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lame2

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  1. Il y a en tous cas un phénomène qui devient de plus en plus robuste sur GEFS c’est l’arrivée du Général hiver en Russie d’Europe: Diagramme Moscou Cette arrivée serait due à la migration de partie du vortex polaire Eurasiatique vers l’Ouest poussé par une advection chaude provenant du Pacifique, passant par l’Alaska et migrant vers le pôle. La question qui nous passionne, nous les hivernophiles (désolé pour les autres) c’est de savoir si cette masse d’anomalies basses a des chances de migrer jusqu’en Europe occidentale. Pour que ce soit le cas, il faudrait que les advections chaudes Atlantiques remontent vers La Scandinavie à partir du proche Atlantique. Malheureusement ce n’est pas tout à fait ce qui se passe sur nos modèles. Sur le CEP, on voit que l’advection chaude (1) se dirige vers l’Europe centrale et, au lieu d’aider les anomalies basses continentales à descendre, elle les repousse: L’advection suivante (2) est mieux placée, car plus à l’ouest, mais elle butte alors sur les anomalies basses Atlantiques (entourées en noir) qui circulent vers l’Est: Résultat, selon la version CEP nous serions soumis aux hautes pressions, celle-ci seraient réalimentées par d’autres advections chaudes par la suite et pendant ce temps le vortex Eurasiatique repartirait vers l’Est. Sur GFS, la situation est un peu différente : La 1ère advection chaude (1) est un moins orientée vers l’Europe orientale que sur le CEP, elle gêne moins la progression du vortex vers l’Ouest. Cette orientation se retrouve aussi sur la majorité des scenarii GEFS. Cependant c’est loin d’être la panacée, car cette advection freine malgré tout la progression du vortex vers l’Ouest. A plus lointaine échéance, il semble qu’une récurrence s’installe : elle consisterait en l’ascension d’anomalies hautes (notées 2 et 3) à partir du proche Atlantique, de La France ou de l’Europe plus continentale (minoritaire). Ces ascensions provoqueraient des ondulations qui sont souvent modélisées de faible ampleur, ce qui laisse craindre la persistance sur La France d’un flux de sud ouest anticyclonique. Alors effectivement, il y a bien actuellement des scenarii très minoritaires qui modélisent ces ondulations prendre de l’ampleur et qui permettent à très long terme aux anomalies basses continentales de poursuivre leur route vers l’ouest mais c’est très loin d’être la tendance lourde. D’ailleurs pour s’en convaincre il suffit de regarder le diagramme de Varsovie par exemple ou la tendance d’une migration du vortex jusqu'à l'Europe centrale même si elle est perceptible à long terme est déjà beaucoup moins claire. Ceci-dit je rejoins Kéké sur le fait que la situation n’a rien à voir avec 2006-2007 et c’est d’ailleurs sans doute la raison pour laquelle elle suscite autant de commentaires.
  2. L’option de l’installation d’un anticyclone sur La France pour la fin d’échéance prend de la consistance sur le dernier GFS ainsi que sur GEFS. Mais avec un vortex aussi éclaté, pour tout hivernophile qui se respecte il est tentant d’imaginer ces HP remonter entre les vortex Américains et Russes, ce qui permettraient aux fameuses anomalies basses continentales de descendre sur nous. Malheureusement, ce n’est pas ce qui est modélisé sur GFS : Sur la carte ci-dessus, on voit que nos anomalies hautes remontant vers La France (HT1) sont arrêtées dans leur ascension par des anomalies basses situées entre Groenland et Scandinavie (AB Atl). La route est donc bloquée pour elles. Du coup on se retrouve avec le gros momo sur le dos. La seule ouverture possible vers le nord pourrait se situer en direction du Groenland si jamais le talweg Atlantique (T) s’isolait plus rapidement en cut-off : Cela pourrait permettre à nos anomalies hautes de rejoindre les anomalies hautes Groenlandaises (HT2) et dans le meilleur des cas, cela provoquerait la descente des anomalies basses vers l’Europe occidentale. Pas mal de scenarii envisagent cette option, mais la plupart d’entre eux envisagent, à terme, que l’alimentation de cet éventuel pont de HP se fasse davantage à partir de l’Europe continentale se qui décalerait d’autant les descentes d’air froid sur le flanc oriental de ces HP.
