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lame2

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Tout ce qui a été posté par lame2

  1. Plus froid mais aussi toujours plus sec au fil des modélisations pour dimanche dans le nord-ouest. A noter la jolie langue à -10°C à 850 HPA sur La Manche sur le dernier GFS-
  2. Belle analyse Alexy comme d'habitude /emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20"> Oui je suis d’accord sur cette possibilité même s’il reste encore beaucoup d’inconnues à ce niveau. De ce point de vue il y a 3 éléments récurrents qui militent en ce sens sur nos modèles ce soir: 1- Une partie du vortex polaire serait présente sur Le Canada et empêcherait une bonne partie du blocage de s’échapper dans cette direction comme c’était modélisé hier soir sur GFS et JMA : cette option semble donc abandonnée par nos modèles (sauf sur quelques scenarii minoritaires GEFS). 2- Les anomalies basses circulant depuis la Scandinavie vers l’Atlantique jouent moins le rôle d’étau avec le vortex Scandinave dont je parlais hier soir, elles ont tendance à soutenir par le sud la partie du blocage qui s’affaisse. 3- le pivotement du blocage sur lui-même prévu par tous les modèles entre 50h environ et 120 h a tendance à redresser le flux et à activer les descentes des masses froides se trouvant sur son flanc Est. Par contre il va falloir continuer à suivre de près 2 choses : 1-le comportement des anomalies basses qui circuleront vers l’Est sur l’Atlantique au sud du blocage : elles pourraient détourner le flux de nord en flux d’ouest au moins temporairement: Plus elles circuleront densément plus elles détourneront le flux. 2- La réalimentation du blocage à partir de l’Atlantique qui pourrait, elle, si elle se produit assez rapidement finir par redresser le flux.
  3. Le début de semaine pourrait être marqué par un certain redoux sur une partie de La France en liaison avec la circulation des anomalies basses Atlantiques au sud du blocage. Pour le moment il est impossible de savoir quelle sera son intensité ni sa capacité à se propager vers le nord. Sinon à léchelle globale et pour la suite on constate que GFS et le CEP que notre blocage imposerait à une partie du vortex polaire à migrer vers lEst à partir du nord du Groenland vers La Scandinavie. Ce mouvement, soutenu par une branche du jet orienté au nord-ouest imposerait au blocage de pivoter sur lui-même et de sétirer vers le sud. Sa masse est tellement imposante que dans son mouvement il étirerait les anomalies basses Atlantiques qui circuleront plus au sud: Le point de divergence le plus important à ce niveau concerne à mon avis la position des anomalies basses qui circulent depuis La Scandinavie vers LAtlantique (en sens inverse de la circulation habituelle)et entourées en jaune sur la carte GFS à 1,5 PVU. Sur GFS ce mouvement vers lEst se poursuit par la suite et du coup la partie orientale du blocage est soutenue par ces anomalies, elle saffaisse peu et elle a ensuite tendance à se retirer vers le Canada car elle est prise en étau au sud pas ces anomalies et au nord par le vortex qui descend : Sur le CEP, le mouvement des anomalies basses Scandinaves vers lEst est beaucoup moins massif: La partie orientale du blocage a tendance à safaisser davantage jusquà rupture dans la circulation des anomalies basses Atlantiques. Laffaissement a une vertu, il oblige les anomalies basses Atlantiques à avoir une trajectoire beaucoup plus sud que sur GFS et entravent moins la progression de l'air froid: Sa nouvelle alimentation permet au vortex Scandinave de poursuivre sa descente vers lEurope occidentale. En faisant un tour rapide du panel GEFS, j'ai vu que 2 scenarii semblent reprendre cette hypothèse et GEM sen rapproche à 144h. JMA est plus proche de GFS alors que UKMO a une position intermédiaire. Pour le moment il est difficile de privilégier un scénario dautant quon voit à nouveau que la trajectoire de petites anomalies peut changer la donne.
