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lame2

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  1. Oui la moyenne ensembliste GEFS du 6 z était à -35°C temporairement sur une bonne moitié nord. UKMO ce soir envisage qu'un vaste noyau à -38°C s'étalerait largement sur la France. De beaux contrastes et pas mal d'agitation en vue.
  2. Oui je connais bien toutes ces techniques également . Mon post n'était qu'une illustration partielle de toutes les possibilités. Le velux peut également s'avérer être un point d'observation intéressant. On peut même en profiter pour y ajouter un petite couche "scientifique" en comptant le nombre de secondes que le flocon gorgé d'eau met à fondre complètement et à vérifier comment évolue la situation. Par contre je ne connaissais pas la technique de la glace de maquillage .
  3. Oui d'un point de vue étymologique tu as raison , un hivernophile est un amoureux des conditions hivernales marquées ( amoureux de neige légère qui tient sur toutes les surfaces, amoureux du gel intense qui fige les rivières! amoureux du froid marqué, impérial, dont les modèles ne voient pas la fin; bref l'hivernophile est un amoureux de l'hiver, le vrai type 1984-1985 - je m'emballe un peu, c'est vrai que la référence date - je ne suis plus tout jeune- et qu'il s'agissait d'un autre époque....) En fait Gugo fait une sorte de confusion étymologique , il parle sans doute des neigeophiles dans son post (dont une bonne partie de la population est d'ailleurs hivernophile d'où les confusions fréquentes sur les 2 termes ). Les neigeophiles sont les amoureux de la neige sous toutes ces formes (neige humide en gros flocons, en passant par la neige légère et froide, neige sèche et fine, neige en grain, bruine floconneuse, neige industrielle, neige roulée...). Le neigeophile préfère très souvent la neige type plume bien charnue descendant "à plein ciel" somme toute avec légèreté dans un ciel tout blanc! Le neigeophile comme tout passionné est un peu excessif. Dès qu'un risque de neige est envisagé, il est capable de passer un nuit blanche pour apercevoir ne serait-ce qu'un micro flocon. Son poste de surveillance préféré se situe souvent à proximité immédiate d'un réverbère. Il pourra passer des heures au pied de son poste d'observation le nez en l'air à scruter la masse pluvieuse pour y détecter la goutte un peu plus chargée que les autres, celle dont la texture s'épaissirait qui ne descendrait pas à la même vitesse que les autres, celle dont la teinte s'éclairerait soudain différemment sous le feu des projecteurs! Le fameux mélange pluie-neige qui, on ne sait jamais, par pure folie pourrait se transformer peu à peu en vrai flocon! Voir la fameuse transition pluie, pluie-neige, puis neige seule!! L'extase devenant totale si la neige seule commence à blanchir les surfaces alentours. Mais le chemin est souvent long et semé d’embûches pour arriver à de telles extrémités (surtout ces dernières années dans les plaines françaises). Bref Gugo parlait donc sans doute de neigeophiles, c'est certainement pourquoi il se réjouissait des modélisations pour la fin de semaine à venir. De mon côté, en tant qu'hivernophile et neigeophile (double maladie heu passion), je trouve aussi à me réjouir de ce qui se profile et je vais sans doute rejoindre mon réverbère préféré à un moment ou un autre en fin de semaine prochaine. Et puis pour la suite, l'hivernophile qui est en moi, ne peut s'empêcher de regarder les 2 ou 3 scénarios GEFS (comme des flocons mouillés au milieu de la pluie ) qui arriveraient à faire évoluer la situation en VDF .
  4. Pas tant que ça finalement semble t-il. N'oublions pas que la dorsale Atlantique serait nourrie également par l'ouest Atlantique (en amont de la goutte froide). Mécaniquement cette alimentation tendrait invariablement à décrocher des anomalies basses polaires en notre direction. Après, il est vrai aussi que le soulèvement de tourbillon subtropical généré par la goutte froide est intense et proviendrait de très bas en latitude d'où les hésitations des modèles à bien appréhender s'il déborderait massivement ou pas jusqu'à nous. Mais Il semble maintenant que les principaux centres d'actions soient en train de se caler et il ressort des déterministes et de la PE que la dorsale s'élèverait vers le Groenland provoquant la mise en place d'un nouveau flux à composante nordique en fin de semaine prochaine. L'opposition de masses d'air serait en tous cas très marqué sur l'Atlantique (au préalable) avec beaucoup d'énergie disponible et une zone barocline intense sur l'Atlantique. Et on pourrait avoir de beaux contrastes de températures et beaucoup d'agitation au fur et à mesure que le talweg avancera dans notre direction. Et si le flux se tend franchement tel que l'entrevoient plusieurs modélisations, il est envisageable, avec ce dynamisme modélisé, que les phénomènes hivernaux débordent à nouveau en plaine avec intensité en toute fin de semaine prochaine.
