Aller au contenu

Ce tchat, hébergé sur une plateforme indépendante d'Infoclimat, est géré et modéré par une équipe autonome, sans lien avec l'Association.
Un compte séparé du site et du forum d'Infoclimat est nécessaire pour s'y connecter.

lame2

Membres
  • Compteur de contenus

    1 825
  • Inscription

  • Dernière visite

  • Jours gagnés

    4

Tout ce qui a été posté par lame2

  1. Je rejoins Run, hier soir déjà l'hypothèse d'un GA à échéance raisonnable (milieu de semaine prochaine) avait déjà du plomb dans l'aile, Virgile notamment en a parlé. Ce matin c'est à nouveau le cas. Mais la situation me semble tellement complexe que je trouve qu'on navigue à vue pour la semaine prochaine à partir de 120 heures. Pour faire simple, il me semble que 2 éléments ne sont pas fixés et qui sont pourtant essentiels pour la suite: -la cyclogénèse nord américaine qui enverrait une pulsion chaude vers le Groenland (dont l'intensité varie à chaque sortie). - La bulle de haute tropopause qui compose notre blocage Européen dont la trajectoire varie quasiment à chaque sortie. Run en a parlé aussi. Sur les dernières sorties, elle a tendance à se décaler vers l'ouest et n'alimente pas le potentiel GA. Sur les sorties précédentes, elle avait plutôt tendance à alimenter en partie ce GA ou cet AA placé à des latitudes assez hautes. Sinon c'est vrai qu'on retrouve toujours une tendance à un blocage Atlantique) sur le très long terme sur le CEP notamment mais il va falloir que la situation à plus court terme soit mieux calée pour lui donner vraiment du crédit.
  2. Je ne suis pas sûr que ça rende la constitution du GA plus simple. La synchronisation doit être parfaite pour qu'elle ait lieu et sur le dernier GFS ça foire un peu....La pulsion canadienne étant un peu moins puissante.
  3. Je vous propose une carte GFS à l'échéance de dimanche: D’abord la situation ne me semble pas du tout fixée car complexe et dépendant de beaucoup de facteurs. A l’échéance de dimanche, nous aurions une anomalie de haute tropopause Américaine (HTA) qui devrait tenter une remontée vers le Groenland. Su GFS, elle serait soutenue par une cyclogenèse plutôt bien organisée associée à une anomalie de basse tropopause Américaine (BTA). Toujours sur GFS, l’anomalie haute en montant vers le Groenland bousculerait les anomalies basses présentes à ce niveau. Logiquement ces anomalies basses devraient avoir tendance à redescendre vers l’Europe Occidental, mais finalement elles circuleraient vers l’Est (flèche jaune). En fait, leur descente vers l’Europe occidentale serait gênée par notre anticyclone de blocage (HTE). Celui-ci serait maintenu par les anomalies basses se situant sur La France mais il finirait tout de même par être dévié vers l’Est (flèche jaune) du fait des anomalies basses Groenlandaises tentant de descendre vers nous. Sur le CEP d’hier soir, le GA l’emportait au final car les anomalies hautes constituant notre anticyclone de blocage venaient consolider, au niveau du Groenland, celles venant d’Amérique du Nord. Elles étaient en fait poussées par les anomalies basses méditerranéennes (flèches noires) et profitaient d’une plus grande rupture du talweg atlantique (noté T) profitaient de sa cyclognèse et passaient sous les ano basses Groenlandaises: du moins c'est ce que je pense (beau numéro d'équilibriste au passage). Sur le dernier run du CEP, ce qui pose problème à mon avis, c’est la trajectoire de l’anomalie haute américaine (HTA) qui serait moins bien portée par la cyclogenèse nord américaine et qui circulerait plus au sud du Groenland pour rejoindre le blocage Européen et finalement le consolider. Encre une fois, à mon avis, la situation est quand même loin d’être cernée aux vues de ces hésitations et rappelons, qu’hier soir encore GFS ne voyait même pas l’anomalie haute Américaine fanchir le talweg Atlantique. Pour le moment, il est donc difficile de privilégier un scénario.
