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charles.muller

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  1. Alors bibi, une question Une des craintes dont a parfois parlé ici, c'est la baisse des ressources en nutriments du sol. En gros, des T plus élevées et plus de CO2, cela favorise plutôt la croissance (ou la durée de la période végétative) hors épisodes exceptionnels type canicule. Mais si les nutriments ne suivent pas, cela pourrait en tendance annuler le gain attendu, donc ralentir l'augmentation de la fonction puits de carbone. Est-ce exact et comment voit-on l'évolution dans les décennies à venir? La réponse à cette question dépend-elle de manière déterminante des espèces et des sols? Peut-on malgré tout faire des "moyennes" sur les tendances attendues? Un autre point, mais c'est une vaste question : la disponibilité en eau pendant la période végétative. Je pense y revenir plus tard avec des questions plus ciblées.
  2. Sur la stabilité depuis 50 ans, je ne suis pas d'accord : on a eu au contraire la valeur minimum des tâches solaires du XXe siècle dans les années 1960. Stable depuis 25 ans, OK, encore que Winnikov 2003 sur la base ACRIM n'était pas d'accord (il trouvait +0,1W/m2 sur deux minima de cycles). Mais sa conclusion a été réfutée par deux autres travaux en 2005, donc j'accorde pour le moment que nous sommes stables. L'énergie reçue au sommet de l'atmosphère n'est qu'une donnée du problème. Facile à comprendre : si le soleil est stable, mais que tu as en tendance de moins en moins de nuages sur ton jardin pendant 10 ans, tu vas forcément voir des différences, notamment pour les Tmax. Or, pas mal d'indices montrent qu'il y a justement moins de nuages et plus d'insolation de surface sur notre "jardin global" qu'est la Terre depuis une quinzaine d'années (et que les Tmax ont augmenté plus vite que les Tmin par rapport aux périodes précédentes). G. Schmidt a beau me dire que c'est très incertain, et sur un temps très court proche de la variabilité chaotique, et que cela ne change rien au bilan TOA dont tu parles... j'ai du mal à penser que cela n'a pas eu d'influence sur les fameux "records" de la décennie 1996-2005 que l'on impute surtout aux GES /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">
  3. Prudence, cela n'est pas linéaire et surtout, une année ne représente rien. Raison pour laquelle l'info ci-dessous ne peut pas être prise comme une preuve quelconque du lien soleil/climat ou soleil/T. Faire un lien de causalité entre 2005 record des T (ce n'est le cas que pour le GISS d'ailleurs) et record d'éruption serait erroné. En revanche, s'il s'avère que le minimum en cours est supérieur au précédent, cela ne sera pas inintéressant. http://www.cidehom.com/science_at_nasa.php?_a_id=221 Soleil : un minimum qui a tout d’un maximum. traduction de Didier Jamet En théorie, 2005 aurait du être une année particulièrement calme pour le Soleil. Bizarrement, il n’en a rien été. Pourquoi ? Les scientifiques sont naturellement les premiers à se poser la question. Le 7 septembre 2005, une énorme tache solaire fut responsable d’une colossale éruption solaire, une des plus puissantes jamais enregistrées. Dans les jours qui suivirent, elle connut 8 autres épisodes éruptifs. Chacune de ces éruptions de " classe X " provoqua sur Terre une interruption des communications radio sur ondes courtes et alimenta en énergie un orage magnétique qui balaya toute la planète. Ces éruptions précipitèrent dans l’espace des nuages de particules ionisées qui, lorsqu’ils rentrèrent en collision avec notre planète, y déclenchèrent des aurores polaires couleur rubis jusqu’à des latitudes très éloignées des pôles. Alors c’est ça un minimum solaire ? En fait, le minimum solaire, défini comme le point de plus basse activité du cycle solaire de 11 ans, n’est attendu que pour 2006. Cependant les prévisionnistes s’attendaient en toute logique à ce que l’année précédant ce