  3. Tant que l'alimentation du blocage se fera par le continent Européen, il n'apportera pas de conditions hivernales sur La France. Pour qu'une porte s'ouvre, il faudrait qu'il soit à nouveau alimenté par l'Atlantique, c'est parfois modélisé à très long terme sur GFS ou sur le CEP d'hier soir mais pour le moment c'est anecdotique.
  4. Si tu regardes le GFS de ce matin tu verras que le phénomène de migration d'une partie du vortex polaire vers le continent Américain que je commentais hier est encore plus flagrant.L'ouverture est plus facile pour nos anomalies hautes Européenne vers les hautes latitudes (même si ce n'est évidemment pas la seule raison de ces remontées). Ceci-dit et je l'ai précisé hier, ce n'est pas parce qu'un blocage Nordique est modélisé qu'il est synonyme de froid pour nous : GFS Oz en est l'illustration avec une alimentation chaude du blocage qui se fait à partir de l'Europe occidentale. En tous cas GFS se rapproche beaucoup du CEP d'hier soir.
  5. Oui bien vu DJ. C’est vrai que l’advection de tourbillon subtropicale qui arrive du Pacifique vers l'Alaska est impressionnante. En tous cas elle a pour effet de décrocher une partie imposante du vortex polaire qui descend ensuite sur le continent Nord Américain. Sur la carte ci-dessous à l’échéance du 05 Décembre on remarque cette énorme bouffée chaude (notée HTP) et le vortex polaire (entouré en noir) qui commence à décrocher: Sur la carte suivante à l'échéance du 08 Décembre, on voit qu’une bonne partie du vortex polaire a dégouliné vers le continent Nord-Américain et sur cette image figée on remarque que le mouvement n’est pas terminé: On constate à peu près le même phénomène sur le CEP. C’est vrai que du coup, l’ascension d’advections chaudes à partir de l’Atlantique ou du continent Européen est facilitée.
  6. Oui il y a encore d'énormes différences entre GFS et le CEP et ce, dès les 1ère échéances.Notre fameuse ondulation de la semaine est beaucoup moins ample sur le CEP où elle est vite balayée par l'activité dépressionnaire Atlantique. Ceci-dit est c'est assez étonnant, ils finissent tous 2 par nous modéliser un blocage: - en Mer de Norvège pour GFS - En Scandinavie chez le CEP Mais les mécanismes qui y conduisent sont au départ très différents. En tous ca il y a à nouveau des signes importants d'un blocage Nordique que ne serait d'ailleurs pas forcément synonyme de froid pour nous.
  7. Oui c'est tout à fait possible d'autant que c'était déjà le schéma général du CEP d'hier soir
  8. Difficile à dire nous n'avons accès qu'au diagramme à 2m de De Bilt, difficile de savoir pourquoi les courbes sont majoritairement à la hausse dessus:Reprise de l'activité dépressionnaire Atlantique, cut-off au large du Portugal ou autre chose? Ceci-dit ça fait runs que le CEP donne des signaux pour une reprise d'une circulation Atlantique. A voir...
  9. En faisant un tour rapide des différentes modélisations GEFS on constate que la majorité des scenarii optent pour un regain de l'activité dépressionnaire sur l'Atlantique après l'ondulation. Ce qui est en contradiction avec le déterministe et le parallèle. Le 12z CEP n'en sera que plus intéressant à suivre pour voir s'il confirme son option circulation Atlantique de ce matin.
  10. Voila la démonstration que cet isolement du cut-off du run 0z de GFS était un micro phénomène qui ne remet pas en cause la synoptique globale proposée par le modèle. On voit que dans le dernier run, la modélisation aux hautes latitudes est la même mais le cut off se décalle vers l'ouest et nous évitons l'advection chaude associée.
  11. GFS n'est pas Out par rapport aux autres modèles au moins dans la configuration générale qu'il propose. Comme tu le dit toi même ce qui le différencie des autres c'est un micro phénomène par rapport à l'échelle globale: l'isolement en cut off du talweg Atltantique à l'Ouest du Portugal. A la limite je trouve plutôt que c'est le CEP qui est un peu en marge avec une reprise massive d'une circulation de Nord-Ouest et l'effacement rapide de la bulle chaude. En tous cas les perspectives sont très ouvertes car les modélisations sont trèS différentes entre GFS et CEP.