  4. Effectivement l'anomalie est également existante sur le Cep et elle était placée un peu plus favorablement sur le run d'hier soir. Ce matin son placement est un poil moins favorable et la cyclo qui lui serait associée (tu as raison de préciser que c’est la présence de cette cyclo qui est importante, mon explication était un peu courte sur ce point) aurait tendance à limiter l'extension des anomalies hautes vers le nord. D'ailleurs si on compare la carte du CEP de ce matin à l'échéance de jeudi prochain et celle d'hier soir à la même échéance, on remarque qu'il y a un peu moins de dynamisme dans la crête d'altitude qui monte moins vers les hautes latitudes sur le dernier run: CEP d'hier soir: CEP de ce matin: Ce n'est pas flagrant mais on voit qu'il y a moins de dynamisme, du coup dans sa progression vers l'est, elle décroche un peu moins d'anomalies basses. Je crois que mes remarques ne sont pas en contradiction avec l'analyse de Yann sur la suite à savoir que la courbure du Jet vers le Sud-Est se produisant ensuite entre Barents et Kara sera déterminante sur la puissance des retours d'Est. Mais, à mon avis plus la crête d'altitude sera haute en latitude, puissante et dressée Sud-Nord avant d'aborder le continent Européen, moins vite le jet se courbera vers le sud Est ensuite sur le côté oriental du blocage. On se rend compte d’ailleurs sur les écarts types de GEFS qu’une zone d’incertitude apparaît rapidement au niveau de l’Islande à l’échéance de mercredi : Ecarts type GEFS La frontière entre bas géopotenitels et hauts géopotentiels n'étant pas encore complètement calée à ce niveau. Cette zone d'incertitude s’étend ensuite vers le Nord-Est dans le sillage immédiat de la crête d’altitude: Ecarts type 25/12 On voit donc bien que l’ampleur et la courbure de la crête d’altitude n’est pas encore complètement appréhendée par GEFS et que ça va encore bouger. Pour terminer, je trouve évidemment que le CEP est encore très favorable pour la mise en place d’un temps hivernal sur La France dans le courant de la semaine prochaine dans la durée même s’il l'est un peu moins qu’hier soir. Je trouve que GFS et GEFS continuent à s’en rapprocher doucement. En tous cas on se rend bien compte que plus l’intensité des retours d’Est sera forte plus notre blocage résistera longtemps.
  5. La configuation synoptique que nous proposent nos modèles actuellement sont favorables aux pétages de plombs et aux conclusions hâtives. C'est pourquoi il faut mieux attendre la sortie de tous nos modèles pour éviter faire des conclusions trop radicales. Je ne veux pas pour autant jouer les donneurs de leçons car il est sûrment plus facile de faire une analyse objective à cette heure-ci que vers 19h30 et de toutes façons il faut savoir rester humble: La vérité de nos modèles de ce soir n'est peut-être pas celle de demain. Pour autant on peut raisonnablement conclure ce soir que le potentiel de survenance d'une vague de froid reste réel. Le CEP de ce soir et son ensembliste le confirment. D'ailleurs le déterministe est dans la moyenne des scénarii: diagramme DE BILT Je trouve aussi que GEFS a fait un pas vers le CEP. Sinon je persiste à penser que beaucoup de choses se joueront à court terme (mercredi) entre Gorenland et Scandinavie et les dernières sorties confirment cette impression: Sur GFS nous constatons qu'une anomalie basse située à l'Est du Groenland surplombe la crête d'altitude Atlantique (entourée en rouge): Sur le CEP, cette anomalie est absente et la crête d'altitude n'est pas génée dans son ascension: A 120 heures, sur GFS cette anomalie a circulé vers l'est et comprime la crête d'altitude qui a tendance à s'aplatir, le jet situé sur la façade orientale du blocage a déjà tendance à s'otienter à l'est: A la même échéance, sur le CEP la crête d'altitude n'est toujous pas contrariée et elle reste bien dressée avant d'affronter les anomalies basses de l'Europe du nord: Le jet reste lui orienté au nord nord Est à l'avant de la crête. Par ailleurs les anomalies basses décrochées à l'avant sont beaucoup plus importantes sur le CEP.
