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lame2

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  1. La mise en place d’une forte ondulation pour la fin de semaine prochaine évoluant éventuellement en blocage est effectivement de plus en plus modélisée. Il reste cependant encore pas mal de scenarii GEFS qui ne l’envisagent pas: Soit à cause d’une cyclogenèse Terre-Neuvienne trop faible (comme sur le CEP d’hier soir) Soit à cause d’une présence trop importante d’anomalies basses au niveau du Groenland empêchant l’ascension de la crête d’altitude. De leur côté, les déterministes CEP et GFS envisagent tous les 2 cette forte ondulation avec un timing différent et des conséquences différentes aussi : -Evolution vers un blocage en GA sur le modèle Américain -Naissance plus précoce de l’ondulation et évolution de la crête d’altitude vers l’Islande selon le modèle Européen Nous n’en sommes pas encore là mais on constate depuis plusieurs jours que l’option d’une forte ondulation pour la fin d'achéance prend du galon notamment du fait du fort étalement du vortex polaire et de la migration d’une bonne partie de celui-ci vers l’Est en liaison avec le blocage qui se met actuellement en place. Pour peu que le timing le permette, cette situation laisse la possibilité à des remontées chaudes d’atteindre les hautes latitudes dès lors qu’une cyclogenèse un peu constituée se met en place du côté de Terre-Neuve.
  2. En même temps le scénario médian du CEP de ce soir cette fois-ci fait un écho beaucoup plus modeste au déterministe GFS. Tout ça est donc encore à regarder avec beaucoup de distance. /emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20">
  3. GFS et le CEP de ce soir envisagent la poursuite d’une circulation méridienne. Le CEP modélise une réalimentation du blocage Atlantique plus puissante que sur GFS à 120h : du coup, les masses d’air froid se situant sur son bord oriental, déborderaient largement l’Europe centrale pour s’approcher des frontières Françaises à l’échéance de Jeudi. Le blocage en s’affaissant ensuite sur La France maintiendrait l’air froid à proximité immédiate du pays. Il pourrait alors faire très frais sur la moitié nord et surtout sur le quart nor-est entre jeudi et vendredi. Quelques scenarii de l’ensemblistes GEFS sont encore plus extrêmes en envisageant que ces masses d’air parviendraient jusqu’à nous dans un flux de nord-nord-est mais ils sont très minoritaires. De son côté GFS est un peu plus mesuré en envisageant un débordement un peu moindre des masses d’air froid vers l’Europe de l’ouest et une évacuation lente du blocage poussé par une branche d’ouest du jet Atlantique ensuite. Pour la toute fin de semaine, GFS envisage la mise en place d’une nouvelle ondulation sur l’Atlantique qui nous vaudrait la mise en place d’un flux de nord-nord-ouest en toute fin d’échéance. Le CEP est lui cette fois-ci plus mesuré, puisque l’ondulation qu’il envisage est beaucoup moins ample : sa modélisation est d’ailleurs assez étonnante avec une quasi absence de cyclo Atlantique sur la fin d’échéance. Ces projections différentes des 2 modèles pour la toute fin de semaine illustrent assez bien la diversité des possibles à une telle échéance et sont évidemment à prendre avec du recul. Mais elles permettent aussi de relever une constante avec un très fort étalement du vortex polaire d’Est en Ouest. Dans cette situation la moindre cyclogenèse Atlantique ou Nord-Américaine un peu prononcée peut provoquer une forte ondulation. A ce propos c’est assez frappant de remarquer le surprenant écho que GEFS médian fait à J+11 (désolé hors topic) à son déterministe par rapport à l’ondulation. Encore une fois c'est à prendre avec beaucoup de recul mais c'est suffisament étonnant pour être noté s'agissant du sage scénario médian.
