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Cers

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Tout ce qui a été posté par Cers

  1. Je suis près de Toul pour le week-end. A l'est de la ligne orageuse maintenant. Finie la pluie ici mais ça dégringole sur le village voisin. Coups de tonnerre réguliers.
  2. Il y aura un peu de VV synoptique en moyenne/haute troposphère, dans l'air chaud d'une zone frontale. Sur ce sondage prévu AROME, on peut voir que ce serait de la convection de l'atmosphère libre, effectivement. Le fort gradient thermique et l'humidité à l'étage moyen permettront une MUCAPE pouvant atteindre 1 kJ/kg environ. Les hodographes montrent une SREH 0-3 km parfois forte, ainsi qu'un cisaillement vertical de vent modéré mais quasiment tout le cisaillement se concentre au-dessous de 3 km, donc çà ne pourra pas être utilisé par ces orages à bases relativement élevées.
  3. Comme montré au-dessus par @Idéfix37, il y avait une zone frontale. Les fronts peuvent s'étirer assez loin des minimums dépressionnaires auxquels ils sont associés. Si le front froid est actif du point de vue de la dynamique atmosphérique, il y a des ascendances du côté chaud, conduisant au développement de nuages et précipitations. De plus, il peut y avoir convergence pré-frontale et ascendances. Tu confonds l'humidité relative et le rapport de mélange @sebb. Le rapport de mélange est quasiment conservé lors de l'ascension des parcelles d'air, c'est le rapport de mélange saturant qui diminue : il y a humidification par augmentation de l'humidité relative, et condensation si HR atteint 1 (ou 100 %).
  4. Quelques orages ont déjà éclaté, des orages restent possibles cet après-midi en Alsace-Lorraine et Franche-Comté... A l'échelle synoptique, des hauts géopotentiels s'étendent des Açores à l'Europe centrale, une dépression est positionnée au large de l'Ecosse et de l'Irlande et influence le nord de la France. Un thalweg d'altitude circule entre le Royaume-Uni, la Manche et la mer du Nord. Le dynamisme atmosphérique associé reste faible à modéré. A l'avant d'un front froid au déplacement lent d'ouest en est, une masse d'air chaud et humide est présente. Une instabilité modérée concerne cet après-midi nos régions : MLCAPE jusqu'à 1000-1500 J/kg, densité de CAPE correcte. Il n'y a pas d'inhibition convective. La convergence du vent en basses couches à méso-échelle, ou le relief, contribuera à initier la convection profonde. Des déclenchements orageux sont notamment probables entre Haute-Saône et Vosges. Si les profils verticaux sont prévus bien instables, les hodographes montrent un cisaillement vertical du vent notable sur 0-3 km mais peu élevé en profondeur, limitant à priori le risque d'orages violents. Néanmoins, on ne peut exclure très localement un orage producteur de pluie intense et de grêlons atteignant 1-2 cm de dimension. Des vents convectifs > 50 km/h seront également possibles sous certaines cellules orageuses.
  5. En regardant rapidement vos messages et les produits modèles, si j'avais à résumer pour le long terme, à mon avis, ce serait dans les grandes lignes : tendance orageuse du sud-ouest au nord-est, au moins en première partie de semaine prochaine (thalweg et front ondulant), puis temps plus sec possible mais des orages locaux ne sont pas exclus (incertain) ; réchauffement notable de la masse d'air, dorsale anticyclonique et advection chaude, chaleur forte (en particulier au sud mais pouvant s'étendre plus au nord) ; les 35 °C pourraient être dépassés en plusieurs endroits à partir de jeudi ; possible évolution du contexte synoptique par la suite, avec notamment des orages éventuels par l'ouest du pays, comme ce qu'évoque Tao dans le message plus haut par exemple, mais peut-être plus franchement à partir de la semaine suivante ? Pas mal d'incertitudes, c'est bien loin.