  6. N’oublions pas que nous sommes au bout de l’Europe occidentale, le chemin est donc long pour que les anomalies basses continentales viennent nous rendre visite de façon durable même dans cette configuration favorable. c’est pour ça que la moindre variation des modèles peut provoquer des différences assez importantes au final à notre échelle : Pour illustrer cela j’ai comparé rapidement le GFS 12 z d’hier et le 12z d’aujourd’hui à l’échéance de mercredi : On voit sur le 12z d’hier que le jet de sud Atlantique est davantage orienté sud et a tendance à s'orienter sud est vers le Groenland laissant les anomalies hautes d’épanouir davantage vers ces régions grâce à une anomalie de basse tropopause (bt) bien placée qui porte l’anomalie haute (ht): celle-ci est bien dressée avant d’aborder La Scandinavie. Sur le GFS 12z d’aujourd’hui, l’anomalie de basse tropopause est un peu en avance, elle a moins tendance à porter l’anomalie haute plutôt, cette dernière est un peu moins ample et elle a déjà tendance à se courber vers l’Est. L’ampleur et le positionnement de l’anomalie haute dès cette étape sera déterminante pour la suite qu’a très bien illustré Yann dans l’après-midi (notamment par rapport à la capacité de décrocher ensuite des anomalies basses et à mantenir un jet de nord sans rupture) Je crois que le point clé est à ce niveau là : entre Groenland et Islande à cette échéance. Dans cette course, ce sont les anomalies basses qui ont marqué des points dans les derniers runs de GFS même si les différernces sont minimes.
  7. Merci Dada , par ailleurs je te rejoins sur ta remarque à propos des cartes de PVU.
  8. J’ai choisi une carte à 1,5 PVU assez éloignée de GFS à 180 heures car je la trouve assez représentative de ce qui pourrait se passer: J’ai d’abord noté des anomalies de haute tropopause (HTE et HTA) Les HTE (anomalies de haute tropo Européennes) seraient la conséquences de la migration vers le nord de nos 2 anomalies hautes de la semaine : La 1ère commencera son ascension ce week end à partir du centre Atlantique vers La Scandinavie puis La Sibérie serait suivie d’une 2ème anomalie haute qui devrait entamer son ascension et prendre une direction quasi similaire à partir du début de semaine prochaine. Les 2 anomalies fusionneraient au niveau de la mer de Barents vers le milieu de la semaine toujours portées par un jet de sud ouest. Dans leur remontée vers le nord, ces 2 anomalies devraient décrocher des anomalies basses qui entameraient leur chemin vers l’Europe occidentale, ces anomalies basses seraient en partie positionnées sur l’Europe centrale et en partie sur l’Europe occidentale à proximité immédiate de La France (difficile d’être plus précis pour le moment). Même si sa trajectoire serait assez méridionale pour le moment (le diagramme de Marseille en témoigne par exemple) Une 3ème anomalie haute (HTA : haute tropo Atlantique) beaucoup plus modeste suivrait en fin de semaine et prendrait davantage la direction de l’Islande (c’était celle qui évoluait en GA principalement sur le CEP dans les runs d’hier notamment) Je trouve cette carte intéressante à plusieurs titres : D’abord on voit que le vortex polaire (VP) aurait tendance à s’étirer (pointillés blancs) depuis le continent Nord Américain , bifurquant ensuite vers le Groenland et Remontant vers le pôle : il déserterait totalement le nord Atlantique. D'autre part, les anomalies hautes (HTE), auraient réussi à atteindre la Sibérie en fin de semaine sans retomber, c’est le signe d’un blocage puissant qui permet d’entretenir la circulation des anomalies basses continentale vers l’ouest. Ensuite, notre anomalie de HT (HTA), malgré sa puissance très relative n'aurait pas de difficulté à remonter vers le nord, la voie étant libre. Enfin, je note un couloir ou plutôt une porte béante ouverte aux anomalies de HT Atlantiques (noté couloir de HT), qui ne demanderaient qu’à poursuivre leur ascension vers le nord si elle sont un peu soutenues par des anomalies basses issues de l’Amérique du Nord juste avant leur bifurcation vers le Groenland. On voit bien que le potentiel est important sur cette carte qui est à mon avis représentative dans les grandes lignes des modèles de ce soir.