  4. Oui je suis d'accord Treize mais je pense que Judd se posait la question du fait de la configuration synoptique proposée. Effectivement en situation de blocage, les anomalies basses circulant sur le bord oriental du blocage ont tendance à circuler vers lOuest plutôt que vers lEst. Sur limage GFS à léchéance de mardi prochain, on comprend mieux pourquoi, malgré le blocage, les anomalies basses continentales ne viennent pas jusquà nous : Sur nos modèles les anomalies basses sont effectivement dorigine Arctique, elles sont décrochées par le blocage, elles passent par le Spitzberg, et le nord de la Scandinavie pour descendre jusquen Russie en débordant un peu plus à l'ouest. (flèche blanche indiquant leur trajectoire). Elles ne sont pas modélisées se diriger jusque vers lEurope occidentale ensuite entre autre parce quil manque une dynamique au niveau du blocage pour les obliger à se diriger vers nous: Les anomalies hautes qui composent le blocage après être montées jusquau nord du Groenland devraient saffaisser vers La Grande-Bretagne à léchéance de 150h : cest dailleurs ce mouvement dascension puis daffaissement qui devrait précipiter la descente des anomalies basses jusquen Europe centrale à partir du pôle. Par contre, la nouvelle advection chaude modélisée à partir de lAtlantique (dans la zone que jai entourée en rouge) ne serait pas suffisamment puissante pour poursuivre franchement la dynamique amorcée par les précédentes advections. Du coup le mouvement de décrochement puis de descentes danomalies basses vers nous serait moins prononcé. En plus, une branche dun jet (j1) orientée à louest sur lAtlantique, aurait tendance ensuite à couper lalimentation des hautes latitudes en anomalies hautes et à pousser le blocage vers lEst. On sait que pour que des conditions hivernales sinstallent jusque sur lEurope occidentale, il faut souvent que plusieurs advections chaudes puissantes et consécutives atteignent les hautes latitudes dans le bon timing pour décrocher plusieurs anomalies froides qui finissent parfois par nous atteindre dans une dynamique Est-Ouest. Par ailleurs nous sommes très tôt dans la saison et les grains de sables qui peuvent empêcher la mise en place de conditions hivernales chez nous sont plus nombreux comme par exemple cette puissante branche du jet (J3) qui pourrait se mettre en place sur lEurope centrale (en liaison avec une advection chaude arrivant effectivement du Moyen-Orient) et qui pourrait participer à léloignement vers lEst des anomalies basses continentales.
  5. Le changement que l'on peut constater ce matin sur GFS concerne le blocage qui était modélisé s'affaissant vers l'Europe centrale sur le 12z d'hier, cet affaissement avait pour effet de repousser les anomalies froides générées sur la face orientale dudit blocage encore plus à l'Est. Ce matin le blocage est modélisé s'affaisser plus à l'ouest vers La France et dans son affaissement, il rabattrait les anomalies froides continentale générées à l'Est immédiat du pays. A voir si les autres modèles suivent cette modélisation.
  6. Le flux se définit généralement à 500 hpa et non au niveau du sol. Il faut donc regarder les isohypses pour définir son origine et par les lignes disobares. Sur les modèles, il est principalement orienté au sud-est pour la 1ère partie de semaine : Le blocage est souvent modélisé un peu trop haut en latitude pour drainer un flux de nord-est ou dest jusquà nous et le cut-off est lui majoritairement modélisé au niveau de la péninsule ibérique : il drainerait donc vers nous un flux de sud-est. Le flux pourrait d'ailleurs rester orienté au sud-est une partie de la semaine si le blocage a tendance à saffaisser vers lEurope continentale comme sur le CEP et GFS de ce soir.
