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Cers

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Tout ce qui a été posté par Cers

  1. C'est pas terrible ces dernières années, en effet.
  2. Je vois pas de problème, il y a une date sur chaque carte. Peut-être l'indiquer en plus grosses lettres / la mettre en évidence ?
  3. Uniquement un saupoudrage près de Toul. La température de surface est encore négative et il tombe de la bruine désormais, indiquant que l'air chaud a gagné au-dessus.
  4. acronyme de quoi ici ? -------------- On peut raisonner en terme de probabilités, mais vous aurez bien du mal à prédire plus précisément la position du front et la nature des précipitations à cette échéance. Patience !
  5. La probabilité de neige n'est pas bien élevée ; elle augmente sur l'Alsace-Lorraine en allant vers les frontières avec l'Allemagne : On pourrait passer sur une courte distance de la pluie à la neige. Comme indiqué par Count, il est important de regarder les profils verticaux dans un tel contexte météo. Ce profil ARPEGE en Moselle peut encore donner des chutes de neige, car la température demeure proche de 0 °C entre les nuages et le sol (la DGZ n'est pas totalement saturée par contre) : En revanche, un tel profil en Alsace ou dans les Vosges donnera de la pluie potentiellement verglaçante, car on a un nez chaud résultant de l'advection thermique positive alors que la surface reste temporairement froide :
  6. Avec lé légende, c'est mieux 😛 Vert = pluie Rouge = pluie verglaçante Violet = neige Bleu foncé = neige humide
  7. En coupe, c'est sympa. Ici entre l'Allemagne et le Massif Central : la pente du front (prévision GFS) identifiable avec le champ de température potentielle équivalente (on a un fort gradient horizontal de theta-E), et la vitesse verticale associée (w = dz/dt globalement positive du côté de l'air chaud, plutôt négative dans l'air froid).
  8. D'ici là, l'Alsace et les Vosges pourraient être totalement épargnées par la neige
  9. Et pour cause, on voit sur les profils prévus une couche à température positive (entre 950 et 850 hPa ci-dessous en fin de nuit), les flocons de neige formés plus haut fondant alors en traversant cette couche et la pluie tombant sur des sols encore gelés.
  10. Pardon si j'ai mal interprété une partie de ton message, j'ai notamment mal compris le terme "dégradé" (tu parlais des perturbations à priori). Pour le reste, on ne dit pas la même chose et je ne suis pas d'accord. C'est quoi les "conditions météo observées réelles" pour toi ? Afin de faire une prévision déterministe, on part d'une analyse dont on estime qu'elle colle au mieux avec l'état initial de l'atmosphère. Mais si on applique ensuite des petites perturbations aux conditions initiales, c'est justement car il y a des erreurs sur les observations et sur l'analyse qui utilise la récente forecast, que l'état atmosphérique de départ est connu avec une part d'incertitude. La prévision d'ensemble est alors une façon de lever l'incertitude qui pèse sur le scénario déterministe. Si le déterministe et l'ensemble étaient lancés avec la même résolution, la simulation déterministe et la simulation de contrôle seraient les mêmes, et çà ne donnerait pas pour autant plus de poids à ce scénario. Si l'ensemble est éclaté comme tu dis, c'est qu'il y a une incertitude sur la prévision.
  11. On peut toujours s'interroger quant à des précipitations sur le Haut-Rhin, les prévisions ICON-D2 et AROME sont sensiblement différentes. Certes, il ne faut pas s'attendre à grand chose en effet. Les profils verticaux prévus dans le Haut-Rhin pour la fin de nuit et vendredi matin suggèrent tout de même que des flocons de neige y seront possibles jusqu'en plaine, plutôt dans la partie sud du département à la limite de la perturbation, de quoi peut-être blanchir par endroits les sols. La DGZ sera vers 500-600 mb, la température proche de 0 °C près du sol. On note cependant parfois un petit "nez chaud" à quelques hectomètres au-dessus de la surface, avec une température légèrement au-dessus du point de congélation. Ci-dessous le profil AROME pour Mulhouse à 7 h. Ce sera vraisemblablement plus difficile d'observer des flocons de neige en Franche-Comté. La profil AROME ci-dessous dans le Doubs situe par exemple l'isotherme 0 °C à un plus de 1500 m et l'iso-Tw = 1°C, la limite pluie-neige vers 1250 m d'altitude.
  12. Quelques remarques qui me viennent en lisant : • La température du point de rosée, c'est la température à laquelle l'air doit s'abaisser, à pression constante, pour qu'il atteigne saturation (humidité relative = 1). Le terme pression constante est important, car le processus de condensation par soulèvement par exemple n'est pas une transformation isobare, mais adiabatique. • La neige n'a pas un albédo très faible, à moins d'être vraiment vieille et sale. Au contraire, c'est blanc, on est assez loin d'un corps noir : la neige fraîche a un albédo élevé. Par ailleurs je ne vois pas le lien direct entre l'albédo et le refroidissement nocturne, puisque l'albédo est la part d'énergie solaire réfléchie par la surface. Il doit y avoir confusion avec l'émissivité, non ? ---------- Pour compléter, je t'invite à lire cet article sur mon blog, qui parle du brouillard de rayonnement @Tanguy48 : https://www.meteopratique.com/2021/10/brumes-et-brouillards-matinaux.html Et ces topics IC au sujet du point de rosée :
  13. Purée, impressionnante la carte de prévisions de MF pour cette nuit et demain matin
  14. Je ne suis pas de près la situation, mais le fait qu'une sortie de contrôle soit proche du scénario déterministe n'est en aucun cas un gage de fiabilité. Sinon, a quoi servirait l'ensemble des scénarii perturbés ? Le modèle d'ensemble est lancé avec une résolution moins fine que le déterministe, et le contrôle est obtenu à partir des mêmes conditions initiales que le déterministe. De fait, lorsqu'on a peu d'écart entre les deux simulations, cela indique que la différence de résolution a peu d'impact sur la prévision. En revanche, cette prévision peut tout à fait s'écarter, dans une certaine mesure et selon l'échéance, de la réalité observable à posteriori. Les autres membres de l'ensemble que le contrôle, sont obtenus en changeant les conditions initiales, et pour certains modèles la physique. La fiabilité plus grande d'un modèle déterministe par rapport aux membres de l'ensemble est vraie statistiquement.
  15. Cers