minimum soit plutôt calme. La vérité est qu’elle n’a pas été calme du tout. Le Soleil a débuté 2005 en fanfare avec une éruption de classe X dès le 1er janvier. Au 15 septembre 2005, nous avons déjà subi 4 orages magnétiques sévères et un total de 14 éruptions de classe X. " Cela correspond a une activité solaire très soutenue " confirme le physicien spécialiste du Soleil David Hathaway, du centre national de science et de technologie spatiale de Huntsville, dans l’Alabama. Pour s’en convaincre, il suffit de comparer 2005 à l’année du précédent maximum solaire, 2000. " Sur toute l’année 2000, nous avons eu droit à 3 orages magnétiques sévères et 17 éruptions de classe X ". À la mi-septembre 2005, nous comptons donc déjà un orage magnétique de plus, et le retard en éruptions de classe X pourrait être comblé dès la fin du mois. Ce minimum solaire ressemble à s’y méprendre à un maximum. (...) Il se trouve que le nombre de taches solaires a bien décliné comme prévu depuis l’an 2000. Pourtant, l’activité solaire reste à un niveau élevé. Comment est-ce possible ? Hathaway a une réponse : " les taches de 2005, bien que moins nombreuses, se sont révélées beaucoup plus instable et explosives ". Intéressons nous par exemple à la tache 798, à l’origine de la super éruption du 7 septembre 2005, et des 8 classe X consécutives : à elle toute seule, elle a suffi à faire de septembre 2005 le mois de plus grande activité solaire depuis mars 1991.
  4. Eh bien pas forcément :- temps court - variation progressive - inertie océanique C'est un peu comme pour les GES : si tu ajoutais puis soustrayais progressivement 30 pmm tous les 5 ans, tu aurais du mal à voir un signal dans le bruit. Et il y a le fait que depuis que l'on observe le soleil de plus près (1978), il se trouve que l'on est apparemment dans une phase stable. Si l'on avait eu une variation significative et de même tendance entre chaque minima de trois cycles, on aurait pu faire des observations plus pertinentes. I
  5. Si les minima solaire du XXe siècle sont en moyenne 0,3 à 0,6 W/m2 plus élevés que ceux du XVIIIe siècle, le climat du XXe sera différent de celui du XVIIIe pour des raisons solaires (toutes choses égales par ailleurs). Exemple ci-dessous de travail en cours à l'ISPL, sur la signature solaire en stratosphère et sa propagation jusqu'à la surface. (On peut voir aussi le projet Hammonia en Allemagne). Comme le bilan radiatif se fait pour le moment à la tropopause (en prenant seulement le delta irradiance) dans les modèles actuels, j'ai du mal à croire que ces modèles incluent tous les effets du soleil sur le climat. 08-08-2005 : Les ondes planétaires amplifient la sensibilité de la stratosphère aux variations de l’activité solaire Bien que le rayonnement solaire soit le moteur principal du climat, les mécanismes par lesquels l’activité solaire agit sur les paramètres atmosphériques dans la basse atmosphère et au niveau du sol ne sont pas clairement identifiés. Par effet radiatif direct d’une part, la variation de la température moyenne engendrée par les variations de l’activité solaire est quasiment indétectable. Par effet indirect d’autre part, les variations du flux des ultraviolets (UV), en modifiant la répartition de l’ozone et par conséquent les gradients de température et la circulation dans la stratosphère, ont un impact important sur la stratosphère. Cependant, la modélisation de cet effet indirect ne permettait pas jusqu’à présent de reproduire les observations, jetant un doute à la fois sur la modélisation et sur la qualité des données. Le travail effectué au Service d’Aéronomie sur la qualification des mesures de température a permis d’avoir une vision plus cohérente de l’effet du rayonnement ultraviolet sur la stratosphère. La modulation saisonnière très forte de la température (Figure 1) observée à moyenne et haute latitude suggère en effet qu’un mécanisme lié aux ondes planétaires se propageant l’hiver dans