  7. Oui j'ai sans doute trop focalisé sur cette rupture. Ceci-dit il ne faut pas négliger le rôle de la remontée d'anomalies de HT qui se situe derrière le talweg Atlantique qui finit d'empêcher la circulation vers l'Est des anomalies basses Atlantique et qui consolide le blocage: c'est particulièrement visible sur le 0z GFS. C'est bien la conjonction de plusieurs éléments qui est à l'origine du changement de configuration synoptique que se prépare: nouvelle branche du jet Atlantique qui s'oriente au nord-ouest à 90 h qui oblige l'anomalie principale Atlantique à circuler plus sud, ce qui provoque à l'avant une puissante remontée d'anomalie de HT provoquant un début de blocage, puis consolidation du blocage par une nouvelle advection d'anomalie de HT à l'arrière du talweg. En tous cas GFS et le CEP ce matin sont en accord pour modéliser un blocage repositionné plus à l'Ouest et constitué par les remontées d'anomalies de HT situées de part et d'autre du talweg Atlantique. Pour autant il est pour le moment trop tôt pour savoir à quel type de circulation nous serons soumis. La position du blocage n'est pas encore clairement définie de même que la trajectoire du talweg devenu cut-off.
  8. Pour moi Treize, l'élément essentiel est bien cette rupture.Je suis d'accord avec le fait que la remontée des HG à l'avant du talweg Atlantique est déterminante: c'est d'ailleurs ce que j'ai voulu démontrer avec mon schéma en matérialisant cette remontée. Je pense aussi que l'ampleur de la remontée de HG située à l'arrière du talweg, sur l'Atlantique, est également importante dans la mesure où elle participe également à la rupture d'alimentation du talweg. Mais encore une fois, c'est bien (à mon avis) l'isolement du talweg en cut-off qui peut éventuellement nous faire basculer rapidement vers une autre configuration synoptique: le moteur d'une circulation Atlantique est quand même l'alimentation constante du triangle entre Groenland, Scandinavie et Islande en anomalies basses à partir du pôle ou des côtes nord-Américaines. Si cette rupture ne s'effectue pas comme sur le CEP de ce soir, on resterait plus certainement soumis à une circulation Atlantique. Je note d'ailleurs que sur le modèle européen, ce n'est pas la remontée de HG à l'avant du talweg qui pose problème mais plutôt celle qui se situe à l'arrière sur l'Atlantique qui semble trop faible pour opérer la rupture d'alimentation de ce fameux talweg.
  9. Le dernier GFS se rapproche très nettement du CEP avec le talweg Atlantique qui s'isole en cut-off à l'échéance de J+7: Cette option prend du galon même s'il est difficile de savoir pour le moment vers quelle situation synoptique cela va nous conduire
  10. Je rejoins Kéké dans son analyse pour confirmer qu’on est dans une situation assez éloignée d’un zonal classique rectiligne qui s’enfonce assez profondément sur le continent. Les situations de zonal classique lorsqu’elles s’installent, ont tendance à se « figer » dans le temps car comme l’explique Twister, ce type de système s’auto alimente : une fois le jet d’ouest bien installé sur l’océan, les anomalies basses Atlantiques s’alimentent en permanence et à foison à partir du pôle et ces trains d’anomalies négatives en progressant vers l’Est sur le continent, finissent par soulever du tourbillon subtropical formant des blocages Russes qui verrouillent la situation. Les advection chaudes Atlantique sont dans l’incapacité de créer des ondulationS et circulent elles aussi zonalement jusque sur le continent. Dans les modélisations qui nous sont proposées, l’installation pérenne d’une circulation d’ouest me paraît beaucoup plus fragile : On constate depuis plusieurs jours sur les modèles que les anomalies basses Atlantiques ne parviennent pas à pénétrer franchement sur le continent. En arrivant sur l’Europe elles opèrent un virage vers le nord et soulèvent massivement des anomalies hautes qui consolident le blocage Scandinave. Le blocage étant positionné plus à l’ouest que dans une circulation classique de zonal, sa position occidentale a tendance à étirer l’alimentation par le pôle de l’Atlantique en anomalies basses et à l’affaiblir. Dans ce cas là Il suffit qu’il y ait une ondulation un peu plus forte sur l’Altantique pour qu’une coupure finisse par se produire dans l’alimentation de l’Océan en anomalies basses. On peut alors rapidement passer à un autre type de circulation. C'est ce qu'illustre le CEP de ce soir. CEP à 144 h: étirement des anomalies basses Atlantiques à partir du Groenland : CEP à 192 h: rupture dans l'alimentation Atlantique en anomalies basses: Il est également possible que cette circulation Atlantique persiste mais en s'afaiblissant plus lentement comme l'envisage GFS. En tous cas le scénario CEP est un des possibles parmi d’autres mais il illustre bien que la situation n'est pas bloquée comme en plein zonal rectiligne.