  9. Je pense aussi que le cut-off qui est modélisé sur GFS et le CEP au large de la péninsule ibérique aurait son importance car il pourrait servir "de point d'appui" à nos anomalies de haute tropopause dans leur remontée vers le nord. Sans lui elles seraient quand même portées vers le nord par le jet Atlantique de sud ouest mais elles seraient moins canalisées. Quand on sait que l'amplitude de cette montée sera déterminante sur la migration vers nous des anomalies basses continentales, c'est un élément à suivre également. Au passage, merci à toi Yann pour ton analyse de ce soir très claire, précise et synthétique: un modèle du genre
  10. L'option AF a quand même pris un bonne claque dans les dernières actualisations.Nous avons plutôt actuellement une lisaison AA, AR qui est modélisée que ce soit sur le CEP, sur GFS ou sur GEFS. Il n'y a que GEM qui ne voit pas cette lisaison. Les racines subtropicales de cet AR passeraient par la France mais on constate que l'autre pied de cet AR pourrait atteindre l'Est, sud-Est de la France: On le voit sur la carte à 500 hpa du CEP On voit aussi sur cette carte à 850 hpa que l'air froid qui circulerait sur le bord oriental de l'AR atteindrait quasiment l'est et le sud est de La France, tandis que l'ouest serait sous l'emprise de son alimentation subtropicale: GFS 850 Hpa. Par contre la prévision est difficile car hier soir encore, l'option d'une accumulation d'anomalies hautes sur l'Europe occidentale était majoritaire, celles-ci n'alimentant plus l'AR. Ensuite même si l'option d'un AR renforcé en début d'échéance prend davantage de poids, la suite reste encore très floue? Il semble en tous cas selon GFS et le CEP qu'un flux d'Est pourrait se mettre en place mais nous pourrions à nouveau rester en zone tampon entre l'influence océanique et l'influence continentale.
  11. Rappelons que l'échéance reste lointaine et que les choses ont encore largement le temps de changer pour cette semaine de Noël. D'ailleurs entre hier soir et ce matin il y a des changements dans nos modèles. D'abord le jet de sud ouest serait plus incurvé à partir du proche Atlantique dans les dernières modélisations à l'échéance du début de la semaine prochaine: du coup nos hautes pressions Atlantiques continueraient à alimenter l'AR plus directement. Cet AR resterait puissant en tout début déchéance et ses racines subtropicales passeraient par la France. Mais il est difficile d'en dire plus pour le moment et la situation que je viens de décrire n'est même pas stabilisée. Je préfère finalement ne pas m'aventurer vers une prévision plus précise ou plus lointaine et attendre plus d'unité et de stabilité dans nos modèles.
  12. Il est très difficile de ressortir une tendance ce soir à la lecture de nos modèles sur la semaine du topic (mais c’est très légitime au vue de l’échéance très lointaine). Je note quand même 2 éléments communs à nos 2 déterministes favoris qui sont : - Une tendance à une descente plus bas en latitude de nos anomalies basses Atlantiques conduisant à la mise en place d’un jet de secteur sud ouest depuis le centre Atlantique vers l’Europe continentale. - Une tendance à la déconcentration du vortex polaire sur le long terme (visible aussi sur la majorité des scénarii ENS). Pour le reste les modélisations sont assez différentes sur le long terme: Sur le CEP, les anomalies Hautes advectées depuis l'Atlantique par le jet de sud ouest ne parviendraient pas à décrocher d’anomalies basses dans leur remontée vers le nord et viendraient continuer à alimenter un AR de plus en plus moribond. Les anomalies basses Atlantiques gagneraient du terrain vers le nord Est et du coup les anomalies hautes Atlantiques continueraient à circuler vers l’Europe occidentale de plus en plus zonalement : scénario assez cauchemardesque du CEP de ce soir pour les amateurs de froid : tendance anticyclonique en flux de sud ouest (mais ce scénario est isolé car le plus doux par rapport à l’ensembliste). Sur GFS, les anomalies hautes arriveraient à décrocher des anomalies basses dans leur remontée vers le nord pour les faire redescendre vers l’Europe centrale. Ces anomalies hautes ne s’évacueraient pas zonalement et au pire, elles constitueraient un AF (scénario médian et donc lissé de GEFS) voire un peu plus hivernal un AB (anticyclone Britanique sur GFS), ou un AS (quelques scénarii de GEFS). On voit que les jeux sont très ouverts. Je constate aussi que l’option du CEP est isolée ce soir également sur GEFS. Grossièrement la tendance est toujours ce soir à l'accumulation de HP sur l'Europe occidentale.