  4. Oui une telle circulation d'Est sur l'Atlantique ne peut être autre chose qu'un blocage.Sinon comment appelles-tu cette situation? Une ondulation? D'ailleurs c'est assez marrant de voir naître la branche du jet qui s'oriente à l'Est à partir de la Nouvelle-Zemble à 54 h et qui se propage ensuite sur l'Atlantique pour atteindre la baie James au Canada à 132 h. Sinon tu parles de situation barocline d'ouest sur La France, mais il est important de préciser que sur 1 partie nord de La France qu'il reste à préciser, l'origine du flux est très nordique même s'il bascule à l'Ouest à proximité immédiate du pays. Enfin je te rejoins, mais tout le monde est d'accord là-dessus, pour dire que le moindre décalage dans un sens comme dans l'autre pourrait changer la donne sur le temps sensible que nous aurons en France en toute fin de semaine et début de l'autre. Je trouve d'ailleurs ta remarque beaucoup plus réaliste que les 2 ou 3 cartes que tu as posté sans commentaires hier après-midi qui semblaient nous dire que tout était clair...
  5. Les petits décalages sur nos modèles se font dans le bon sens pour les hivernophiles pour le moment ce soir. Il y a d'ailleurs une certaine concordance pour voir une influence moindre du talweg Atlantique sur nos contrées sur Ukmo, GFS et GEM. Mais à nouveau, ça passe sur le fil. J'ai d'ailleurs suivi la sortie du dernier GFS et il y a un tas de petits réglages qui ont changé à des échéances proches moins de 120 h comme: - la latitude maximum qu'atteindra le blocage: un peu moins élevée sur la denière sortie - l'alimentation du talweg Atlantique qui est amoindrie - le renouvellement du blocage par l'ouest Atlantique - Et plus proche de nous les comportement et la trajectoire des petites dépressions à proximité de La France. La modélisation a donc bougé et je pense qu'elle va continuer à le faire: c'est important pour le court terme (la semaine) et également sur le plus long terme où les perspectives hivernales prennent aussi du galon. C'est pourquoi je trouve hallucinantes les réactions de certains membres du forum qui semblent pétris de certitudes dans cette situation et qui se placent au dessus de la mêlée en semblant nous dire que nous n'avons rien compris.
  6. Je te rejoins en partie sur ton approche mais pas complètement car on constate que sur le CEP le flux n'est pas orienté à l'Est, sud-Est mais à l'ouest sur la moitié nord de La France et au nord sur l'extrême Est de La France.D'ailleurs ce flux d'ouest à une origine Arctique très prononcée: Sinon je suis d'accord sur le fait qu'on serait bien en situation de conflit entre les 2 centres d'action que tu évoques. D'ailleurs la différence entre le CEP et les autres modèles vient à mon avis du fait que sur le modèle Européen l'extension de la dorsale vers La Scandinavie est moins prononcée. Autrement dit la partie orientale du blocage s'afaisse moins. Ensuite la position exacte du complexe dépressionnaire Atlantique n'est pas calée non plus. On est bien au carrefour de ces influences et le moindre décalage peut changer la donne même et surtout pour la suite.
  7. Je ne sais pas ce que tu cherches à prouver par ton post d'hier soir Hugogo et il faut peut-être mieux pas chercher finalement.Mais n'oublie pas que ce début d'hiver nous propose une 2ème situation de blocage en 3 semaines, ce qui en soit est déjà exceptionnel. Ensuite, on voit bien à la lecture des modèles ce matin qu'on peut difficilement être plus au carrefour des différents champs d'action et que les moindres décallages peuvent nous faire basculer vers des scénarios très froids ou des scénarios plus doux.
  8. GFS confirme en partie la synoptique qu'il envisageait hier notamment au niveau de la petite dépession qui reste trop au large de La France. Plus globalement avec UKMO ce matin il donne toujours un rôle plus important que les autres modèles au talweg Atlantique qui même s'il s'isole des bas géopotentiels Américains, continue à installer au moins temporairement un flux d'ouest sud-ouest après l'arrivée arrivée avortée des masses froides nordiques. Par la suite, GFS voit le blocage commencer à s'éffondrer par l'Europe occidentale: c'est un scénario qu'il commençait à envisager hier matin, JMA l'a en partie repris hier soir et GEM l'envisage ce matin. Ce ne serait pas forcément une mauvaise chose, car l'énorme bulle chaude qui constitue notre blocage pourrait rabattre de l'air glacial continental vers La Fance dans sa descente. Le CEP lui reste sur sa lancée d'hier soir en étant un peu moins extrême dans un 1er temps: le talweg Atlantique n'arrive pas à étendre son influence complètement sur La France (pas plus que le sud de la Loire), c'est là qu'on voit comme c'est serré. Ensuite, au lieu de s'effondrer le blocage est à nouveau alimenté en anomalies hautes à partir de l'Est Altantique et se redresse.