  11. En tous cas la modélisation du zonal est en recul ce soir. Le jet sur l'Atlantique est davantage orienté nord-ouest que dans les précédentes modélisations. Il étirerait les anomalies basses vers le sud-est plutôt que vers l'est et la progression de ces anomalies basses provoquerait le renforcement du blocage Scandinave par advection de tourbillon subtropical.
  12. GFS nous propose depuis quelques runs l’arrivée massive de bas géo potentiels sur l’Atlantique et plus particulièrement dans le triangle Groenland, Islande, Scandinavie pour la fin de semaine prochaine. Cette arrivée se ferait en liaison avec la mise en place d’une branche du jet orientée à l’ouest sur l’Atlantique et l’AS serait contraint de migrer vers la Russie pour devenir AR . Toutes les conditions seraient alors réunies pour l’installation d’une circulation d’ouest plus ou moins dépressionnaire sur La France avec alimentation de l’Atlantique en anomalies basses à partir du pôle: Ce type de projection n’a pas été modélisé depuis bien longtemps et la mise en place de cette configuration synoptique serait assez en décalage avec la récurrence que nous connaissons depuis des mois (ce qui ne signifie par pour autant qu’elle y mettrait fin.) Pour ma part je pense qu’il faut se méfier de cette projection même si elle est correspond à la modélisation moyenne et forcément très lissée de GEFS médian à long terme. En y regardant de plus près on constate que la progression d’anomalies basses sur l’Atlantique modélisée en 2nde partie d’échéance par les modèles, ne signifie pas pour autant l’installation d’une circulation zonale à long terme. Le CEP de ce soir en est en tous cas l’illustration et le panel GEFS montre également que la situation est loin d’être limpide à long terme. Sur le dernier CEP, le jet Atlantique est davantage orienté au nord-ouest à la même échéance, les anomalies basses sont moins présentes sur l’Atlantique et dans leur progression vers le Sud-Est elles ont tendance à propager le blocage Scandinave vers le Groenland du fait de leur trajectoire: A long terme l’alimentation en anomalies basses de l’Atlantique s’amenuiserait : résultat nous serions quand même soumis à une circulation Atlantique mais elle serait beaucoup moins typique que celle proposée par GFS. Et elle ferait finalement échos à la circulation que nous connaissons depuis plusieurs mois avec un blocage renouvelé entre Groenland et Scandinavie.
  13. La trajectoire du cut-off est effectivement bien mal cernée pour le moment : le dernier CEP envisage maintenant quil se dirige vers la péninsule ibérique puis vers les Baléares. En dehors de çà, on ne peut quêtre impressionné par le blocage modélisé depuis plusieurs runs sur nos modèles. Sur le dernier GFS il se matérialise par un isolement massif de tourbillon subtropical centré sur lIslande et cette projection devient solide même si le CEP l'envisage un peu moins solide et moins stable. GFS à l'échéance de Jeudi: Malgré la puissance de ce blocage et son placement, il ne parviendrait à mettre en place un flux continental sur La France quen toute fin déchéance si on en croit le CEP et dans une moindre mesure GFS. Lexplication tient à cette fameuse GF (reprise dans la circulation d'ouest sur GFS) qui circulerait au sud du blocage et qui, même si on ne connaît pas sa trajectoire, advecterait au moins temporairement du tourbillon subtropical sur La France, ce qui retarderait, limiterait ou annihilerait larrivée des anomalies basses continentales sur La France. En tous cas, en regardant les projections de ce soir, on ne peut sempêcher de faire le parallèle avec la configuration synoptique qui a prévalu tout lhiver dernier et qui continue donc de prévaloir.
