, alt 840 m) + Tnn des stations du littoral (critères : pas de relief entre l'abri et la mer, distance directe maximale de la mer par rapport à l'abri : 2 km) pour les départements concernés (-4.5° à Fréjus/St Raphaël, alt 1 m) +Tnn des îles (-3.5° à Porquerolles, alt 10 m) -
Ah ok, difficile de faire les tests. C'est bizarre car en général quand le problème de terre démarre à un moment de la journée, il génère un paquet de rafales bidons, ce n'est peut-être qu'une prise pas assez enfichée à cause de ta dernière manip avec l'humidité qui joue, car une fois il me semble que tu avais relevé des 0 alors que je n'ai jamais entendu parler de 0 avec l'histoire de la terre. Si tu as un anémo de secours essaie avec pour exclure un problème d'humidité dans l'anémo. Pour les stats, il vaut mieux en avoir un en stock et/ou des ILS, car les ILS des pluvio ou des anémo ont une durée de vie très variable de moins de 1 mois à 13 ans ici ( J'ai dû changer 2 ILS de pluvio qui ont fourni bien moins de contacts qu'un anémo en une semaine, et un ILS d'anémo après un peu plus de 1 an de travail) Pour le mât ce n'est pas le cas le plus probable sur une Davis, mais c'est une possibilité.
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Salut Mike /emoticons/tongue@2x.png 2x" width="20" height="20"> Situation difficilement vivable pour un amateur de vent. Cette récidive sous la pluie, c'est typique de ce problème de terre et de difficulté à évacuer un très petit courant parasite (ou d'un câble de données passant trop près d'une source électromagnétique qui perturbe, voir d'une mauvaise connexion de prise RJ dans l'ISS, parfois du mât s'il n'est pas relié à la terre, ce n'est pas systématique). Parfois ce problème s'aggrave dans le temps si on ne le résoud pas. La prochaine étape, ce sera des xxx km/h par forte humidité (sans pluie) puis plus rarement éventuellement par temps sec. Tu peux contrôler les autres appareils dans ta maison (une prise péritel branchée sur un appareil légérement mal isolé peut suffir à le générer). Profite que le problème est présent pour disjoncter tous les circuits électriques de l'appart, sauf celui du micro sans rien d'autre de branché dessus à part la station (rien dans les autres prises secteurs de ce circuit, ni transfo de station) Si le problème est toujours là à ce moment, il vient probablement de ton micro, de ta terre ou de ton mât et s'il a disparu il faut brancher ton transfo station, puis (si pas de perturb) 1 par 1, réenclencher les circuits pour vérifier sa survenue après chaque manip, (une fois le bon cicuit trouvé, cherche l'appareil responsable) . Les anémo MF partent aussi en live si on ne soigne pas l'isolation ( mais bon vu les bonnes terres qu'ils ont d'origine, en général ça arrive après certains travaux ou appareils extérieurs à la météo) Bon courage !
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L'ouragan d'octobre 1987 sur le NO de la France
ChristianP a répondu à un sujet de adriano50 dans Climatologie
Normal j'ai été définitivement traumatisé au berceau par le froid de l'hiver 63 vers Brest Le vent moyen à 176 km/h venait du 160, le max de 198 km/h soufflait du 240 et son horaire est totalement décalé par rapport aux valeurs du 16 dans les autres stations (entre 0h et 1h15 TU) alors que les 198 km/h ont eu lieu à 10h50 TU. C'était probablement un grain localisé pour donner ce rapport (bon pour un grain) sur ce site, sans que d'autres stations proches soient concernées à cet horaire. Pas de vent moyen validé. -
L'ouragan d'octobre 1987 sur le NO de la France
ChristianP a répondu à un sujet de adriano50 dans Climatologie