la stratosphère est à l’oeuvre. Une modélisation à trois dimensions de la stratosphère a permis d’autre part de reproduire les observations d’une façon remarquable (Figure 2). Grâce en effet à la possibilité, offerte par ce modèle, de choisir l’amplitude des ondes planétaires, on a pu mettre en évidence le caractère hautement non linéaire de la réponse de la stratosphère au forçage solaire et expliquer comment les échauffements stratosphériques soudains (20 à 40° d’amplitude) observés régulièrement durant l’hiver résultent de l’interaction entre les ondes et la circulation moyenne et dépendent donc de l’activité solaire. La question qui se pose aujourd’hui à la communauté scientifique est de comprendre l’influence de l’activité solaire sur le climat et expliquer le climat du passé, notamment les températures extrêmes du 17ème siècle. Il s’agit en particulier d’identifier un mécanisme responsable de la propagation du signal solaire à travers la haute atmosphère et jusqu’au sol. Les résultats décrits ci-dessus, bien que concernant la stratosphère, peuvent apporter un début de réponse. Ils montrent en effet que les variations importantes observées dans la stratosphère à moyenne et haute latitude pourraient se propager vers le sol grâce aux ondes planétaires. Plusieurs chercheurs de l’Institut Pierre Simon Laplace (IPSL) sont impliqués dans les recherches de l’impact du soleil sur notre atmosphère. L’extension vers la haute atmosphère du modèle atmosphérique LMDz par le groupe ISC (Interaction de la Stratosphère sur le Climat) de IPSL permettra de poursuivre ces études. Au niveau international, la communauté s’organise autour du groupe SOLARIS du programme SPARC/WCRP (Stratospheric Processes And their Role in Climate / World Climate Research Programme). Du côté des observations, les nouvelles mesures atmosphériques du satellite ENVISAT sont d’ores et déjà disponibles, notamment celles de l’expérience Gomos. Le satellite Picard, qui sera lancé en été 2008, et l’expérience Solspec, dont une nouvelle version devrait être installée sur la station spatiale internationale, mesureront respectivement le diamètre solaire et son spectre et nous permettrons de compléter cette compréhension des mécanismes jouant un rôle essentiel dans les relations Soleil-Terre.
  6. Je saisis pas forcément très bien ta question. Entre un minimum et un maximum, tu as par exemple des effets assez importants sur la troposphère à 20-60°, avec un maximum de +0,5°C vers 40-50°. Et on a bien sur rapporté toutes sortes de variation sur la circulation (cellules de Hadley, de Ferrel, jets subtropicaux, vortex polaires, etc.) ou les oscillations (NAO, ENSO, QBO, etc.). La note technique du Hadley Center dont on avait parlé (Harrison 2005) offre une bonne synthèse à ce sujet. La variation d'irradiance tous les cinq ans n'est pas très importante (0,3 W/m2 TOA), elle est progressive, avec des irrégularités, et par définition courte. Si l'activité solaire moyennée du XXe siècle est plus élevée que celle du XVIIIe siècle, je ne vois pas comment ces différents effets notés lors des cycles de 11 ans ne se sont pas répercutés sur une modification des T et de la circulation générale entre 1750 et 2000.
  7. En fait, je crois que l'on n'a pas bien compris ta question de départ Dans la THC, la circulation de surface (type GS ou Kuro Shivo courants chauds superficiels des façades ouest) dépend surtout des vents, et la circulation semi-profonde des gradients de densité, donc des deux facteurs température et salinité. (I y a aussi l'effet de la force de Coriolis, comme pour l'atmosphère). L'évolution de ce gradient de densité peut faire varier l'intensité des courants ou peut-être modifier légèrement leur localisation, mais un "arrêt" du phénomène sur un point du circuit n'a pas de sens. C'est comme si tu disais que les masses d'air risquent de s'arrêter à tel endroit de l'atmosphère. Enfin, c'est comme cela que je le comprends.