  6. Pourquoi mettre en évidence cette anomalie d'étendue de la glace, pour prétendre que l'englacement en Antarctique serait en diminution sur le long terme, alors qu'il n'y a aucune véritable tendance ? On a de la variabilité interannuelle. Alors en effet, l'étendue de la glace est faible cette année, mais on ne sait pas vraiment si çà marque le début d'une tendance à la baisse ou non. https://www.climate.gov/news-features/event-tracker/antarctic-sea-ice-reaches-early-winter-record-low-june-2023 https://www.climate.gov/news-features/understanding-climate/understanding-climate-antarctic-sea-ice-extent " In contrast to the Arctic, which has shown a decades-long decline in sea ice extent, the Antarctic has not exhibited a significant long-term trend. As recently as 2014, Antarctic sea ice racked up an all-time-high winter maximum extent. Starting in 2016, however, Antarctic sea ice extents have fallen mostly below the 1981–2010 average, and 2023 extents have set daily record lows since April, even below extents from the previous record holder, 2022. Antarctic sea ice’s current extraordinary behavior raises the question of whether this could be the start of a longer-term trend related to climate or ocean changes, but answering that question will require more time, data, and research. " " Overall, the long-term trend in Antarctic sea ice is nearly flat. (in contrast, the glaciers and ice sheets over land in Antarctica are losing mass.) The satellite record spans more than four decades, and although the ice has shown increasing and decreasing trends over portions of that record, few of those trends have been statistically significant. Year-to-year variability has dominated, especially over the last decade. Since the year 2013, Antarctic sea ice has exhibited its highest and lowest extents in the entire record—the highest-ever winter maximum occurred in September 2014, and the lowest-ever summer minimum was in February 2022. But the overall trend, as of early 2022, is close to zero. " " Several consecutive years of below-average Antarctic sea ice extent, however, have captured growing attention from researchers. At the time of the record-low extent observed in February 2023, Ted Scambos, senior research scientist at the University of Colorado, Boulder, said, “If lower-than-average Antarctic sea ice extent continues, despite a shift in ENSO or with a range of SAM index values, it would be a strong indication that we're seeing a climate signal emerging from the high variability of the Antarctic system.” "
  7. Le RS de Bordeaux la nuit dernière montre un fort gradient thermique vertical à l'étage moyen, dans la couche 600-800 hPa, proche de 9 K/km (probable évolution d'une couche de mélange advectée). On voit l'humidification du profil plus haut vers 500 hPa. Le profil thermodynamique est un peu affecté par le thalweg d'altitude s'accompagnant d'advection différentielle de vorticité absolue et d'ascendances. C'est très sec en revanche dans les niveaux inférieurs, on note une assez forte dépression du point de rosée (en surface par exemple, l'écart est de 15 °C entre T et Td). La SBCAPE est nulle, mais la MUCAPE peut atteindre quelques centaines de J/kg comme ici (~ 350 J/kg), ce qui représente une instabilité suffisante pour des averses ou des orages, mais la densité de CAPE reste faible (d'ailleurs le MULI de -2 K). Sur ce sondage, la MUCIN est de l'ordre de -50 J/kg, il y avait par conséquent de l'inhibition convective, qui a pu diminué la nuit ou être plus faible sur les régions où des orages ont éclaté. J'ai regardé quelques sondages simulés ARPERE/AROME qui montraient effectivement une MUCIN plus faible (en valeur absolue) en milieu et fin de nuit. Le niveau de condensation par ascendance (LCL) et le niveau de convection libre (LFC) sont très hauts, à plus de 4000 m d'altitude : il en résultait des orages de l'atmosphère libre à bases élevées, quand la convection parvenait à se déclencher.
  8. Chez nous, rien de sévère à prévoir ces prochains jours. Une crête anticyclonique va s'étendre d'ici le milieu de semaine entre l'Afrique du Nord et l'Islande. Le temps sera plus sec et deviendra progressivement plus chaud sur la France, même si le ciel pourra demeurer plus ou moins nuageux sur une partie nord. Mercredi, les températures dépasseront probablement 30-35 °C dans le sud-ouest, en Aquitaine et sur Midi-Pyrénées, ainsi que près de la Méditerranée du Languedoc-Roussillon à la Provence. Une chaleur forte est en particulier probable en Aquitaine, des Pyrénées-Atlantiques à la Gironde en passant par les Landes, où des températures maximales supérieures à 35 °C sont envisageables. Toutefois, par vent de secteur est, les points de rosée relativement bas limiteraient la hausse des indices de chaleur et la sensation d'inconfort devrait par conséquent rester généralement modérée. Par ailleurs, cette forte chaleur ne serait pas durable dans la zone. Un thalweg secondaire circulera de mercredi à jeudi du golfe de Gascogne à l'Angleterre, associé à un forçage quasi-géostrophique pour des ascendances en aval mais faiblissant lors de sa progression, et une augmentation des gradients thermiques verticaux à l'étage moyen. L'augmentation de la MUCAPE (quelques centaines de J/kg possible) et de la convergence du vent dans les niveaux inférieurs pourrait permettre le développement de quelques averses voire des orages, d'abord dans l'ouest du pays puis vers les régions centrales. L'instabilité conditionnelle ne serait toutefois pas élevée et une inhibition convective importante pourrait s'opposer à l'initiation de la convection profonde. Les profils verticaux simulés sont plutôt secs et les LCLs/LFCs souvent prévus assez hauts. Enfin, une chaleur intense devrait persister du Languedoc à la basse vallée du Rhône. Source : Météo Pratique.