J'avais récupéré des valeurs validées pour le 15 et le 16 sur mon département natal (29), avec qq "petits" vents moyens /emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20"> : Stations Date Rafales max (km/h) Max V moy/10 mn BRIGNOGAN 19871015 147,6 82,8 BREST-GUIPAVAS 19871015 133,2 79,2 BATZ 19871015 158,4 90 LANVEOC 19871015 162 100,8 CREAC'H 19871015 129,6 97,2 PTE DE PENMARCH 19871015 187,2 176,4 PTE DU RAZ 19871015 183,6 172,8 QUIMPER 19871015 183,6 122,4 LANDIVISIAU 19871015 129,6 64,8 BRIGNOGAN 19871016 169,2 126 BREST-GUIPAVAS 19871016 147,6 75,6 BATZ 19871016 172,8 162 LANVEOC 19871016 154,8 104,4 CREAC'H 19871016 176,4 115,2 PTE DE PENMARCH 19871016 198 115,2 PTE DU RAZ 19871016 216 QUIMPER 19871016 187,2 144 LANDIVISIAU 19871016 140,4 68,4 -
Suivi de l'épisode méditerranéen
ChristianP a répondu à un sujet de cevenol43 dans Le temps en France
Ce matin 128 mm à St Maximin et en général autour 5 à 17 mm dans qq autres stations consultées. 9 mm à Besse, bruine faible actu, de la pluie faible approche. Le capteur d'humidité du sol à -10 cm, n'a pas vu d'eau depuis début avril. Fin aujourd'hui d'une série de 98 jours consécutifs avec Tx >= 25°, à 2 jours du record d'ici en 2003 (98 j consécutifs aussi au Luc cette année, record de 115 j en 2001) -
Installation d'objet au sommet d'un arbre
ChristianP a répondu à un sujet de Nico 080 dans Instrumentation
Ok, merci je vois mieux ! /emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20"> L'abri MF Stevenson plus imposant sous le prototype à coupelles, le protège d'une bonne partie de l'effet de sol (non négligeable vers un 15 septembre, avec des Tx à l'ombre 2 cm sous le fond de l'abri MF de +2 à +2.5° > à celles dans l'abri MF) et comme tu le dis, le prototype est plus ventilé au-dessus de l'abri MF. (à priori il y a un problème de mesure de la hauteur ou une différence d'installation de l'abri MF, car les pieds de l'abri MF sont standards. Le sommet de l'abri Stevenson MF ici est à 1.9 m du sol pour que les sondes soient bien à au moins 1.5 m du sol dans l'abri. Une sonde à 30 cm au-dessus de l'abri MF, ça me donnerait un capteur à 2.2 m du sol dans ton prototype, ce qui génère d'entrée un refroidissement des tx) Pour une comparaison d'abris, l'OMM précise les conditions. Il faut qu'ils soient au même niveau par rapport au sol et espacés de 3 à 4 m (4 m pour des Stevenson pour éviter que l'un influence l'autre) Avant la comparaison, il faut aussi étalonner la sonde de la ws 9035 en Tx et en Tn dans l'abri MF (sur la gamme de mesures concernée par les essais, les capteurs amateurs sont rarements linéaires) à coté des thermo MF pour être certain qu'il n'y a pas compensation d'écarts dans 2 abris différents avec ces 2 thermos différents (MF étalonne ses PT 100 pourtant plus précises et plus stables dans le temps, juste avant et après un essais, pour être certain que la comparaison n'est pas biaisée par les sondes). Pour les Tx, il faut réaliser aussi obligatoirement des essais pendant les forts rayonnements (juin et juillet, avec pas mal de jours de beau temps, on ne sait jamais là-haut ) pour y voir clair, car actuellement le rayonnement global est moyen, identique à celui d'une fin mars. Je pense que ces écarts anormalement négligeables sur les Tx par rapports aux essais pro (français ou étrangers) de ce type d'abri, proviennent probablement de la somme de toutes ces différences dans tes essais : Etalonnage du capteur WS dans l'abri MF (en Tx et en Tn). Différence de hauteur. Abri au dessus du toit du Stevenson. Rayonnement global insuffisant à cette période pour tester efficacement cet abri en Tx. -
Installation d'objet au sommet d'un arbre
ChristianP a répondu à un sujet de Nico 080 dans Instrumentation
Bonsoir, Quel modèle d'abri MF utilises-tu ? Qu'est ce que tu appelles "(sur l'abri)" ? A quelle hauteur est-il au-dessus de l'abri MF et du sol ? Quels modèles de capteurs utilises-tu dans les 2 abris ? Si tu as une photo, merci ! -