  14. Oui exact Judd c'est vrai que le CEP envisage cette situation depuis plusieurs runs ce qui commence d'ailleurs à donner du crédit à ce scénario. D'ailleurs le scénario médian de l'ensembliste CEP (0z) n'est très pas éloigné de la modéilisation du déterministe à 144h.
  15. En tous cas le CEP de ce soir se range du côté de GFS avec la mise en place progressive d'un flux d'origine nordique sur la moitié nord à partir du milieu de la semaine: L'ensembliste GEFS reste lui beaucoup plus hésitant avec un éclatement important des courbes à partir du 16 septembre.
  16. Selon moi nous restons dans une situation de pseudo blocage typique de celles que nous avons connues cet hiver avec une circulation très méridienne. Nous avons tantôt isolement, tantôt renouvellement d’une bulle chaude entre Groenland et Islande modélisée entre 0 et 200 heures sur le CEP et GFS quand même. Alors effectivement le blocage n’est pas forcément placé pile poil au même endroit que cet hiver et évidemment les anomalies basses qui circulent sur son flanc oriental à partir du Pôle ou du Spitzberg ne viennent pas jusqu’à nous comme cette hiver : nous sommes en été et les remontées de tourbillon subtropical se font plus fortes à nos latitudes. Ceci-dit la présence de ce blocage oblige les anomalies basses Atlantique situées au sud du blocage à circuler bas en latitude comme celles qui constitueront le cut-off qui va nous intéresser la semaine prochaine. Les cartes de la semaine dernière pouvaient légitimement nous faire penser qu’on allait basculer vers un autre type de circulation et on retombe finalement sur notre récurrence. Pour autant il n’est pas dit que nous ne nous ne basculerons pas prochainement vers une toute autre configuration synoptique : cette circulation à basse latitude d’anomalies basses peut par exemple à un moment ou un autre provoquer un isolement au niveau de la péninsule Ibérique et provoquer l’installation d’un blocage chaud sur La France : C’est une pure spéculation qui correspond à quelques scénarios qui avaient un temps projeté cette configuration pour la semaine prochaine et qui vise simplement à montrer qu’on peut très bien passer d’une situation A à une situation B très différente en peu de temps.
  17. Oui je pense que beaucoup de gens souhaiteraient la poursuite du temps doux envisagé en milieu de semaine. Le dernier GFS tend quand même à se rapprocher des projections du CEP et de GEM avec cette fois-ci la modélisation d’une remontée de HG bien plus puissante que dans le précédent run pour la fin de semaine prochaine. La principale différence avec CEP/GEM c’est que la remontée de HG est modélisée un peu plus à l’Est sur le modèle Américain ce qui nous mettrait en grande partie à l’écart de la descente froide modélisée sur le flanc oriental de cette remontée. Vue les échéances, les modélisations vont encore changer, mais à nouveau nous constatons que nous devrions rester dans un circulation très méridienne qui ne nous met pas à l’abri d’un nouveau coup de froid en fin d’échéance.
  18. Laffaissement progressif de la dorsale Atlantique sur la France en début de semaine ne fait plus de doute sur nos modèles qui sont unanimes sur cette projection. La conséquence de cet affaissement sera la mise en place dun flux douest sud-ouest plus sec pour lundi sauf sur lextrême Est encore soumis au talweg continental. Par la suite on aurait la confirmation de la mise en pace dun flux douest sud-ouest anticyclonique surtout au sud pour mardi et mercredi, la moitié nord nétant pas à labri dun petit front entre ces 2 jours. La modélisation de ce flux douest anticyclonique est en décalage avec la configuration synoptique que nous avons connu durant ces derniers mois. Pour autant, il est pour le moment difficile de savoir si un nouveau type de circulation va simposer même si lavancement dans la saison milite de plus en plus en ce sens. On remarque quand même sur le CEP et GEM à nouveau une tendance à une forte remontée des HG sur lAtlantique pour la 2ème partie de la semaine qui pourraient nous valoir le retour de conditions bien fraiches en fin de semaine. Cette modélisation lointaine fait encore une fois échos aux récurrences que nous connaissons depuis le mois de Décembre, elle n'est donc pas à écarter. GFS envisage également une ondulation sur lAtlantique pour la fin de semaine, mais elle serait beaucoup moins prononcée et ne remettrait pas en cause le flux douest sud-ouest doux sur La France, la concrétisation des projections du modèle Américain marquerait sans doute la fin de nos récurrences hivernales. A suivre...
