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41350

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  1. En effet anecdote. On voit très bien la veille le flux qui provient pratiquement de l'équateur (entre 5 et 15° Nord). Je n'avais jamais vu un tel flux de sud! Notez la poche à +15° à 850hpa qui recouvre les 2/3 ouest de la France et remonte jusqu'à Londres! Et les T 850 de 18 à 20 degrés sur Alençon, Rennes, Tours et Bordeaux! Incroyable pour une fin février... Ces valeurs sont très rarement atteintes en été. Les +15 ne franchissent pas la Manche et les +18 la Loire tous les ans. Pardon, il ne s'agit pas d'une poche d'air chaud isolée mais d'une véritable langue! J'imagine cet situation isobarique le 15 août: 43° à Biarritz à 7h00 du matin? Quand on compare avec le 29 février 2004, y'a pas photo!
  2. Salut Voici les maps depuis 1998. Les observations sont personnelles, établies uniquement par visualisation. On constate avant tout une anomalie fortement négative sur la sibérie. Le froid est très en avance là-bas. Pas forcément très bon signe pour l'enneigement de cette région qui est déterminant pour l'AO de cet hiver. Froid légèrement en avance également sur le Canada. Autre observation: les restes de l'été sont encore bien présents sur la moitié sud de l'hémisphère au sud d'une ligne Californie-Moyen Orient (en passant par le Sahara). Les restes de l'été sont les plus importants depuis 1998 sur cette partie de l'hémisphère. Il est intéressant de voir que la masse d'air inférieure à 0 degré a pour lattitude moyenne 50° Nord. On constate un net abaissement de cet isotherme sur l'Atlantique Nord, l'anomalie froide de l'océan n'est donc pas prête de ce résorber.
  3. 41350

    Dans la presse

    Je traduis en gros l'article: La partie occidentale de la péninsule antarctique s'est réchauffée 2 à 3 fois plus que le reste de la planète. Cette hausse atteint 2.5 degrés ces 50 dernières années, d'où la publicité faite sur le réchauffement de l'antarctique d'autant que c'est de cette péninsule que la plate forme glacière s'est détachée du continent. Cependant, les données sur le continent sont absente avant les années 1950, on se fie donc aux carrotages pour évaluer le réchauffement à terme. D'aprés les relevés effectués depuis 60 ans, il apparaît que le reste du continent ne s'est pas réchauffé. Sachant que la péninsule antarctique ne représente que 4% du continent, il est un peu gros de dire que "l'antarctique se réchauffe".
  4. 41350

    Dans la presse

    site sur le climat de l'antarctique article du site sur le réchauffement de l'antarctique /emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20">
  5. 41350

    Dans la presse

    The Antarctic Peninsula, particularly the West coast of the Peninsula is warming at a rate 2 or 3 times faster than the global average. This has received a great deal of publicity in recent years and of course is where the Larsen B ice shelf (see above) is situated. The average annual temperature of this region has increased about 2.5°C in the last 50 years. However, data on temperatures in Antarctica only really go back about 50 years, anything beyond that is surmised from ice cores or other sources and so we don't really know how the temperatures vary over even the medium term in Antarctica. The Antarctic Peninsula also represents only about 4% of the whole continent, the other 96% appears to have had a stable temperature over the last 40 years to the extent where the most remarkable aspect is that stability compared to other parts of the world.
  6. 41350