Essais publiés à l'AMS : http://ams.allenpress.com/amsonline/?reque...3E2.0.CO%3B2#s1
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Oui, elle serait aux normes, s'il n'y a pas trop d' obstacles très hauts à 50 m pour respecter les critères de distances par rapport à la hauteur des obstacles, ou pour éviter des ombres portées. Elle serait classe 2 en T, car le site comprendrait plus de 3142 m2 de béton dans le rayon entre 50 et 100 m. Elle ne pourrait pas être classée comme synoptique pour l'OMM. Si on détectait des Tn plus élevées sur ce site normalisé, qui ne s'expliquent par aucun autre paramètre topo et météo, on sera à peu près certain que cela vient de l'air chauffé par le béton (et non de l'abri et du capteur trop directement chauffé par les rayonnements de ce béton, s'il était trop proche). Pour un suivi précis du climat, pour l'OMM il faut que la station soit à X km d'une concentration urbaine (distance variable selon le nb d'habitants de la zone urbaine concernée) et sur des sites qui varient peu dans le temps, ce qui n'est pas le cas des villes. Mais pour étudier le climat dans la ville et mesurer précisément l'îlot de chaleur (sans biais dus aux normes) il faut aussi des stations capables d'extraire la T de l'air globalement chauffé par la ville, sans l'influence directe sur l'abri et le capteur, des rayonnements supplémentaires dus aux obstacles et aux matériaux qui seraient trop proches. A noter que dans certaines études, quand un scientifique parle de l'ICU, il englobe le réchauffement total, qu'il soit dû ou non, en partie ou en totalité, à des matériaux, des murs ou autres obstacles trop près de l'abri météo (réchauffement direct du matériel faute de normes suffisantes, par rayonnement et/ou manque de ventilation, indépendant de la T réelle de l'air urbain réchauffé). Avec cette définition trop large de l'IC, on pourrait aussi parler d'îlot de chaleur campagnard, quand un abri est entouré de végétation, de haies d'arbres, ou de restanques, ..., trop proches. Il y a une exceptionnelle très bonne station urbaine à Marseille (classe 1) sur l'hippodrome du Prado près du bord de mer. Vue de la station : http://www.meteosudest.org/stations/mrsborely.php Vue du ciel de la situation de l'hippodrome : Relevés en juillet 2006 Marseille Marignane (station synoptique de qualité) Tn 22.1° 22.2° Tnn 18.4° 19.5° Tx 30.6° 33.8° Txx 34.5° 37.3° Tn relativement fraîche à Marseille par rapport à Marignane. Normalement on aurait dû voir la station de Marignane moins chaude que Marseille en Tn pour juillet 2006. Surtout que la station de Marseille est une zone urbaine au bord de l'eau. Le top pour chauffer en Tn l'été. D'autant plus que vers l'heure des Tn, par temps calme sans vent synoptique (courant en juillet 2006 la nuit), en général une faible brise de terre passe d'abord sur le gros de la ville avant de toucher cette station (de plus en juillet 2006, l'eau de mer était exceptionnellement chaude pour ce mois). Quand une station est bien aux normes de dégagement classe 1, il n'est pas évident de mettre en évidence le véritable ICU (celui indépendant du réchauffement du matériel dû à des normes insuffisantes, cas les plus courants pour des stations urbaines) Trop souvent dans certaines études, on compare une station urbaine pas assez aux normes avec une station campagnarde parfaitement aux normes. On en déduit ensuite que l'écart total est dû à l'ICU, alors que ce n'est pas toujours très visible quand on utilise des stations urbaines qui appliquent les mêmes normes de dégagements et de sol (dans les rayons de 30 m et 100 m) que la station campagnarde. Oui, il existe des îlots de chaleur non négligeables aussi dans les petites communes et les villages, plusieurs scientifiques l'ont démontré (je parle de vrais ICU où les points de mesures sont assez dégagés par rapport aux normes).