  5. GFS 18z nous modélise un Océan Atlantique envahi par une "orgie" de HG un peu comme le CEP d'ailleurs. Ils viendraient de partout sur les 2 modèles: -de l'Ouest Atlantique propulsés vers l'océan par le profond talweg américain - du centre Atlantique venant de très bas, propulsés par le cut-off planté à l'ouest des Açores. Il semble bien qu'un toboggan se mette en place à un moment ou un autre même si le talweg pourrait circuler zonalement sur l'Atlantique retardant un peu l'effet tobbogan. Le contexte pourrait devenir barocline avec un conflit de masse d'air possible quelque part sur l'Europe occidentale?
  6. Fin de semaine prochaine qui reste effectivement très peu lisible concernant le temps sensible auquel nous serons soumis sur la France. Pour autant nous avons depuis quelques runs une constante: une anomalie positive de HG sur le Groenland qui se renforce: Elle est sans doute la résultante de la tentative du gros talweg Nord-Américain de pousser vers l'Est (VDF potentielle là-bas) et cette tendance devient solide. Pour autant, il n'en résulte pas systématiquement un déferlement Arctique sur l'Europe occidentale sur les modélisations. On se rend compte que les modèles ont beaucoup de difficultés à appréhender l'articulation entre le déferlement provoqué par la poussée Groenlandaise et les irruptions d'anomalies de tourbillon subtropical soulevées par le cut-off Atlantique: On a l'impression d'une course effrénée des 2 entités vers La France et plus largement l'Europe de l'ouest. Difficile actuellement de faire un pronostic sur le résultat de cette course même si GFS/CEP/GEM tendent dans leur dernières sorties à donner un avantage au déferlement Arctique. Les ensembles donnent de leur côté un avantage aux effluves venant du SO même si l'autre scénario est représenté (rarement de façon aussi extrême que ce que projette le 6z GFS cependant).
  7. Il n'y a rien de bizarre, ni d'illogique dans ces modélisations. Le modèles prennent en compte des paramètres et projettent des scénarios on ne peut plus logiques en fonction des dynamiques de l'atmosphère qu'ils intègrent. On remarque en ce moment qu'ils ont beaucoup de difficultés à appréhender les petites anomalies basses Atlantiques qui tantôt projettent du tourbillon subtropical en notre direction, tantôt en direction du Groenland, tantôt les 2! Il en résulte un grand écart dans les projections avec parfois un nouveau déferlement Arctique lorsque la mayonnaise prend et parfois (notamment) un flux de SO lorsque l'isolement Gorenlandais s'envole et lorsque les anomalies basses Atlantiques progressent trop vers l'est et nous envoient du tourbillon subtropical. La prévisibilité est très faible à partir du 6-7 décembre.
  8. On est quand même loin de la mise en place d'un zonal chez CEP même si notre dorsale se ferait raboter la tête par une branche du jet d'ouest traversant l'Atlantique du Groenland au sud Islande vers 120 heures (en tous cas c'est une circulation d'ouest très temporaire et très anormalement haut perchée). Sinon , c'est vrai que les modèles tendent à envisager l'affaissement du pied oriental de l'oméga sur la France en toute fin de cette semaine et début de la suivante: l'option majoritaire vue ce we semble l'emporter de ce point de vue. Par ailleurs, le renouvellement de l'oméga vers le Groenland si présent sur les modélisations du we dernier est de son côté moins évident au fil des runs sur plusieurs déterministe: GEM et FIM ne le modélisent pas, Pour autant l'option est loin d'être abandonnée: le CEP envisage une 1ère tentative qui échouerait avant un succès en fin d'échéance, GFS le modélise et nous place finalement un peu en aval du décrochage associé et GEFS l'envisage toujours de façon majoritaire avec des conséquences pas toujours hivernales pour nous. Quoiqu'il en soit, c'est quand même toujours le grand vide sur l'océan sur un grand nombre de scénarios même à long terme.