    Recherche de données

    Il y a une étude avec les relevés de plus de 100 stations sur le site de MG!
  7. Maintenant j'attends avec impatience tes preuves affirmant que l'hiver prochain sera froid.
  8. pffff... on tourne en rond. C'est quoi un hiver froid alors? Pour moi c'est un hiver où les T sont inférieures aux normales. Si pour toi l'hiver froid ne se caractérise pas par des températures froides ca sert à rien de te lancer dans des explications avec l'activité solaire. L'hiver 03-04 fut "normal" en France.
  9. Ah oui? Mais leurs prévis changent de mois en mois alors il y en a forcément une de bonne... (pour l'Europe je parle).
  10. Je suis bien de ton avis rico. En effet, seule l'activité solaire ne peut pas permettre de savoir où et quand le froid va frapper puisqu'il arrive qu'en période de faible activité il n'y ai aucun hiver froid (cf minimum de 1976). Je pencherai plutôt sur un phénomène cyclique, deux cycles de 46 ans, aboutissant à des hivers froids quelque soit le niveau de l'activité solaire. Par contre je ne suis pas sûr que le flux de nord apporte plus de neige que le flux de NE. Le flux de N apporte du froid 2-3 jours, et dès qu'il y a intrusion maritime, c'est de l'eau. Avec un flux de NE, le froid résiste beaucoup plus longtemps, et tous les jours il y a des surprises neigeuses sur le pays (cf 1986!). C'est pourquoi il vaut mieux un ZO très actif du Labrador à l'Oural. Toutes les grandes vagues de froid se sont produites en interrompant brutalement un puissant ZO.
  11. C'est un bug de GFS, tous les ans il nous le refait ce coup-là. Il est programmé pour baisser les T 850 de 3 degrés à 15 jours d'échéance en cette saison quelque soit l'endroit on a l'impression... Ca donne vraiment n'importe quoi.Pour les vagues de froid, faudrait attendre un peu quand même. Certes le froid est très en avance cette année sur l'an dernier en arctique et en Sibérie mais tout de même! le froid est encore très loin et je suis inquiet car le flux d'ouest est coupé. C'est très mauvais pour les vagues de froid tranchantes. De plus j'ai l'impression qu'on n'en n'a pas fini avec cet anti en Méditérranée orientale. Bref, tout n'est pas en faveur d'un hiver froid, loin de là. J'allais oublier l'anti scandinave! Qu'est-il devenu? Comment faire une vague de froid avec un flux méridien? Impossible, il faut zonal sinon on va se payer un remix de 2003-04...
  12. Je parle bien sûr de moyenne (tx+tn)/2. Je ne parlais pas de la valeur +3.0 au sens pur du terme, juste pour dire à neige57 que +5 de moyenne à Paris en janvier c'est doux. Voilà. @+
  13. Révise tes sources neige57. Les hivers des années mid-70's ne furent pas froids mais doux. Sur wetterzentrale t'as les valeurs de Paris et Stasbourg. Ne me dis pas que +0.5 à Strasbourg en décembre ca signifie hiver froid quand il y a du +4 à +6 en janvier et février. http://www.wetterzentrale.de/klima/tstrasb.html
  14. Attention. Une activité solaire basse c'est de 0 à 15 voir 20 tâches. En janvier 56 on en avait 70. C'est à dire une valeur relativement fréquente (pourtant le froid de février 56 est rare lui).
  15. OK alors voyons voir si ça marche pour fevrier 1956. Normallement l'activité aurait du être très basse en 1955 déjà (faut le temps que ca arrive sur terre). Pas de bol, en 1955 justement, l'activité avait bien remonté. activité en 1955
  16. C'est quoi cette histoire neige57?Soit les hivers sont doux soit ils ne le sont pas. En 1976-77 l'hiver fut doux en moyenne, point barre (+2.5; +4.1; +7 à Paris). Idem pour l'hiver dernier et 1975-76 (+2.5; +5.1; +4.5). La moyenne à Paris c'est +3.0 degrés en Janvier. C'est du bricolage que tu fais là... Tu peux rajouter qu'ils peuvent également être normaux (1991), très secs (2003), ou très humides (2002).
  17. Les probabilités d'avoir un hiver froid sont les mêmes chaque année en statistique pure même quand on sort de 4 hivers froids. Les proba n'ont pas de mémoire. S'il y a une périodicité remarquée dans le retour des hivers rudes, c'est qu'il y a des cycles. Là est la question. Quand on fait la moyenne des mois de janvier de 23 ans en 23 ans, on remarque une taupe. Eh oui, sur les 23 moyennes que l'on obtient (calculées à partir de 1757), une fait bande à part. Elle affiche -2.7 degrés par rapport à la moyenne. Vous l'aurez compris, il s'agit de la série 1986-1963-1940-1917-1894-1871 etc... etc... Est-ce le hasard (loi des probabilités)? Est-ce cyclique? Voir étude à ce sujet que j'avais postée en janvier dernier:
  18. Salut J'ai pas trop pigé ta question. Tu veux peut-être demander quelle sera la répercussion d'une hausse de T à 850hpa sur T au niveau du sol? Tout dépend de l'ensoleillement. S'il n'y a pas formation de chaleur au niveau du sol, la hausse de T850 ne sera pas répercutée au sol. La T au sol baissera simplement moins rapidement.