  9. Bonjour, Sortie hier en montagne, entre Markstein et Schnepfenriedkopf. Au total 25 km et environ 1000 m de dénivelé positif dans des conditions idéales pour une rando-course. Départ par 13.5 °C en fin d'après-midi sous un ciel nuageux mais par temps sec, puis un peu de pluie et du vent à mi-parcours, entre le Platzerwasel et le Lauchenkopf dans le brouillard. Une éclaircie s'est dessinée, puis la pluie était de retour sur la fin dans une ambiance devenue un peu plus fraîche et venteuse. Une ambiance de début d'automne comme j'aime. Par contre, avec le retour de l'humidité, les tiques sont plus nombreuses, j'en ai ôté deux sur moi. Ci-dessous une photo prise au Schnepfenriedkopf, où il y a une jolie bruyère :
  10. En complément à mon message précédent, voici une coupe ouest-est à travers cette dépression dans la nuit de ven à sam (prévision GFS). La dépression se situe alors au voisinage de l'Irlande, vers 10 ° W. En couleurs, c'est l'advection de température : transport horizontal d'air chaud pour le jaune/rouge, transport d'air froid pour le bleu/violet. On note alors de fortes advections thermiques : des advections chaudes à l'avant du système, des advections froides à l'arrière. En contours, c'est l'advection de vorticité absolue. On relève de fortes valeurs en haute troposphère à cet instant, au-dessus du maximum d'ascendance vers 500 hPa (flèches verticales). Dans le cadre de la théorie quasi-géostrophique, les mouvements verticaux sont reliés aux advections thermiques d'une part et aux advections différentielles de vorticité absolue d'autre part : l'advection chaude conjuguée à une advection différentielle positive de vorticité absolue (i.e l'advection de tourbillon croît avec l'altitude ici, notamment en raison du cisaillement vertical de vent) correspond à un forçage pour des mouvements ascendants. A l'ouest en revanche, tout à gauche de la coupe, on a des advections froides et de la subsidence (flèches vers le bas).
  11. Il faut aussi dire que nous sommes en été, pas en hiver ! Avec un jet-streak à près de 250 km/h, pour un début août, la baroclinicité de l'atmosphère peut être qualifié de forte, non ? Si le courant-jet est fort, c'est que les gradients de température et d'épaisseur sont marqués. Une "bonne" interaction entre une anomalie cyclonique d'altitude située juste en amont d'un tourbillon positif près de la surface renforce le processus de cyclogenèse, pouvant dans certains cas mener à un creusement explosif, effectivement, mais l'amplification d'une perturbation commence dès lors qu'on a de l'instabilité barocline, afin de rétablir l'équilibre du vent thermique. L'anomalie cyclonique en surface qui nous intéresse s'amplifie d'abord un peu au-dessus de l'Atlantique à l'ouest via les advections quasi-géostrophiques de température et de vorticité. En particulier, les advections d'épaisseur se renforcent conjointement au développement graduel d'une onde barocline, les champs de theta-E et d'épaisseur se déforment, la pression baisse faiblement en surface. Il y aurait ensuite une faible interaction barocline entre l'anomalie positive de PV et le tourbillon de basse couche de vendredi à samedi quand le déphasage devient optimal, de brève durée, l'écoulement est rapide en altitude. De plus, la dépression arrive à maturité, l'air froid encercle peu à peu le minimum avec développement d'une occlusion. Les gradients diminuent, les advections aussi. Dans ces conditions, le creusement cesse à ~ 1000 hPa. Les vitesses verticales sont bien présentes durant la cyclogenèse, quoique non exceptionnelles (on les voit sur une carte à 500 hPa par exemple). Interactions verticales ou non, il y a conversion par la perturbation d'énergie potentielle utilisable en énergie cinétique.
  12. Une coupe sud-nord peut montrer un décrochage de tropopause, avec un gradient de PV méridien au niveau du courant-jet. Ta coupe était trop à l'est de la dépression à mon avis. Ci-dessous par exemple on voit la variation du niveau de la tropopause dynamique, matérialisée par la surface 2 PVU en trait pointillé qui descend quasiment à 500 hPa sous le jet :
  13. Que représente cette isoligne descendant à 250 mb ? Je me demande, car la tropopause dynamique représentée habituellement par la surface 1.5 PVU s'abaisse bien plus bas que ce niveau. Dans ton encadré, on note une advection différentielle négative de vorticité absolue en moyenne troposphère (forçage pour de la subsidence). Pourquoi avoir fait une coupe sud-nord en aval du système, et non pas ouest-est ?
  14. Chaud aujourd'hui, encore 23 °C, ciel couvert. Il tombe quelques gouttes par moment.
  15. Un bonsoir des crêtes vosgiennes, où il y a du vent certes mais il fait bon, 11 degrés peut être. Clair de lune. On devine quelques nuages lenticulaires.