  8. Dans tous ces débats, on continue d'échanger seulement des W/m2 sur le bilan radiatif TOA (top of atmosphere, tropopause) tel que le propose le GIEC. A mon avis, cela n'a pas tellement de sens sur les phénomènes de court terme (quelques années à quelques décennies). Si la nébulosité baisse ou monte pendant une longue période (par exemple), cela ne va pas s'enregistrer en bilan TOA tel qu'on le mesure aujourd'hui et cela va pourtant avoir des effets significatifs sur le climat (et sur le budget radiatif de surface). Même chose par exemple pour le comportement calorique de l'océan (dont on parle... en théorie... dans ce post). Autre point : le forçage n'est pas grand chose, c'est la sensibilité climatique au forçage qui donne la mesure réelle du réchauffement. Or, malgré mes demandes répétées ici, sur FS ou sur RC, on ne m'a toujours pas expliqué pourquoi +0,5W/m2 d'irradiance et +0,5W/m2 de GES sont censés avoir la même sensibilité climatique (c'est-à-dire engendrer de rétroactions similaires du point de vue de l'évolution des T, et de la circulation générale). G. Schmidt me dit "c'est le résultat des modèles, à 10% près", point à la ligne. Mais comme on sait que les même modèles ne paramètrent pas physiquement tous les effets d'une variation d'irradiance (notamment les effets des variations d'UV qui sont les plus importantes), prennent de toute façon peu en compte les variations d'irradiance (80% des modèles prennent le soleil comme stable sur le XXe) et que leur résolution sur la circulation ou les échanges verticaux est encore assez faible, ce genre de réponse laisse un peu sur sa faim.
  9. charles.muller

    Une énigme

    En effet, pas eu le temps d'aller chercher leurs données. Mais la figure juste en dessous permet quand même de se faire une idée, puisqu'elle fait la somme des forçages. Sur 1916-1945, on voit que l'on a maximum 0,3W/m2 de forçage positif total. Et cela donne 0,41°C. Sur 1977-2006, on à 0,49°C. A sensibilité T/forçage équivalente, cela suppose que le forçage est de 0,4W/m2 maxi sur cette période. Ce n'est pas l'impression que donne la courbe. Comme les GES ont monté de 1,1 W/m2 sur cette période*, il faut pourtant trouver -0,7W/m2. Les volcans ? Moyennés sur la période, El Chichon et Pinatubo ne doivent pas représenter plus de -0,2W/m2. Cela un forçage résiduel de -0,5W/m2 pour les aérosols. Comme on revoit plutôt à la baisse en ce moment les effets indirects des aérosols et comme leurs émissions semblent avoir stagné, voire baissé entre 1977 et 2006, je doute que cela soit crédible. *Voir http://www.cmdl.noaa.gov/aggi/
  10. charles.muller

    Une énigme

    Dans une discussion sur RC, G. Schmidt m'a donné un lien vers cette estimation du modèle Nasa Giss pour les forçages 1880-2000. Pour le coup, le réchauffement 1916-45 devient assez incompréhensible : - pas de forçage solaire (courbe orange) - forçages GES (vert) et aérosols (bleu clair + violet) qui s'annulent, voire qui penchent vers le négatif quand on en fait la somme - période 1880-1915 dominée par un forçage négatif des volcans, dont pas d'effet différé de l'inertie thermique des océans. Et malgré cela un réchauffement significatif de 0,41°C. Je constate en tout cas que le forçage solaire est limité à des variations infimes. Et encore le modèle GISS fait-il partie de ceux qui le prennent en compte ! Je ne vois pas comment de tels paramètres peuvent reproduire ce qui s'est passé au XXe siècle (c'est-à-dire les causes réelles des variations de T). Pour mémoire, la reconstruction de l'activité solaire de Muscheler 2006. Vous trouvez que la portion de courbe 1880-1960 ressemble à celle du modèle GISS ??