  13. Quelques tendances se dessinent effectivement ce matin à long terme : Sur GFS, le CEP et de nombreux scénarii ENS nous avons une tendance à une descente de nos bas géo potentiels plus au sud vers le centre Atlantique. La jonction entre l’AR et l’AA serait alors trop méridionale. Par ailleurs l’alimentation de l’AR en tourbillon subtropical étant plus zonal il aurait aussi tendance à se décaler vers l’Est voire à s’effondrer. Notre vortex polaire pourrait alors en profiter pour commencer à se déconcentrer en migrant en partie vers l’Est. Il y a plusieurs conséquences possibles: Sur GFS, nous finirions par avoir un énorme AF au dessus de la tête : Les anomalies hautes Atlantiques ne pouvant plus circuler vers l’Est s’accumulerait sur l’Europe occidental pour former un gros mammouth anticyclonique sur La France. Sur GEFS cette tendance à la remontée des haut geo potentiels sur notre tète se retrouve aussi de façon majoritaire même si l’ondulation est parfois plus importante ou davantage positionnée sur l’Atlantique. Sur le CEP on a aussi cette tendance à l’AF mais de façon moins ferme que sur GFS. En tous cas, il y a à terme une tendance à l’affaissement de l’AR et à la déconcentration du vortex polaire. Evidemment tout ça n’est pas à prendre au pied de la lettre dans la mesure où nous sommes sur du long terme mais il y a une certaine concordance.
  14. Attention Yann tu vas faire exploser le nombre de connectés sur le forum en disant ça /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">
  15. C'est sympatique de ta part de balayer d'une phrase des analyses construites qui évoquent plutôt la complexité de la situation et les enjeux en présence: Pour ma part, je ne sais pas s'il y aura un coup de froid mais je note qu'il y a un combat entre des influences très différentes que sont une circulation Atlantique et une circulation continentale. Je constate aussi que la circulation continentale grignote peu à peu du terrain.
  16. Une option différente d'UKMO et de GFS chez le CEP qui ne verrait pas de rupture dans les basses anomalies Atlantique mais qui modélise la poursuite de leur route dans une circulation nord ouest sud est jusqu'en Afrique du Nord. Ceci n'empêcherait pas à notre blocage de se renforcer car le flux d'altitude serait orienté au sud sur le bord oriental de ces anomalies advectant des anomalies hautes en direction la mer de Barentz. Nos modèles sont vraiment intéressants ce soir. Cette option davantages aux scénarii GEFS:
  17. Quand on compare UKMO et GFS on se rend compte que les 2 modèlisations sont différentes à très courte échéance: UKMO donne un peu moins d'importance que GFS aux anomalies de haute tropopause que j'a entouré en rouge Du coup l'étirement des basses anomalies Atlantique (entouré en jaune) est moindre et la rupture ne se fait pas... Les autres basses anomalies poursuivent donc leur route plus longtemps vers l'Europe occidentale (flêche noire) et l'advection d'anomalies de haute tropopause vers la mer de Barents est beaucoup moindre par la suite. Sur GFS l'étirement des basses anomalies est net et la cassure intervient peu de temps après laissant les anomalies de HT remonter plus massivement massivement vers le nord pour donner plus de corps au blocage nordique: Suivons les autres sorties pour voir quelle option est majoritaire ce soir...