  19. Plus typique peut-être en fonction de lamplitude des ondulations modélisées.En tous cas au vu des modèles de ce soir, je ne trouve pas quon sorte de nos récurrences même sil ny a pas de blocage de modélisé. Ce sera peut-être le cas dans les prochaines sorties mais pour le moment je ne vois toujours pas la fin de ces récurrences : On a en tous cas toujours à long terme un courant jet qui plonge très bas en latitude au niveau de lEurope occidentale et à 500 hpa on a toujours nos lignes disohypses orientées à l'ouest placées très bas (Espagne et Afrique du Nord). Au regard de ce qui est modélisé on pourrait passer de conditions relativement douces à des conditions fraiches voire froides en fonction de lampleur et de la position des ondulations.
  20. Oui ce scénario est extrême (et isolé sur le panel GEFS pour le moment) mais il est complètement en cohérence avec les récurrences que nous connaissons depuis le début de l'hiver avec un isolement de tourbillon subtropical modélisé au niveau de l'Islande.D'ailleurs UKMO lui fait un bel échos ce matin avec une pulsion chaude Atlantique un poil moins prononcée. Le CEP lui est plus mesuré même si le scénario qu'il modélise n'est pas pour autant printanier. En tout cas même s'il est trop tôt pour envisager ce qu'engendrera cette nouvelle advection chaude Atlantique comme tu l'as justement souligné, il est étonnant de noter que nos modèles continuent à envisager une circulation très méridienne propice à des décrochages Arctiques sur l'Europe occidentale.
  21. Je voulais revenir sur lexplication de la modélisation très différente envisagée par GFS 6Z par rapport aux autres modèles et aux autres runs. Je croyais au départ que ces différences provenaient des trajectoires aléatoires des petites anomalies basses situées au sud de ladvection chaude à lorigine du blocage. En fait ces différences tiennent à la puissante de ladvection chaude à lorigine du blocage qui était un peu amoindrie sur le 6z ainsi quau comportement du jet au sud du Groenland jusquà lOuest de La Scandinavie. Effectivement sur le run de ce midi, à léchéance de vendredi on constate une puissante branche du jet qui part du sud du Groenland, qui passe ensuite à louest de La Scandinavie pour ensuite descendre vers La France : Cette branche, sur ce run, canalise ladvection danomalie de HT qui même si elle parvient à décrocher une anomalie basse (AB Islandaise) du vortex Groenlandais, ne parvient pas à la rabattre vers La France car elle reste scotchée vers lIslande (à cause du jet qui lenserre) et elle ne peut que difficilement se propager vers lEst. Sur le 12 Z et sur les autres modèles, cette branche se sépare en 2 au niveau de lIslande ce qui laisse à ladvection chaude la place pour passer vers lEst. Dans ce mouvement elle fait redescendre lanomalie basse Islandaise vers La France: La trajectoire de cette anomalie nest pas encore pleinement connue : elle déterminera pourtant les risques de neige pour ce we. Pour linstant la moitié Est est privilégiée. Il semble que pour louest se soit plus délicat : cest le cas sur GFS qui reste bien sec et le CEP sest un peu rapproché de cette modélisation dans son 12z même sil est plus humide. Concernant les températures de la fin de semaine, je crois quon aura du mal à atteindre les 0°C sur les régions les plus à lEst au moins en lissant les scénarios. Ceci-dit côté température comme côté humidité, les choses vont encore bouger. Il suffit dailleurs de regarder le diagramme de température de GEFS pour constater les écarts qui subsistent entre les différentes possibilités (il y a encore quasiment 20°C d'écart! mais quand même beaucoup moins entre les scénariis des déterministes). Notre fameuse advection froide évoluera ensuite en cut-off ce qui dune part, fragilisera le blocage et dautre part risque de provoquer pas mal dhumidité sur la moitié sud par conflit de masses dair.