  9. C’est bien le blocage qui pilote notre configuration synoptique à venir qu’il en résulte ou non un temps hivernal au dessus de nos têtes d’ailleurs. 2 cartes à l’échéance de 96h pour s’en convaincre. GFS 12z: CEP 12z: Je constate d’abord 1 différence importante à l’échelle du blocage: D’abord, entouré en rouge : Sur GFS le talweg Atlantique continue d’être alimenté par le vortex polaire qui n’est pas encore reparti vers l’Est. Par contre sur le CEP, le talweg n’est déjà quasiment plus alimenté par le vortex qui a déjà tendance à repartir vers l’Est à cause du blocage qui génère un puissant jet de sud ouest à l’ouest du Groenland. C’est un point important car sur le CEP on constate à terme que le talweg s’isole du vortex et que le blocage est à nouveau alimenté en anomalies hautes à partir de l’Est Atlantique. On constate aussi que l’influence du talweg sur le temps sensible en France devient hyper limitée. Sur GFS, l’alimentation du talweg est par la suite amoindrie par le même mouvement du vortex mais elle ne cesse pas: l’alimentation du blocage en anomalies hautes ne peut se produire et le talweg finit par installer un flux de sud-ouest sur La France. Sur ce point précis, j’aurais tendance à faire confiance au CEP qui déjà ce matin, modélisait l’isolement du talweg et une nouvelle alimentation du blocage par l'Est de l'Atlantique même si un scénario interrmédiaire peut l'emporter comme le précise Virgile. On constate ensuite à l’échelle de La France que la petite dépression entourée en jaune n’est pas positionnée de la même façon sur les 2 modèles. Sur GFS elle est plus au large sur l’Atlantique, en progressant vers l’Est elle soulèverait de l’air chaud qui empêcherait à l’air froid nordique de descendre massivement vers La France. Sur le CEP la petite dépression est déjà sur La France et elle favorise au contraire l’arrivée de l’air froid nordique. Concernant ce point, GFS est isolé car GEM, UKMO et JMA ne modélise pas cette dépression aussi loin de La France à la même échéance.
  10. Il paraît acquis que la majeure partie du vortex passe de l'autre côté du blocage et que ce dernier perde ses racines subtropicales laissant le talweg Atlantique apporter un flux de sud-ouest sur La France après l'arrivée des anomalies basses continentales. Pour autant la visiblité sur la situation et son évolution reste très incertaine de mon point de vue. Et comme il a été dit la situation effectivement très atypique sur nos modèles On voit que cette situtation reste pilotée par le blocage: le soucis c'est qu'on ne sait absolument pas ce qui va advenir de lui. Sur le CEP, il pivote d'abord vers l'Est entre 120 et 144h heures du fait du votex polaire qui repart vers l'Est: Du coup l'alimentation du talweg Atlantique en anomalies basses à partir du continent Américain cesse temporairement et le blocage est à nouveau alimenté de ce côté là. Le vortex continue à progresser vers l'Est et finit par se masser entre l'Est du Groenland et Sibérie. Je trouve d'ailleurs que le CEP est synoptiquement le plus prometteur à long terme. GFS lui envisage une option très différente avec un vortex qui part vers l'Alaska et un talweg Atlantique par voie de conséquence affaibli car moins alimenté par le vortex. Le blocage lui "s'effondre" par la Scandinavie c'est quand même très atypique et ça intervient au mauvais moment car il commençait juste à être à nouveau alimenté par l'Atlantique. Devant de telles différences il est donc très difficile de faire des projections au delà de 144h, cependant et c'est étonnant mais on constate tout de même des points communs: L'afaiblissement de l'alimentation du talweg Atlantique et une nouvelle alimentation du blocage par l'Est de l'océan. Ces éléments seront à suivre ainsi que la circulation très au sud des anomalies basses Atlantique dont la trajectoire reste incertaine