  18. La rupture dans la circulation des anomalies basses sur l'Atlantique dont je parlais ce matin est beaucoup plus franche sur le dernier run de GFS, du coup les anomalies hautes Atlantiques peuvent migrer plus massivement vers le nord et amplifient encore le blocage! Ca peut être de très bonne augure pour les amateurs de froid. Le match entre la circulation Atlantique et la circulation continentale est de plus en plus serré. Effectivement, le fait d'avoir temporairement un flux de sud ouest n'est pas forcément de mauvaise augure car La France serait à proximité immédiate du chemin qui mèneraient nos anomalies hautes vers le nord.
  19. La prévisibilité est très mauvaise ce matin du fait d'une situation synoptique très complexe comme l'a souligné Run. J'aimerais juste revenir sur l'origine de cette situation: Rappelons d'abord que l'ondulation qui est à l'origine de notre descente froide de cette semaine continuerait son chemin vers le nord puis l'Est, elle structurerait l'AR. Rappelons ensuite que, grossièrement nous avons une invasion massive d'anomalies de basses tropopause depuis le continent Nord Américain vers l'Europe occidentale dans une circulation majoritairement de nord ouest. Cette invasion massive à pour effet d'advecter sur son flanc oriental des anomalies hautes en direction du nord de La Scandinavie. A partir de là, il y a plusieurs éléments à surveiller: - D'abord il faut surveiller la trajectoire des anomalies hautes circulant vers le nord: elles circuleraient en direction de la mer de Barents jusque vers le nord du Gorenland: Plus cette circulation serait vigoureuse, plus elle affaiblirait le vortex polaire sur l'Atlantique nord car il serait moins alimenté en basses anomalies. - Il faudra ensuite surveiller les ruptures éventuelles dans la circulation des anomalies basses à partir des côtes nord américaines vers l'Europe occidental: il y en a une qui est matérialisée à patir de lundi prochain (pas uniquement sur GFF): Cette rupture pourrait avoir pour conséquence d'advecter une nouvelle poussée d'anomalies hautes en direction de La Scandinavie renforçant ainsi le blocage. L'enjeu de tout cela est de savoir qui vaincra entre les anomalies basses nord Atlantiques et le blocage qui tend à se constituer au niveau de la mer de Barents. Pour le moment, à la lecture des modèles c'est toujours la circulation Atlantique qui remporte le combat en définitive même si on ne parle pas forcément de zonal. Les advections d'air chaud depuis l'Europe occidentale vers le nord de La Scandinavie puis le nord du groenland restraient insuffisantes pour affaiblir suffisament le vortex polaire à long terme. De même le blocage qui se dessine sur les hautes latitudes permettrait la mise en place d'un flux de nord est mais qui ne concernerait que l'Europe de l'Est sur GFS: La situation est donc loin d'être gagnée pour le moment même si de bon ingrédient sont en place pour inverser la tendance.
  20. Très bonne analyse Run. J'ajouterai qu'il ne faut pas focaliser pour le moment sur l'isolement d'une bulle chaude d'altitude Nordique comme je l'ai fait hier soir. Elle est toujours modélisée sur le CEP ce matin et sur le scénario médian de GEFS mais elle ne nous influencerait pas directement même si elle pourrait, à terme, amener des conditions hivernales sur l'Europe centrale et de l'Est en fonction de sa position et de sa solidité (données non stabilisées pour le moment). Gardons juste à l'esprit sa présence, sans plus pour le moment.