  11. Eh bien non, pas du tout, c'est pour cela que je suis un peu long à la détente cette fois pour trouver des sources. Pour être franc, honte à moi, je n'ai pas pris encore le temps d'examiner à tête reposée toute la construction de l'hypothèse barycentrique et ses implications prédictives, ce qui demande une bonne plage de temps et de concentration. Je vais le faire dès que possible. PS : j'ai souvenir que Solanki prévoit lui aussi (récemment) un minimum d'activité au cours du XXIe siècle, mais je ne remets pas la main dans mes archives sur le bon article, ni en conséquences sur les causes exactes qu'il avance pour sa prévision. Je vous tiens au courant.
  12. Curieux, ce graphe : il donne 2 W/m2 de hausse d'irradiance sur les maxima entre 1860 et 2000, soit environ 0,5W/m2 TOA, alors que le GIEC table désormais sur... 0,1W/m2 entre 1750 et 2000 (et il y a de bonnes raisons de penser que l'activité solaire était plus faible dans les cycles autour de 1750 qu'autour de 1860, ce qui signifierait que +0,5W/m2 est un minimum).
  13. Autre nouvelle moisson d'articles peer-reviewed, venus cette fois de chercheurs tchèques, toujours sur le rôle du barycentre dans l'activité solaire. Long-term changes of the surface air temperature in relation to solar inertial motion Ivanka Charvátová1 and Jaroslav Strcaronescarontík1 Climatic Change Volume 29, Number 3 / March, 1995 DOI 10.1007/BF01091867 Pages 333-352 Abstract The inertial motion of the Sun around the barycentre, or centre of mass, of the Solar System has been employed as the base in searching for possible influence of the Solar System as a whole on climatic processes, especially on the changes in surface air temperature. A basic cycle of about 180–200 years and its higher harmonics up to 30 years have been found in surface air temperature of central Europe since 1753, established from 13 continuous instrumental time series. These periods correspond to the periods of solar inertial motion. In the first half of the 19th century, when the solar motion was chaotic, this temperature was about 0.75°C lower than that in the 20th (1940–50) and the 18th (1760–70) centuries. The mentioned decades of long-term temperature maxima coincide with the central decades of the ordered (trefoil) motion of the Sun. The temperatures in coastal Europe have been found to have slightly different properties, especially on a long-time scale. The periods of 35–45 years are significantly pronounced in the coastal Europe temperature spectrum. The chaotic motion of the Sun in the next decades could decrease both the solar forcing and global surface air temperature. Can origin of the 2400-year cycle of solar activity be caused by solar inertial motion? I. Charvátová1 Annales Geophysicae Volume 18, Number 4 / April, 2000 DOI 10.1007/s00585-000-0399-x, 399-405 Abstract A solar activity cycle of about 2400 years has until now been of uncertain origin. Recent results indicate it is caused by solar inertial motion. First we describe the 178.7-year basic cycle of solar motion. The longer cycle, over an 8000 year interval, is found to average 2402.2 years. This corresponds to the Jupiter/Heliocentre/Barycentre alignments (9.8855 × 243). Within each cycle an exceptional segment of 370 years has been found characterized by a looping pattern by a trefoil or quasitrefoil geometry. Solar activity, evidenced by 14C tree-ring proxies, shows the same pattern. Solar motion is computable in advance, so this provides a basis for future predictive assessments. The next 370-year segment will occur between AD 2240 and 2610. Long-term variations in geomagnetic and solar activities and secular variations of the geomagnetic field components Jaroslav Strcaronescarontík1 Studia Geophysica et Geodaetica Volume 35, Number 1 / March, 1991, DOI 10.1007/BF01625053, 1-6 Summary After the removal of the eleven-year periodicity, long-term patterns of the aa indices of geomagnetic activity and of Wolf's sunspot numbers are defined. The positions of maxima and minima exhibit the same regularities as the secular variations of the geomagnetic filed components. This result is associated with the motion of the Sun round the barycentre of the solar system.