  12. Point positif sur GFS ce matin, la 2nde advection chaude rejoint la 1ère et il y a rupture du talweg Atlantique. Point négatif la partie sud du talweg (entouré en noir) s’isole trop au sud et provoquerait des remontées chaudes sur La France : Il semble par contre que cet isolement de la partie sud du talweg soit moins vrai sur GEFS. C’est très différent sur le CEP avec la bulle chaude qui s’isole vers l’Islande et qui est ensuite rapidement emportée vers l’Est. Du coup l’activité dépressionnaire Atlantique recommence à déboulé en flux de nord-ouest. Ukmo de son côté à une position différente et envisage une ondulation plus importante que celle qu'il envisageait hier, on remarque les prémices de l’isolement d’une bulle chaude mais avec une ondulation bien moins puissante que sur GFS. Bref on n’est pas trop avancé même si on remarque surtout que GFS et le CEP prennent des options très différentes.
  13. Ok je comprends mieux, effectivement on ne parlait pas de la même échéance. Sinon merci pour le tuyau de l'inscription sur Wetter24.
  14. Franchement Yann, j'ai beau regarder je ne vois rien mais je te fais confiance (dommage d'ailleurs qu'on n'ait pas de cartes à 1,5 pvu du CEP).Sinon, si tu peux m'indiquer où sont les cartes à 300 hpa sur wetter24, je suis preneur, je ne savais pas qu'on pouvait les consulter. Pour en revenir au fait qu'une partie du blocage pourrait être emportée vers l'Est, c'est clair qu'il va falloir surveiller ce fait sur les prochaines sorties, car c'est un élément qui s'il se confirme pourrait faire capoter la situation.
  15. Sur le CEP on a quand même l'isolement d'une bulle chaude entre Groenland et Islande, contrairement à GFS, elle reste intacte et elle n'est pas en partie emportée par un jet d'ouest vers l'Est et elle est par la suite réalimEntée par le sud du Groenland... Ouf le protentiel reste intact même sur le CEP, mais c'est tiré par les cheveux, on ne peut plus fragile comme configuration et à une échéance déraisonnable. Bref ça reste le bazard dans nos modèles ce soir, juste pour illustrer, voici la carte des écarts-type GEFS à 180 heures:
  16. La modélisation d’un blocage entre Groenland et Scandinavie est régulièrement présente depuis 2 jours par nos modèles. C’est d’ailleurs le CEP et GEM qui avaient été les 1ers à matérialiser ce blocage, il y a 2 jours. Bravo à Yann d’ailleurs qui en a fait état à ce moment là. Ceci dit pour le moment, malgré des signes forts qui ont été repris par la plupart des modèles, très rares ont été les modélisations qui ont conduit à la simulation de la mise en place de conditions hivernales sur La France. Seul 1 run parallèle de GFS et quelques scénarii GEFS (sous réserves de quelques runs que j’aurais oublié) ont parfois donné suffisamment de corps à ce blocage pour qu’il finisse par modéliser la mise en place d’un flux de nord-est suffisamment durable permettant aux anomalies basses décrochées de glisser jusqu’à nous. Comme ont le dit souvent, la mise en place de conditions hivernales sur La France nécessite que de nombreux paramètres concordent. D’ailleurs les blocages entre Groenland et Scandinavie sont ceux qui sont les plus propices à la mise en place de vagues de froid durables sur l’Europe occidentale car lorsque la mécanique est parfaite, elle peut s’emballer et conduire à une scission du vortex polaire mais je m'égare...parce que ce nest pas ce qui est modélisé... Ces blocages sont aussi les plus compliqués à s’installer car ils nécessitent que plusieurs advections de tourbillon subtropical les alimentent pour qu’ils prennent corps ce qui est en contradiction avec la circulation habituelle de ces advections qui ont plutôt une tendance naturelle à circuler d’Ouest en Est sur l’Atlantique. Dans la situation qui s’offre à nous actuellement, nous constatons que la 2ème advection qui pourrait donner corps au blocage est freinée dans son ascension par le talweg qui s’étire du Labrador à L’Atlantique. C’est un point clef et il va falloir surveiller dans les prochaines sorties s’il se scinde plus franchement. On voit d’ailleurs une zone d’incertitude forte sur les écarts-type de GEFS sur cette zone: La cyclogenèse Canadienne aura un rôle déterminant à jouer car elle pilotera la trajectoire de l’advection chaude qui elle-même en fonction de sa trajectoire aura la capacité ou non de scinder ce talweg. Ceci-dit, la situation ne s’arrête pas à ses incertitudes, car même si le talweg se scinde, il est possible que sa partie sud s’isole trop au sud et provoque elle-même une remontée de tourbillon subtropicale sur La France. Bref on voit bien que les incertitudes sont nombreuses et que c’est effectivement loin d’être gagné pour le blocage.