  11. Je vous propose 2 cartes pour mettre le doigt sur les éléments clefs de notre situation synoptique envisagée pour la semaine prochaine. D’abord une carte à l’échéance de mardi: On y voit encore 2 vortex : le vortex Américain et le vortex que je nomme un peu abusivement polaire. On remarque aussi en parallèle la puissante advection chaude atlantique. Dans les modélisations du début de la semaine forcément grossières pour les échéances suivantes, on remarquait que l’advection chaude passait le plus souvent entre les 2 morceaux de vortex et une grande partie du vortex polaire glissait sur le flanc oriental du blocage. D’ailleurs on voyait aussi que le blocage du fait du fer à cheval formé par les 2 vortex aux hautes latitudes au dessus de lui, s’élevait beaucoup moins, par contre sa position assez basse lui permettait d’être alimenté en anomalies hautes Atlantiques beaucoup plus longtemps et le talweg Atlantique était alors moins imposant car moins alimenté par le vortex Américain. Passons maintenant à l'échéance de jeudi: On voit que le vortex polaire (VP) a rejoint le vortex Américain et que l’advection chaude Atlantique passe à l’Est au lieu de continuer à scinder les 2 morceaux : C’est à mon avis cette évolution qui rend la situation un peu moins favorable car elle provoque plusieurs choses : D’abord, le blocage s’élève davantage: il est moins entravé par les anomalies basses Arctiques. Ensuite il décroche moins d’anomalies basses sur son flanc oriental: le vortex polaire étant déjà passé de l’autre côté. Enfin le vortex Américain devient beaucoup plus costaud et alimente plus massivement le talweg Atlantique noté (TA). C’est d’ailleurs ce talweg qui ferait capoter la situation pour nous car dans sa progression vers l’Est sur l’Atlantique, il soulèverait une advection chaude qui finirait par atteindre l’Europe occidentale. De mon côté je continue à penser qu’il reste pas mal d’inconnues dans cette situation et elle se situe à mon avis dans le comportement de ce fameux vortex polaire. On a d’ailleurs vu dans le 6z que son passage à l’Ouest était revu plus lent. C’est donc un point clef qu’il va falloir continuer de suivre. Un autre point clef concerne le comportement du vortex à plus longue échéance (144h) une fois reconstitué : on voit sur GFS et sur le CEP qu’il a tendance à repartir vers l’Est. Pour l'illustrer je vous propose cette carte GFS à J+7: Il est impossible à l’heure actuelle de dire quelle peut en être la conséquence de ce mouvement Cela peut notamment provoquer le pivotement du blocage vers l’Est avec les conséquences décrites par Yann ce matin. Ca peut également conduire à affaiblir le talweg Atlantique dont l’alimentation en anomalies basses pourrait être stoppée.
  12. Sur le dernier GFS la situation est meilleure: On voit que l'interraction entre le blocage et le vortex est plus forte sur ce run, du coup l'advection chaude monte un peu moins haut et sa position favorise mieux la descente d'anomalies basses vers La France. Ce run est la démonstration que la situation n'est pas calée même si l'isolement du blocage est encore trop importante à terme.
  13. Oui je suis d'accord aussi DJ sur le caractère assez remarquable de la configuration synoptique proposée. Ce qui est le plus étonnant à mon sens reste la puissance phénoménale de l'advection chaude Atlantique. Comme il a déjà été dit, il aurait été préférable qu'elle soit finalement un peu moins puissante que prévu. Mais je ne pense pas que cette puissance sera revue à la baisse. Par contre je pense que sa rencontre avec la partie polaire du vortex n'est pas complètement calée, si jamais elle parvient à s'appuyer davantage dessus dans les prochaines sorties, la situation pourrait devenir à nouveau pus favorable: le blocage s'élèverait moins et il ne pivoterait pas vers l'Est tout en perdant ces racines subtropicales.
  14. Le problème de notre blocage vient principalement du fait que la partie polaire du vortex passe à l'ouest de celui-ci aux hautes latitudes avant qu'il ait finit son ascension. Du coup le-dit blocage ne peut pas s'appuyer dessus et continue son ascension tout en pivotant vers l'Est. Il perd alors trop rapidement ses racines subtropicales et les anomalies basses Atlantiques passent plus facilement en dessous. C'est vrai qu'on retrouve cette tendance sur tous les modèles ce qui militerait vers un coup defroid passager.