  21. Quand je vois à J+7 une telle concordance sur les éléments suivant: un écoulement aussi massif d’anomalies de basse tropopause depuis le continent nord Américain vers l’Atlantique Nord. En parallèle un jet orienté au nord ouest sur l’Atlantique à partir des côtes nord Américaine qui permet à ces anomalies de continuer leur chemin vers l’Europe occidentale. Un AA qui reste assez haut sur l’Atlantique et qui permet au jet de s’établir au Nord ouest à partir des côtes Nord Américaines permettant l’écoulement des anomalies basses vers le sud Est. Je ne serais effectivement pas si étonné de voir se mettre en place l’isolement d’une bulle chaude quelque part au nord de La Scandinavie. On retrouve ces éléments quasiment partout: CEP 144 H ENS 144 H UKMO 144 H JMA 144 H Plus l’écoulement d’anomalies basses depuis le continent Américain sera massif tel qu’envisagé par les modèles, plus il prendra une direction sud, plus, en conséquence les anomalies hautes seront soulevées sur le flanc oriental de ces anomalies basses. N’oublions pas non plus que anomalies hautes situées sur le bord oriental de cette masse d’anomalies basses Atlantiques seraient issues de l’ondulation qui va nous valoir la descente froide de la semaine prochaine. Elles seraient déjà à une latitude élevée lorsqu’elles seraient en mesure d’être propulsées encore plus vers le nord de La Scandinavie. Il faudra donc, à mon avis, suivre tous les éléments que j’ai précité de près pour savoir si l’hypothèse d’un blocage nordique continue de tenir la route par la suite. Il est d’ailleurs intéressant de noter que le scénario du CEP favorable à un blocage ( à très long terme ) à des hautes latitudes est loin d’être isolé sur GEFS.
  22. Le dernier GFS montre bien qu’il faut rester prudent sur l’évolution à long terme (sans faire injure à personne). On se rend compte sur ce run que les basses anomalies nord Américaines ne migreraient pas massivement vers l’Atlantique comme envisagé dans les précédents runs. Il y aurait bien une anomalie basse qui migrerait vers l’est mais elle serait beaucoup moins importante que celle précédemment envisagée. Du coup, à l’arrière la cyclogenèse Canadienne propulserait une advection d’air chaud vers le nord offrant une nouvelle ondulation. On serait alors bien loin d’un retour du zonal. On verra si ce run est isolé par rapport aux autres modèles. Il ne faut de toutes façons pas s'emballer et les autres sorties nous diront que penser de ce run.
  23. Procès en imprudence??Il ne faut pas exagérer. En fait j'ai n'ai peut-être pas été assez explicite dans mon post. Je pense que la migration massive depuis le continent Nord Américain vers la Scandinavie d'anomalies basses orientant le jet à l'ouest au dessus de l'Atlantique nord est fiable puisque modélisée depuis quleques runs (avec malgré tout quelques variantes run gfs 12z d'hier par exemple) Par contre c'est plutôt sur les conséquences liées à cette migration qu'il faut rester prudent à mon avis: Pour le moment les modèles envisagent un "blocage" de ces anomalies entre Groenland, Scandinavie et Islande et donc une reconcentration du vortex dans ces régions. La je ne sais pas si cette option tiendra par la suite c'est pourquoi je parle de prudence. Et je rebondissais plutôt sur mon précédent post ou je n'avais pas vraiment émis de réserve sur cette option.
  24. D'accord avec toi sur la prudence qu'il faut avoir, les changements envisagés par nos modèles sont au moins à J+7, il faut donc les prendre avec des réserves même s'il y a une certaine concordance sur les grandes lignes au moins chez les déterministes.
  25. Les signes d'un changement de configuration synoptique pour la fin de semaine sont effectivement plus grands ce matin.La principale cause de ce changement serait la migration massive des très basses anomalies de tropopause Nord Américaine vers l'Atlantique nord en direction de La scandinavie: Le courant jet s'orienterait alors à l'Ouest sur l'Atlantique et les anomalies de haute tropopause de l'Ouest Atlantique qu'on n'avait pris l'habitude de voir régulièrement migrer vers le Nord n'auraient d'autres choix que de circuler également vers l'Est. Serait-ce pour autant la fin de nos récurrences actuelles? On pourrait se dire que la migration d'une telle masse d'anomalies basses vers l'Est pourrait ouvrir de nouvelles portes à l'ouest. Mais on constate aussi sur nos modèles que ces anomalies basses pourraient rester bloquer à l'Est du Groenland participant ainsi à la concentration du vortex entre Gorenland Scandinavie et Islande. On voit d'ailleurs qu'il n'y a pas d'ouverture sur le diagramme de Nukk (sud Groenland) à long terme.
×
×
  • Créer...