  9. On a toujours ce soir une tendance très forte sur les déterministes et sur GEFS au repositionnement du blocage vers le Groenland qui se ferait progressivement à partir du début de la semaine du topic. Il en résulterait une nouvelle invasion d'air polaire maritime selon la modélisation majoritaire comme sur GFS par exemple. Il faudra quand même surveiller le positionnement de la crête d'altitude Groenlandaise car la modélisation minoritaire envisage que nous serions soumis à un flux de SO en aval du talweg décroché par le blocage (S14 GEFS par exemple). En tous cas au-delà des réserves logiques au vu de l'échéance, on sait par expérience, que les modèles appréhendent généralement assez bien la mise en place des blocages Groenlandais, ce qui rend la modélisation proposée assez solide au moins dans les grandes lignes. Ce sont les conséquences pour nous qui restent incertaines et elles sont illustrées par les 2 grands types de scénarios décrits ci-dessus.
  10. Oui GFS se rapproche du CEP avec une extension de la crête de l'oméga vers la Scandinavie qui tendrait à continentaliser le flux:
  11. Au-delà des journées de jeudi et vendredi qui seront particulièrement à surveiller concernant un potentiel épisode de neige en plaine dont l'étendue est pour le moment difficile à définir, il est intéressant de se pencher sur le devenir de notre oméga et de son éventuel renouvellement qui devrait se jouer à partir du we prochain. Concernant, l'oméga lui-même, on remarque 2 types de scénarios: - Scénario 1: une extension de la crête de l'oméga en direction de la Scandinavie avant son évacuation vers la Russie: dans cette hypothèse, le talweg continental se romprait en cut-off et le flux deviendrait continental sur la France avec une accentuation des conditions froides. C'est une scénario minoritaire représenté par le CEP chez les déterministes. - Scénario 2 avec plusieurs variantes: un affaissement de l'oméga à l'ouest immédiat de la France (GFS et FIM), ou plus à l'est sur la France (GEM et sans doute UKMO trop court). L'alternative GFS est plus représentée que celle de GEM sur le panel GEFS. Dans ce scénario, il y aurait un radoucissement par l'ouest (temporaire?) dont la capacité à s'étendre vers l'est serait très limitée malgré tout du fait du cut-off qui est majoritairement vu se maintenir sur une bonne partie de la France le we prochain. Pour la suite, qui est hors échéance, je rejoins Ciel d'encre (pas devant tournez manège hein ) concernant le signal fort pour un renouvellement de l'oméga vers le Groenland, cette orientation apparaît très majoritairement sur les déterministes et sur les ensemblistes ENSCEP compris. Pour autant, les conséquences sur le terrain pour nous sont encore très incertaines au vu des échéances très lointaines et de l'imperfection de la modélisation à de telles échéances.
  12. La goutte froide d'UKMO ne vient pas à proprement parler d'Europe centrale. Mais je ne suis pas sûr que Cotissois y faisait référence, mais il est souvent avare d'explications, c'est d'ailleurs dommage. Sinon c'est vrai que UKMO continentalise le flux en envisageant le rupture du talweg en cut-off.
  13. C'est sûr que si on pouvait choisir, on préférerait ce scénario, mais il ne nous est pas proposé. Et on sait, que dans la configuration qui nous est proposée, ce sera tendu pour la neige en plaine (sauf sans doute dans le NE).
  14. Globalement les modèles tendent un peu plus le flux au nord sur les journées de jeudi et vendredi prochain, les masses d'air froides seraient alors un peu mieux drainées vers le sud et seraient un poil plus froides: ceci élargirait (à confirmer) les possibilités de neige en plaine. La phase qui sera à surveiller par la suite sera celle du renouvellement de l'oméga à partir de samedi prochain. Mais, de ce point de vue, c'est impressionnant à quel point cela resterait méridien sur l'Atlantique en fin de semaine et sur la semaine suivante. Pour tout dire, il y a une quasi unanimité de la PE GEFS (et les déterministes sont en accord) pour renouveler l'oméga (avec parfois des modalités et conséquences différentes) sur l'océan par la suite.
