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Cers

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Tout ce qui a été posté par Cers

  1. Ciel assez "chaotique", d'autres averses arrivent à priori, le vent s'est levé. Edit : pluie à grosses gouttes, nouveau coup de tonnerre.
  2. Ici une structure convective linéaire étroite s'étant rapidement constituée sur le Haut-Rhin vient de passer sur ma position, à Soultz. Pluie temporairement soutenue et un peu d'activité électrique.
  3. La dispersion devient notable sur la T850 le weekend, çà s'apparente à un décalage temporel entre les scénarios, mais c'est pas tellement surprenant à cette échéance : gradient de T / baroclinie => écart-type plus élevé.
  4. Je ne conteste pas le risque orageux, mais ta carte montre juste des précipitations. C'est certainement pas le paramètre à regarder d'emblée ! Profils de température et d'humidité ? Instabilité convective ? Forçages verticaux ? Cisaillement de vent ? Incertitudes ? Probabilités ? Fort gradient horizontal de température, oui. Le front peut déclencher des orages, mais c'est le gradient thermique vertical et les variantes de CAPE qu'il faut aussi regarder : les orages sont le résultat d'un déséquilibre sur la verticale ! Et ? C'est de la climatologie çà, pas de la prévision. La question serait : y a t-il des facteurs pouvant engendrer des tornades en seconde partie de semaine ? Ta carte montre un rapide du courant-jet de sud-ouest, ce qui indique une région barocline et implique du cisaillement vertical de vent (variation avec l'altitude). Les zones d'entrée droite et de sortie gauche associées (non situées au-dessus de la France sur ta carte choisie), où on rencontre de la divergence du vent en altitude et du soulèvement, peuvent favoriser le développement de la convection profonde.
  5. Il tombe une averse (monocellule formée à l'est d'Oderen). Température 33 °C.
  6. Salut, Pourquoi le gradient thermique vertical diminue ? Tu parles du gradient dans la PBL ?
  7. Il manque la mer 😄
  8. Il fait 33 °C maintenant. Mais bientôt le soir, on va pouvoir évacuer un peu de chaleur avec la baisse de température.
  9. C'est pas faux. Pour autant, en ce qui me concerne en tout cas, je supporte mieux les 32.5 °C actuels à l'intérieur que 30 °C en juin. Et pourtant j'ai horreur de la chaleur. Mais je suis loin d'être un fragile.
  10. Par rapport à juin, les organismes en août sont davantage acclimatés à la chaleur, ce qui la rend un peu moins inconfortable.
  11. 35.7 °C de maximum à Guebwiller. Actuellement sous une couche d'altocumulus.
  12. A priori, vous êtes plusieurs sur le forum à utiliser la clim'. Or la climatisation a un impact sur le climat, il vaut mieux éviter d'en faire usage, à fortiori au-dessous de 30 °C à l'intérieur. Et oui, c'est par des actes individuels qu'on commence par lutter contre le réchauffement climatique. 🙃
  13. Il n'y a qu'un seul contrôle (courbe bleue) ! Tu parles des membres de l'ensemble. La moyenne de l'ensemble en blanc donne une bonne indication de la tendance à moyen terme.
  14. En fin d'après midi, j'ai à 3 degrés près la même température que dehors même sans ouvrir. Hier 30 degrés dedans, puis 31 après ouverture. Et si je travaille sur PC ça contribue en plus à chauffer l'intérieur. Quand j'ouvre, ça ne change pas grand chose sur T et c'est moins inconfortable. L'appartement est petit mais je peux faire un courant d'air, j'ai trois fenêtres ;). Ce matin 26 degrés après l'aération nocturne.