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Où as-tu vu ce gros écart sur les capteurs Davis ? Ici je n'ai jamais relevé un tel écart entre 2 sondes Davis ou entre les thermo MF et une sonde Davis pendant des années d'utilisation ( j'ai toujours 2 sondes Davis à côté des thermos MF dans l'abri MF. Je ne parle pas des modules avec une résolution de 0.5° ou de la sonde Monitor2 non modifiée avec le composant trop enfermé dans un boîtier qui modifie la constante de temps) Les Vantage ici ont tendance à sous-estimer légèrement les Tx (-0.3°) plutôt qu'à les surestimer. L'écart de T de la station de Météor avec la T qu'il devrait relever chez lui si elle était aux normes, est inconnu. Il n'y aurait pas eu d'écart avec Toulouse, elle n'aurait pas été plus juste pour autant. Un coin plus frais en réalité pouvant être masqué par une erreur due aux normes insuffisantes. Je radote, que la station soit urbaine ou non, seul le respect des normes (d'abri et de site), la bonne ventilation naturelle du site (autour et au niveau de l'abri) et le contrôle du matériel, garantissent des relevés de T corrects.
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Pour comparer. Sur un an de comparaisons MF entre 2 abris (à ventilation naturelle) strictement identiques, des grands modèles avec PT 100 : 95% des T instantanées, des Tx, des Tn, des Tm sont dans l'intervalle [-0,2°; 0.2°] Ecarts maxi en Tn -0.2 et +0.2° Ecarts maxi en Tx -0.2° et +0.3° Ecarts maxi en Tm -0.2° et +0.2° Quand MF utilise 2 modèles à ventilation naturelle différents pour une comparaison entre ces 2 abris, les écarts varient. Ils sont un peu plus importants pour les Tx et les Tn mais pas pour les Tm (pour les abris recommandés, je ne parle pas du Cimel ou du Patac, qu'il faudrait jeter à la poubs avec joie )
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En zoomant bien plus avec l'annuaire pour mieux détailler le site, j'ai aperçu un objet blanc qui pourrait être l'abri au centre de ce terrain. Comme par "hasard", le rayon de 30 m entre l'éventuel abri et une source de chaleur la plus proche (un parking) est correct, la station serait donc classe 2 (même incertitude que la classe 1 en T). Donc aucun problème de normes, pas de biais à ce niveau (dans la base de données, la station a été déplacée en octobre 1996 de -2 m en altitude et de 1300 m horizontalement) . Si c'est bien l'empacement de la station, c'est une station très intéressante pour analyser l'influence de l'îlot de chaleur global quand il se déplace vers cette station avec un petit vent d'W à NW (un vent trop fort homogénéise trop l'air et dilue l'ICU). Si toutes les stations urbaines possédaient ce type de terrain avec au moins ces dégagements, on n'aurait aucun problème dû aux normes et aux cloisonnements, on ne verrait pas des Tx surnaturelles, l'analyse de l'ICU serait beaucoup plus facile. Pour comparer les Tn avec des stations du Sud si lointaines, il faudrait analyser les fréquences de directions et les vitesses du vent et la fréquence de l'état du ciel au dessus de l'abri, au moment des horaires pendant et autour des Tn. Les Tn sont très dépendantes de la moindre variation du vent et de l'état du ciel au-dessus de la zone de l'abri. On peut voir un bon exemple en août 2006 où le Luc a relevé sa 8 ème valeur la plus chaude en Tn d'août (sur 61 ans), gràce à la fréquence record des vents nocturnes soutenus qui a plus qu'annulé l'effet de la masse d'air plus fraîche. Je trouve d'ailleurs dommage que dans le réseau principal, il n'y ait pas systématiquement un anémo à 2 m du sol au niveau de l'abri (comme dans un réseau US), on aurait qq surprises en analysant l'évolution des T avec la variation du vent au niveau de l'abri. Celà permettrait d'estimer assez précisément le niveau d'erreur sur les T pour manque de ventilation.