  17. Difficile de faire une prévision ce matin pour la fin de semaine prochaine. J'ai l'impression que nos modèles pataugent complètement. L'advection chaude du mileu de semaine prochaine met vraiment le bazard. Elle provoquerait une sorte de no man's land en Europe occidentale ou une chapelet d'anomalies basses dont les positions ne sont pas clairement définies et qui peuvent avoir une importance forte sur le flux qui se mettra en place et sur la suite des événements. On constate toujours sur GFS et sur le CEP que l'advection chaude provoque l'isolement d'une bulle chaude: en mer de Norvège sur le CEP, entre Gorenland et Islande sur GFS. Cette bulle chaude est tout de même moins ample que sur les modélisations d'hier. Elle serait en partie réalimentée par une nouvelle advection chaude par la suite, mais de façon très partielle et c'est de toute façons trop loin pour que les modèles l'appréhendent correctement. On constate aussi sur les 2 modèles que des anomalies basses recommenceraient à circuler depuis les côtes Nord-Américaine vers l'Europe occidentale poussé par un jet de nord-ouest en fin d'échéance ce qui pourrait anéantir le blocage naissant. Bref quand on a dit ça on n'a pas dit grand chose... Mon sentiment est que le potentiel reste important même si tout ça peut au final il peut accoucher d'une souris.
  18. Effectivement le 18z est un peu mieux car l'advection chaude (HT1) est plus puissante de sorte qu'il y a, à terme, isolement d'une bulle chaude au niveau du Spitzberg qui provoque une descente d'air glaciale sur son flanc oriental qui descend à terme de La Russie jusqu'en Allemagne. Il manque juste à ce run que l'advection d'anomalie de haute tropopause suivante (HT2) ne vienne consolider ce blocage pour que la mayonnaise prenne complètement. On constate que la trajectoire de cette advection est trop zonale (à cause de la branche du jet insuffisamment orientée au sud ouest à la sortie du continent Nord Américain) pour étirer jusqu'à rompre les anomalies basses (entourées en noir). Il est cependant évident que le potentiel pour un blocage reste présent ce soir. D'ailleurs on remarque que concernant le CEP, le run déterministe de ce soir est parmi les plus chauds sur le diagramme de De Bilt:
  19. l'ondulation existe toujours sur le dernier GFS, regarde les cartes à 1,5 PVU.Par contre elle est un peu moins ample, du coup l'ondulation suivante qui se profilait en fin de semaine prochaine et qui consolidait le blocage sur le précédent run, prend une direction beaucoup plus zonale dans le 12z. La mécanique qui pourrait conduire à un blocage tel que celui envisagé dans le run précédent est complexe et elle nécessite une bonne coordination des différentes remontées d'anomalies hautes. En fait en regardant les cartes à 1,5 PVU on se rend compte qu'il faut pas moins de 3 advections chaudes très bien synchronisées pour obtenir le blocage envisagé: la 1ère commence à naître (elle va être responsable du coup de froid du début de semaine prochaine) La seconde devrait commencer à s'élever vers le Groenland aux alentours de mardi La 3ème apparaît au même endroit à partir de vendredi. Le run parallèe de GFS en est d'ailleurs l'illustration avec une bonne synchronisation et une bonne amplitude pour la 2ème advection et conduit à terme à un blocage et une situation hivernale sur La France. On voit qu'on a encore du chemin.