  14. PS : du même Fairbridge, un article intéressant de vulgarisation (peut-être déjà cité, désolé dans ce cas) : http://www.crawfordperspectives.com/Fairbr...aryDynamics.htm
  15. Pour nos camarades enthousiastes, quelques travaux peer-reviewed sur les liens barycentre / activité solaire. A noter Fairbridge 1987, évoquant les cycles de 179 ans et l'imminence d'une période d'activité minimale. On a Possible Generation Mechanism for the Solar Cycle Teimuraz V. Zaqarashvili The Astrophysical Journal, volume 487, part 1 (1997), pages 930–935 DOI: 10.1086/304629 Bibcode: 1997ApJ...487..930Z Abstract In this paper we investigate the effects of the Sun's motion around the solar system barycenter on the solar internal rotation. It is argued that the ellipticity of the motion causes weak periodic (sim11 yr) differential rotation.The influence of this periodic velocity shear on the weak poloidal magnetic field in the solar interior is studied. There exists a parametric resonance between the periodic shear of velocity and magnetic field perturbations. It is shown that shear flows with an 11 yr period generate exponentially growing Alfvén modes with a 22 yr period.It is obtained that during minima of solar activity, the differentiality of the rotation must be stronger, as revealed by observation. Prolonged minima and the 179-yr cycle of the solar inertial motion Fairbridge, Rhodes W.; Shirley, James H. Solar Physics (ISSN 0038-0938), vol. 110, no. 1, 1987, p. 191-210. Abstract The JPL long ephemeris DE-102 is used to study the inertial motion of the sun for the period A.D. 760-2100. Defining solar orbits with reference to the sun's successive close approaches to the solar system barycenter, occurring at mean intervals of 19.86 yr, simple relationships are found linking the inertial orientation of the solar orbit and the amplitude of the precessional rotation of the orbit with the occurrence of the principal prolonged solar activity minima of the current millenium. The progression of the inertial orientation parameter is controlled by the 900-yr 'great inequality' of the motion of Jupiter and Saturn, while the precessional rotation parameter is linked with the 179-yr cycle of the solar inertial motion previously identified by Jose (1965). A new prolonged minimum of solar activity may be imminent. Temporal variations of low-order spherical harmonic representations of sunspot group patterns: Evidence for solar spin-orbit coupling JUCKETT D. Astronomy and astrophysics (Astron. astrophys.) 2003, vol. 399, no2, pp. 731-741 Abstract The spatial and temporal patterns of sunspot groups spanning 125 years are explored using surface spherical harmonic (SSH) analysis at a temporal resolution of one Carrington Rotation (CR). SSHs spanning order, 1 ≤ m < 12, and degree, l, satisfying (I - m) < 12 are calculated for each CR from 300 to 1950 and are expressed as amplitude and spatial phase for each CR. Linear combinations of harmonics (IcSSHS), grouped by constant m and either even or odd l values, generate sectoral constructs with maximal power within the sunspot latitude band. The temporal variations of the lcSSHs describe the variations in longitudinal distributions of sunspot groups. The frequency components of these variations are examined separately using singular spectrum, Fourier, and wavelet analyses. The spatial phases of the lcSSHs display long-term secular, retrograde motions with superimposed near-decadal torsional oscillations. Two of these oscillatory components appear identifiable. One is an artifact of the differential rotation of the photosphere and has an 11-yr period. The other is in near synchrony with the proposed dL/dt series representing the torque on the Sun as it orbits the solar system barycenter. In contrast, each of the amplitude series for the lcSSHs follow an 11-yr solar cycle envelope but also contain a strong periodic component at 5.6 years and multiple components with periods between 15-30 years. Several of these oscillations are predictable from spin-orbit coupling considerations. At finer time scales (∼20 CR), there is also evidence for abrupt spatial phase shifts consistent with standing waves at a surface or interface. The conclusion is that SSH decomposition of sunspot patterns can be used to extract intensity and drift variations at several time scales. The intermediate time scale contains evidence that solar activity is modulated by the Sun's motion around the solar system barycenter.