  15. C'est toujours à partir du 30 qu'il faudra surveiller les risques de chutes de neige. C'est effectivement à partir de cette date que les masses d'air plus froides arriveront sur la France en lien avec le redressement du flux plus au nord. C'est ce qui ressort très majoritairement de la PE. Dans ce contexte, il faudra surveiller les éventuels petits fronts secondaires qui pourraient circuler sachant que le flux ne devrait pas prendre une tournure continentale marquée dans cette période ce qui rendrait la situation assez favorable au passage de cet type de front. Dans ce contexte, le nord-est, le nord de la Seine et éventuellement la Normandie pourraient être exposés. Par ailleurs, notre Oméga paraît de plus en plus solide. Rappelons d'ailleurs qu'outre ce qu'à dit Yann, un blocage se caractérise également par sa durée =on retient communément la durée d'une semaine au moins comme marqueur d'un blocage. On remarque de ce point de vue, une évolution favorable au niveau de la PE car si on considère que l'oméga sera constitué aux alentours de lundi prochain, on remarque que la PE envisage qu'il serait encore présent et maintiendrait le cut-off continental sur la majeure partie de la France jusqu'au 4 décembre dans 11 scénarios GEFS
  16. Sur GFS et dans une moindre mesure sur GEM, c'est un peu le syndrome de l'isolement de HG qui crève les plafonds qui nous est proposé. Le modèle américain envisage une ascension trop importante de l'isolement qui, du coup, se détache trop vite et de façon trop importante de ses racines subtropicales. La conséquence est triple, elle s'exerce en cascade: - interaction entre les anomalies basses polaires et Labradoriennes - reprise d'une faible circulation d'ouest sous les racines subtropicales de la dorsale - déséquilibre de la dorsale: le flux sur la France garde une composante NNO et ne passe plus au NNE. Ce scénario est à prendre en compte dans la mesure où il est repris et parfois accentué par une partie (minoritaire) de la PE GEFS et parce qu'on remarque aussi, ces dernières années, une tendance des isolements de HG à s'envoler aux hautes latitudes. Pour autant, ce n'est pas le scénario majoritaire, à voir quand même le CEP, en espérant qu'il ne voit pas lui aussi l'isolement s'envoler trop haut lui aussi.
  17. On remarque que c'est aux alentours du 30 novembre que le flux s'orienterait plus radicalement au nord ou nord-est sur la grande majorité des modélisations ensemblistes et déterministes. C'est à partir de ce moment là que les opportunités de phénomènes hivernaux seraient les plus importantes en plaine. Sinon comme ça a déjà été dit, les modèles rivalisent entre eux dans la modélisation d'un dorsale Atlantique puissante, ça crève même les plafonds temporairement sur GFS-CEP-FIM. Par ailleurs, Il est à remarquer qu'on constate qu'il y a de plus en plus de scénarios qui envisage un maintien du cut-off continental sur la majeure partie de la France à +240 h (la moitié des scénarios GEFS). C'est à suivre de près dans un contexte où les jours sont de plus en plus courts et que le moindre flux un temps soit peu continental refroidit facilement les basses couches sans qu'il soit nécessaire que l'air en altitude soit très froid.
  18. C'est dingue à quel point lorsqu'on évoque un éventuel effet du RC sur une synoptique hivernale on trouve toujours 1000 raisons pour justifier la situation par d'autres arguments (tu pourrais parler aussi de la puissante dépression initiale en mer de Norvège qui va contribuer à advecter de l'air doux vers le nord dans les 1ères échéances). En tous cas, lorsque on parle du RC l'été alors que la masse d'air dépasse allègrement les 15°C à 850 hpa au moindre flux venant d'Espagne, on ne trouve pas ces mêmes polémiques. Comme je l'ai dit, il y a d'un point de vue synoptique de bonnes raisons pour que les masses d'air restent modérées. Mais en essayant d'être objectif, je n'ai franchement pas souvenir d'avoir vu par le passé, de telles configurations (type CEP) générer si peu de froid sur l'ensemble de l'Europe (je ne m'arrête pas à la France) même aussi tôt dans l'année et ça m'intrigue un peu quand même. C'est uniquement ce constat qui m'amène à m'interroger et je pense que c'est assez légitime de se poser ce genre de question dans le contexte climatique inédit que nous vivons. Maintenant et malgré ce constat, la configuration qui nous est proposée est malgré tout prometteuse d'un point de vue hivernal, c'est indéniable. Et si notre dorsale évolue en blocage ou s'affaisse à l'ouest immédiat de la France, nous pourrions être soumis à des conditions devenant très hivernales.