  20. Tout à fait d’accord Twister.D’ailleurs pour illustrer ce que tu dis et le fait qu’on pourrait changer de configuration synoptique, je vous propose cette carte de la situation actuelle : On remarque une vaste remontée d’anomalies de haute tropopause sur le continent Américain noté (HT1) Cette remontée provoque des décrochages Arctiques importants qui descendent sur l’océan Atlantique. A leur tour ces descentes provoquent des remontées d’anomalies hautes sur La France (HT2) ce qui nous vaut le temps anticyclonique et doux que nous connaissons actuellement. Cette situation dure depuis quelques temps avec des variantes puisque les anomalies basses atlantiques finissent par nous atteindre avant qu’il n’y ait une nouvelle advection chaude sur le continent Nord Américain qui reproduit les mêmes effets. Il semble que cette situation commence à changer sur nos modèles. Pour l’illustrer, je vous propose une carte à J+7 : On constate que les anomalies basses Atlantiques (-AB Atl- qui ne sont d’ailleurs pas les mêmes que sur la précédente carte) sont plus à l’Est, elles provoquent à l'avant des remontées chaudes: ce sont elles qui provoqueraient d’ailleurs la remontée temporaire de température visible sur les diagrammes pour le 25. On remarque surtout que sur le continent Nord Américain, les anomalies de haute tropopause ne règnent plus en maître. On constate des anomalies basses et 2 cyclogenèses(notée 1 et 2). La 1ère va provoquerait la remontée d’anomalies hautes vers le Groenland (HTA), cette remontée serait facilitée d'un vortex polaire moins présent. Elle provoquerait à son tour la descente d’anomalies basses Atlantiques plus directement vers la France. On pourrait ainsi, à terme, se retrouver avec un temps davantage de saison en flux d’ouest nord-ouest. La transition avec ce flux d'ouest nord ouest perturbé se fait d'ailleurs plus rapidement sur GEFS et sur le CEP que sur GFS. Au dela de ça on remarque une 2nde cyclogenèse (notée 2) sur GFS qui pourrait à nouveau propulser une advection chaude en direction du Groenland après la 1ère. Il est interessant de souligner que même si on est sur du long terme, il y a une certaine unanimité des modèles à enviager cette circulation davantage orientée nord ouest à long terme avec une cyclogenèse Labradorienne plus présente.
  21. Effectivement il y a quelques éléments intéressants ce soir chez nos modèles. Bien sûr ce n’est pas encore la grosse vague de froid qui est à nos portes loin de là, mais on remarque qu’il y a plusieurs indices qui peuvent nous conduire à une configuration synoptique plus intéressante. D’abord sur GFS et le CEP il y a une concordance quant à ce que j’appelle abusivement une scission du vortex polaire (matérialisée par la ligne rouge sur la carte): En fait on remarque que plusieurs anomalies hautes sont modélisées à de hautes latitudes et conduisent à bi polariser temporairement le vortex polaire avec une partie de celui-ci qui s’isole en Sibérie et qui a tendance à circuler vers l’ouest plutôt que vers l’Est. Ce phénomène est présent sur GFS et le CEP depuis hier soir. Il participe aussi, à terme, à la libération du Groenland d'une partie de son vortex à mon avis. L’autre élément intéressant est présent uniquement sur le CEP: on voit qu’en parallèle, des anomalies basses Atlantiques circulent vers l’Est en direction de la Scandinavie poussées par une advection chaude notée HT en direction de l’Islande: Ces anomalies se joignent ensuite à celles qui se situent en Sibérie en les aspirant quelque peu. Parallèlement les anomalies hautes sont toujours présentes près du pôle et conduisent également le vortex à poursuivre sa route vers l’ouest. Difficile d’aller plus dans le détail pour le moment mais ces éléments peuvent devenir favorables à terme si la porte reste ouverte aux advections chaudes sur l'Atlantique mais c'est de l'extrapolation... Sur ce point la différence la différence avec GFS vient du fait que l’advection chaude est moins septentrionale et que les anomalies basses Atlantiques restent plus compactes. Du coup la migration vers l’Est d’anomalies basses est beaucoup moins massive et l’advection chaude a par la suite tendance à éloigner le vortex Sibérien de l’Europe occidentale. Bref on voit encore bien des différences sur nos modèles ce soir et ce dès le moyen terme. Notons enfin que les éléments favorables constatés ce soir sur le CEP notamment ne sont pas suffisants à la mise en place de conditions hivernales.
  22. Effectivement le dernier GFS nous propose un changement par rapport au précédent run avec une remontée de HP beaucoup plus franche et avec la mise en place en fin d’échéance d’un blocage Scandinave. Pour nous cela ne changerait pas grand-chose selon ce run car nous serions placés sous l’alimentation chaude de ce blocage. Mais on voit bien par rapport à ce run que la situation après J+7 n’est pas totalement cernée même si la fin de semaine devrait être placée sous le signe des HP et d’une grosse douceur sauf en cas d’inversions. Après il faudra voir comment les autres modèles appréhendent la fin d'échéance mais c'est vrai que cette sortie est un peu plus encourageante que les précédentes.