  19. Sur ton graphique, il y a 8 creux "propices" aux hivers froids. Sur ces 8 creux, 3 n'ont pas connu d'hivers froids: 1976-1934-1922. Les 5 autres périodes ont au moins un hivers froid. OK. Il figure également 9 pics d'activité: en 1917 (hiver remarquable: 3 mois inférieurs à +0.5 à Paris cette année-là) en 1928 (hiver glacial à Paris en 1928-29: 2 mois négatifs à Paris) en 1940 (mois de janvier 40 le plus froid depuis 1838 sur la majeure partie du pays) en 1949 (décembre 1950 froid mais hivers relativement doux) en 1957 (février 1956, mois le plus froid depuis 1879) en 1970 (décembre 1969 froid, hivers relativement doux et longs) en 1980 (vagues de froid aussi puissantes que soudaines alternent avec douceur) en 1991 (douceur) en 2001 (froid en décembre 2001, hivers doux) => comme quoi pic d'activité solaire ne rime pas toujours avec douceur hivernale. De même, on peut très bien passer au travers des mailles du filet en ayant une succession d'hivers doux jusqu'en 2010 (si l'on s'en remet à l'activité solaire seule) comme ce fut le cas lors des minimums de 1976, 1934 et 1922. Lors de ces minimums, ce fut plutôt les étés chauds et très secs qui firent légion. Ce n'est pas pour autant que les étés chauds ne se produisent que lors des minimums d'activité: l'été 1947, 49, 58, 83 et 03 se sont produits lorsque l'activité solaire était forte. Mention spéciale pour l'été 1949 qui a connu l'une des plus forte activité solaire depuis 1610.
  20. Peu de tâches=hivers froids? hummm... Simpliste comme raisonnement. Voyons au hasard: 1976 Nombre de tâches (10 en moyenne): L'hiver 1976-77 fut doux! +2.5;+4.1;+7 au Bourget. Prenons les valeurs de février 1956 (90 tâches en moyenne): Février eut un caractère plutôt... hivernal en France. -4.6 au Bourget. Toutes façon sur ce forum tout est interpêté en faveur du froid. Ca fait 3 ans que je viens et à chaque fois on y parle de la vague de froid historique qui va déferler sur la France.
  21. Merci pour l'illustration. Très bel exemple. Il serait bien de savoir ce qui déclenche ce phénomène. D'après cette carte, une bonne partie de l'arctique s'est refroidit, particulièrement à l'arrière des dépressions aléoutiennes et islandaise (tendance depuis 1979):
  22. Mathieu>>>
  23. Salut anecdote, Merci pour ton explication sur la formation d'AA au nord de l'Europe. SH=Siberian High Donc anticyclone de Sibérie. Le rapide déclin de l'anticyclone de Sibérie depuis 1977 Résumé: *Déclin de SH de 2.5 hpa par décade entre 1978 et 2001. *Léger déplacement occidental de l'anticyclone durant cette période. *Les effets des variations de SH sont prouvés en Europe, en Afrique saharienne, et bien sur en Asie du SE. *Pas de lien entre l'étendue du manteau neigeux, la circulation atmosphérique et les températures à l'échelle de l'Eurasie. *Cohen et Entekhabi ont observé que les années où la couverture neigeuse était abondante en Eurasie en automne et hiver, SH s'étend vers l'ouest (l'Europe du Nord) puis vers le nord (cercle polaire, Amérique du Nord). *La cause majeure de ce déclin: on suppose le réchauffement de la région (coéfficient de corrélation réchauffement/puissance de SH assez nettement négatif: -0.66) J'ai donc des doutes sur le refroidissement de la planète. En effet, la dépression islandaise se situe de plus en plus au nord démontrant qu'au niveau du Groenland, les AMP se détachent plus au nord qu'avant. On peut donc en déduire une réduction des réserves d'air froid. Note que le réchauffement en Asie centrale est sûr: à Lystvyanka sur la côte du lac Baïkal, la glace se forme en moyenne le 10 janvier et fond le 4 mai (moyenne 1869-1996). La durée de glaciation dure donc 114 jours en moyenne sur la période. Cette période diminue de 1.61 jours par an tous les 10 ans depuis 1869. Source: Etude sur la variabilité interannuelle de la glace du lac Baïkal
  24. Salut anecdote Pas mal du tout ton extrait. Effectivement, il y a beaucoup de choses contradictoires dans les théories classiques. L'avenir et l'observation nous donneront des indiquations sur la théorie de Leroux. L'été polaire fut très bref cette année. En effet, dès le 7 aout la banquise se reformait au pole nord alors qu'en 2003 il a fallut attendre le 10 septembre et en 2002, le 25 août. Comment une diminution de la banquise au pôle nord pourrait faire baisser la T de surface puisque l'albédo est nettement plus faible sur mer que sur banquise? J'attend avec impatience de voir ce que nous réserve la calotte polaire pour cette hiver. Va-t-on assister à un refroidissement massif? J'attend le retour en force de SH qui perd chaque année depuis -0.3 hpa en moyenne depuis 1960 Les AMP laissent aussi des interrogations. Reprenons l'anticyclone écossais. Par quel miracle une AA aurait pu se produire ici?
  25. 41350

    L'automne

    Le roussissement des chataigners est lié (de juin à septembre) à une chenille qui a debarqué chez nous il y a 3-4 ans. Elle est mortelle pour les jeunes marroniers qui n'ont pas de réserves suffisantes.
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