  19. Je les ai nuancé moi-même en précisant que le flux n'était que rarement continental sur le CEP, mais je suis quand même un peu étonné. La configuration proposée par le CEP est quand même impressionnante, et plus au nord ou plus à l'est, la masse d'air reste modérée aussi. Dans tous les cas, je ne veux pas ouvrir la polémique, c'est toujours compliqué de tirer des généralités d'une situation (qui plus est pas encore devenue réalité et pas encore clairement définie). Il faut plutôt regarder les réponses qu'apportent la climatologie en la matière (cf les posts de treize vents notamment).
  20. En tous cas le CEP continue à modéliser une ouverture béante sur l'océan: Où est passée l'activité dépressionnaire Atlantique? Avec cette immense dorsale, on se demande quand même comment il est possible qu'il n'y ait pas plus de décrochage polaire...Mais bon, on est au 21 ème siècle... Maintenant, sur ce run, on remarque aussi que le flux ne prend que très temporairement une tournure complètement Nord ou NE, ce qui explique malgré tout notamment pourquoi on a du mal à décrocher du -5°C à 850 hpa sur la France de façon durable. Mais, on remarque aussi qu'à force de couper le flux d'ouest, la dorsale parviendrait finalement à faire descendre une masse d'air de plus en plus froide sur l'Europe du nord et sur quasiment toute l'Europe de l'ouest, mais que c'est long.
  21. Il me semble qu'Il y a une sorte de trame de fond qui ressort des modèles ce soir. Elle concerne le comportement du jet au niveau du Groenland: malgré le passages de plusieurs anomalies basses vers l'Est, cette branche bifurque à leur suite, invariablement vers le pôle. Cette situation se retrouve même sur GFS qui modélise une situation ou la crête d'altitude est "malmenée" à plusieurs reprises. C'est sans doute pour cette raison que dans toutes les modélisations on retrouve belle dorsale Atlantique solide et qui, même lorsqu'elle n'évolue pas en blocage, est lente à s'affaisser en notre direction. L'autre constante concerne le flux qui est très souvent de NO dans un 1er temps et qui virerait au Nord puis au NE au fur et à mesure du déplacement de la crête d'altitude vers l'Est. C'est cette bascule qui pourrait être intéressante concernant les phénomènes hivernaux. Enfin, sur le panel GEFS, même si l'affaissement de la dorsale est envisagé être lent, l'évolution en blocage devient très nettement minoritaire. Mais on arrive sur des échéances lointaines et donc très incertaines. En tous cas, si la dorsale parvient à rabattre un cut-off continental imposant, même avec un affaissement, s'il se produit à l'ouest immédiat du pays, un faible flux d'origine continental pourrait nous valoir des conditions très hivernales sur le long terme, le nord-est de la France serait dans ce cas en 1ère ligne.
  22. Blocage sur le CEP, blocage sur GEM, GFS qui alterne des sorties entre forte ondulation et blocage Le panel GEFS qui propose 8 à 9 scénarios de type blocage, je ne trouve pas que les modèles nous proposent du classique d'un point de vue synoptique. Peut-être est-ce la masse d'air associée qui limite l'enthousiasme. Effectivement, de ce point de vue, on n'est pas dans les extrêmes. Et, on remarque que même les scénarios les plus esthétiques modélisent souvent une petite courbure du flux le rendant partieĺlement maritime assez longtemps sur le bord oriental du dôme anticyclonique à proximité de la France. Les anomalies basses qui circule au dessus de la crête en sont la cause. De mon point de vue, on tient ici malgré tout une belle synoptique qui peut nous apporter de belles surprises hivernales si le flux se continentalsie et encore davantage si la situation évolue en blocage.
  23. Le CEP envisage maintenant une interaction beaucoup moins forte que les autres modèles entre les anomalies Açoriennes et le complexe dépressionnaire Groenlando-Islandais. Du coup, ce dernier a tendance à redescendre vers le nord de l'Europe occidentale plutôt que sur le centre Atlantique comme sur la modélisation majoritaire. Même si l'Européen est isolé dans cette modélisation, le fait qu'il reprenne partiellement la modélisation de GFS d'il y a quelques jours, intrigue. Par ailleurs, même si les autres modélisations (GFS-GEM-FIM) sont éloignées de l'Européen, on remarque tout de même qu'elles lui font échos en modélisant à nouveau une circulation méridienne sur l'Atlantique dans les échéances plus lointaines.
  24. A J+10 Où est l'air froid? Loin de notre cadran hémisphérique selon le CEP. Et dire que le Det européen est dans les scénarios "froids" de son ensemble. On risque de payer cher le GA avorté dans les 10 jours au moins. M****, je me suis trompé de topic.
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