  15. Si la température extérieure est plus élevée que la température intérieure, l'air chaud va rentrer, oui. C'est pour cela qu'on conseille d'aérer le matin tôt et la nuit, plutôt qu'en journée. Mais quand tu ouvres les fenêtres, tu fais circuler l'air à l'intérieur, et la chaleur peut être plus supportable, même si T augmente un peu. De plus, quand l'air circule et est renouvelé, l'humidité intérieure a tendance à baisser. Cela doit dépendre du logement et de son isolation, mais chez moi, il y a peu d'inertie thermique, et j'ouvre les fenêtres en fin d'après-midi au plus chaud de la journée. Car +31°C dedans les fenêtres ouvertes avec un courant d'air, c'est moins étouffant que +29 °C les fenêtres fermées. A mon avis, les Africain(e)s n'ont pas vraiment besoin des conseils de gens vivant au sud de la France pour apprendre à gérer la chaleur. 😄
  16. Salut, Il faut bien prendre l'habitude de regarder l'hodographe pour enrichir l'analyse. Le cisaillement vertical de vent entre une altitude Z1 et une altitude Z2, c'est la différence de vent entre les deux niveaux. Par exemple, le cisaillement vertical de vent sur 0-6 km indiqué dans la table (16 kt, environ 8 m/s) est représenté ci-dessous par le vecteur orange. Par contre, le cisaillement sur 2-6 km environ est plus fort, il représenté par la flèche bleue. Pour le profil vertical en question, le cisaillement vertical de vent entre le niveau duquel sont issues les MUparcels vers 1500 m d'altitude et la mi-troposphère paraît donc suffisant pour incliner le courant ascendant et séparer ascendance / subsidence. Les valeurs de cisaillement vertical de vent indiquées dans la table pour les couches 0-1 km, 0-3 km et 0-6 km correspondent à la différence de vent entre le sommet de la couche et la surface
  17. Vous êtes relativement nombreux, ici sur le forum ou sur des sites météo, à employer le terme conflit de masse d'air quand il s'agit d'évoquer la formation d'orages. Un conflit de masse d'air, au sens habituel, bien que je n'aime pas trop ce terme, c'est me semble t-il une zone de fort gradient thermique horizontal, un front pouvant être associé à de la frontogenèse et de la vitesse verticale en raison de l'instabilité horizontale. Pour avoir une convection humide profonde et des orages, il faut d'abord un déséquilibre sur la verticale, une instabilité de flottabilité positive. Un front peut être orageux, initier la convection profonde de par les ascendances liées à la convergence au niveau du front du côté chaud, mais il n'entraîne pas forcément des orages, aussi fort soit le contraste horizontal de température ou le "conflit de masse d'air". Pour que l'énergie potentielle convective disponible (CAPE) augmente, il faut un apport d'humidité et/ou un accroissement du gradient thermique vertical, qui soit par exemple consécutif à un réchauffement en basse couche - évolution diurne de la couche limite / advection chaude - et à l'advection d'une couche de mélange (EML dont la source est en Espagne), conjugués à une advection froide en altitude et/ou des mouvements verticaux ascendants synoptiques venant déstabiliser le profil thermodynamique dans la partie aval d'un thalweg. Des orages violents se produisent souvent assez à l'avant d'une zone frontale, dans un secteur chaud et suffisamment humide, déclenchés par exemple sur les reliefs ou le long d'un axe de convergence du vent pré-frontale. Ci-dessous deux profils verticaux simulés GFS, le premier dimanche et le second mercredi prochain. On voit bien en comparant les deux le changement de profil thermique, suite à un refroidissement en haute troposphère et au développement d'une couche à fort gradient thermique vertical entre 750 et 550 mb (> 8 K/km), au-dessus de la couche limite atmosphérique. L'humidité près de la surface augmente aussi (cf le rapport de mélange moyen et Td 2m). Il en résulte un net accroissement de la CAPE entre les deux dates.
  18. Une CINH de 200 J/kg ne peut être vaincue par un forçage mécanique, c'est trop élevé, ou il faut que les ascendances forcées agissent en diminuant la CIN. Il y a mieux comme hodographe. La SRH 0-1 km est quasi nulle et a mon avis ça ne changerait pas grand chose à l'organisation de la convection si la SBCAPE pouvait être libérée au lieu de la MUCAPE.