    Météo Pratique

    La mauvaise orientation des vecteurs ou des barbules est évidente dès lors qu'on réalise qu'on a plotté le vent géostrophique (et non le vent total), là où les isohypses présentent une faible courbure.
  16. Cers

    Météo Pratique

    Oui, à vrai dire, je ne m'en suis pas rendu compte tout de suite, c'est en regardant de plus près.
  17. Cers

    Météo Pratique

    Je me suis aperçu que la carte montrée comporte une erreur sur l'un des quatre champs représentés (lissés). Les isolignes en noir sont les isohypses à 500 hPa, les contours en vert représentent la vorticité absolue géostrophique au même niveau, calculée à partir du géopotentiel. On repère ainsi les zones de fort tourbillon cyclonique (par exemple au niveau du thalweg situé au large de la Bretagne). En couleurs, c'est l'advection de vorticité absolue géostrophique par le vent géostrophique (déterminé à partir de phi et du paramètre de Coriolis f), dont l'interprétation permet de prédire l'évolution du géopotentiel en combinaison avec une carte d'advection différentielle de température. Le vent géostrophique est représenté par les barbules, et c'est là qu'est l'erreur. La vitesse du vent est correcte, mais l'orientation n'est pas bonne. Comment on s'en rend compte ? Tout simplement car le vent géostrophique devrait s'écouler partout en suivant parfaitement les isohypses ! Et on voit très bien que ce n'est pas le cas sur ma carte, surtout lorsque le vent est de secteur SO ou NO et aux latitudes plus élevées. C'est un problème lié à l'utilisation des composantes u, v du vent sur la grille régulière (lon, lat) dans la fonction que j'utilise pour plotter les barbules de vent. Il faut une normalisation car pour un petit déplacement dlon = dlat, dx varie de dy*cos(lat). Plus la latitude est élevée, et plus le rapport dy/dx est grand, donc plus c'est visible. J'ai apporté une correction au script, le vent géostrophique suit maintenant les isohypses (à comparer avec la carte dans le message plus haut).
  18. Cers