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Bonsoir, Voici un graphe de comparaison des Tx de l'abri MF modèle réduit, face au ventilé méca Davis pendant une saison de forts rayonnements (du 10/05/2004 au 31/08/2004, 114 jours). http://meteo.besse83.free.fr/imfix/compara.../ecartvtlmf.gif On peut voir la différence par rapport à l'abri pro de référence sur l'autre courbe réalisée par MF. C'est celle de la comparaison entre le même abri modèle réduit MF et la référence actuelle, le Young ventilé mécanique à 6 m/s. Ce Young est l'abri qui permet de s'approcher au mieux (pour le moment) de la T réelle de l'air lorsqu'il est bien installé (site au top, classe 1 à 2, bien dégagé). L'incertitude due à cet abri est de +- 0.2° (hors incertitudes de la sonde +-0.15° et de l'acquisition +-0.1°, chez MF) Sur le graphe on voit que 40% des Tx du modèle réduit MF sont > +0.2° à celles de l'abri Davis ventilé alors que le MF réduit a 59% des Tx > +0.2° à celles de l'abri de référence Young. On peut estimer que le Davis rate des surchauffes de l'abri modèle réduit par rapport à l'abri ventilé mécanique Young. Il n'y a que 12% des Tx du modèle réduit MF qui sont > +0.5° par rapport au Davis ventilé (ceci pendant cette saison des forts rayonnements de 114 jours). Pour gagner des degrés, il faut soigner la ventilation du site de l'abri et pas seulement l'abri. Pendant la même période, voici les écarts entre 2 sites avec 2 abris MF placés à 4 fois la hauteur des obstacles (4 X) et une fois (1 X) la hauteur des obstacles (brise habituelle ici de SSW à SW, secteur cloisonné par la forêt dans cette direction pour l'abri à 1 X) http://meteo.besse83.free.fr/imfix/compara...i/1x4xsswsw.gif Ici les écarts entre ces 2 mêmes abris MF, mais uniquement lorsque le vent vient des vents de tendance Est, secteurs assez dégagés relativement aux normes pour les 2 abris (donc assez ventilés pour une bonne représentativité des Tx) http://meteo.besse83.free.fr/imfix/compara...abri/1x4xve.gif On peut voir que la dispersion des Tx par vent d'est (secteur normalisé pour les 2 postes) est faible et bien dans la zone cible radome (+-0.5° dans au moins 95% des cas) ce qui n'est pas le cas par brise à cause du nom respect des normes de dégagements (en zone pourtant naturelle avec des obstacles qui évapotranspire contrairement à des murs !) avec 95% des valeurs dans l'intervalle [0 ; +2.9°], dont 53% des surestimations dans l'intervalle [ +2° ; +2.9°] ! En ne tenant pas compte des normes de dégagements pour obtenir une bonne ventilation naturelle du site de l'abri, il est facile d'attribuer des écarts sur Tx dus aux différences de normes d'installation, à un pseudo micro-climat, à l'urbanisation ou à une autre cause. Pour mesurer la Tx de l'air en zone urbaine (ou non), il faut un minimum de ventilation du site et donc des dégagements. Dans le cas contraire, on mesure surtout un écart sur Tx dû aux normes insuffisantes, plus que l'écart dû à l'îlot de chaleur global de la zone que l'on cherche à connaître. Cela peut faire désordre dans une analyse, vu que des écarts dus à certaines normes non respectées, se retrouvent aussi à la campagne (avec ces mêmes normes non respectées) et ils n'ont rien à voir avec l'îlot de chaleur. En Tx, dans bien des cas de stations cloisonnées en zone urbaine, la partie la plus importante de l'écart sur Tx sera plus dû aux normes insuffisantes à cause du manque de dégagements, qu'à l'îlot de chaleur lui-même. Les dégagements et le sol, font partie des normes au même titre que l'abri normalisé. On ne peut pas se passer de l'un ou de l'autre si l'on souhaite mesurer la T de l'air ambiant chez soi (et non une températue ambiante). Il est impossible de mesurer la T de l'AIR ambiant chez soi dans un site cloisonné. On mesure plutôt une T ambiante due à la T de l'air, mais aussi à celle induite par les rayonnements supplémentaires des obstacles, matières et matériaux, qui n'ont rien à voir avec la T de l'air seul. L'abri et le capteur ne sont pas capables de faire le tri entre la T de l'air et celle des obstacles et des matières, qui ne doivent pas être présents à une certaine distance pour pouvoir s'approcher au mieux de la mesure de la T de l'air seul. . Quelque soit le modèle d'abri, plus on cloisonne un site et moins on relève la T de l'air seul et plus on mesure des rayonnements. Ventiler, ventiler...