  15. Les très grandes lignes de la modélisation sont connues et fixées sur nos modèles: grosse advection chaude Atlantique et blocage au niveau du Groenland au moins dans un 1er temps. C'est une évidence, ça fait d'ailleurs un moment que ces éléments sont fixés et le plus énervant je crois, c'est que certains intervenants comme Bilbo sur le forum arrivent à remettre en cause ces éléments sans aucune analyse et simplement en avançant des affirmations péremptoires qui tendent à décridibiliser ce qui est affirmé, analysé et étayé par d'autres. Bref, passons. Pour le reste c'est quand même le grand flou sur nos modèles ce soir. On voit qu'à 96 h déjà les modèles divergent fortement sur la position du vortex aux hautes latitudes, DJ notamment en a parlé. Du coup les divergences augmentent par la suite. Sur UKMO et le CEP, une grosse partie du vortex passe du côté ouest du blocage, du coup les anomalies basses décrochées sur son flanc orientales sont moins massives, alors que c'est l'inverse sur GFS. La situation est loin d'être catastrophique malgré tout chez les 2 modèles européens. Ensuite il y a également divergences sur la position des anomalies basses Atlantiques en fonction des modèles, Virgile a bien résumé la situation à ce niveau. Le suivi des prochaines soties des modèles s'annonce donc palpitante et il faut savourer la chance que l'on a de vivre 2 situations de blocage à des échéances si courtes.
  16. Hier j'évoquais 3 choses à surveiller par rapport à ce blocage:La consitution même du blocage: est-ce que la coordination entre anomalies basses et anomalies hautes sur la côte Est Américaine va être suffisamment bonne pour propulser un gross bulle chaude vers Le Groenland? 2- Quelle sera la capacité de la bulle chaude à résister au vortex polaire dans son ascension? 3- Quel sera le comportement des anomalies basses Atlantques au sud du blocage? Le 1er point ne fait plus de doute (il n'en faisait déjà quasiment plus hier), sur le 2ème point on constate que nos modèles envisagent une advection chaude suffisamment puissant pour scinder une partie du vortex. Rest effectivement le 3ème point, pour moi il n'y a pas dévolution défavorable.
  17. Ok pilou on a le droit d'être un peu "fébrile" devant la sortie des modèles quand on a un potentiel important comme c'est le cas ici. Mais je pense qu'il faut prendre davantage de recul sur les sorties et voir si l'option d'une circulation des anomalies basses au sud du blocage devient solide avant de crier au loup ou de parler de désillusion comme j'ai pu le lire.On a bien vu lors de la vdf de la semaine passée que nos modèles ont mis beaucoup de temps à appréhender complètement la situation.
  18. Non on reste bien dans une situation de blocage, faut pas pousser quand même; mais bref on ne va pas jouer sur les mots.Je veux bien qu'on fasse des analyse avec des diagrammes, mais ça a quand même ses limites. C'est clair qu'un des risques de la configuration proposée et l'isolement trop rapide de la bulle chaude qui permet à la circulation Atlantique de s'inflitrer au sud du blocage, mais ce risque n'est pas nouveau, on en a déjà parlé hier et je me souviens qu'il y a au moins 2 jours je te répondais déjà sur ce thème quand tu évoquais la hausse de la courbe GFS sur Toulouse... Pour le moment la situation reste globalement favorable pour la moitié nord et un peu moins pour la moitié sud et ce n'est pas nouveau.
  19. Joyeux noël à tous et si tout pouvait se dérouler comme sur le 18z je serai comblé
  20. Je note surtout 3 différences par rapport à la précédente modélisation sur GFS 12Z. Dabord ladvection chaude Atlantique est encore plus puissante que dans le 6z en direction du Groenland (cest surtout visible à partir de 120 h). Ensuite contrairement à la modélisation du 6z, la bulle chaude générée à rendez-vous avec le gros du vortex polaire en arrivant vers le Groenland. Elle sélève donc un peu moins en latitude : Cest à mon avis la raison principale qui explique que les anomalies basses se situant sur son flanc oriental mettent plus de temps à nous parvenir. Enfin mais cest plus anecdotique, le blocage est vu sisoler plus tôt que sur la dernière sortie: ce qui pourrait permettre à des anomalies basses Atlantiques de circuler au sud du blocage à plus long terme. Du coup jen tire les conclusions suivantes : 1- Le blocage ne fait plus de doute car sa genèse reste identique de sorties en sorties. 2- Il reste encore pas mal dincertitudes qui auront des conséquences de ce blocage sur nous qui tiennent principalement dune part à la rencontre des anomalies hautes dorigine Atlantique avec le vortex polaire et dautre part à la capacité quauront les anomalies basses Atlantique à passer sous le blocage.