  23. GFS confirme les grandes lignes de son 18z d’hier avec une dépression très creuse qui aborderait le nord-ouest de La France en fin de semaine. CEP emboite le pas avec une dépression encore plus creuse mais qui n’aurait pas la même trajectoire. Inutile de s’étendre sur le sujet pour le moment mais moi qui parlait de circulation d’ouest affaiblie j’en suis pour mes frais… Sinon ce qui me paraît remarquable sur les modélisations c’est la vitesse à laquelle le vortex quitte le Groenland et à quel point les hautes latitudes sont envahies par les anomalies positives de tropopause à long terme. J’ai illustré très schématiquement cette situation avec la carte ci-dessous à l’échéance de jeudi prochain. On y voit notre vortex polaire massif (VP) qui est littéralement aspiré vers le nord-est par les anomalies positives notées HT1. Du coup la porte du nord s’ouvre pour les anomalies de haute tropo notées HT2, HT3 et HT4 (ce que j'ai illustré très schématiquement par des flèches) On voit que la cyclogenèse Atlantique (notée cyclo) qui s’emballe est elle aussi largement responsable de cette remontée d’anomalies hautes. Entre GFS et le CEP il y a là divergence sur les conséquences possibles plus au nord quant à un éventuel blocage. Mais à nouveau, il n’est pas pour le moment nécessaire d’aller plus dans les détails pour le moment tant la situation est complexe. Notons enfin que UKMO n’envisage pas la dépression très creuse à proximité de La France. Par contre il voit aussi le champ libre au niveau des hautes latitudes. La situation devient vraiment intéressante à suivre et très incertaine.
  24. Complètement d'accord avec ton analyse Loon, l'option d'un blocage continental influente sur nous modélisée par le CEP hier soir, a disparu.L'option majoritaire est à un régime d'ouest affaibli pour la fin de semaine. Pour la suite par contre c'est évidemment très icertain étant donné l'échéance, mais on pourrait retrouver une circulation plus méridienne.
  25. J’ai choisi une carte à 1,5 Pvu à l’échéance de mardi prochain pour illustrer les quelques incertitudes qui règnent pour la fin d'échéance. Sur cette carte on remarque une forte une forte advection de tourbillon subtropical en direction du Spitzberg que j’ai noté (HTA). Cette advection est assez remarquable et elle génère sur son flanc oriental une descente d’anomalies de basse tropopause notée ABC. En parallèle on remarque une nouvelle advection d’anomalies hautes qui se profile sur l’Atlantique notée HTA2 et matérialisée par une flèche rouge. Sur GFS notre 1ère advection chaude continue par la suite son ascension, elle finit ensuite par s’éloigner vers la Sibérie. Les anomalies basses ont-elles aussi tendance à s’évacuer vers l’Est car le blocage n'est pas renouvelé. La 2nde advection (HTA 2) tend à suivre le même chemin que la 1ère mais elle est contrariée dans son ascension vers le spitzberg par des anomalies basses que j’ai noté (ABA), le gros de l’advection est contraint de circuler zonalement vers La France : résultat le flux s’oriente à l’ouest sud-ouest en fin de semaine. Sur le Cep, la grosse différence vient à mon avis du fait que la 2nde advection réussit à prendre la même direction que la 1ère. Du coup le blocage se renforce, il ne cesse ensuit d'être alimenté par l'activité dépresionnaire Atlantique qui régresse. Les anomalies basses (ABC) générées sur le flanc oriental du blocage ne peuvent pas s’évacuer comme sur GFS et continuent leur descente vers l’Europe occidentale. Le blocage idéalement placé nous vaut au final la mise en place d'un flux de nord-est. Je le répète ce scénario est minoritaire mais on remarque que la situation reste ouverte pour la toute fin d’échéance. De toute façon, il est à noter que le scénario Cep même s’il est froid à long terme, implique au préalable le passage à un flux de sud ouest doux lié à l’alimentation du blocage à partir de La France. Enfin on sait combien ce type de scénario est fragile au regard de la situation de La France qui est comme souvent au carrefour des différentes influences. On remarque d'ailleurs que sur l'ensembliste de De Bilt, le scénario maître est le plus froid.
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