  16. Quand tu parles d'un refroidissement de 0,4 à 0,5 °C, c'est sur quelle période exactement?
  17. Cette histoire de lien entre activité solaire et rotation de la Terre avancée par Wilson (ci-dessus) me semblait assez farfelue, mais j'ai découvert que c'est en fait un sujet débattu en astrophysique (ci-dessous, le premier abstract que j'ai rencontré sur la question). Quelqu'un a-t-il la moindre idée de la relation en question et des phénomènes impliqués ? Ou une source plus généraliste qui en parle ? (Je ne parle pas du lien éventuel avec le climat, juste d'une modification de la rotation terrestre modulée par l'activité solaire) A relation between solar activity and the Earth's rotation Journal Earth, Moon, and Planets Publisher Springer Netherlands ISSN 0167-9295 (Print) 1573-0794 (Online) Subject Physics and Astronomy Issue Volume 48, Number 3 / March, 1990 DOI 10.1007/BF00113856 Pages 189-195 Gu Zhennian1 (1) Shanghai Observatory, Academia Sinica Shanghai, China Abstract In this paper, applying Vondrák band filter to both series of (l.o.d.) and sunspot relative number ®, we obtain variations of amplitude of 11 yr term during 1800–1985. The results show that solar cyclic signal in (l.o.d.) series is weak and unstable. The amplitude of 11 yr term in R series has long-periodic variation. The paper has briefly discussed some results about effects of solar activity on the Earth's rotation through the atmospheric motion. From the variation of (l.o.d.) obtained by band filter, we find that maxima of amplitude of annual term in (l.o.d.) occur at the same time with those of sunspot number. It implies that the angular momentum imbalance between the circulations in Southern Hemisphere and Northern Hemisphere is controlled in some way by solar activity.
  18. Sur ce point, je ne suis pas d'accord avec lui. Comme on sort du PAG, dont certains paléoclimatologistes n'excluent pas qu'il ait été une des périodes les plus froides du Holocène, la tendance des deux-trois derniers siècles est naturellement à la hausse. Et une bonne partie de cette hausse 1750-2000 n'est pas due aux GES, dont le rôle est sans doute mineur entre 1750 et 1950 (+36 ppm CO2 sur cette période de 200 ans, contre le double pour 1950-2005).
  19. Bizarre cette courbe limitée à 15 ans : pourquoi pas 1995-2005, où se situent les fameuses "années records" du siècle ? G. Schmidt devrait aussi se pencher sur les variations d'insolation de surface, qui ont augmenté entre 1990 et 2005. (Et plus de rayon solaire à la surface, cela chauffe, oui ou non ?). Ainsi que sur les aérosols. En fait, j'en ai discuté avec lui et sa réponse n'était pas très décisive (en gros, on a de très mauvaises données sur les aérosols, le bilan TOA et le bilan de surface sont deux choses différentes, les GES sont la cause la plus probable du réchauffement) : [Response: The big problem with inferring radiative forcings from observations of clouds is that you don't have a complete picture of all of the factors that influence the clouds changes on the radiation (i.e. SW and LW effects depend on the vertical profile, optical thickness, cloud particle size etc.). Plus these are extremely noisy records. Plus you wouldn't know whether these are forcings or feedbacks. I don't know anyone who would suggest that we have a good idea about what the trends in albedo are - all the records are partial, noisy and prone to confounding factors. In some of them, the huge albedo change due to the Pinatubo aerosols doesn't even appear, in others the trends are opposed. Our understanding particularly of aerosol changes is indeed woefully inadequate, but uncertainty is not the same as knowing that they are changing dramatically (and they'd have to be reducing at a rapid rate to match the changes in CO2). The Pinker and Wild papers are talking about surface fluxes anyway (as I recall), not TOA changes, which are the important ones for radiative forcing. So I would put the statement that the growths in forcings over the last 30 years are predominantly due to GHGs in the highly likely (but not incontrovertable) category. - gavin] Sur ces sujets, voir discussion en cours ici : /index.php?showtopic=17426'>http://forums.infoclimat.fr/index.php?showtopic=17426