    Météo Pratique

    Bonjour, Je n'oublie pas le blog. Cependant, je passe une partie de mon temps à écrire des scripts météo, ce qui me permettra d'illustrer en partie les articles avec mes propres cartes. Il y aura encore des études de cas, et les articles pédagogie débuteront sans doute début 2023. A bientôt !
  19. Il est interdit de se poser des questions et de faire de la météo ? Que je sache, le suivi et la prévision du temps ne se réduisent pas à des relevés de températures et de précipitations ou à la lecture littérale de diagrammes et cartes, qu'il s'agisse d'observations ou de simulations. On peut aussi s'intéresser aux processus liés à une évolution de l'état atmosphérique, ce qui semble t-il n'est pas votre cas. Je ne m'étonne guère de voir partir année après année de "bons éléments", compte tenu de l'état d'esprit général, de la difficulté à avoir des échanges constructifs, etc. C'était ma dernière intervention sur le topic, soyez tranquilles.
  20. Qu'est ce qui a fait grimper la température de 5 degrés en une heure ?
  21. C'est indiqué sur la carte !
  22. Exemple de profil pouvant donner de la neige au niveau de l'occlusion associée à cette onde barocline : Le profil est stable du point de vue de la flottabilité, absence de CAPE, pas d'instabilité convective (grad_z de theta-E > 0). On a une mince DGZ entre 4 et 5 km d'altitude ici, omega < 0 (ascent) et la couche est saturée (T ~ Td). L'hodo' montre du veer-back-veer. Le veering profile entre la surface et le mid-level dans la zone est conjugué à une adv (T) > 0 mais l'air est très froid, T proche de -10 °C entre 900 hPa et 600 hPa (les cristaux et flocons peuvent grossir et ne fondent pas lors de leur chute).
  23. La vache, c'est un froid sibérien haha
  24. Ludo, je n'ai pas attendu le soir pour commenter, je te suggère d'aller lire les messages de la page "vigilance Météo-France". Voici notamment ce que j'écris lundi matin : "Il y a donc vigilance orange alors que les valeurs généralement prévues sont au-dessous des seuils évoqués plus haut." "On serait à priori plus proche de 60-85 km/h par rafales que de 100 km/h dans les terres de Bretagne, et çà soufflerait grosso modo à 80-110 km/h près des côtes, peut-être ponctuellement autour de 120 km/h vers la pointe du Finistère. Le vent serait aussi fort à très fort dans le département de la Manche comme tu l'indiques @Nico 14, dans la partie sud du minimum dépressionnaire où le gradient isobarique sera le plus élevé, puis le long des côtes de Normandie jusqu'au Pas-de-Calais." Observations : Or le bulletin de vigilance MF, si je me souviens bien, indiquait jusqu'à 90-110 km/h dans les terres, 110-130 km/h près des côtes. Je ne partage pas ton/votre analyse. Cela montre des difficultés à évaluer correctement une incertitude. La prévision de plus, ce n'est pas suivre uniquement des modèles à 100 %. C'est bien d'évoquer la sécurité des biens et des personnes, de rappeler l'importance des radars par exemple. Encore faut-il pouvoir exploiter et interpréter toutes les données disponibles.
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