  21. Non Yann je ne suis pas vraiment surpris de constater dans les modélisations que la mise en place du blocage ne puisse pas être remise en cause par une cyclogenèse associée à une petite anomalie. /emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20">Tout concorde pour qu’on ait une remontée chaude massive, intense et durable vers le Groenland la semaine prochaine, j’ai d’ailleurs essayé de décrire ce matin le phénomène qui nous y conduit et qui devient très solide du fait des modélisations systématiquemet concordantes des modèles à ce sujet. Après comme tu l’as remarqué, le devenir du blocage reste une énigme pour laquelle il est évidemment trop tôt pour s’avancer. En tous cas bravo à toi et à Kéké notamment qui avez remarquablement pressenti ce qui se trame.
  22. Ce qui est intéressant dans le dernier GFS c'est que la confrontation entre l'advection chaude Atlantique et le gros du vortex n'a pas vraiment lieu: la majeure partie de ce dernier est déjà passé au dessus du Groenland quand la bulle chaude arrive. Pour autant, ça n'empêche pas le blocage d'être puissant car la bulle chaude a du coup plus de faculté à s'élever et elle décroche suffisamment d'anomalies basses dans son ascension pour qu'elles descendent ensuite massivement sur son flanc oriental vers nous.
  23. Je vous propose de vous décrire la remontée chaude qui est modélisée sur lAtlantique Ouest et qui pourrait nous valoir la mise en place dun blocage pour la fin de semaine prochaine. Dabord je vous propose cette carte à léchéance de dimanche prochain : On constate sur le continent Américain un gros cut-off sur les Etats-Unis issu du vortex et le vortex situé sur Le Canada. Lisolement du cut-off est un point important pour faciliter la remontée danomalies hautes vers le Groenland. Effectivement ce cut-off est soutenu par une branche du jet et le vortex également. Du coup on se retrouve avec 2 branches du jet qui provoquent 2 remontées de tourbillon subtropical en direction du Groenland. Je vous propose maintenant de nous projeter à léchéance de lundi: On retrouve notre cut-off qui sétire vers Terre-Neuve et le vortex Américain (VA) qui descend vers les Etats-Unis et on voit que cest la conjonction de ces mouvements qui accélère la montée des anomalies chaudes (HT2). Plus précisément, on remarque dans un 1er temps la descente du vortex Américain vers les Etats-Unis: Elle provoque un pincement d'anomalies hautes plus au sud (HT1), une partie dentre elles sont propulsées vers lEst où elles provoquent à leur tour laccélération du jet de sud-ouest lorsquelles rencontrent lancien cut-off. Cette accélération du jet permet à son tour aux anomalies hautes Atlantiques de continuer à être propulsées vers Le Groenland et à étirer le vortex Américain vers le sud. Il y a une sorte "d'auto entretien" de cette mécanique qui propulse les advections chaudes vers le nord. Maintenant il me semble quil va falloir continuer de surveiller si cette mécanique très bien coordonnée est toujours modélisée dans les prochaines sorties (même si cette modélisation commence à devenir robuste). Il faudra aussi et surtout suivre lascension des anomalies hautes vers les hautes latitudes et comment va sopérer la rencontre avec le vortex polaire (noté VP). Si ladvection chaude étire fortement le vortex et si elle parvient à en décrocher une partie sur son flanc oriental, la situation de blocage pourra être plus solide. Il faudra enfin surveiller la circulation éventuelle danomalies basses au sud du blocage qui pourraient le fragiliser. En tous cas la situation est à nouveau passionnante à suivre sur nos modèles.
  24. Encore de belles sorties sur nos modèles ce matin pour les hivernophiles. Pourtant, à nouveau GFS et le CEP modélisent un comportement du vortex polaire assez différent: sur GFS la partie du vortex qui descend sur le flanc oriental du blocage est moins massive que sur le CEP, ce qui rend ce scénario un peu plus fragile. Mais peu importe, on note à nouveau et surtout que la remontée chaude sur l'Atlantique est intense et continue sur une longue période, ce qui est remarquable.
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