  16. La semaine à venir s'annonce en grande partie perturbée et humide, en bref : - un passage pluvieux notable de lundi à mardi au nord du pays, mais avec des incertitudes à lever encore en termes de quantités de pluie et de localisation ; - une autre perturbation pluvieuse et venteuse pour la saison mercredi, suivie d'un régime d'averses parfois orageuses et d'un rafraîchissement de la masse d'air. J'ai rédigé un texte synthétique ici, pour une fois que j'ai le temps de regarder un peu à moyen terme.😄 Bonne fin de weekend !
  17. Cers

    .

    Les sondages ARPEGE ne s'ouvent plus sous SHARPpy, je ne sais pas si c'est un bug ou parce que @Sylvain travaille dessus, mais je l'indique.
  18. Bonsoir, Une cellule orageuse est arrivée sur la Haute-Garonne vers Rieumes et devrait passer au sud de Muret. Elle progresse dans un environnement moyennement instable mais bien cisaillé en profondeur, et qui présente à priori un peu de SREH 0-3 km. L'image radar indique en tout cas de fortes réflectivités, pluie intense et grêle possible.
  19. La réflectivité est une mesure de l'intensité des précipitations (la puissance du signal réfléchie par les précipitations mesurée par le radar est convertie en réflectivité), elle s'exprime en dBZ. Pour donner une indication, 10 dBZ = faible valeur, 50 dBZ = forte valeur. On peut convertir Z en intensité de précipitations exprimée en mm/h via une relation empirique. Sur les cartes des modèles de prévision, en particulier sur Meteologix, il s'agit de réflectivités simulées. La réflectivité maximale est la valeur maximale de Z dans la colonne atmosphérique au-dessus d'un point. Echo Tops 18 dBZ peut donner grossièrement l'altitude des sommets des nuages convectifs. Typiquement, la réflectivité présente un maximum entre le sol et un certain niveau de l'atmosphère, puis Z diminue avec l'altitude. Il existe une valeur d'altitude à laquelle toutes les valeurs de Z > 18 dBZ sont situées au-dessous. On peut prendre d'autres seuils que 18 dBZ selon ce qu'on souhaite regarder, par exemple afficher 50 ou 60 dBZ pour évaluer le potentiel de grêle.
  20. Bonjour, Il y a une possibilité d'orage isolément fort aujourd'hui sur Rhône-Alpes. Un orage violent pourra notamment évoluer vers l'Ardèche et la Drôme : le vent de sud en basse vallée du Rhône apporte de l'humidité en provenance de Méditerranée, la MLCAPE excédera 1 kJ/kg dans la zone, et le champ de vent près du sol serait assez convergent en vallée du Rhône et aux abords pour déclencher la convection profonde. Météo-France a placé la région en vigilance orange par ailleurs. Carte diffusée à 09 h UTC (texte sur le site) :
  21. Néanmoins 18 °C à 8h c'est plutôt chaud ! Idem une averse à Soultz. J'ai trouvé que la journée de mercredi était la plus agréable de juillet et même de l'été avec ses 22 °C.
  22. Je te rejoins @DoubleKnacki sur le risque d'orages violents en particulier dans l'Aude (que j'évoque d'ailleurs dans mon petit bulletin texte sur la base des données d'hier) et aux abords, où la probabilité d'orage est plutôt élevée ce soir. Je n'ai pas trop le temps de regarder pour l'instant, mais les images de télédétection montrent des développements convectifs au nord de l'Espagne. En France, ce sont les Pyrénées-Atlantiques et les Hautes-Pyrénées qui sont d'abord visées par les orages, à priori.
  23. Oui, de nombreuses averses et localement des orages faibles à moderés ce mardi. Un thalweg traverse le nord du pays, associé à de l'air froid en altitude (température de -18 °C environ à 500 hPa de la Manche aux Vosges et au Jura). Les profils thermodynamiques seront instables, valeurs de MUCAPE > 500 J/kg. Le courant jet d'altitude circule plus au sud, cette instabilité convective ne se conjuguera pas à un fort cisaillement vertical de vent, dont les valeurs les plus élevées sont au sud du territoire. Petite carte où une activité électrique est possible jusqu'à ce soir.
  24. Outre la nuit prochaine, l'environnement sera particulièrement propice à des orages pouvant être violents demain après-midi, en particulier de l'Ardèche et la Drôme aux Savoies. L'instabilité modérée conjuguée à un fort cisaillement vertical de vent sur 0-6 km (> 25-30 m/s en vitesse) autorisera le développement potentiel de supercellules génératrices de grosse grêle (2-5 cm possible voire + localement) et éventuellement de fortes rafales de vent dans la zone.
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