  20. Pas mal de modèles trouvent une tendance comparable (positive), mais avec des amplitudes très variées. Par exemple Zeng 2004 obtient un feedback positif, mais de 90 ppmv seulement en 2100 (contre 250 ppmv pour Cox 2000). Et Govindasamy 2005 ne trouve que 50 ppmv de leur côté. Dans leur comparaison intermodèles, Friedlingstein 2005 trouvent que cela va de 20 à 200 ppmv en plus en 2100, avec la majorité située entre 50 et 100 ppmv (pour SRESA2 1860-2100). Le plus gros problème à mon sens, que Matthews 2005 soulignent, c'est la grande imprécision de la modélisation actuelle de la réponse biologique à la hausse des T et du CO2 (productivité primaire en surface terrestre et zone euphotique océanique, réponse des populations bactériennes des sols, etc.). C'est tout à fait décisif, mais cela varie d'un facteur 2, 3 voire 4 selon les modèles. Et je ne suis pas certain que l'on soit encore très proche d'une bonne modélisation de la biosphère, tellement les facteurs impliqués sont complexes. A noter : une rétroaction positive ne signifie pas que les sources deviennent puits. Terres et océans continuent à agir ensemble comme des puits dans la comparaison intermodèle de Friedlingstein 2005, mais leur importance relative se réduit par rapport aux émissions anthropiques et au pCO2 atm. le lien vers la MIP de Friedlingstein et al 2005 (texte révisé, pdf) : http://www.climate.unibe.ch/~joos/OUTGOING...69_accepted.pdf
  21. Ce qui est surtout bizarre, c'est que je n'arrive pas à trouver la page de ce Ian Wilson à son université, ni de publications de cet auteur sur le soleil (Wilson étant hyper-répandu, ce n'est pas évident). Quelqu'un a fait une meilleure pêche que moi ?
  22. Surtout en Arctique, non ? Car en Antarctique, on a un réchauffement significatif à 1000 hPa comme à 850 hPa qui ne colle pas très bien avec des Tsurf stables ou un peu plus fraîches, sauf en Péninsule bien sûr. Mais il est vrai que les mesures en Antarctique sont réputées pauvres et difficiles.
  23. Justement, je voulais ton avis sur les calculs de Pierre Ernest à ce sujet. Sinon, on est bien d'accord que l'on parle là de la pompe physico-chimique de solubilité d'un océan "idéal" et abiotique ? Car la pompe biologique sur 0-200 mètres modifie elle aussi le cycle du carbone océanique et refoule en profondeur le carbone. Comme cette pompe biologique dépend partiellement des T et du CO2 (et aussi de plein de paramètres purement bio. + du comportement de la zone de mélange eaux superficielles/eaux profondes), cela complique forcément le calcul pour la réponse sur le rapport puits/source.
  24. Non, ce sont aussi des données annuelles pour Nasa Giss (mais sur nov-oct plutôt que jan-dec)Si je comprends bien, les réanalyses NCEP/NCAR sont un effort pour obtenir des bases homogénéisées de qualité depuis 1948, et cela plutôt dans une finalité météo que climato à l'origine. Quelle est la fiabilité de ces données ? En quoi est-ce comparable et concordant avec d'autres réanalyses, comme ERA40 par exemple ? Peut-être nos amis plus versés en météo ont-ils l'habitude de travailler avec ces données et connaissent mieux leurs avantages et leurs inconvénients ?
  25. Voilà ce que cela donne : On retrouve un réchauffement plus net en Arctique. Mais l'Afrique, l'Amérique du sud, l'Antarctique et les océans ne collent pas très bien avec Nasa/Giss (sauf que les échelles d'anomalies sont quand même très imprécises, bien sûr). En fait, comment les T tropo sont-elles censées se comporter par rapport aux T surf selon les différentes latitudes? J'avais lu que les modèles prévoient en général un deltaT au moins égal, et généralement supérieur pour la tropo, et cela surtout dans la zone de convergence. Mais peut-être n'est-ce pas le cas après tout ?
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