  19. @Nico 14 SHIP = MUCAPE en J/kg * rapport de mélange de la parcelle la plus instable en g/kg * lapse rate dans la couche 500-700 hPa en K/km * - température à 500 hPa en deg C * cisaillement vertical de vent sur 0-6 km en m/s * 1 / (44*10^6) En bref c'est un indice construit à partir de statistiques qui combine divers ingrédients pour la grêle, et qui permet de distinguer les situations favorables à de la très grosse grêle des situations favorables à de la plus petite grêle. Lorsque SHIP dépasse 1 à 2, la probabilité de grêle supérieure à 5 cm augmente. Si le SHIP est inférieur à 1, la grêle de 5 cm devient trés peu probable. C'est détaillé sur le site de la NOAA.
  20. L'algorithme compare en fait le profil simulé à des sondages observés avec reports de grosse grêle dans la zone. Les paramètres sont plus ou moins proches, la similitude entre les profils est plus ou moins grande. Les éventuels matchs sont indiqués comme suit pour la grêle : date au format AAMMJJHH + lieu (ID de la station) + dimension de la grêle observée en pouces. Exemple : 02043000.FWD 4.50 => profil du 30 avril 2002 00Z, à Fort Worth (Texas), grêlons jusqu'à 4.5 in (~ 11 cm). Attention car l'absence de matchs ne signifie pas forcément que la grosse grêle est improbable. En bas, la proportion de sondages similaires avec report de très grosse grêle fournit une probabilité d'avoir de la très grosse grêle (SIG hail), c'est une donnée à relativiser car basée ici sur des matchs sans correspondance stricte (loose matches). Pour le sondage AROME que tu as montré, on peut aussi regarder l'indice SHIP qui est légèrement supérieur à 1 ici => statistiquement, la probabilité est donc significative d'avoir de la grêle de 5 cm. On aurait à priori une combinaison de facteurs favorables à de la grêle : la CAPE modérée voire assez forte, et le LI < -6 K et la densité de CAPE entre -10 et -30 °C (zone de croissance de la grêle), une tropopause haute, le cisaillement vertical de vent profond modéré et l'humidité dans les niveaux inférieurs. Il faut quand même relativiser les indices tels que le large hail parameter, et bien considérer en prévision tous les ingrédients pour avoir des orages violents : humidité et instabilité de flottabilité pour avoir des mouvements ascendants puissants et le développement d'un Cb, idéalement un peu d'inhibition convective pour l'accumulation d'énergie, des forçages verticaux pour déstabiliser l'atmosphère, éroder/vaincre la CINH et initier la convection, et du cisaillement vertical de vent pour l'organisation de la convection profonde (en structures multicellulaires ou supercellulaires selon la situation). Le paramètre grosse grêle peut être élevé, mais s'il y a trop de CINH ou pas de forçages par exemple, ou que le phasage n'est pas optimal, il n'y aura pas d'orage. Je suggère de regarder les indices plutôt à la fin, pour compléter la prévision, après avoir identifié les différents ingrédients réunis. Merci d'avoir mentionné Météo Pratique. La lecture des profils thermodynamiques et des hodographes y sera abordée.
  21. L'Alsace, mais aussi la Lorraine ... D'où sort ton 4 cm pour la grêle d'après ce sondage AROME ?
  22. Nouvel orage qui remonte en provenance du sud . Trois orages en deux jours.
  23. Orage modéré entre 1h15 et 1h30 sur Bois de Haye : arcus visible lors des flashs, pluie forte, vent soutenu.
  24. C'est pas un profil d'orages de l'atmosphère libre ou d'elevated convection çà. Mais finalement, peu importe la classification, ce qui compte davantage ce sont les implications de tel ou tel profil en termes de possibilité de vents convectifs, de tornades, de grêle, etc.
  25. Voir la réponse de Pansa au-dessus. Les micro-gouttelettes et cristaux dans les nuages grossissent par divers processus physiques avant de chuter. Pour plus de détails, ouvrir un livre, ou Wikipédia.
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