  22. Il ne faut pas exagérer sur les disparités Judd ce soir.Je trouve qu'il y a plutôt une belle unanimité sur nos modèles maîtres (GFS, CEP et UKMO) pour modéliser la mise en place du blocage dont les 1ères modélisations remontent à pas mal de temps déjà. Après les grosse disarités d'hier soir et de ce matin encore, les modèles se sont mis d'accord pour envisager que la petite anomalie dont je parlais dans mon post d'hier et modélisée au niveau de l'Irlande à 66 h ne se détache pas complètement des anomalies basses continentales: le blocage naissant trouve alors une assise et la mise en place d'un flux de nord-est n'est pas contrariée par son interaction avec l'anomalie basse circuant au sud de l'advection chaude. Ensuite, effectivement la trajectoire des petites anomalies qui pourraient apporter des épisodes neigeux n'est pour l'heure pas encore définie, mais c'est logique vue l'échéance.
  23. Il sort 4 fois par jours, il a donc 2 fois plus de risque que le CEP de se planter. Et les différences entre ses runs permettent au moins de pointer du doigt les incertitudes de notre configuration synoptique. Notons aussi qu'il a été le 1er à modéliser le "peut-être" futur blocage. En tous cas sur le 12z GFS on constate en effet une différence notable par rapport à UKMO et au CEP visible à 90h: L’anomalie basse (1) sur l'Irlande plonge vers le proche Atlantique sur GFS où elle évolue en cut-off et entre en interaction avec une anomalie basse Atlantique (2) qui passe sous l’advection chaude (notée HT1). Ce cut-off provoque une advection d’air plus doux sur la moitié ouest de La France en opposition à l’air continental qui arrivait. Sur le CEP, cette anomalie 1 ne plonge pas de façon aussi prononcée sur le proche Atlantique, elle évolue aussi en cut-off en entrant en interaction avec l’anomalie basse Atlantique, mais de façon très temporaire car elle embarque avec elle davantage d’anomalies basses continentales vers la France. Sur UKMO, elle n'évolue même pas en cut-off et reste soudée aux anomalies basses continentales. Du coup les scénarios UKMO/CEP sont plus froids que celui de GFS pour la moitié Ouest et il permettent au blocage naissant de bénéficier d’une meilleure assise sur son flanc oriental que sur le modèle Américain. Notons que le scénario GFS est isolé sur son ensembliste et que le modèle Américain a souvent tendance à donner un rôle important à de petites anomalies pour ensuite se raviser. En tous cas par la suite, les options CEP, UKMO permettraient à l’anomalie basse Islandaise notée 3 de prendre plus facilement la direction de La France du fait de la meilleure assise du blocagesur son flanc oriental et de son alimentation par une nouvelle advection chaude Atlantique. En tous cas, la modélisation de ce blocage ne cesse d’être confirmée de runs en runs et même GFS qui envisage une situation moins favorable, modélise aussi cette 2nde advection chaude (HT2), elle serait puissante et suffisamment bien placée pour permettre le décrochage de l’anomalie basse 3 qui ne prendrait pas directement la direction de La France principalement à cause du cut-off trop prématuré qui commence à se dessiner à 90h.
  24. Il est même assez extrême pour jeudi et vendredi où il modélise l'arrivée d'une petite anomalie basse en flux de nord-est qui nous vaudrait un épisode neigeux généralisé sur une bonne partie de La France: A prendre avec des pincettes car il est isolé sur ce point par rapport aux autres modèles qui voient cette anomalies plus au nord.Sinon les modèles, dans leur ensemble, confirment la mise en place d'un blocage entre Islande et GB dirigeant vers La France une flux de nord-est continental. La fin de semaine devrait don être froide pour la saison surtout sur la moitié nord.
  25. Son centre serait actuellement à 971 hpa selon météociel, elle serait remontée d'1 hpa depuis 21 heures.
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